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Le personnage du chevalier d'Eon exerce une fascination certaine pour qui s'intéresse même de loin à l'histoire. Sans doute un des premiers agents secrets de l'histoire, sans doute également un des premiers êtres humains qui aient fait s'interroger à ce point ses contemporains sur son genre réel (si on excepte peut-être Mona Lisa, mais le questionnement est plus de notre époque que de celle du modèle). J'attaquais ma lecture en connaissance de cause de cette interrogation, mais sans bien être sûr moi-même de la réponse.

Le fait que le personnage lui-même s'interroge sur son genre fait d'abord penser que l'auteur a pris peut-être un peu trop les "lunettes" de son époque pour aborder le sujet, tant les questionnements du héros.ïne iellien semblent correspondre aux débats actuels. C'est d'ailleurs sans doute pour éviter de telles critiques que l'auteure historienne reproduit in-extenso certains extraits de la correspondance du chevalier pour confirmer l'hypothèse qu'Eon fut bien un précurseur dans le domaine. Il se sent femme très jeune, et ne peut en même temps se départir de son éducation de garçon, destiné à rentrer dans l'armée et formé au combat, à l'équitation, toutes caractéristiques qui l'empêchent, aux yeux de ses contemporains, d'être réellement et en tout cas de façon crédible une femme.

Avec ce point de départ, on comprend mieux alors le trouble qu'ont pu apporter dans son existence les demandes royales à son égard: se servir dans un premier temps de son art du travestissement pour soutirer des informations en Russie, puis mettre à sa disposition son talent de combattant au sein des Dragons dans les guerres face à la Prusse. Rien de pire pour quelqu'un qui se sentait si indécis que de lui offrir finalement le succès dans deux caricatures de genre de son époque: la séduction et les confessions féminines, les victoires militaires dévolues aux hommes.

Suite à cela on assiste ensuite aux errances et hésitations du personnage, n'assumant notamment pas son côté féminin quand il revient dans la maison familiale, même après le décès de son père. le passage en Angleterre avec les paris sur le genre d'Eon et la rencontre-confrontation très intéressante avec Beaumarchais contribuent à maintenir l'intérêt tout au long de la lecture.

Malgré tout, j'ai trouvé le style un peu brouillon, l'auteure ayant du mal à nous permettre de nous y retrouver dans les certes très nombreux personnages historiques ayant croisé le chemin d'Eon. J'ai eu une certaine impression de ressassement des mêmes sujets, qui confinaient parfois à un certain ennui inévitable.

Il en reste malgré tout une bien meilleure connaissance de ce personnage fascinant, qui n'a jamais su au fond si ces choix personnels avaient été respectés ou s'il avait été le résultat des intérêts divers des puissants qui ont su tirer profit de sa particularité sans beaucoup de considération de sa propre personne. le chemin vers l'acceptation de la différence était encore long, mais Eon y aura contribué à sa manière et il est presque dommage que son image ne serve pas d'étendard aux luttes actuelles, tant son histoire est riche d'enseignement pour faire mieux comprendre toute la complexité de la construction d'une identité en dehors des standards acceptés par l'époque.
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J'ai adoré !

Avoir choisi la première personne du singulier pour faire son récit est un coup de génie. On est directement introduit dans la peau du chevalier qui se pose tellement de questions. Garçon, fille, fille, garçon, c'est difficile… La naissance l'a voulu garçon bien que coiffé intégralement et donc sujet à litige ; l'adolescence l'a laissé plutôt perplexe car l'éducation l'a voulu mâle avec une sensibilité toute féminine ; l'âge adulte ne va rien arranger car l'intelligence et la finesse sont telle qu'il sera ‘bien' utilisé par le cabinet du roi qui finalement le reniera…

Une écriture au plus juste qui reproduit les lettres et les mémoires du Chevalier, une perception fine d'un personnage trop fin, trop sensible et pourtant si brave dans son rôle de capitaine des dragons. Beaucoup de sensibilité, d'analyse psychologique d'un personnage si controversé, si dénigré et pourtant si adulé par certains. Un homme impuissant, c'est lui qui le dit ; une femme sans sexe, c'est évident ; un être différent, amusant, intelligent, courageux qui mérite tout notre respect.

Peut-être pas le meilleur roman de l'auteure mais clairement un de ceux qui m'a le plus ému car ce chevalier est vraiment un personnage attachant. Il m'a fait pleuré quand même car finir sa vie comme un mendiant, il ne le méritait pas.
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Une biographie romancée, passionnante, d'une lecture très fluide, avec une grande rigueur historique, je vous recommande vivement ce roman .
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Personnage que je ne connaissais que par l'énigme de son genre, le Chevalier d'Eon est étonnant à plus d'un titre : ambigu quant à son sexe certes, mais aussi complexe dans toute sa personnalité.


Bretteur chevronné, décoré pour sa bravoure au combat, mais aimant chiffons et dentelles, risquant sa vie au service de son pays mais monnayant la restitution de documents compromettants pour l'Etat, souffrant du scandale mais l'alimentant par ses écrits flamboyants, se distinguant comme habile diplomate et comme espion de Louis XV, il vécut la première moitié de sa vie en homme, la seconde en femme, et fut l'objet d'autant de curiosité et de scandale que de considération.


Catherine Hermary-Vieille nous livre une nouvelle fois une de ses intéressantes et documentées biographies romancées, sans forcément faire de tri entre légende et réalité, mais restituant agréablement et avec beaucoup de cohérence, le portrait d'un personnage historique étonnant et incompris par ses contemporains.
Encore un coup de coeur.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Intriguée, je me suis plongée goulûment dans ce roman à la première personne qui raconte l'intégralité de sa vie.

Un enfant né garçon en 1728, élevé comme tel, excellent cavalier et bretteur, à l'aise partout. Louis XV et le prince de Conti font de lui l'un des premiers espions du Secret du roi.

Pour sa première mission secrète, d'Éon doit se vêtir de robes, se maquiller et ouvrir grand les oreilles. Il approche ainsi la tsarine Élisabeth Petrovna et fait en sorte de nouer des alliances favorables à la France en ce début de Guerre de Sept ans. Grâce à ses bons résultats, le chevalier d'Éon est nommé capitaine de dragons puis envoyé en mission pour le Secret à Londres. Sa vie rocambolesque prend alors un nouveau tournant...

Jusqu'à l'impensable.
~
Le début du roman m'a laissée perplexe : préciser régulièrement que d'Éon se sentait plus fille que garçon m'a paru trop tranché et surtout beaucoup trop moderne comme façon de formuler les choses.

Cependant, dès son premier retour en France en tant qu'espion, l'autrice s'attache à nous conter les brillantes expériences du chevalier d'Éon, aussi bon diplomate qu'auteur, aussi bon bretteur qu'espion. Un d'Éon original, prêt à tout pour servir son pays, et surtout, un d'Éon parfait pour un personnage principal de roman : il cache des documents secrets, échappe de peu à un assassinat, fait l'objet de paris sur son identité, se fait faire des robes par la modiste de la reine, bref, un personnage qui peut tenir un lecteur en haleine si sa vie est joliment racontée. Ce qui est le cas ici avec Catherine Hermary-Vieille.
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Homme ? Femme ? Un peu plus de deux siècles après son décès, l'énigme demeure. Car si l'autopsie a bien révélé des attributs masculins, personne, à part d'Eon, ne peut dire à sa place à quel genre iel s'identifiait.

Dans son roman « Moi, chevalier d'Eon, espionne du roi », Catherine Hermary-Vieille a tranché : son d'Eon se décrit d'abord comme une femme trans, puis une personne non-binaire et finalement agenre au fur et à mesure que le récit, et sa vie, progressent.
Pourtant, en tant que personne enby moi-même, si je me suis beaucoup identifié au personnage, ça a davantage été sur sa relation avec sa bibliothèque que sur ses tourments intérieurs... Peut-être parce que lesdits tourments reviennent sur le tapis de façon incongrue à des moments qui s'y prêtent mal. Ou qu'ils sont trop souvent associés à l'asexualité du personnage (on rappelle qu'identité de genre et sexualité n'ont strictement rien à voir). Bref, de ce côté-là, ça n'est pas parfait, mais sans être catastrophique. Et il y a même des petites choses sympa, comme le fait de mentionner la différence entre expression de genre et genre tout court. Enfin, il ne paraît finalement pas incohérent de voir d'Eon en questionnement tout au long de sa vie, à une époque où il n'y avait pas de réseaux sociaux ni de personnalités connues pour monter l'exemple. D'un bout à l'autre du roman, d'Eon est seul•e, sans connaître d'étiquette à se coller dessus. Bref, côté transidentité, ça n'est pas mal du tout pour un bouquin écrit par une femme cis.

Et pour le reste ? le côté espionnage, très prenant, ne dure hélas pas très longtemps, au profit de jeux de pouvoir entre politiciens, de coups bas et autres mesquineries de cour. Autant le dire tout net, la seconde moitié du roman s'enlise un peu dedans... Certes, il fallait bien les mentionner, ceux-ci étant directement à l'origine de la disgrâce d'Eon... reste que si l'on comprend à peu près comment les choses en arrivent là, ça reste compliqué et assez longuet. En revanche, il est très intéressant de vivre la période de la révolution depuis Londres, où la principale préoccupation reste l'état mental du roi Georges. En outre, il est énormément question de féminisme, par petites doses, aussi bien à travers de grandes figures historiques que via les anonymes que côtoie d'Eon.

En tout cas, d'un bout à l'autre, la plume de l'autrice rend d'Eon très crédible, très vivant•e ; même quand le récit n'est pas très palpitant, la lecture reste fluide et ce, jusqu'à la toute dernière page du livre. Plus qu'une bonne fiction historique, un bon roman, qui se lit tout seul.
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J'ai retrouvé C Hermary Vieille avec plaisir.
Un livre qui nos entraîne dans les années 1780.
Il n'est pas facile de jouer sur les deux tableaux être une femme ou un homme.
Fidèle à elle même l'auteur nous raconte l'histoire de ce personnage qui incarne beaucoup de facettes.
Sa vie est digne d'un roman.
Petit plus quelques réflexions sur la rivalité qui existe entre femmes et hommes qui sont toujours d'actualité.
Est ce vraiment dans nos gênes ?
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Pour une fois que je regrette qu'un roman ne soit pas plus long ! Globalement, j'ai passé un bon moment de lecture avec cette biographie romancée du Chevalier d'Eon, mais j'en attendais un peu plus… Il m'a manqué de précision et de détails, et ma fibre historique n'a pas été complétement contentée.

Il est difficile de définir la vie du Chevalier d'Eon en 345 pages. Seulement 345 pages devrais-je dire… Catherine Hermary-Vieille relève assez bien le défi dans sa globalité; en refermant le livre, on a une idée assez précise du personnage et de ce qu'a été sa vie. Mais… Car oui, il y en a un. Pour ma part, j'ai trouvé le tout un peu brouillon, manquant de détails, notamment la partie de sa vie pendant laquelle il était en Angleterre en tant qu'agent secret français pour Louis XV. Je m'attendais à des complots, secrets d'alcôves et autres aventures, et finalement, à part suivre les aventures du chevalier en conflit avec son supérieur, je n'ai pas eu ce que j'attendais… Je me suis perdue dans les personnages, et j'ai trouvé cette partie un peu plate alors qu'elle aurait pu être rocambolesque.

J'ai regretté que le livre manque de recul par rapport à la vie du Chevalier. le livre est écrit à la première personne du singulier, et bien que ce ce procédé ait ses avantages, il ne m'a clairement pas aidé à comprendre et à visualiser les actions du Chevalier. Au final, cela l'a rendu plus distant qu'autre chose, et j'avais beaucoup de mal à cerner sa personnalité. C'est étrange de lire une biographie, même romancée, et d'en sortir en ayant l'impression de ne pas avoir cerné davantage le personnage que vous êtes censé avoir approfondi…

Cependant, pour contrebalancer cette déception, j'ai adoré le traitement réservé à sa non binarité. La légende du Chevalier d'Eon tient à son (absence de) sexe, et l'autrice s'empare de cette thématique de manière assez réussie. Je ne savais pas qu'il avait été l'objet de paris insensés et considéré comme une bête de foire à Versailles, exposé comme la pire des marchandises. J'ai été très émue par la manière dont l'autrice fait parler son personnage de sa situation, de ses craintes vis-à-vis de la religion, de ses rêves, de ses aspirations, de ses émotions.

Je suis donc un peu mitigée sur ma lecture. J'ai adoré la manière dont l'auteur parle de sa non binarité, mais je suis restée sur ma faim sur ses « aventures » en tant qu'agent secret, qui ont manqué de faste et de détails pour moi. Intéressant, sympathique, mais pas transcendant !
Lien : https://matoutepetiteculture..
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J'ai toujours aimé le personnage et j'ai toujours eu à l'esprit la question : homme ? femme ?
C'est avec intérêt que j'ai approfondi mes connaissances de ce personnage, à la fois chevalier et espionne de Louis XV qui au départ aurait souhaité être homme d'église, qui a étudié dans un « lieu à la discipline quasi militaire ». Une adolescence difficile pour ce personnage qui manie dès son plus jeune âge l'épée comme personne et est un cavalier émérite.
Charles-Geneviève-Louis-Auguste-André-Timothée Eon de Beaumont (né à Tonnerre en 1728 et mort à Londres en 1810) rejoindra le « Cabinet secret » de Louis XV en 1756, chargé par le Roi d'approcher la tsarine de Russie, deviendra sa lectrice… Il sera ensuite attaché d'ambassade, toujours à Saint-Pétersbourg. Après il partira pour Londres pour exercer des activités de diplomate. Ses exploits tant sur les champs de bataille que dans les salons, en tenue de hussard ou en robe seront reconnus. Il servira Louis XV puis Louis XVI : l'un l'utilisera, le second humiliera.
Malheureusement, il se fera des ennemis, et des ennemis très puissants qui feront tout pour causer sa perte et il attira le mépris de beaucoup en attaquant par ses écrits des personnes qui le dénigraient. Qu'il ait eu tort ou raison, peu importe – cela ne pardonne pas.
Le livre porte aussi des réflexions sur les mentalités européennes… On y croise la bourgeoisie, la noblesse, les politiques, les belles plumes du moment (Beaumarchais). On trempe dans des complots sordides…
Le livre porte également un questionnement sur les femmes au travers des lectures de l'époque : « Les femmes obéissaient-elles aux hommes ou au contraire les dominaient-elles ? » Au programme le livre de l'Abbé Guyon sur les amazones, La loi salique, l'histoire de Jeanne d'Arc, combattante et femme, la marquise de Pompadour – autre genre de combattante.
Un questionnement sur le sexe également… être homme, être femme, être asexué… et la manière dont vos amis ou vos ennemis tentent de vous protéger ou de vous nuire en fonction de votre sexualité/personne et qui font passer les commérages avant les hauts-faits et l'intelligence.
La carrière d'espion du personnage est semée d'embûches et fascinante. Flamboyant et flamboyante, rongée de l'intérieur, mal dans sa peau, en quête de reconnaissance.
J'ai aussi effectué un petit passage au Grand Moghol, rue Saint-Honoré, chez Mademoiselle Bertin ( dont j'ai fait la connaissance récemment grâce aux livres de Frédéric Lenormand série :Au Service secret de Marie Antoinette : L'Enquête du Barry – Pas de répit pour la Reine ) et j'ai rencontré Voltaire, Beaumarchais
Et une fin de vie ô combien difficile, dans la misère, mais toujours la tête haute…
Une biographie qui se lit comme un roman., sur une personnalité homme/femme , un mystère qui intriguera beaucoup de monde et ne sera résolu qu'à sa mort..
Lien : https://www.cathjack.ch/word..
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Charles D Éon de Beaumont, dit « chevalier d'Éon » naît le 5 octobre 1728 à Tonnerre. Son père, militaire, lui fera donner une solide éducation afin qu'il rejoigne à son tour l'armée. Fin bretteur, il intégrera les Dragons, sera avocat mais c'est surtout en tant que diplomate et espion, qu'il brillera.

C'est l'un des personnages les plus intéressants et les plus contradictoires du XVIIIe siècle : il vit habillé en homme pendant quarante-neuf ans et en femme pendant trente-deux ans. C'est grâce à cette ambiguïté et à son goût du travestissement qu'il passera à la postérité.

Il a joué un rôle important dans la diplomatie officielle et surtout parallèle de Louis XV au sein du fameux Secret. Il a contribué à faire basculer la Russie dans le camp français au début de la guerre de Sept Ans. Puis, lors de son ambassade en Angleterre, il a élaboré, entre autres, un plan d'invasion du pays par la mer.

Catherine Hermary-Vieille, en fine connaisseuse de l'Ancien Régime et notamment du XVIIIè siècle, période qui me passionne entre toutes, nous propose avec Moi, chevalier d'Eon, espionne du roi, une biographie romancée et passionnante de Charles-Geneviève-Louis-Auguste-André-Timothée d'Éon de Beaumont plus connu sous le nom de chevalier d'Éon.

Avec la rigueur historique et le talent d'une grande romancière, Catherine Hermary-Vieille fait revivre la figure ambiguë et controversée du plus célèbre agent de l'Histoire.

J'ai donc découvert une figure du siècle des Lumières dont j'ignorais à peu près tout sinon qu'il fut espion pour le compte du roi Louis XV. L'auteure revient sur tous les épisodes importants de la vie du chevalier d'Eon et notamment son travail au sein des ambassades de Saint Petersbourg et de Londres.

Sous la plume de sa biographe, cet homme se révèle complexe : né homme, il se sentait femme. Il a joué de cette ambiguïté pendant toute sa carrière d'espion, brouillant les pistes et affirmant tantôt qu'il est un homme et tantôt qu'il est une femme.

Catherine Hermary-Vieille tranche la question en faisant de ce personnage un homme, se sentant femme, et de ce fait, resté vierge, se privant de toute sexualité. Cette absence de sexualité est-elle véridique ou invention romanesque ? On ne peut le savoir même si il est acquis que le chevalier était bien un chevalier et non une chevalière.

Ce roman qui fait la part belle à sa carrière mais aussi à l'intime, se révèle touchant. Notre héros qui brille dans les salons est finalement un homme seul qui sera en but aux attaques de ses rivaux qui lui envieront sa grande intelligence mais qui le méprisaient. Une personnalité incomprise dans une société où le libertinage était de mise, y compris au plus au sommet de l'Etat et où le transgenre n'était pas de mise.

Moi, chevalier d'Eon, espionne du roi est un roman historique passionnant, très bien documenté et le portrait que nous dresse Catherine Hermary-Vieille de ce personnage hors du commun finement ciselé et véritablement intéressant. Si le sujet vous tente, je ne peux que vous conseiller ce titre et plus généralement les romans de cette auteure, toujours de qualité.
Lien : https://deslivresdeslivres.w..
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