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Green Lantern - Terre-Un tome 2 sur 2

Gabriel Hardman (Autre)Corinna Bechko (Autre)
EAN : 9791026819356
144 pages
Urban Comics Editions (22/01/2021)
4/5   2 notes
Résumé :
Manhunters, extraterrestres, anneaux de pouvoir... autant d'éléments qu'Hal Jordan doit assimiler au plus vite pour contrer les menaces intergalactiques qui pèsent sur la Terre. Accompagné de John Stewart, le nouveau Green Lantern s'efforce de sauver le dernier des Gardiens, mais se heurte à une nouvelle découverte : l'existence d'un autre Corps que le sien... celui des Yellow Lantern ! Hal Jordan est cependant bien loin d'être au bout de ses surprises... car il app... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Green Lantern - Terre-Un, tome 1 (2018) qu'il vaut mieux avoir lu avant. Ce récit a été publié directement en album, sans prépublication, en 2020, coécrit par Corinna Bechko & Gabriel Hardman, dessiné et encré par Hardman, mis en couleurs par Jordan Boyd. Ce sont ces mêmes auteurs qui avaient réalisé le tome 1.

Trois ans après la bataille d'Oa, un groupe de 3 êtres humains pénètre dans un vaisseau Llaran, en orbite géostationnaire autour de la Terre. Il s'agit de la docteure Ngendo Muturi, de l'ingénieur Sophie Rivas, et du spécialiste Jonathan Stewart. Ils constatent que l'atmosphère est respirable à bord du vaisseau, même si elle est un peu riche en argon. Ils sont accueillis par deux Llaran qui leur proposent de sortir du sas et de pénétrer plus avant dans leur vaisseau. À Raton en Floride, dans le site principal de l'entreprise Ferris Galactic, un ingénieur rend compte de la situation à Carol Ferris. Celle-ci souhaite en particulier savoir si le gouvernement central Centcom a tenté d'intervenir : la réponse est négative, tout est calme de ce côté. A priori toute action d'intervention de leur part proviendrait de la station orbitale Arrowhead. le trio de négociateurs arrive dans la salle de contrôle du vaisseau Llaran. Stewart s'émerveille devant des cristaux qui semblent être la source d'énergie. Il pose une question sur ce qui lui semble être une pédale activée par l'appendice caudal des Llaran. Un de leurs hôtes répond que c'est tout simplement un repose-queue. À bord de la plateforme de défense orbitale Arrowhead, une agente apporte les ordres au commandant : ils doivent ouvrir le feu sur le vaisseau Llaran. L'ordre est donné de positionner la plateforme spatiale pour être en mesure de faire feu. Au dernier moment, le commandant se ravise et ordonne de ne rien faire.

Mais le vaisseau Llaran explose quand même dans une gerbe de feu. Les extraterrestres ripostent et une pluie de missiles s'envole en direction d'Arrowhead. Ils ne l'atteignent pas car Green Lantern (Harold Jordan) s'est interposé. Il aide à évacuer la plateforme qui a quand même été touchée de manière irrémédiable. Trois navettes de guerre se profilent sur l'horizon et se dirigent droit vers le vaisseau Llaran qui tire un nouveau missile. Une énorme explosion se produit, et Jordan se précipite pour évacuer les civils et les protéger dans un halo grâce à son anneau. Alors qu'il s'éloigne, la plateforme orbitale s'embrase dans une énorme boule de feu, totalement détruite. Les journalistes commentent les faits tout azimut. La décision de pointer Arrowhead vers l'espace pour servir d'avertissement contre d'éventuelles flottes extraterrestres. L'attaque du vaisseau Llaran qui risque de provoquer une guerre contre une puissance extraterrestre. L'intervention d'Harold Jordan pour protéger Arrowhead, une base de Centcom, alors qu'il s'est opposé à leur politique. L'ambiguïté qui plane sur les actions de Jordan, à la fois défenseur de la Terre contre une potentielle invasion extraterrestre, à la fois responsable d'avoir attiré l'attention desdits extraterrestres sur l'existence de la Terre. le général Jask, haut responsable de Centcom, est mis en cause par l'opposition. La question se pose de savoir si la plateforme Arrowhead a bien tiré la première sans provocation. Les Llaran ont emmené les trois terriens à bord de leur vaisseau pour les placer en détention.

Le lecteur est plutôt partant pour découvrir la suite de cette version de Green Lantern, indépendante de celle de l'univers partagé DC, dans cette collection destinée au réseau de librairies non spécialisées américaines. le premier tome avait parfaitement rempli ses objectifs : un récit complet qui peut être proposé à des lecteurs qui ne font pas partie du public habituel des comics, une version de Green Lantern un peu différente et moins infantile dans son origine. Les coscénaristes commencent donc par une approche science-fiction mâtinée de politique. Harold Jordan a établi le contact avec des races extraterrestres et c'est une rue à double sens : ceux-ci ont pris connaissance de l'existence de la Terre. Il ne s'agit plus d'un premier contact à proprement parler (il a déjà eu lieu avec Jordan), mais c'est quand même le premier contact formel entre deux civilisations, et bien sûr c'est la catastrophe. Ces prémices s'entremêlent avec des jeux de pouvoir entre Global Centcom, une organisation temporelle dans l'opposition appelée ITDC, pour savoir quelle stratégie adopter face à ce premier contact officiel, aux enjeux énormes, tant de diplomatie extraterrestre, qu'économiques en fonction des technologies adaptables. Sans compter que la Terre ne dispose pas de la technologie de voyage interstellaire, ce qui la place dans une position de faiblesse vis-à-vis des autres races qui elles en disposent.

Le lecteur retrouve le savoir-faire de l'artiste pour donner de la consistance et de la conviction à cet environnement de science-fiction. Il dessine dans un registre descriptif et réaliste, avec des traits de contour parfois un peu secs apportant un aspect rugueux, comme si la réalité avait un effet abrasif sur les individus et les choses, les usait. Il représente essentiellement des individus de morphologie humaine, bien proportionnés. Au fil des séquences les personnages rencontrent plusieurs races, la plupart anthropomorphes avec de petites variations par rapport aux êtres humains (couleur de peau mauve et oreilles en pointe pour Arisia, ou une minceur singulière pour Sinestro), ou des variations plus significatives (les Llaran évoquant des sauriens, une sorte de méduse spatiale dotée de conscience et d'un anneau de Lanterne, une race insectoïde), sans oublier les robots que sont les Manhunters. le lecteur habitué aux récits de Green Lanterns constate que Hardman reprend des races souvent présentes dans la série mensuelle classique du personnage. Il les dessine de sorte à ce qu'elle s'intègre sans solution de continuité dans le reste de la narration visuelle, avec ces contours rugueux et ces zones noires irrégulières attestant de l'usure engendrée par l'espace, par les conflits.

L'artiste reprend l'apparence de la plateforme orbitale Arrowhead déjà présente dans le premier tome. Il apporte un soin particulier à tout ce qui est vaisseau spatial et technologie futuriste, sans se livrer à une tentative de prospective futuriste, mais sans se contenter non plus de servir des formes passe-partout. le lecteur prend ainsi le temps d'observer les modules lunaires lors de l'approche de l'usine établie sur la Lune. Jordan Boyd vient compléter les dessins avec une mise en couleurs en phase avec les intentions du dessinateur, des teintes un peu sombres parfois presque ternes pour évoquer la banalité de ces environnements aux yeux des personnages, des couleurs plus vives lors de l'utilisation de l'anneau des Green Lantern, ou celui d'une autre couleur du spectre, ainsi que lors des explosions pendant les affrontements. Ce dernier point ramène le récit vers un comics de superhéros classique lors des combats. le dessinateur a une légère tendance à utiliser les gros plans sur les visages avec une régularité assez élevée pour que le lecteur finisse par le remarquer, mais sans atteindre un niveau insupportable qui pourrait s'assimiler à de la fainéantise.

Le lecteur se laisse donc facilement emmener dans cette intrigue qui promet une bonne dose de politique fiction dans une science-fiction de type opéra de l'espace. Il se rend vite compte que les coscénaristes changent le dosage de leurs ingrédients en cours de route, et intègrent de nombreux éléments tirés de la mythologie des Green Lanterns. Finalement les tensions politiques sur Terre ne servent qu'à expliquer pourquoi un responsable a jugé judicieux de provoquer l'incident diplomatique avec les Llaran, dans un pari audacieux (irresponsable, peut-être idiot) pour écraser l'opposition, sans déboucher sur autre chose. L'enlèvement des trois terriens a pour objectif d'entraîner Harold Jordan au plus profond de l'espace. En découvrant le nom de Jonathan Stewart, le lecteur se doute bien qu'il va récupérer un anneau ou un autre avant la fin de l'histoire. Dès l'apparition d'un individu doté d'un anneau d'une autre couleur, le lecteur comprend que le récit va se rapprocher de la dynamique de la série mensuelle Green Lantern, perdant une partie significative de sa saveur originale, pour revenir vers du superhéros de l'espace traditionnel. Peut-être s'agissait-il d'une spécification éditoriale, mais effectivement les coscénaristes reviennent à Oa, aux gardiens, et à la problématique de l'énergie qui alimente les anneaux de pouvoir. Cela est bien exécuté, mais il est possible que le lecteur espérait une histoire qui explore de nouveaux territoires, plutôt que d'emprunter les sentiers bien balisés de la série mensuelle.

C'est un vrai plaisir de constater que la deuxième saison de cette version autonome de Green Lantern est réalisée par la même équipe créative que la première. le lecteur retrouve donc la narration visuelle plus SF que superhéros de Gabriel Hardman, avec des passages saisissants, bien rehaussés par la colorisation. Il est tout de suite accroché par l'intrigue mêlant SF et politique, avec une promesse de visiter d'autres planètes, et d'affronter le vide glacial de l'espace. le récit tient ses différentes promesses, de manière plus ou moins satisfaisante, en rajoutant une bonne quantité d'anneaux, et de combats pyrotechniques, perdant ainsi une partie de son originalité, et donc de sa raison d'être de déclinaison Earth One, collant parfois trop à l'univers partagé DC classique.
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Ce tome fait suite à Green Lantern - Earth One, tome 1 (2018) qu'il vaut mieux avoir lu avant. Ce récit a été publié directement en album, sans prépublication, en 2020, coécrit par Corinna Bechko & Gabriel Hardman, dessiné et encré par Hardman, mis en couleurs par Jordan Boyd. Ce sont ces mêmes auteurs qui avaient réalisé le tome 1.

Trois ans après la bataille d'Oa, un groupe de 3 êtres humains pénètre dans un vaisseau Llaran, en orbite géostationnaire autour de la Terre. Il s'agit de la docteure Ngendo Muturi, de l'ingénieur Sophie Rivas, et du spécialiste Jonathan Stewart. Ils constatent que l'atmosphère est respirable à bord du vaisseau, même si elle est un peu riche en argon. Ils sont accueillis par deux Llaran qui leur proposent de sortir du sas et de pénétrer plus avant dans leur vaisseau. À Raton en Floride, dans le site principal de l'entreprise Ferris Galactic, un ingénieur rend compte de la situation à Carol Ferris. Celle-ci souhaite en particulier savoir si le gouvernement central Centcom a tenté d'intervenir : la réponse est négative, tout est calme de ce côté. A priori toute action d'intervention de leur part proviendrait de la station orbitale Arrowhead. le trio de négociateurs arrive dans la salle de contrôle du vaisseau Llaran. Stewart s'émerveille devant des cristaux qui semblent être la source d'énergie. Il pose une question sur ce qui lui semble être une pédale activée par l'appendice caudal des Llaran. Un de leurs hôtes répond que c'est tout simplement un repose-queue. À bord de la plateforme de défense orbitale Arrowhead, une agente apporte les ordres au commandant : ils doivent ouvrir le feu sur le vaisseau Llaran. L'ordre est donné de positionner la plateforme spatiale pour être en mesure de faire feu. Au dernier moment, le commandant se ravise et ordonne de ne rien faire.

Mais le vaisseau Llaran explose quand même dans une gerbe de feu. Les extraterrestres ripostent et une pluie de missiles s'envole en direction d'Arrowhead. Ils ne l'atteignent pas car Green Lantern (Harold Jordan) s'est interposé. Il aide à évacuer la plateforme qui a quand même été touchée de manière irrémédiable. Trois navettes de guerre se profilent sur l'horizon et se dirigent droit vers le vaisseau Llaran qui tire un nouveau missile. Une énorme explosion se produit, et Jordan se précipite pour évacuer les civils et les protéger dans un halo grâce à son anneau. Alors qu'il s'éloigne, la plateforme orbitale s'embrase dans une énorme boule de feu, totalement détruite. Les journalistes commentent les faits tout azimut. La décision de pointer Arrowhead vers l'espace pour servir d'avertissement contre d'éventuelles flottes extraterrestres. L'attaque du vaisseau Llaran qui risque de provoquer une guerre contre une puissance extraterrestre. L'intervention d'Harold Jordan pour protéger Arrowhead, une base de Centcom, alors qu'il s'est opposé à leur politique. L'ambiguïté qui plane sur les actions de Jordan, à la fois défenseur de la Terre contre une potentielle invasion extraterrestre, à la fois responsable d'avoir attiré l'attention desdits extraterrestres sur l'existence de la Terre. le général Jask, haut responsable de Centcom, est mis en cause par l'opposition. La question se pose de savoir si la plateforme Arrowhead a bien tiré la première sans provocation. Les Llaran ont emmené les trois terriens à bord de leur vaisseau pour les placer en détention.

Le lecteur est plutôt partant pour découvrir la suite de cette version de Green Lantern, indépendante de celle de l'univers partagé DC, dans cette collection destinée au réseau de librairies non spécialisées américaines. le premier tome avait parfaitement rempli ses objectifs : un récit complet qui peut être proposé à des lecteurs qui ne font pas partie du public habituel des comics, une version de Green Lantern un peu différente et moins infantile dans son origine. Les coscénaristes commencent donc par une approche science-fiction mâtinée de politique. Harold Jordan a établi le contact avec des races extraterrestres et c'est une rue à double sens : ceux-ci ont pris connaissance de l'existence de la Terre. Il ne s'agit plus d'un premier contact à proprement parler (il a déjà eu lieu avec Jordan), mais c'est quand même le premier contact formel entre deux civilisations, et bien sûr c'est la catastrophe. Ces prémices s'entremêlent avec des jeux de pouvoir entre Global Centcom, une organisation temporelle dans l'opposition appelée ITDC, pour savoir quelle stratégie adopter face à ce premier contact officiel, aux enjeux énormes, tant de diplomatie extraterrestre, qu'économiques en fonction des technologies adaptables. Sans compter que la Terre ne dispose pas de la technologie de voyage interstellaire, ce qui la place dans une position de faiblesse vis-à-vis des autres races qui elles en disposent.

Le lecteur retrouve le savoir-faire de l'artiste pour donner de la consistance et de la conviction à cet environnement de science-fiction. Il dessine dans un registre descriptif et réaliste, avec des traits de contour parfois un peu secs apportant un aspect rugueux, comme si la réalité avait un effet abrasif sur les individus et les choses, les usait. Il représente essentiellement des individus de morphologie humaine, bien proportionnés. Au fil des séquences les personnages rencontrent plusieurs races, la plupart anthropomorphes avec de petites variations par rapport aux êtres humains (couleur de peau mauve et oreilles en pointe pour Arisia, ou une minceur singulière pour Sinestro), ou des variations plus significatives (les Llaran évoquant des sauriens, une sorte de méduse spatiale dotée de conscience et d'un anneau de Lanterne, une race insectoïde), sans oublier les robots que sont les Manhunters. le lecteur habitué aux récits de Green Lanterns constate que Hardman reprend des races souvent présentes dans la série mensuelle classique du personnage. Il les dessine de sorte à ce qu'elle s'intègre sans solution de continuité dans le reste de la narration visuelle, avec ces contours rugueux et ces zones noires irrégulières attestant de l'usure engendrée par l'espace, par les conflits.

L'artiste reprend l'apparence de la plateforme orbitale Arrowhead déjà présente dans le premier tome. Il apporte un soin particulier à tout ce qui est vaisseau spatial et technologie futuriste, sans se livrer à une tentative de prospective futuriste, mais sans se contenter non plus de servir des formes passe-partout. le lecteur prend ainsi le temps d'observer les modules lunaires lors de l'approche de l'usine établie sur la Lune. Jordan Boyd vient compléter les dessins avec une mise en couleurs en phase avec les intentions du dessinateur, des teintes un peu sombres parfois presque ternes pour évoquer la banalité de ces environnements aux yeux des personnages, des couleurs plus vives lors de l'utilisation de l'anneau des Green Lantern, ou celui d'une autre couleur du spectre, ainsi que lors des explosions pendant les affrontements. Ce dernier point ramène le récit vers un comics de superhéros classique lors des combats. le dessinateur a une légère tendance à utiliser les gros plans sur les visages avec une régularité assez élevée pour que le lecteur finisse par le remarquer, mais sans atteindre un niveau insupportable qui pourrait s'assimiler à de la fainéantise.

Le lecteur se laisse donc facilement emmener dans cette intrigue qui promet une bonne dose de politique fiction dans une science-fiction de type opéra de l'espace. Il se rend vite compte que les coscénaristes changent le dosage de leurs ingrédients en cours de route, et intègrent de nombreux éléments tirés de la mythologie des Green Lanterns. Finalement les tensions politiques sur Terre ne servent qu'à expliquer pourquoi un responsable a jugé judicieux de provoquer l'incident diplomatique avec les Llaran, dans un pari audacieux (irresponsable, peut-être idiot) pour écraser l'opposition, sans déboucher sur autre chose. L'enlèvement des trois terriens a pour objectif d'entraîner Harold Jordan au plus profond de l'espace. En découvrant le nom de Jonathan Stewart, le lecteur se doute bien qu'il va récupérer un anneau ou un autre avant la fin de l'histoire. Dès l'apparition d'un individu doté d'un anneau d'une autre couleur, le lecteur comprend que le récit va se rapprocher de la dynamique de la série mensuelle Green Lantern, perdant une partie significative de sa saveur originale, pour revenir vers du superhéros de l'espace traditionnel. Peut-être s'agissait-il d'une spécification éditoriale, mais effectivement les coscénaristes reviennent à Oa, aux gardiens, et à la problématique de l'énergie qui alimente les anneaux de pouvoir. Cela est bien exécuté, mais il est possible que le lecteur espérait une histoire qui explore de nouveaux territoires, plutôt que d'emprunter les sentiers bien balisés de la série mensuelle.

C'est un vrai plaisir de constater que la deuxième saison de cette version autonome de Green Lantern est réalisée par la même équipe créative que la première. le lecteur retrouve donc la narration visuelle plus SF que superhéros de Gabriel Hardman, avec des passages saisissants, bien rehaussés par la colorisation. Il est tout de suite accroché par l'intrigue mêlant SF et politique, avec une promesse de visiter d'autres planètes, et d'affronter le vide glacial de l'espace. le récit tient ses différentes promesses, de manière plus ou moins satisfaisante, en rajoutant une bonne quantité d'anneaux, et de combats pyrotechniques, perdant ainsi une partie de son originalité, et donc de sa raison d'être de déclinaison Earth One, collant parfois trop à l'univers partagé DC classique.
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critiques presse (1)
ActuaBD
15 mars 2021
Suite de ces aventures se déroulant dans un univers parallèle, nous y retrouvons de nombreux éléments bien connus, réarrangés de façon intéressante, même si ce deuxième acte apparaît moins mémorable.
Lire la critique sur le site : ActuaBD

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Vidéo de Gabriel Hardman
Gabriel Hardman en interview sur PlaneteBD.com .
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