Si la mobilisation temporaliste s’avéra ainsi in fine incapable d’assurer la survie du pouvoir temporel, sa longévité et la multiplicité des formes qu’elle prit témoignaient de la vitalité du catholicisme français du milieu du XIXe siècle et des prétentions de l’Église à peser sur la politique du pays. Le mouvement apparaît à ce titre comme une étape importante de la politisation des catholiques au milieu du XIXe siècle, à l’occasion de laquelle ceux-ci poursuivirent leur assimilation des formes de la politique moderne tout en élaborant des moyens d’action qui leur étaient propres.