Les aventures de Tintin, tome 10 : L'étoile mystérieuse

Une canicule inhabituelle sévit dans la ville de Tintin ...

De fous prophètes en profitent pour annoncer la fin du monde ...

Des astronomes repèrent un corps céleste qui frôle la Terreprovoquant un séisme ...

Tintin accompagne l'expédition européenne qui ira à la recherche des morceaux de ce corps céleste tombés près du Pôle Nord ...

Un album d'où les Dupon-t-d sont étonnament absents mais où le Capitaine Haddock confirme sa présence aux côtés de Tin tin et Milou :)

A suivre ...
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Ah, l'Etoile mystérieuse ! Premier album de Tintin, d'Hergé même, à être édité directement en couleur. Des images tellement fortes que je me souviens encore parfaitement, gamin, où et quand j'ai découvert cette aventure : l'observatoire, les rats, les araignées, le prophète, le cauchemar de Tintin, les péripéties du voyage de l'Aurore. Hergé nous offre des dessins et leur mise en couleur de toute beauté, notamment cette tempête de nuit en pleine mer, mais pas seulement.
Bref, un album dense !

L'Etoile mystérieuse, c'est l'album où Hergé installe définitivement le Capitaine dans la famille de Tintin. Haddock s'est refait une santé, du moins officiellement avec ce noble titre de Président de la Ligue des marins antialcooliques : début prometteur, mais les bonnes intentions ne résistent pas encore aux addictions.
Encore une aventure en deux temps : à l'instar des deux diptyques qui suivront (Licorne et Temple du Soleil), auxquels on peut raisonnablement adjoindre le troisième (Lune) ; un premier temps « à la maison », le second en voyage. On est en droit de penser que c'est grâce à ce voyage qu'Haddock est devenu incontournable. Il s'y montre responsable, généreux et courageux, autant de qualités qu'il n'avait pas su faire montre dans le précédent épisode. Il gagne ses premières « lettres de noblesse », son vrai fond s'avère bon.

Cette histoire semble être tirée de notre actualité :
• Les Russes découvrent un astéroïde menaçant le Terre
• La mission Rosetta et son robot Philae : un long voyage hypothétique pour analyser la matière d'un astéroïde, d'une comète.

Je ne peux que conseiller cette histoire, de préférence dans sa version fac-similée de l'édition originale, ne serait-ce que pour s'attarder sur le drapeau que l'expédition du Peary veut planter sur l'aérolithe, drapeau qui sera modifié, entre autres choses, dès l'édition suivante.

J'avais un peu moins aimé cet album où Tintin se voit confronté à la fin du monde imminente, ou presque... le côté fantastique, avec l'astéroïde et tous les phénomènes étranges qui l'accompagnent, étaient peut-être un peu trop pour moi.

Une des aventures de Tintin qui m'a le plus marqué
Rien n'est plausible, et l'imagination d'Hergé ne s'embarrasse pas de vérité scientifique. Mais le scénario linéaire, la course vers les restes de l'asteroide, la découverte des superpouvoirs de ce morceau d'île flottante sont prenants, et surtout j'ai gardé en mémoire des dessins de bateau et de mer magnifiques.

Lorsque j'ai découvert cet album en 1962, tout gamin, j'ai tellement aimé que je l'ai lu 3 fois de suite. Cette histoire d'astéroïde m'a tout de suite passionné (et à 62 ans, je suis toujours aussi passionné par les astéroïdes!), les péripéties sur le bateau, et puis ensuite ces champignons qui explosent, ces objets qui se mettent à grandir... L'inventivité d'Hergé en pleine action! Et oui, il m'arrive encore de le relire!!! Et pas que celui-là...

Un tout bon dans la série, au scénario demeuré finalement très moderne. Cela commence par une séquence que j'intitulerais "Armageddon !" lorsqu'une météorite, d'abord prise pour une étoile, manque de peu la Terre mais laisse choir un fragment dans l'océan. Une expédition scientifique est organisée en mer pour tenter de le récupérer et bien sûr Tintin et le capitaine Haddock sont de la partie. Mais il se fait qu'une banque (tiens, voilà déjà un prédateur issu du monde de la finance) s'intéresse elle-aussi au fragment, flairant quelques juteux profits à en tirer, et n'aura de cesse que de placer des bâtons dans les voiles de notre fière équipe...
J'ai lu cet album toute enfant et j'avais été vachement impressionnée par la propriété de la météorite à agrandir tout être vivant, plante ou animal, à son contact. Chouettes les champignons géants ! Aïe vachement moins chouettes les araignées géantes ! Je ne les aimais déjà pas à l'époque mais merci pour la phobie des araignées sortie renforcée de la lecture de cet album ! Aujourd'hui encore quand je vois une araignée j'envoie courageusement mon chat sur le coup...
Blague à part en dehors de son scénario très bien ficelé cet album est aussi assez beau graphiquement, notamment ses planches à l'observatoire, lors de l'observation de l'approche de la météorite.
Très bon opus !

Ce volet de Tintin est sympa bien que ce ne soit pas mon préféré. J'ai bien aimé le début, la mise en scène catastrophiste, le suspens autour d'une éventuelle fin du monde, les sueurs froides de tintin à ce sujet, le génial professeur Calliste et ses caramels mous. Oui les caramels mous sont un élément génial du scénario car ils apportent humour et légèreté à cette bd. Je rejoins les babelionautes qui ont préféré la 1ere partie à la seconde car je suis dans le même cas et également sur le fait qu'on voit trop peu le capitaine Haddock, ici ses pitreries se font plus rares. (à noter que dans l'adaptation en feuilleton radiophonique de Nicole STRAUSS et Jacques LANGEAIS, écoutée via INA, la scène du professeur Calliste et de ses caramel mous est à pleurer de rire !!!).

J'aime beaucoup ce Tintin qui commence dans une étouffante nuit d'été.
C'est en le relisant, que j'ai apprécié encore plus ce voyage vers les régions polaires à la recherche d'un gros cailloux venu de l'espace.
Les séquences, à bord de l'Aurore, avec les savants (dont l'un est issu du mode de Jules Verne) sont des régals.
Et que dire des retrouvailles de Haddock et Chester?
Voilà donc, à mon sens, un Tintin qui ne se laisse pas apprécier du premier coup!

Je démarre la lecture avec une envie retenue. En effet, cette aventure n'a pas marqué ma mémoire de façon spectaculaire : les scientifiques m'énervaient et les explosions de champignons sur l'île me semblaient louches !

La fin du monde est proche.
8h12min30s : c'est la FIN DU MONDE !!!

Mais noon, rassurez-vous, une simple erreur de calcul nous fait paniquer pour rien !
Et en deux deux, voilà l'expédition qui se met en place avec différentes personnalités dont Monsieur Paul Cantonneau qui réapparaîtra dans les 7 boules de cristal.

J'ai trouvé l'histoire originale ma foi.
Et la fidélité de Milou est intensifiée : le pauvre, il est prêt à sauter sur une aile d'avion pour rejoindre son maître. Mais il apparait vraiment très gourmand dans cette aventure.
Le capitaine Haddock honore ses fonctions.

Quelques gags m'ont fait sourire, notamment en ce qui concerne le mal de mer des membres de l'expédition ou les coups que donnent le capitaine sans s'en rendre compte.

Et notons la petite apparition de Quick et Flupke au départ de l'aurore.

Une lecture plaisante.

Cet album est une première sous différents aspects. C'est le premier album paru directement en couleur, mais aussi le premier paru dans le soir et c'est aussi la première incursion d'Hergé dans le fantastique avec un scénario apocalyptique et une étoile bien mystérieuse. Dans cet album, qui va mener Tintin en Islande, puis au large du Groenland, on retrouve le capitaine Haddock. Dupont et Dupond sont quasi absents 'on les voit sur le quai au départ de l'aurore). Paru durant l'occupation, cet album traduit certainement chez l'auteur la volonté de penser à autre chose, même si l'apocalypse n'est pas très loin. Il aura valu à Hergé pas mal de critiques sur son attitude ambigüe. le méchant banquier ressemble en effet beaucoup aux cararicatures nazies sur les juifs... Ce n'est pas le tintin le plus passionnant.