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J'ai lu une critique sur ce livre, je ne sais plus qui, je ne sais plus où, mais une chose est sûr, je l'ai transitée dans ma pal.

J'ai beaucoup aimé, les différents chapitres ou l'on rencontre chaque personnage qui ont un lien avec le crime commis.
Jusqu'à la fin, nous sommes baladés dans ce quartier de Tokyo, où nous croisons beaucoup de commerçant et d'individu inattendu.

J'aime le calme et la sagesse de la lecture japonaise. Tout est fait en douceur, même lorsque le criminel est découvert tout se passe avec bienveillance et écoute.

Un très bon roman, un auteur à suivre…

Bonne lecture !
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Une lecture buissonnière, hors de ma PAL (qui de ce fait ne va pas réduire sa hauteur), n'ayant pas le label du conseil « babeliote », mais simplement un livre prêté par un de mes proches qui aime beaucoup la littérature japonaise, et beaucoup cet auteur. Et, pour moi, une belle découverte, et un auteur à retenir.

C'est dans le vieux Tokyo que se déroule cette intrigue policière. « le nouveau », c'est Kaga Kyöchirö, un policier trentenaire arrivé récemment dans le commissariat de Nihonbashi, qui enquête sur le meurtre d'une femme d'environ quarante-cinq ans, retrouvée étranglée dans son appartement.

Bien sûr, je ne vous dévoile pas l'intrigue, mais sachez qu'elle est construite comme une série de tiroirs qui vont raconter des histoires et résoudre des énigmes en apparence sans grand rapport avec le crime, mais quand un certain nombre de ces tiroirs a été ouvert, tout prend sens et s'accélère jusqu'au dénouement final. Et l'auteur trouve même l'idée astucieuse de faire conclure l'intrigue par un collègue de Kaga.

Mais, cette maestria narrative s'accompagne d'une description savoureuse du petit monde que représentent les boutiques surannées et pittoresques du vieux Tokyo, et par la vision calme, bienveillante et humaniste du jeune policier Kaga, qui se fond dans le décor, et cherche à comprendre les gens.
En ce sens, et bien qu'il n'ait pas le même âge, qu'il ne fume pas la pipe, ne mange pas de sandwichs jambon-beurre et ne boive pas de bière, la façon d'aborder son enquête et de s'immerger dans la vie ambiante, rapproche un peu Kaga Kyöchirö du célèbre Jules Maigret.

En définitive, dans ce roman habilement mené, c'est plus que l'intrigue qui touche le lecteur, c'est la « pâte humaine » que le « Nouveau » malaxe, qui fait sa saveur. Et j'ai adoré ça.
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Dans le quartier de Nihonbashi, les petits commerces que l'on rencontre, représentent encore une certaine image du Tokyo traditionnel, il y a la petite boulangerie, le magasin d'objets artisanaux, la fabrique de biscuits, l'horloger. Tour à tour, les employés, gérants, patrons se voient interrogés par un homme en t-shirt et chemise ouverte, très décontracté, qui se présente, après une petite discussion informelle...il s'agit de Kaga Kyōichirō, policier de quartier qui enquête sur la mort par strangulation d'une femme du quartier, Mitsui Mineko. Les interlocuteurs, rassurés par cet abord assez sympathique, confient avec d'autant plus de confiance, leurs témoignages et leurs remarques pour faire avancer l'enquête.

Au travers des visites et des discussions, Keigo Higashino nous présente le Tokyo des artisans et des petits commercants dans ces petites rues de Nihonbashi, encore épargnées par la modernisation à outrance. A chaque visite, le policier apporte un petit quelque chose afin de créer un climat de confiance et c'est ainsi, en étant proche des habitants, qu'il recueille confidences et informations sur le quartier et l'ambiance qui y règne. C'est également par l'écoute, l'observation qu'il analyse et déjoue les chausse-trappes, les confusions, les illusions prises pour argent comptant et qui risquent de masquer les faits ou de le faire passer à côté du meurtrier. Keigo Higashino multiplie les types d'investigations et présente toute la palette des moyens d'enquêtes de ce flic dont la première qualité est de se faire accepter et de se fondre dans le quartier, le policier local revêtant un rôle important au Japon, puisque c'est vers lui que la population se dirige au quotidien pour tous les problèmes inhabituels ou atypiques qu'ils observent.
Le nouveau est un récit atypique, pas de poursuite ou de suspens, mais beaucoup de réflexions cérébrales, d'analyses factuelles très poussées et d'observations de la nature humaine.
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A la bibliothèque numérique de Vendée, j'ai emprunté : « Le nouveau » de Keigo Higashino suite à la chronique de leolechat, qui m'a vraiment donné envie de découvrir ce roman et partir au Japon, à défaut d'y retourner en chair et en os.
Muté depuis peu au commissariat de Nihonbashi, au coeur de Tokyo, Kaga Kyoichiro enquête sur le meurtre d'une femme retrouvée étranglée dans son appartement.
Fidèle à ses habitudes, il s'interroge sur des détails anecdotiques. Comme cette gaufre fourrée au wasabi retrouvée chez la victime. Car ce qui intéresse avant tout cet inspecteur hors norme, c'est de comprendre les tenants et les aboutissants du crime.
Le nouveau est un roman à tiroirs absolument fascinant.
Une femme, mère de famille divorcée, est assassinée dans son appartement.
Classique me direz vous. Certes... mais en attendant Kaga doit retrouver son meurtrier. Et là où le coté classique disparaît, c'est dans la façon dont le roman est conçu.
Je me suis souvent demandé au cours de ma lecture qui avait pu tuer cette femme et pour quel motif. Je pensais avoir la solution dès le début mais en fait, pas du tout.. et pour cause.. l'auteur prend plaisir à nous balader tout du long.
Ce roman se construit chapitre par chapitre, tout doucement.
Un chapitre correspond à une personne, on découvre des personnalités, l'enquête se déroule peu à peu et nous allons de surprises en surprises jusqu'à la révélation finale.
J'ai apprécié les différents personnages, je me suis attaché à certains même si je ne les ai découvert que le temps d'un chapitre. Quand à Kaga, il est surprenant et a de sacrés ressources pour trouver la vérité.
Je n'ai pas l'habitude de lire du polar japonais et j'ai adoré tellement c'est bien ficelé.
J'ai pris plaisir à me retrouver à Tokyo et j'ai accroché de suite avec l'ambiance de ce roman.
Le nom des personnages ne m'a pas dérangé car j'ai l'habitude de lire des ouvrages se déroulant en Japon, j'ai la prononciation en tête très rapidement.
Je pense que vous l'aurez compris, j'ai totalement été conquise par ma lecture. Je ne peux pas en dire plus, il serait dommage de spoiler.
C'est un gros coup de coeur qui mérite un énorme cinq étoiles :)
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Une femme est retrouvée morte, étranglée..
L'inspecteur Kaga qui vient d'être nommé au commissariat de Nihonbashi, au coeur de Tokyo, mène l'enquête.
Il pose des questions étranges, s'attarde sur des détails et offre des friandises aux personnages interrogés.
L'enquête est le fil directeur mais le récit raconte des tranches de vie, des scénettes, une intimité.
Chaque chapitre, presque une nouvelle, permet à l'inspecteur d'écarter un suspect.
Nous nous baladons dans les rues de Tokyo avec ses bars, ses échoppes et ses magasins traditionnels.
Un peu comme dans "tant que le café est encore chaud", nous sommes dans une ambiance feutrée, un peu hors du temps.
Un style élégant pour une lecture rapide, agréable mais un peu longuette.
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C'est le premier livre que je lis de cet auteur. Dans celui-ci, on découvre que la mégapole de Tokyo n'est en fait qu'un assemblage de plusieurs "villages", avec leurs particularités, leurs petits commerçants, une vie de quartier où beaucoup d'habitants se connaissent. Ce n'est pas le cas dans toute la ville, mais nous sommes ici à Nihonbashi que l'on pourrait définir comme le centre de Tokyo. On ne appesantit pas véritablement sur le crime mais sur l'enquête de quartier de l'inspecteur Kaga nouvellement nommé au commissariat de Nihonbashi. C'est petit à petit que le puzzle se reconstitue pour arriver jusqu'au meurtrier. Les amateurs de scènes gore seront peut-être déçus car le but de l'auteur semble plutôt de s'intéresser à l'aspect social, à la description de à la vie des petits commerçants, qu'au meurtre lui-même. Un roman qui nous fait découvrir la diversité de Tokyo, cette ville qui fait encore fantasmer beaucoup d'Occidentaux. Un livre que je recommande à tous les amateurs du Japon.
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Il a une trentaine d'années et se nomme Kaga Kyōichirō. Il est rattaché au commissariat de Nihonbashi, à Tokyo. Avec des policiers de la préfecture de police, il est chargé d'enquêter sur l'assassinat d'une jeune femme de quarante-cinq ans, retrouvée étranglée dans son appartement à Kodenmachō. D'après les premières constatations, la victime ne s'est pas méfiée et a laissé entrer son agresseur.

Kaga est un policier méthodique : comme il l'avoue lui-même, lorsqu'il ne connaît pas du tout le coin, il commence par observer. Ce jour-là, il se rend dans le quartier de Ningyōchō et entre dans un magasin de biscuits. Il s'agit de vérifications, affirme-t-il au propriétaire du magasin, à sa vieille mère, et à sa fille, Nao. Des vérifications de l'emploi du temps précis d'un agent d'assurances qui leur a rendu visite le jour du meurtre, et qui s'était aussi rendu au domicile de la jeune femme assassinée. Kaga ne semble pas satisfait des réponses de la famille, puisqu'il revient le lendemain, invite Nao à prendre un jus de fruit pour discuter un peu avec elle, et enfin, le surlendemain, a un entretien décisif avec le père de Nao. Quelques questions suffisent : il sait exactement ce qu'a fait l'agent d'assurances, et pourquoi il ne pouvait pas avouer précisément l'heure à laquelle il avait rendu visite à la famille. L'agent d'assurances une fois disculpé, Kaga peut poursuivre son enquête.

Après le magasin de biscuits, Kaga va se rendre au restaurant traditionnel, dans une boutique de vaisselle, chez un horloger, dans une pâtisserie, une société de nettoyage et finalement, chez un marchand de jouets qui vend des objets artisanaux. Il prend son temps pour interroger les personnes ayant été en contact avec la personne assassinée, en particulier son mari, dont elle venait de divorcer, et son fils qui ne l'avait pas vue depuis deux ans. Il revient à la charge, encore et encore. Il cherche à élucider de petits détails insignifiants qui pourraient bien être liés au meurtre : pourquoi la victime venait d'acheter une deuxième paire de ciseaux de cuisine, et qui avait bien pu lui offrir une gaufre fourrée au wasabi.. Obstiné, Kaga mène des interrogatoires décalés autour d'une tasse de café ou d'une bière, dans des endroits insolites. Il offre des pâtisseries à des témoins, et va même jusqu'à interroger – à sa manière – un chien, en l'accompagnant lors de sa balade quotidienne. Il achète de nombreuses toupies, jouets traditionnels qui pourraient bien avoir un lien avec l'arme du crime….

Pour Kaga, s'il est important, dans une enquête, de désigner le coupable, il faut impérativement prendre soin des victimes collatérales. Elles sont touchées par le meurtre, il tout faire pour les disculper, et leur permettre de reprendre le cours de leur vie à jamais changé.

L'obstination de l'enquêteur hors norme et son sens de l'observation finiront par payer et le conduire au coupable. Mais l'enquête ne s'arrête pas tout à fait là. Kaga s'éclipse momentanément et il a ses raisons pour laisser le soin à Uesugi, son collègue de la préfecture de police, homme plus âgé, meurtri, de mener à bien les derniers interrogatoires.... Il s'agit d'un autre aspect de la méthode de Kaga, en quelque sorte.

"Je peux te poser encore une question ? Qui es-tu vraiment, toi ?" demande Uesugi à Kaga au terme de l'enquête, alors qu'ils partagent un dernier verre. "Personne de particulier. Un nouveau dans le quartier…."

J'ai beaucoup aimé retrouver Keigo Higashino, dont j'avais lu Un café maison il y a quelques années. le roman le Nouveau est très différent, mais tout aussi complexe. Cette nouvelle enquête fait la part belle au sens de l'humain, et l'humour n'est jamais très loin. A noter : la superbe couverture, du photographe Yoshito Hasaka, qui nous plonge immédiatement dans le Tokyo de la nuit.
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Toujours aussi plaisants, l'univers
et l'écriture de Higashino
Une femme étranglée avec
le cordon tressé d'une petite toupie..
Et voilà ce nouvel inspecteur de police
lancé corps et âme dans une enquête
qui sera entêtée et minutieuse .
Il va, vient, revient, et y retourne encore..
Ses interrogatoires sont déroutants, insistants.
Il dissèque les moindres faits, les examine à la loupe.
Les témoins sont pour le moins décontenancés.
Caga a une belle humanité, il se soucie de l'autre,
l'écoute vraiment, lui fait des cadeaux à l'occasion .
Il reste au service d'une réelle justice.

Higashino nous entraîne au coeur du Japon
en nous plongeant dans le quotidien
de quelques uns de ses habitants.
Nous ne lâchons pas sa semelle !
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Le nouveau de Keigo Higashino se présente, de prime abord, comme une succession de nouvelles. On se laisse rapidement happer par des chapitres assez courts où l'ambiance est totalement immersive. On a l'impression de se balader dans chaque coin de ce quartier de Tokyo visité. Mais rapidement, des personnages réapparaissent et c'est alors que le lecteur comprend qu'il y a bien une enquête criminelle derrière tout ça. Cette exploration a un but, et nous suivons alors le nouvel inspecteur du commissariat de Nihonbashi, et nous essayons de dénouer avec lui la trame de ce crime.
Au-delà de l'enquête policière, Keigo Higashino prend plaisir à évoquer le vieux quartier de Tokyo avec ces commerces traditionnels. Chaque chapitre permet de les découvrir successivement. Les acteurs de la vie du quartier sont l'objet de visites régulières de l'inspecteur, visites qui non contentes de faire progresser l'enquête, permettent au lecteur de se glisser dans l'intimité des uns et des autres, donnant à ce polar un côté sociologique à la Simenon.
Les amateurs de polars noirs peuvent être décontenancés par le rythme indolent de l'enquête, mais c'est qu'ils seront eux-mêmes victimes de la bonhomie de l'inspecteur adjoint : loin d'être un signe de faiblesse, sa gentillesse cache un redoutable esprit d'enquêteur.
Une superbe découverte, un très bon moment de lecture.
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On peut dire que ce roman policier est atypique car il ne suivra jamais une narration conventionnelle, un déroulement de polar conventionnel, mais se présentera face à vous avec des multiples tiroirs qui, à première vue, sembleront anodins, mais ne le seront jamais.

Sans avoir relu le résumé, je me suis engagée dans ce roman et d'entrée de jeu, j'ai été déboussolée.

On entrait dans la vie d'un commerçant de quartier, le crime dont on nous parlait était vague, nous n'en savions quasi rien, mais nous avions déjà un suspect. Et puis, bardaf, nous passion dans un autre commerçant, une tenancière de restaurant.

Oui, sur le moment, j'ai cru avoir affaire à un recueil de nouvelles policières, mais il n'en était rien, c'était juste l'auteur qui nous la faisait à l'envers, imbriquant des histoires dans l'histoire et il l'a fait avec intelligence, brio, sans jamais lasser son lecteur ou se prendre les pieds dans le tapis.

Kaga Kyochiro est lui-même un policier atypique, extrêmement observateur, il veut tout comprendre, même des détails insignifiants. C'est grâce à ces détails qui ne semblaient pas importants qu'il va résoudre cette affaire d'assassinat et c'est seulement sur la fin que le lecteur aura droit à une vue sur la scène de crime.

Comme face à un peintre, ce n'est qu'au fur et à mesure que nous aurons une vue d'ensemble et que nous pourrons voir apparaître toute la toile que l'auteur nous a montrée, au fur et à mesure, en nous introduisant dans ces familles qui avaient, sans le savoir, un lien avec l'affaire du meurtre.

Il y a énormément de poésie, de sentiments, d'émotions diverses, dans ces intrusions au coeur de famille commerçantes (ou non) qui exercent leur métier dans le vieux Tokyo, celui qui a gardé son âme et son authenticité.

Mélange à la fois doux et acidulé, ces portraits ne serviront pas qu'à faire avancer l'enquête, mais ils nous permettront aussi de mieux s'imprégner de la culture japonaise et d'une partie de sa société où le sens de l'honneur prime encore.

Jamais le narrateur ne nous en dévoile trop, puisque nous ne serons jamais dans la tête du brillant enquêteur Kaga, qui semble toujours surgir quand on ne l'attend pas et poser des questions de plus bizarres, qui semblent sans rapport avec son enquête.

Kaga, c'est un croisement entre Sherlock Holmes, Hercule Poirot (son souci de l'habillement distingué en moins) et de Columbo (sans l'imper fripé), pour l'attachement qu'il porte aux petits détails insignifiants (sa femme en moins).

Finalement, la toile apparaît, dans toute sa splendeur et tout est expliqué sans que le lecteur perde pied, s'exclamant « Bon sang, mais c'est bien sûr » afin de se donner une contenance, mais se disant, en lui-même, que jamais il n'aurait su élucider ce crime sans la perspicacité de l'inspecteur Kaga.

Un roman policier brillant, qui casse les habitudes, qui fuck la narration linéaire habituelle, qui prend le lecteur à rebrousse-poil, afin de lui faire vivre une autre expérience d'enquête. Brillant et intelligent, cette enquête à tiroirs.

Sans Rachel et sa proposition de LC, jamais je n'aurais lu ce policier et j'aurais eu grand tort, car là au moins, on révolutionne le polar et on jette aux orties le Colonel Moutarde et son sempiternel chandelier.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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