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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Comme un défi à lui-même, Eddy, grand jeune homme noir de trente ans, ancien élève de la prestigieuse Stanford University va pagayer sur un fleuve totalement mythique.

Car le Mississippi n'est pas un cours d'eau comme les autres, frontière naturelle de plusieurs états du Nord au Sud, il transporte aussi toute l'histoire des États-Unis.

Mondialement connu grâce aux aventures de Tom Sawyer et Huckleberry Finn, le fleuve est un roman à lui tout seul.

Du début de l'automne à Minneapolis jusqu'à Thanksgiving à La Nouvelle-Orleans, Eddy, canoéiste parfaitement néophyte, tentera de domestiquer cette rivière indomptable...voir la suite sur le webzine

Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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On le nomme "père de eaux", "berceau des rêves de l'Amérique" ou "coeur battant des États-Unis".
C'est un condensé de mythes et d'aventures solidement ancré dans l'imaginaire collectif, il court sur près de 4000 kilomètres en traversant 10 états (avec ses affluents il en couvre même 31, ainsi que 2 provinces canadiennes, ce qui en fait l'un des bassins fluviaux les plus grands du monde !).
Riche d'une faune et d'une flore d'exception (une végétation très variée, 260 espèces de poissons, 45 espèces d'amphibiens et de reptiles, des couloirs aériens de migration pour de nombreux oiseaux), il inspira Mark Twain, William Faulkner ou Herman Melville : vous me voyez venir, c'est le Mississippi.

Mais si l'en est un qui le connaît comme personne, si l'en est un qui peut s'enorgueillir d'avoir dénombré chacun de ses méandres et de ses îlots, d'en avoir franchi tous les barrages et écluses, c'est bien Eddy L. Harris ! Lui le citadin, lui l'écrivain sédentaire jusqu'alors largement inconnu se lance au milieu des années 1980 un pari un peu fou : celui de descendre le fleuve, en solitaire et en canoë, depuis sa source au lac Itasca (Minnesota) jusqu'à son embouchure de Louisiane.
Projet pour le moins osé de la part d'un homme qui n'a rien d'un Mike Horn, qui ne connaît rien à la pêche ni à la navigation, mais qui décide presque sur un coup de tête de répondre à l'appel du fleuve, qu'il assimile à "la colonne vertébrale de la nation, un symbole de force, de liberté et de fierté, de mobilité, d'histoire et d'imagination."
Alors un matin Eddy grimpe dans son canoë, comme ça, juste pour se libérer "des lois qui nous ficellent de l'intérieur" et connaître le frisson du risque ("N'est-ce pas le sel de la vie ? Sans le risque de la défaite, où est le triomphe ?"), juste pour le plaisir de se surpasser, de voir de quel bois il est fait ... et de s'assurer que ce bois flotte !

De son aventure incroyable est né ce livre passionnant par bien des aspects, mais aussi un peu longuet par moment et dont la lecture ne s'est pas faite sans effort... Je n'irai pas jusqu'à dire que j'ai autant lutté avec mes 300 pages que l'auteur sur son embarcation de fortune, mais je dois bien avouer que comme lui, je suis passé par tous les états.
Un certain émerveillement d'abord devant l'ampleur du défi et la beauté des paysages traversés, puis un vif intérêt pour tout ce que ce périple nous dit de l'Amérique (ses rêves et ses désillusions, les disparités économiques entre les régions, les différentes façon de s'approprier les eaux d'un fleuve superbe et destructeur, de les dompter ou de les craindre, de considérer les étrangers et de recevoir les voyageurs tout au long de ce parcours Nord/Sud entre "là où il n'y a pas de Noirs" à "là où on ne [les] aime toujours pas beaucoup") et enfin, hélas une certaine lassitude...
Comme Eddy L. Harris, j'ai souffert sur les derniers kilomètres, j'ai eu hâte d'arriver à La Nouvelle-Orléans, de poser les rames et de passer à autre chose.

Il faut dire que sur l'eau les jours se suivent et se ressemblent, et que les mêmes séquences se répètent avec une régularité parfois trop monotone : le passage d'une écluse, l'évitement d'une barge ou d'un remorqueur, un lever de soleil porteur d'espoir, un orage et l'inévitable découragement qu'il induit, une rencontre et quelques échanges avec un quidam sur la rive, une soirée à terre dans un "diner" ou un café partagé dans un mobil home, une nuit sous la tente et le lendemain tout recommence.
C'est beau et impressionnant, c'est émaillé de jolies réflexions sur la nature et son assujettissement par l'homme ("le fleuve est aussi un symbole de notre époque, car il mène une bataille perdue contre le Corps des ingénieurs de l'armée américaine qui refuse de lui laisser libre cours [...], qui le combat avec son intelligence brutale et sa technologie pour le conformer aux besoins de la société, [...] le rendre navigable et le dépouiller de son pouvoir, de sa volonté et de sa dignité. Personne ne lui a demandé son avis. le fleuve, qui aspire à la liberté, enrage de l'obtenir"), ça évoque le dépassement de soi et le goût de l'effort ("chaque jour sur le fleuve, je me défais un peu plus de mon enveloppe extérieure jusqu'à me découvrir radicalement seul face à moi-même, à ma colère, à mon agressivité, à ma peur souvent"), mais à longue on s'ennuie un peu.  

L'écriture est sobre et très factuelle, sans surprises ni fioritures, largement descriptive.
Certains passages m'ont beaucoup plu, notamment ceux où l'auteur, façon Antoine de Maximy, relate ses rencontres avec des inconnus aux profils très divers (quelques-uns deviennent des amis, d'autres se montrent beaucoup moins accueillants...), ou ceux dans lesquels il personnifie "son" fleuve de manière très imagée, se disputant et se réconciliant avec lui, maudissant ses courants piégeux ou louant la multiplicité de ses bienfaits ("pour certains, il veut dire industrie, pour d'autres, beauté ou navigation de plaisance ou chasse aux canards, mais c'est toujours le même fleuve, libre et au service de tous").
D'autres chapitres m'ont au contraire semblé inutilement détaillés (les fastidieux passages d'écluse, les nombreuses descriptions des barges, bateaux-citernes, remorqueurs et autres pétroliers du delta...). Ceux-là heureusement ne suffiront pas à ternir le bon souvenir que je garderai de cette épopée très instructive* !
Grâce à la carte en fin d'ouvrage, j'ai pris plaisir à naviguer de Minneapolis à Dubuque et de Memphis à Bâton-Rouge, et à visualiser la progression de notre kayakiste-amateur, dont je salue le courage et la ténacité !
Dos en compote, épaules douloureuses et même dent cassée : que le voyage fut éprouvant ! Ce livre est pourtant celui d'un homme heureux, ramant à la rencontre de ses rêves, fier d'avoir si vaillamment livré bataille et marqué à jamais par cette aventure unique qui lui aura permis de mieux "sentir le pouls de la nation".

Un témoignage étonnant, qui ouvre la porte à bien des réflexions et qui invite à dompter les courants, à affronter les vagues et les intempéries, et à toujours aller de l'avant.
Dans la vie comme sur le fleuve, on ne revient pas en arrière.


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* J'ai même appris que si l'on compare les tronçons du Missouri et celui du Mississippi avant qu'ils ne se rejoignent à Saint-Louis, le premier est plus long que le second, dont il est pourtant considéré comme un simple affluent. Par conséquent, il peut y avoir débat sur le nommage des eaux qui se jettent dans le golfe du Mexique ! Si l'on se réfère aux règles hydrologiques en revanche ("lorsque deux cours d'eau se rejoignent, c'est celui qui possède le plus gros débit à cet endroit-là qui est considéré comme le cours d'eau principal"), le Mississippi aurait dû s'appeler Ohio !
De la même manière, la Seine est battue en longueur par la Marne, et en débit par l'Yonne à leur point de de confluence : ce n'est donc pas la Seine qui coule à Paris !
On m'aurait menti ?
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Quand un écrivain de 30 ans, se cherchant un peu, décide d'affronter le fleuve le plus mythique des Etats-Unis. Défi physique car il le fait en canoé mais aussi personnel : sa jeunesse lui ayant semblé trop facile, il veut voir jusqu'où il peut aller.
Une difficulté de plus : il est Noir et il va aller "de là où il n'y a pas de Noirs" (du lac Itasca au Minnesota) "à là où on ne nous aime toujours pas beaucoup" (La Nouvelle Orléans en Louisiane).
Un récit surprenant, de par la richesse et la variété de la faune et de la flore que le narrateur nous présente, de par la vitalité économique qui tranche avec la pauvreté la plus profonde, de par la gentillesse et l'abnégation de certains face à la bêtise et à la méchanceté crasse d'autres.
Les Etats-Unis dans toutes leurs dichotomies.
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À l'âge de trente ans, Eddy l'Harris, qui n'a encore réalisé aucun de ses rêves (et n'est pas non plus devenu l'auteur d'un « chef-d'oeuvre » littéraire) a pris la décision de descendre le Mississippi en canoë, sans pour autant être tout à fait certain qu'il ne s'agit pas d'une folie.

Son vieil ami Robert – un homme qui a volontairement tourné le dos au succès tout au long de sa vie – va l'encourager (voire l'exhorter !) à mettre son projet en place. Et c'est ce même Robert qui lui dira de ne pas perdre de vue le fait que sa peau noire ne va pas lui faciliter la tâche … Pourrait lui compliquer ce voyage, qui débutera au Minnesota (où il n'y a – semble-t-il – presque pas de noirs …) pour se terminer à la Nouvelle Orléans (où il y en a beaucoup … mais qui ne sont pas franchement aimés !) Être grand de taille – également – peut vite devenir un « handicap » quand on passe la majeure partie de sa journée assis dans un canoë …

Eddy l'Harris nous raconte cette improbable aventure qu'il a donc réellement vécue, il y a une trentaine d'années. Avec tous ses doutes, ses peurs, ses belles (et moins belles …) rencontres, lui qui n'avait pas l'habitude de la solitude, du camping, de la nature sauvage et des animaux qu'on pouvait y rencontrer, ni du Système d'devant les (très nombreuses) difficultés de navigation imprévues …

Et on prend un immense plaisir à lire ce fort captivant récit ! Une réflexion sur le sens de la vie. Sur les relations avec autrui, doublée d'une solide introspection. Une très belle surprise pour ma part !
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"Si j'ai pu le faire, n'importe qui peut le faire."....dernière phrase du livre..
"N'importe qui", je n'en suis pas certain, car il fallait une bonne dosse de courage, d'inconscience diraient certains, pour s'attaquer au Mississipi que nous décrit Eddy L.Harris, un trajet "de là où il n'y a pas de Noirs à là où on ne nous aime toujours pas beaucoup."
"D'autres urluberlus ont tenté des expériences comparables de descente" dit-il...lui a réussi ! Et pourtant que de fois eut-il l'envie de tout laisser tomber, d'abandonner !
Il avait 30 ans, c'était son rêve, dompter ce monstre et nous le faire connaître..nous ne le connaissons souvent que par ces images en noir et blanc de ces vieux westerns des années 50-60, des images servant de décors à ces films de nos jeudis après-midi...on voyait alors un fleuve large qui nous paraissait calme, pendant les quelques secondes du plan...
La vérité est toute autre! Elle est en partie également dans ces images de trappeurs descendant le fleuve sur leur canoë en bois, en évitant les remous traitres...le même canoé qu'Eddy .
On ne peut y voir que l'exploit sportif d'un homme qui réussit cette descente dangereuse depuis le Lac Itasca jusqu'au Golfe du Mexique.... Certes cet aspect est indéniable, mais ce serait bien trop réducteur de n'y voir qu'une performance sportive.
Ce n'est pas sur cet unique aspect que ce livre doit être apprécié.
C'est d'abord une leçon de géographie, qui nous fait découvrir ces rapides dangereux ces États américains traversés, et cette mentalité qui évolue au fil des étapes, au fil des Etats traversés, depuis le Nord où les Noirs sont peu nombreux, jusqu'au Sud où certains aimaient enduire de goudron certains Noirs qui croisaient leur chemin avant de les couvrir de plumes, pour les punir...rappel de cette mentalité et de cette histoire de l'Amérique...une peur ressentie parfois par Eddy L. Harris, une peur qui semble ancrée dans cette âme noire, et que d'autres que lui doivent également ressentir...Peur et regards racistes qui s'accroissent au fil de la descente.
Mais peur due également aux monstres qui utilisent cette voie d'eau, remorqueurs énormes tractant ou poussant des barges aux côtés desquelles le canoé a la taille d'une allumette, notamment lors des passages dans ces écluses aux parois verticales de béton, de plusieurs dizaines de mètres de haut.
Que de travail humain pour dompter ce fleuve et le rendre navigable !
Leçon de géographie également, pour nous faire apprécier d'autres aspects, d'autres images de ce fleuve, des images évoluant au fil de la descente, depuis ces rapides dangereux et violents, jusqu'au calme apparent d'autres étapes. Gigantisme de ce fleuve de plus de 3800 km paraissant apaisé mais cachant parfois des remous traitres et mortels, de ce fleuve pouvant monter de 15 m à certains endroits, lors de crues...
Et surtout rencontres humaines, amicales souvent mais parfois bien moins...une autre découverte de l'Amérique profonde. Les fusils ne sont jamais bien loins

Une approche humaine également, faite de rencontres au fil de l'eau, toutes différentes au fil du fleuve depuis ces chasseurs, jusqu'à ces volontaires qui lui donnent un coup de main pour montre la tente, pour protéger le canot ou qui l'hébergent, en passant par ces capitaines de bateaux créant des vagues de plus de 3,5 m lors de leur passage, qui acceptent de le prendre à bord, sans oublier ces rencontres dans les ports...il y eut tant de personnes intriguées par Eddy et son voyage, prêtes à l'aider.

"Montre-moi ce fleuve qu'on appelle le Jourdain,
Ce vieux fleuve que je languis de traverser.
Sacré bonhomme de fleuve, sacré bonhomme de fleuve,
Il doit bien savoir quelque chose,
Mais il ne dit rien,
Il suit simplement son cours,
Il coule imperturbablement."
......Quelques vers traduits et extraits de cette chanson mythique Ol' Man River écrite par Oscar Hammerstein.
Laissez-vous porter par le canoé de Eddy L. Harris, par ses rencontres....par sa volonté.
L'éditeur nous rappelle dans les dernières pages qu'Eddy renouvellera cette expérience trente ans plus tard, ce qui donnera lieu à l'écriture d'un nouveau livre..
Je reparlerai certainement de lui afin d'évoquer cette deuxième descente du Mississipi....et cet autre titre.

Lien : https://mesbelleslectures.co..
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L'auteur partage en toute sincérité et simplicité le récit de son voyage initiatique sur le fleuve. Mais aussi sa quête de lui-même, de l'homme écrivain. J'ai apprécié de découvrir les ressentis, les hauts et les bas de ce jeune homme de trente ans. Tout du long j'ai espéré qu'on irait au bout... confortablement installée, au chaud et au sec, dans mon canapé.

Ce que j'ai trouvé très intéressant aussi c'est de lire une aventure qui c'est déroulée il y a trois décennies, et de constater à quel point certaines choses ont changé et d'autres pas.

L'écriture est un peu simple à mon goût par moment, mais cela ne pas empêché de voyager.

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C'est la narration de son voyage sur le fleuve Mississippi jusqu'à la Nouvelle Orléans.ce périple nous permet d'apprivoiser une Amérique profonde, profonde et quelque fois raciste. Il fait beaucoup de rencontres qui vont l'aider à améliorer ses conditions de vie, qui vont partager un moment convivial qui cassera sa solitude, qui vont le conseiller, le rejeter (très peu). Pour lui le but du voyage représente le Graal du chevalier d'un bout à l'autre de son pays, mais aussi de lui-même, de son âme. Pourquoi ? Pour mieux se connaître, voir de quelle étoffe il était fait. Il s'est découvert et redécouvert. Ce récit est palpitant, bien écrit, sans temps morts et sans pathos. La puissance destructrice de ce fleuve, ses ressentis, ses sensations, ses peurs, ses doutes, il ne nous cache rien pour notre plus grand plaisir.
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Ce livre et un récit d'aventure une belle leçon de persévérance mais aussi d'espoir. On se laisse bercer par le fleuve comme par la lecture. L'Amérique d'un oeil bien différent tout en positif.
Merci pour ce roman eddy Harris, j'ai vécu cette descente longue et éprouvante à travers vos yeux.
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Un bon livre où la franchise, l'audace, la volonté et l'honnêteté abondent, Une belle traversée d'un mythe fondateur de l'Amérique profonde dans ses composantes sociologiques et naturelles.
Le fameux "Never give up" de Churchill devrait être le sous titre du livre de E. Harris
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Je ne sais si Eddy Harris a lu Nicolas Bouvier, mais il en illustre parfaitement la maxime bien connue selon laquelle on ne fait pas un voyage: c'est le voyage qui vous fait. Et même parfois qui le défait, au rythme des péripéties et des dangers qu'il va rencontrer au cours de cette descente du fleuve. Bien sûr il y a les difficultés naturelles: le courant, les tempêtes, les moustiques. Sans compter les humains, qui ne sont pas en reste dans l'histoire. La peur est omniprésente, comme il l'avoue alors qu'il est presque arrivé au terme de ce voyage: "pour la première fois depuis que j'avais quitté le Minnesota, sans peur" (page 283).

Alors, le Mississippi est-il vraiment le parfait symbole des États-Unis? L'un d'eux sans doute, en creux, dans son rôle de frontière entre l'Est et l'Ouest sauvage, et aussi entre le Nord et le Sud, ce dernier esclavagiste et pauvre.

Le livre est un savant mélange d'introspection, de relation de voyages, et de description lyrique du fleuve et de ces alentours. Il vaut aussi beaucoup pour les rencontres du narrateur avec les gens qui vivent sur ses rives, dont il fait un portrait profondément humain et généreux. Son livre aurait pu être écrit aujourd'hui, il peut notamment expliquer le vote 'white trash' et son point de vue d'un écrivain noir sur le racisme est aussi lucide que bienveillant. Il termine sur une note optimiste typiquement américaine: ce que j'ai fait, tout le monde peut le faire. Mais l'épisode hilarant où son frère avait décidé de l'accompagner... pour renoncer au bout de 24 heures, apporte la preuve du contraire.
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