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3,96

sur 8857 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Agacée de moi-même de n'avoir pas aimé ce classique qui fait autour de moi l'unanimité. Un duel poisson / pêcheur, la solitude écrasante du large, un corps duquel on se dédouble, et la promesse de la plume d'Hemingway que je découvre ici.
Je me suis ennuyée du début à la fin de cette partie de pêche interminable pendant laquelle je sautais des passages ( ça ne m'étais jamais arrivé ).
Je réessaierai peut-être un jour, si je veux moi aussi avoir la chance de rêver à des lions.
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Livre lu dans le cadre de mon challenge personnel de lectures pour l'année 2024. Il me fallait lire "un classique de la littérature américaine" et comme j'avais celui-ci dans ma pile à lire (édition Folio de 1985 traduite par Jean Dutourd), je me faisais un plaisir de lire ENFIN le grand Hemingway que je n'avais jamais lu.
Quelle ne fut pas ma déception !

Il m'a fallu m'accrocher pour aller au bout et trouver un quelconque intérêt à cette lutte entre un vieux pêcheur cubain désenchanté et le marlin accroché au bout de sa ligne. Peut-être est-ce parce que je suis une femme et que je ne connais vraiment rien au monde de la pêche ni à son vocabulaire ?

Certes, j'ai lu après-coup, ici ou là, qu'au travers de ses mots, Hemingway cherchait à mettre en avant "le courage humain, la dignité, le respect, l'amour. C'est la condition même de l'homme qui est écrite. L'homme seul face à la grandeur et la puissance de la nature, l'homme digne malgré sa condition et son sort."(source Wikipédia), mais que c'était aussi une philosophie de l'acceptation de l'échec et de la fatalité. Car, après l'espoir et l'orgueil d'avoir pêché (après trois jours d'âpre lutte) un énorme poisson qui lui donnerait, à la fois la reconnaissance de ses pairs et les moyens de se nourrir pendant quelques temps après quatre-vingt cinq jours de pêche infructueuse, Santiago rentre au port avec seulement la tête et le squelette du poisson !

Tant sur le fond que sur la forme (149 p.), je n'arrive vraiment pas à comprendre comment un tel livre a pu obtenir en 1953 le Prix Pulitzer et en 1954 le Prix Nobel de Littérature. Cela me conforte dans l'idée que les Prix littéraires, c'est truqué...

Je m'attendais à des descriptions flamboyantes, à une verve généreuse, à un style d'écriture qui justifieraient la grande renommée d'Hemingway et je n'ai rien trouvé de cela. Un texte plat décrivant les faits et gestes limités du pêcheur et du marlin qui, même dans les moments de "lutte" (contre le marlin en premier, puis contre les requins en second) ne m'a décidément pas transportée ni émue (à part, peut-être l'attitude du jeune Manolin à l'endroit du vieil homme).

Et puis, ces répétitions à n'en plus finir : "le vieil homme", "le vieux", "dit le vieux" après chaque phrase... quelle lourdeur ! Et puis, ces phrases à la syntaxe voulue certes, mais par trop gênante à la lecture : "Tu veux-t-y que je te paie une bière..." , "Je peux-t-y prendre le filet à sardines ?", j'ai trouvé cela grotesque.

De plus, il y a un improbable mélange des genres avec l'évocation, ici ou là, d'éléments de la culture américaine qui nous sont totalement étrangers (ex : le base-ball et son célèbre joueur di Maggio) et dont, à vrai dire, je n'ai pas compris la raison d'être (à part peut-être qu'il s'agit de l'une des passions de l'auteur ?).

Bref, à la limite, ce roman pourrait convenir à des adolescents pour leur permettre de connaître l'oeuvre de ce "grand auteur américain" - c'est sans doute pour cela qu'il est étudié dans de nombreux établissements scolaires - mais, franchement, quel intérêt pour des adultes ?

Donc, lorsque je lis que cette oeuvre est l'une des plus fortes et des plus célèbres de l'auteur, son "chef-d'oeuvre", je m'interroge... Si je ne doute pas un instant de l'expertise d'Hemingway en tant que journaliste, sa réputation en tant qu'auteur de littérature ne serait-t-elle pas surfaite ? A titre de comparaison, je vous invite à découvrir le livre de Victor Hugo "Les Travailleurs de la mer" (596 p.). Celui-ci vous laissera vraiment un souvenir impérissable ! Ou encore Les Raisins de la colère de Steinbeck (pour le réalisme social), c'est vraiment autre chose !

Mon conseil serait donc de passer au large de la barque de Santiago et de vous intéresser, plutôt, à l'adaptation cinématographique (je pense que ce sont surtout ces adaptations cinématographiques qui ont rendu son oeuvre célèbre) qui, de mon point de vue, est plus apte à vous faire ressentir quelque chose. Au moins, vous n'aurez pas l'impression de perdre votre temps.
En tout état de cause, je pense que je ne perdrai plus le mien à vouloir découvrir d'autres oeuvres de l'intéressé.

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De la résilience de l'homme face à la nature, une thématique somme toute très nietzschéenne de volonté de puissance : « Un homme, ça peut être détruit, mais pas vaincu ». Je n'ai rien contre un style épuré, mais j'ai trouvé peu d'élans lyriques dans la plume de l'auteur. Pire, j'ai été gênée à plusieurs reprises de constater certaines répétitions. le mot « vieil homme » utilisé très souvent pour désigner le personnage principal. « le vieil homme et la mer » fait partie, à mes yeux, de ces livres dont la forme plombe un peu le fond.
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J'ai été très déçue par le lecture de ce livre culte de la littérature. Je crois que, tout comme je n'apprécie que peu l'art abstrait et conceptuel, je n'apprécie pas les histoires allégoriques... J'aime les messages clairs et concrets, tout comme j'aime l'art de la Renaissance italienne : figuratif ^^
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C'est toujours très compliqué d'écrire une critique pour un classique qu'on n'a pas aimé. C'est mon premier livre de cet auteur, que j'avais choisi pour son petit format et j'ai tout de même réussi à m'ennuyer lors de sa lecture. Alors certes la plume n'est pas déplaisante mais le seul message dont j'en ai tiré ne m'a pas touché du tout. Tant pis.
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Comme pour chaque livre, la seule question qui subsite une fois la lecture achevée est de savoir s'il m'a suffisamment plu, interpellé, questionné ou émerveillé pour que je souhaite me replonger un jour dedans et parcourir une nouvelle fois ses pages. La réponse est simplement non car j'ai essayé, trois fois déjà, en français, en anglais, et je ne passe jamais un bon moment lors de sa lecture. C'est terminé cette fois-ci !
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Au risque de choquer les puristes des "classiques à lire une fois dans sa vie" : quel ennui ce bouquin.
J'ai compris le propos, les interprétations qu'on peut en faire et tout ça, mais je suis complétement passée à côté. Ce fameux vieil homme a même fini par m'agacer. Pourtant, j'aime la pêche, j'aime la mer, j'aime la solitude, mais ça ne m'a pas du tout inspirée. Je l'ai fini péniblement, sans trop comprendre pourquoi on crie autant au génie quand on me parle de ce bouquin.
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Je souhaitais lire cette oeuvre pour assouvir ma curiosité. Après tout, il fait partie des grands classiques de la littérature américaine et valut à son auteur le prix pulitzer.
Loin de moi la prétention de juger la qualité d'un livre, qui manifestement, à emballer beaucoup de ses lecteurs. Et puis, après tout, l'impression que l'on garde est très subjective : Pourquoi à t'on adoré alors que d'autres se sont ennuyés.
Je me contenterai de livrer mon sentiment : je n'ai pas été « transporté » par le récit, je ne suis pas parvenu à vivre avec le personnage. J'ai gardé, tout le long de la lecture, une certaine distance !!!. Je ne pense pas que le sujet traité, soit à l'origine de cette impression. J'avais beaucoup apprécié « pêcheurs d'Islande » de Pierre Loti, et, la mer exerce sur moi une certaine fascination.
Bref, comme vous l'aurez compris, le vieil homme et la mer ne sera pas un des livres que j'emporterai sur une île déserte. je reste sur une note mitigée. D'ailleurs, je n'ai accordé que deux étoiles à sa notation.
Subsiste la satisfaction d'avoir lu une oeuvre classique, une de plus !!! Je n'abandonne pas Ernest Hemingway, et j'envisage de lire, ultérieurement, d'autres ouvrages comme « Pour qui sonne le glas ».
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Bon, il va falloir que je songe à la création d'une liste "passer à côté des dits chefs-d'oeuvre de la littérature", parce qu'encore une fois, je n'ai pas compris l'engouement.
Ce livre parle d'une sortie en mer d'un vieux pêcheur. C'est réducteur évidemment de limiter ce conte à cette phrase, mais aucune magie, aucune beauté, n'ont pour moi parsemé les lignes de ce bouquin.
Les mots se suivent avec lenteur, sans chapitre, sans coupure. Malgré la petitesse de l'ouvrage, la lecture a été longue, et pénible.
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Je me sens un peu tiraillée pour écrire cette critique car ce roman, considéré par beaucoup comme un livre indispensable, mythique, splendide ... ne m'a pas touchée du tout.
J'ai bien compris le message sous-jacent que nous transmet ce vieil homme qui part en mer, lutte contre les éléments et essaie de déjouer tous les obstacles pour pêcher et donc gagner sa vie.
Il n'y gagne finalement pas d'argent mais du respect et la reconnaissance des ses efforts par la communauté.
Mais bon, voilà, l'allégorie n'est pas si belle que ça, je n'ai pas accroché aux personnages et l'univers de la pêche ne me parle pas.
Une rencontre ratée.
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