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East of west tome 4 sur 10
EAN : 9782365776684
160 pages
Urban Comics Editions (21/08/2015)
4/5   18 notes
Résumé :
Babylon, la Bête de l'Apocalypse, fils de la Mort et de X XX, a été relâché sur le monde. Guidé par son compagnon robotique, il s'apprête à découvrir la valeur de la vie humaine et à décider du destin de la planète. Parallèlement, alors que la guerre entre les différentes nations du continent américain est sur le point d'éclater, les motivations de chacun des leaders se dévoilent au grand jour.
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
La guerre a déjà commencé.
-
Ce tome fait suite à East of West, tome 3 : Il n'y a pas de 'nous' (épisodes 11 à 15) qu'il faut avoir lu avant. Il faut avoir commencé par le premier tome car il s'agit d'un récit complet. Celui-ci regroupe le hors-série The World, ainsi que les épisodes 16 à 19, écrits par Jonathan Hickman, dessinés et encrés par Nick Dragotta, et mis en couleurs par Frank Martin, avec un lettrage de Rus Wooton.

The world : ouvrage de référence, atlas, encyclopédie, chronologie, apocrypha. Conquête se tient au milieu de la route devant Jad, un géant juché sur un tracteur gigantesque. Guerre tombe sur le dos de Jad le faisant chuter de son siège jusque sur le sol au pied de Conquête. Celui-ci lui fait avaler un Hinnom Edictor et en fait ainsi sa monture. Les deux pages suivantes présentent l'Union avec une carte situant son territoire, et une fiche listant sa capitale, sa langue, son type de gouvernement, sa présidente, sa date d'indépendance, sa superficie, sa population, son produit intérieur brut, sa monnaie, et des barres de capacité pour sa force militaire, sa force économique, sa stabilité politique, la pérennité de sa viabilité.

Dans le jargon, c'est ce qui s'appelle un sourcebook. Pour aider à vendre ce genre de numéro hors-série, les auteurs encadrent les fiches encyclopédiques avec 6 pages de bande dessinée avant, et cinq après. le lecteur de la série se dit qu'il ne peut pas louper 11 pages mettant en scène 3 des cavaliers de l'apocalypse avec les pages toujours aussi spectaculaires du dessinateur de la série. Puis il plonge par curiosité dans la fiche de présentation des sept nations nord-américaines : l'Union des États-Unis d'Amérique, la Confédération des États d'Amérique, la République des États-Unis du Texas, la Nation sans Fin, le Royaume de la Nouvelle Orléans, Armistice le temple du Message, la République Populaire d'Amérique. D'un côté, il sait bien qu'il s'agit de la bible de la série, écrite par le scénariste pour ses propres besoins et mise en forme pour être vendable. D'un autre côté, il apprécie de voir ainsi expliciter ce qu'il était parvenu à ordonner à partir des informations éparses dans les épisodes qu'il a lus. Suit une chronologie sous forme graphique courant sur sept pages et mettant en parallèle les principaux événements survenus depuis la séparation des États-Unis en sept états indépendants en 1908, jusqu'en 2064 où L Histoire fait à nouveau converger ces sept fils séparés. Ainsi intégré dans un tome de la série, cet ouvrage de références prend tout son sens, et le lecteur se rend compte qu'il le lit rapidement, appréciant de voir ainsi exposée la structure sous-jacente de la série.

En 2065, lors de l'an deux des temps de la fin, un unique vaisseau de la Nation sans Fin apparaît dans le ciel au-dessus de la République du Texas. Un ultimatum est prononcé : le gouverneur du Texas Bel Solomon doit payer pour son crime, le meurtre de sang-froid d'un chaman de la Nation sans Fin. La réponse ne se fait pas attendre : l'armée du Texas abat le vaisseau, et massacre tous les survivants. Deux jours plus tard, le ciel au-dessus du Texas est assombri par la flotte de vaisseaux de la Nation sans Fin. La guerre ouverte est déclenchée et le dernier assaut contre les rangers se déroule à Austin. La plupart meurt, et la République du Texas et conquise pour la première et la dernière fois. Les vaisseaux de la nation sans Fin descendent du ciel et s'empilent pour réaliser des totems gigantesques visibles partout depuis n'importe quel endroit de l'ancienne république. le jour est venu de l'exécution par pendaison de Bel Solomon en public devant son peuple soumis. Alors qu'il a la corde au cou, attendant que le chaman de la Nation sans Fin déroule son discours, l'entité qui l'habite lui susurre à l'oreille : la Nation sans Fin va l'étrangler avec le noeud coulant, et son peuple sera remplacé par des automates de progrès. À l'insu de la populace, un étrange quadrupède revêtu d'une couverture sur le dos avance tout doucement parmi la foule, laissant derrière lui une petite sphère.

Dans ce genre de récit au long court, le lecteur peut craindre une baisse de rythme, le scénariste devant installer de nombreux éléments pour rendre compte de toutes les factions, leurs spécificités, leurs enjeux, de l'Histoire du monde qui a amené à cette situation, etc. L'épisode hors-série précédent établit, ou plutôt consolide tous ces éléments dans une forme semi-encyclopédique, en réalité aérée et très digeste, libérant ainsi le scénariste qui peut focaliser son récit sur la situation présente et la faire évoluer plus rapidement. de fait, le lecteur ne s'attend pas à ce que la question de la culpabilité du Texas soit réglée en trois pages, et que Bel Solomon soit confronté à son jugement dans les trois pages suivantes : ça ne traîne pas. Ces trois premières pages sont construites sur la structure de trois cases de la largeur de la page, presque des illustrations venant compléter un court texte de trois ou quatre phrases répartis dans un ou deux cartouches. Cela n'a rien d'expéditif : ça renforce le caractère inéluctable de l'attaque de la Nation sans Fin et ça pose sa supériorité de puissance de feu sans discussion possible. le lecteur voit littéralement les machines prendre de plus en plus de place au fil des cases, aux dépens des êtres humains qui n'apparaissent même plus dans la dernière page. le constat est clair.

L'immersion du lecteur se poursuit de plus en plus profonde. Il se rend compte que chaque élément de l'intrigue lui revient en mémoire en voyant un personnage. Il prend mieux la mesure du talent de l'artiste qui a su créer des personnages visuellement si mémorables au point de provoquer une remémoration des actions qui leur sont attachées, auxquelles ils ont participé. de séquence en séquence, le lecteur se souvient également de l'ampleur du récit : l'intervention du ranger Hurk, la présidente de l'Union Antonia LeVay en train de gérer les affaires courantes puis de recevoir sa cheffe de cabinet Doma Lux, Xiaolian recevant un plénipotentiaire de la Nation sans Fin, le cavalier Death venant rendre compte de l'évasion de Babylon à sa mère, le nouveau président de la Confédération recevant sa nouvelle cheffe de cabinet, puis écoutant l'entité surnaturelle qui lui prodigue des conseils, John Freeman VIII humiliant à nouveau son frère, et bien sûr Babylon continuant de découvrir le monde de la surface, en compagnie de son guide Ballon. La narration visuelle apparaît comme une évidence à chaque séquence, que ce soit pour la cohérence visuelle de l'apparence des personnages, et leurs postures spécifiques, ou les environnements dans lesquels ils se trouvent. En y repensant, le lecteur prend mieux la mesure du nombre élevé d'éléments visuels que crée et que gère l'artiste. Il remarque également que le scénariste fait en sorte que les scènes de dialogue ne soient pas statiques : les personnages étant occupés à une activité ou une autre, ce que montre le dessinateur, de manière organique. Ainsi les discussions ne se réduisent pas à une suite de cases avec uniquement des têtes qui parlent.

Les épisodes 18 & 19 sont consacrés au premier pas de Babylon dans le monde de la surface. le lecteur avait bien compris que son guide ne joue pas franc jeu avec son protégé et là il peut mesurer l'importance de la manipulation. Cela culmine dans une scène de massacre de deux pages, absolument terrifiante et immonde, dépourvue de mots. le dessinateur fait preuve d'une maestria brutale. Il ne montre aucune blessure, aucune plaie béante, aucune mutilation. Sur 22 cases, la moitié ne sont constituées que de taches noires et de traits noirs sur fond rouge, et pourtant leur lecture est éprouvante, terrifiante, ignoble de bout en bout, un grand moment de bande dessinée. Avec ces deux épisodes, le lecteur peut à nouveau prendre conscience de la maîtrise narrative incroyable de Nick Dragotta, entièrement au service de l'histoire, jamais démonstrative, rendant chaque séquence évidente et organique, aussi fantastique puisse-t-elle être. le lecteur suit ce garçon qui se comporte comme un enfant avec des gestes et des postures d'enfant, faisant preuve de capacités de combat très développées grâce à l'entraînement reçu dans le silo, et grâce à l'enseignement de Ballon. Il passe à quelques reprises en vue subjective, ce qui lui fait se mettre à la place de l'enfant. Il découvre son environnement par ses yeux, et par ceux de Ballon. La complémentarité entre texte et dessins est extraordinaire, comme si ces pages avaient été réalisées par un unique créateur. le lecteur voit les actions de Babylon, et dans le même temps il assimile ce que cela signifie dans la trame plus globale du récit, l'importance de ce personnage, la manière dont il est manipulé, dans une narration intégrant ces deux niveaux d'informations. du grand art.

A priori, le numéro hors-série ne donne pas trop envie : un lecteur qui achète une bande dessinée souhaite lire un récit en images, et pas des pages de texte même très aérées, même avec des illustrations. Faisant l'effort d'essayer la première entrée pour voir de quoi il en retourne, il se rend compte que ces pages se lisent très vite, que les informations viennent consolider ce qu'il a déjà pu apprendre, et que la forme de la chronologie est originale et ludique, très intrigante. En passant aux épisodes réguliers, il voit en quoi ce numéro hors-série participe à une narration plus rythmée. Il replonge avec grand plaisir dans ces intrigues imbriquées menant à une guerre inéluctable, avec une narration visuelle aussi immédiate d'accès que sophistiquée. Il éprouve la satisfaction de constater que ladite guerre ne va pas démarrer dans une dizaine ou une vingtaine de numéros, mais qu'elle commence tout de suite. Vite la suite.
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COMICS UCHRONIE / SCIENCE-FICTION.
Dans une uchronie arcanepunk qui n'est pas sans rappeler un mélange entre les univers des JdR "Deadlands" et "Shadowrun", Jonathan Hickman nous raconte une histoire de vengeance dans un monde qui s'effondre. Les partisans de l'Apocalypse et les opposants à l'Apocalypse s'affrontent sans merci. Et tout commence avec la Mort qui a choisi de trahir les siens car elle a pris le parti de l'humanité… Ce tome 4 passe lentement sur les délires de sociopathes suprématistes des Cavaliers de l'Apocalypse, avant de passer rapidement sur la guerre entre la Nation Infinie et la République du Texas. Ensuite c'est une nouvelle revue d'effectifs de tous les personnages de toutes les factions. Bon, elle démarre quand cette guerre totale qu'on annonce depuis la 1er page du 1er épisode ?
Lien : https://www.portesdumultiver..
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La Chronique Fourre-Tout D'YRADON #N13 sur "East of West T.4" de @JHickman et @NickDragotta chez @UrbanComics

Je pense avoir trouvé la meilleure façon de conclure cette chronique : parlez du tome 4 de l'excellente série "East Of West" de Sieur Jonathan Hickman. En effet, dans ce 4e tome, nous découvrons la suite des aventures de Babylon, fils de la Mort et de Dame Mao, qui va apprendre à la dure à se débrouiller par ses propres moyens dans ce monde pourri dans lequel il doit évoluer. Nous suivons également la suite de la quête de Mort, qui après avoir su où trouver son fils, fomente des plans pour tuer ses "frères" cavaliers de l'apocalypse. Tout ça se fait naturellement, dans une ambiance délétère où toutes les forces en puissances sont sur le point d'en découdre et de mettre fin à toutes vies sur terre. Va y avoir du grabuge.

Quelle géniallissime série qu'Urban Comics, nous propose ici, avec la revisite du mythe des cavaliers de l'apocalypse et de la fin du monde. Ce mixage entre science-fiction, guerre froide et mythe biblique est tout simplement la cerise sur le gâteau de vos prochaines lectures. le scénario est toujours aussi percutant, sauvage et sanglant, pour notre plus grand plaisir. le tout est parfaitement incarné par une ambiance graphique qui a fait le succès de grands titres des écuries d'Urban Comics et qui ravira l'oeil des néophytes, comme des puristes. Franchissez le pas, et partez à la suite de Mort, car rien ne résiste à la Mort et à son cavalier. Une autre idée cadeau géniale pour Noël, mais également pour n'importe quels autres événements : anniversaire, baptême, Pâques.

Note Tome 4 : 5/5.

Comme toujours, suivez-moi sur les réseaux sociaux ou directement sur ce blog, pour échanger avec votre serviteur et/ou être les premiers avertis lorsque paraît une nouvelle #chronique. Je viens également d'ouvrir un #insta, un compte @Babelio et je suis "Superlecteur" sur IZNEO, pour ce blog à retrouver sous les #nametag : yradon4774 (insta) et Yradon4774 (Babelio et IZNEO).

See you soon sur les ondes...
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Déjà le 4ème tome de cette série futuriste. L'histoire reste difficile à suivre même si ce tome me semble un peu plus épuré et plus facile d'accès. Finalement, je reste sur la lecture car les dessins sont superbes, et, malgré la concentration nécessaire à la lecture, j'ai envie de connaître la suite.
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J'ai vraiment apprécié ce tome que je trouve plus accessible que la première partie du récit qui regroupe les trois premiers tomes.
Le récit est plus simple et va à l'essentiel.
Les dessins sont toujours aussi bons.
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critiques presse (3)
BullesEtOnomatopees
15 décembre 2015
Un mélange réussi de post-apocalyptique, de science-fiction et d’ésotérisme très réussi, dont le succès vient aussi des superbes dessins de Nick Dragotta.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
Sceneario
23 septembre 2015
Cette série qui mélange plusieurs genres : le western, la science-fiction, le fantastique mais aussi l'uchronie, est vraiment étonnante, déroutante et pourtant, très prenante.
Lire la critique sur le site : Sceneario
ActuaBD
17 août 2015
An 2 de l’Apocalypse : les différentes contrées américaines entrent en guerre les unes avec les autres tandis que Babylone, l’enfant élevé en vue de devenir la Bête, part en vadrouille pour achever son apprentissage. Et paradoxalement, l’action paraît marquer le pas.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
L'avenir n'est que noirceur, feu et cendres. Voyez comme il brûle, voyez comme il crépite.
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Qu'est-ce que le monde, si ce n'est l'arène où nous sommes mis à l'épreuve?
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Vidéo de Jonathan Hickman
Dans cet premier vrai épisode de l'année 2024, Aurélien et Emile vous parlent de leurs nouveautés préférées du mois de janvier dans la subjectivité la plus totale.
Titres abordés :
• Marvel Comics (II) N°01 (https://www.panini.fr/shp_fra_fr/catalogsearch/result/?q=marvel+comics+II+N%C2%B001) (Marvel 100%) • Daredevil/Echo : Quête de vision (https://www.panini.fr/shp_fra_fr/daredevil-echo-qu-te-de-vision-fmh23007-fr02.html) de David Mack (Marvel Prestige) • Docteur Strange : Fall Sunrise (https://www.panini.fr/shp_fra_fr/doctor-strange-fall-sunrise-fmh24001-fr02.html) de Tradd Moore (Marvel Prestige) • Eight Billions Genies (https://www.panini.fr/shp_fra_fr/eight-billions-genies-feibi001-fr02.html) de Charles Soule et Ryan Browne (Autres comics) • X-Factor T01 (https://www.panini.fr/shp_fra_fr/catalogsearch/result/?q=x+factor+peter+david) de Peter David & Larry Stroman (Marvel Omnibus) • Inferno (https://www.panini.fr/shp_fra_fr/inferno-fmd24002-fr02.html) de Jonathan Hickman & Valerio Schiti (Marvel Deluxe) • Les Gardiens de la Galaxie T01 (https://www.panini.fr/shp_fra_fr/gardiens-de-la-galaxie-1-f1m24007-fr02.html) de Collin Kelly, Jackson Lanzing & Kev Walker (100% Marvel)
Tous nos remerciements à Emmanuel Peudon pour le montage et à ClemB pour le générique.

Plus d'infos sur notre site internet : https://www.panini.fr/
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