AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,84

sur 1939 notes
Mon deuxième Tintin préféré.
Commenter  J’apprécie          220
Un beau soir d'été, Tintin aperçoit une nouvelle étoile à la Grande Ourse et qui a pour particularité de grossir de plus en plus. Il se rend donc immédiatement à l'Observatoire où il rencontrera le professeur Calys qui lui annonce un cataclysme pour le lendemain matin et par conséquent, la fin du monde (est-ce qui nous attend le 22 décembre 20112 ?.) Cependant, à l'heure prévue, rien de tout cela se passe si ce n'est un tremblement de terre. En effet, l'assistant du professeur s'es trompé dans ses calculs et la fin du monde tant espérée par le professeur Calys n'a pas eu lieu mais un morceau de la météorite qui s'est abattue sur la Terre est tombé à les eaux du pôle Nord. Aussi, le professeur Calys décide-t-il de réunir une expédition afin de partir à la recherche de ce bolide car sur les clichés photographiques apparaissent clairement un métal nouveau qui n' a jusqu'alors, jamais été découvert.
C'est ainsi que Tintin et le capitaine Haddock sont réquisitionnées pour l'expédition et qu'ils embarquent à bord de l'Aurore. Tout aurait pu se dérouler sans encombres mais c'était sans compter sans l'intervention du propriétaire de la banque Bohlwinkel de Sao Rico et qui décide lui aussi, par appât du gain, de financer sa propre expédition à bord du Peary. Homme sans scrupule et prêt à tout pour découvrir l'aérolithe avant l'équipage de l'Aurore, ce dernier n'hésitera pas à mettre en place tous les moyens, indignes d'un vrai marin, afin de faire capoter l'expédition du professeur Calys.

Une fois de plus, Hergé nous livre ici un excellent ouvrage ! Toutes les conditions sont réunies pour que j'apprécie cet ouvrage puisqu'on y traite de sujets que j'adore, à savoir l'astronomie les météorites et les recherches scientifiques mais, bien que toutes ces conditions soient réunies, cet album ne compte pas parmi mes préférés. Pourquoi ? Difficile à expliquer ! Peut-être en raison des aventures que Tintin vit lorsqu'il se retrouve seul à sur l'aérolithe et qu'il doit faire face à cette énorme araignée (j'ai horreur des araignées ! ) et que l'histoire se focalise donc plus que de coutume sur son seul personnage. En effet, on y voit très peu les Dupont et Dupond qui, d'ordinaire, apportent une grande dose d'humour ainsi que le professeur Tournesol qui est complètement absent de cette aventure et je crois que c'est cela qui m'a un peu déçu !
En revanche, un de mes passages préférés est l'une des premières nuits que que les membres de l'équipage de l'Aurore passent à bord et qu'on les voit tous malades en raison des intempéries. Ils sont tous verts et ne parviennent pas à dormir alors que le capitaine Haddock, lui, assume parfaitement son rôle de vieux loup de mer et est comme un poisson dans l'eau...
A découvrir !
Commenter  J’apprécie          190
Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais je déteste les araignées !

Tintin et Milou aussi d'ailleurs.

Et cet album fourmille d'araignées ! (Tiens, c'est marrant fourmis et araignées !)
 D'araignées et d'interrogations.
Comment Tintin peut-il être d'un tel stoïcisme face à la fin du monde ? Il s'endort et cauchemarde alors qu'il ne lui reste que quelques heures à vivre !
Et si nos héros étaient comme moi et craignaient beaucoup plus les araignées que la fin du monde ?
Etrange... Je dirai même plus bizarre !

Pas essentiellement un grand Tintin mais sûrement le plus marrant et le plus surréaliste. Voilà qui Magritte réflexions.

Réflexions aussi sur la vanité d'un monde où la gloire passe l'anéantissement.
Vains champignons qui se gonflent avant d'éclater !
Commenter  J’apprécie          182
Encore un album témoin du génie de Hergé, mais aussi de ses faiblesses.

Au niveau de la narration, il s'agit d'un des albums les plus aboutis, Hergé à cette force du symbole dans l'image, ce champignon possède une prégnance rétinienne très forte, tout le monde connaît cette couverture si emblématique avec ce champignon aux couleurs psychédéliques, il en est de même pour cette araignée qui revient comme un leitmotiv dans l'histoire, symbole de la frayeur. L'étoile mystérieuse est un récit glaçant, qui parle d'apocalypse, le seul album où Hergé est allé si loin dans l'angoisse, mais c'est toujours parsemé de moments burlesques, comme pour dérider l'atmosphère. L'essentiel de la tension tient par le graphisme, la simplicité du trait révèle quelques astuces, simples mais si efficaces. Par exemple, la ligne claire se caractérise par l'absence d'ombres portées, et pourtant, les pages 6, 7 et 8 seront les seules de toute sa production à en posséder. Un élément graphique n'a d'intérêt, chez Hergé, que s'il apporte quelque chose au récit. L'oeuvre d'Hergé est remplie de trucs très judicieux qui marquent chaque planche pour lui apporter sa tension narrative. Il y a beaucoup d'éléments de découpages, d'ellipses qui rythment l'histoire avec génie, comme par exemple la scène du mal de mer qui est une pure merveille d'invention.
Par contre, ce récit est assez bancal d'un point de vue scientifique, un aérolithe dépassant d'autant le niveau de la mer est assez énorme pour provoquer bien plus qu'un petit tremblement de terre, mais cela n'est pas bien gênant pour le plaisir de lecture.

C'est encore un récit qui propose plusieurs niveaux de lecture, comme toujours chez Hergé, le burlesque vient toujours compenser le sérieux, enfant, je ne comprenait rien à cet accordéon que tenait dans la mains le collaborateur du professeur Calys, l'analyse spectroscopique est un concept sans doute obscur pour beaucoup d'enfants, et même d'adultes, et dans cette scène, je retenais l'absurdité des caramels mous qui étaient sans doute là pour nous dire, on va parler de choses sérieuses, allez vous chercher des caramels pendants que les adultes discutent. C'est aussi le seul album vraiment fantastique, le rêve est présent, comme souvent dans les Aventures de Tintin, mais ici, on pourrait se demander si le séjour sur l'île ne participe pas aussi au rêve et au fantasme, d'où le retour de l'araignée géante. C'est sans doute la seule oeuvre onirique de Hergé, mais c'est plutôt du côté du cauchemar, sans doute pas un hasard dans l'ambiance de l'époque (1942).

Pour les faiblesses, cet album reflète l'air du temps de façon bien moins glorieuse que la plupart des autres albums (à part Tintin au Congo), il fait partie des albums les plus controversés, non sans raisons, malgré ses grandes qualités, vous ne le verrez jamais figurer parmi des listes du genre “les 5 meilleurs albums de Tintin selon Tartempion”. Il a été écrit pendant l'occupation de la Belgique par les Allemands en 1942. Hergé, dans une période prolifique de sa carrière, aura publié d'autres albums pendant cette période, le crabe aux pinces d'or et le diptyque du Secret de la Licorne, ils resteront beaucoup plus neutres par rapport au conflit en cours.
Dans sa première version, il y avait quelques éléments marquant l'antisémitisme, il y avait un gag bien malheureux dans les scènes du début où un commerçant du nom de Lévy au nez crochu se réjouissait de la fin du monde parce qu'il avait des dettes, ce mauvais gag a été enlevé dans l'édition de 1954, de même, le banquier finançant l'expédition concurrente s'appellait Blumenstein, le nom a été remplacé dans la nouvelle version, pour Bohlwinkel qui malheureusement est aussi un nom juif, correction ratée. Dans la version de 1942, l'expédition concurrente était américaine, l'histoire était ouvertement anti-américaine, à cause de ça, Hergé a longtemps été brouillé avec son frère, prisonnier de guerre à ce moment. Dans la version de 1954, Les États-Unis sont remplacés par un pays fictif. Ensuite, je n'y avais jamais fait attention jusque là, mais les scientifiques embarqués proviennent tous de pays neutres sauf un d'Allemagne et un De Belgique, pas d'Anglais ni de Russe bien sûr, pas d'Italien cependant, mais quand même un Espagnol.
En voulant effacer les éléments douteux du récit dans la version, quelques traces subsistent.

Voilà donc, un album un peu à part dans la série, graphiquement excellent, inventif dans son contenu, sa narration, mais malheureusement entaché par le contexte historique, même dans sa version “nettoyée”.
Personnellement, je retiens surtout l'aspect onirique de cette histoire, ainsi que cet équilibre entre l'humour et l'angoisse, et la force du graphisme au service de la narration.
Commenter  J’apprécie          173
Mis à part quelques champignons géants, ce tome ne m'avait pas laissé de nombreux souvenirs. Aussi, malgré ce léger apriori, me suis-je laissé tenter par cette aventure.
Et bien, encore une fois, les souvenirs sont brusquement revenus. La chaleur, l'étoile mystérieuse, l'observatoire, le macadam qui fond et emprisonne Milou, l'araignée sur le télescope, etc. que de situations anxiogènes dans ce début de tome ! C'est apocalyptique, et assez peu déridant. de même, les tentatives de sabotage de l'Aurore seront un fil rouge tenant en haleine.
A côté de cela, nous avons tout de même le capitaine Haddock en Président de la Ligue des Marins Antialcooliques qui nous offre un running gag détendant l'atmosphère.
Les événements sur l'étoile à proprement parler sont complètement fantasmagoriques, au point où je me suis demandé si toute cette aventure n'était pas, en vérité, un rêve de Tintin, idée confortée par la récurrence du sommeil et du rêve dans ce tome.
Finalement, un meilleur tome que dans mes souvenirs, mais dans la moyenne basse de l'ensemble des aventures de la série.
Commenter  J’apprécie          170
Comme pour le précédent album, celui-ci est fait sous le joug de l'occupant nazi, mais Hergé habitué à cette situation, met toute son imagination pour encore une fois duper les nazis.
Avec une ingéniosité créative débridée, Hergé créé une histoire très originale, emmenant Tintin et les lecteurs dans une aventure maritime hors-normes. Mélangeant un scénario apocalyptique au début et l'aventure rocambolesque aux rebondissements incessants sur les océans du globe par la suite, Hergé oppose dans un suspense haletant, une expédition scientifique dont Tintin fait partie, à des mercenaires des mers à la solde d'un puissant financier.
Pirates des océans qui sûrement pour Hergé ont beaucoup de points communs avec les nazis. Encore une fois, grâce à une pirouette artistique habile, Hergé bluffe la censure tout en s'en moquant indirectement.
Commenter  J’apprécie          152
Dans ce tome, on retrouve le Professeur Calys, qui suite à la chute d'un fragment de météorite dans la mer arctique, organise une expédition. Tintin et le capitaine Haddock en feront notamment partie. Arriveront-ils à retrouver cette fameuse aérolithe et à en découvrir sa véritable nature ? Ce qui est sûr, c'est que cette nouvelle découverte fera aussi la convoitise de personnes mal attentionnées... Il y a toujours des sujets variés intéressants, de l'aventure, des poursuites endiablées. Je trouve que le capitaine Haddock apporte du peps dans les aventures de Tintin. De plus, on y retrouve également toujours un peu d'humour, ce qui rend d'autant plus la lecture attractive.
Commenter  J’apprécie          150
Une aventure qui commence par... la fin du monde ! Une étoile apparait dans le ciel et, en grossissant, provoque quantité d'effets catastrophiques.
Jusqu'à ce que le verdict tombe, de la buche de Philippulus le prophète : la fin du monde !
Le professeur Calys, de l'observatoire, confirmera ce terrible présage avant que la fin du monde ne soit remise à une date ultérieure.
L'assistant de professeur Calys en fera les frais..
A partir de ce moment, et d'une fantastique découverte célébrée avec force caramels mous, on suit Tintin et le capitaine Haddock dans une expédition qui se révèle victorieuse contre le Peary et le banquier Bohlwinkel.
On y découvre un létal nouveau aux propriétés surprenantes : le calystène.
Commenter  J’apprécie          140
L'Etoile mystérieuse est le premier album de Tintin à avoir été conçu pour être édité directement en album couleur.
L'histoire en elle-même est particulière puisqu'elle marque la rencontre entre Hergé et le genre de la science-fiction, un genre que l'auteur ne retrouvera guère qu'à l'occasion de On a marché sur la lune, mais de manière scientifique (sans la dimension fantastique) . Ici, Hergé embrasse le genre pleinement en multipliant les manifestations surnaturelles, qui culminent lors du dénouement sur la fameuse "étoile", en réalité la partie émergée du fragment de météorite censé, au début du récit, déclencher la fin du monde…
La fin du monde... Voilà un thème qui porte une résonance toute particulière en ces années 1941/42, alors que la Belgique est envahie par l'Allemagne et qu'Hergé travaille pour "Le Soir", un journal collaborant officiellement avec l'occupant.
A maintes reprises, il a été reproché au créateur de Tintin de prendre parti pour le régime nazi ( comme pour l'album Tintin au Congo).

Cet album est très bon et il est de qualité. Il se découpe en trois actes:
-Peur de la fin du monde, psychose général, terreur..
-Aventures, séries de gags, traversée en mer.
-Plongée brutale dans le fantastique.

Bref, un récit passionnant avec des rebondissements qui font accrocher très vite à l'histoire.
Commenter  J’apprécie          130
Quand j'ai découvert Tintin dans la bibliothèque de mon papa, ce tome était mon préférés.
Je me souvenais peu de ce récit quand je l'ai rouvert et je l'ai lu sans déplaisir même si cela ne correspond plus à mes gouts d'aujourd'hui.
Les running gags m'ont laissée de marbre, les dialogues manquent de finesse mais cela reste une aventure de Tintin standard quelque peu rocambolesque, avec quelques bonnes idées et pas mal de remplissage.
Avec mes yeux d'adulte, je me dis que ce n'est pas le meilleur de la série, n'en déplaise à mon moi du passé.
Commenter  J’apprécie          130




Lecteurs (9084) Voir plus



Quiz Voir plus

Tintin, presque...

Tintin est ... ?

rapporteur
reporter

5 questions
477 lecteurs ont répondu
Thème : HergéCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..