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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Bon ben après toutes ces histoires de mariage qui commençaient à me monter à la tête, j'ai pris le chemin du Japon pour prendre l'air avec une intrigue policière à Tokyo.
Nous avons ici une dame de quarante cinq ans , divorcée, vivant seule et retrouvée étranglée. Et il y a Kaga , l'homme à la chemise ouverte sur un tee-shirt , un jeune policier qui mène l'enquête. C'est le Nouveau, il vient d'arriver au commissariat du quartier de Nihonbashi où vivait la victime. Grâce à ses remarquables facultés d'observation rien ne lui échappe , surtout les petits détails que personne d'autre ne relève. Et tout autour de lui pullulent une multitude de personnages de commerces variés , directement ou indirectement concernés par l'affaire, que Kaga interroge avec ses méthodes assez spéciales. L'intérêt du livre réside dans ces personnages qui vont peu à peu dévoiler leur propre intimité et leurs secrets à travers l'enquête qui suit son cours à travers les rues, les parcs, les cafés , les pâtisseries, les négoces d'artisanat traditionnel et les maisons de Tokyo. Kaga prend non seulement soin de l'enquête mais aussi des personnages proches de la victime affligés par sa mort, un comportement au départ qui semble un peu suspect , devenant de plus en plus émouvant , amorçant presque le suspens de l'intrigue.
Merci Blandine,tu avais raison, policier n'est pas le premier atout de ce livre intéressant que j'ai bien aimé.

« Qui es-tu vraiment, toi ?
Kaga prit son éventail, l'ouvrit et répondit en l'agitant devant son visage.
— Personne de particulier. Un nouveau dans le quartier. »
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Une première lecture d'un auteur que je ne connaissais pas jusqu'alors, mais prolixe et lesté de commentaires positifs.
Il me fallait une coupure, pas trop longue, entre "L'enfer" et "Le purgatoire" de Dante, le sort a désigné celui-ci dans l'amoncellement d'ouvrages à lire, in fine pour mon plus grand plaisir.

Un petit bijou, finement ciselé, explorant la structure nippone par petites touches, et disséquant cette organisation sociétale corsetée avec une empathie certaine à travers le comportement bienveillant de son enquêteur pour le moins atypique.

Certes un meurtre est commis, et enquête policière il y a. Mais là n'est pas le principal.
Pas de violence, de psychopathe, l'on évolue dans des tons feutrés, au sein d'un quartier tokyoiste symbolique de la société nippone et de ses différentes strates. L'idée que l'on se fait de la dignité japonaise imprègne le roman.

A la perspicacité du commissaire Kaga, s'accrochant aux détails insignifiants au premier abord , et très Hercule-poironesque à ce niveau, se surajoute l'original abord de l'enquête, explorée, en chapitres bien differenciés, par le prisme de chaque protagoniste ayant un rapport plus ou moins proche avec la victime, et pour lesquels l'enquêteur atypique va mettre à jour voire résoudre leurs turpitudes.
Des sous-enquêtes sociétales dans l'enquête globale.

Une vrai découverte pour moi, et qui donne l'envie de poursuivre la route avec l'auteur.


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La couverture est à elle seule un plaisir, je n'ai eu de cesse de la regarder tout au long de ma lecture. Ce policier n'est pas qu'un policier, c'est aussi une balade dans les rues d'un quartier de Tokyo. On y découvre des boutiques de toutes sortes, on s'attarde sur des petits détails qui paraissent anodins mais qui n'ennuient jamais. Avec Kaga, ce nouveau policier, nous tirons les fils un à un pour en arriver au dénouement final. "Le nouveau" est un policier qui est subtil et qui comme d'habitude avec Keigo Higashino est lent mais aussi emprunt de douceur. Celui-ci est particulier, il assure un moment paisible ce qui , il faut le reconnaître, est original pour un policier.
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Le Nouveau, c'est Kaga, un policier nouvellement muté à Tokyo. Chaque indice trouvé sur le lieu du meurtre est prétexte pour rencontrer les proches de la victime et nous faire visiter le vieux quartier de la ville avec ses boutiques d'artisanat à l'ancienne, ses cafés et ses pâtisseries.
Policier surprenant, mélange d'Hercule Poirot à l'affût du moindre indice et de Columbo débonnaire pétri d'humanisme, Kaga enquête, persuadé que « les personnes affligées par un crime sont aussi des victimes. »

A lire pour le rythme lent de l'enquête, la délicatesse de l'enquêteur et l'ambiance de la ville.


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Comment résoudre un crime quand on n'a aucun suspect, aucun mobile et que les seuls indices sont des objets du quotidien comme une paire de ciseaux de cuisine, des gaufres fourrées, des baguettes décorées de pétales de cerisiers ou une simple toupie ?
Une femme divorcée est retrouvée assassinée chez elle, et les policiers vont avoir bien du mal à résoudre cette affaire tant elle semble mystérieuse.
C'est un tout nouveau policier, Kaga, nouvellement arrivé dans ce commissariat de quartier qui va s'intéresser à des petits détails pas si anodins que cela et qui va finalement résoudre cette enquête.
J'ai apprécié la douceur, la lenteur et la délicatesse qui émanent de ce roman policier original.
Bien qu'il s'agisse d'une enquête classique, les policiers font ici preuve de beaucoup de finesse, de tact et surtout d'astuces pour démasquer le coupable de ce crime odieux.
Un roman qui nous fait découvrir l'ambiance d'un quartier japonais où le mode de vie est moderne mais où les magasins sont encore traditionnels.
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J'ai lu une critique sur ce livre, je ne sais plus qui, je ne sais plus où, mais une chose est sûr, je l'ai transitée dans ma pal.

J'ai beaucoup aimé, les différents chapitres ou l'on rencontre chaque personnage qui ont un lien avec le crime commis.
Jusqu'à la fin, nous sommes baladés dans ce quartier de Tokyo, où nous croisons beaucoup de commerçant et d'individu inattendu.

J'aime le calme et la sagesse de la lecture japonaise. Tout est fait en douceur, même lorsque le criminel est découvert tout se passe avec bienveillance et écoute.

Un très bon roman, un auteur à suivre…

Bonne lecture !
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Une femme est retrouvée morte, étranglée..
L'inspecteur Kaga qui vient d'être nommé au commissariat de Nihonbashi, au coeur de Tokyo, mène l'enquête.
Il pose des questions étranges, s'attarde sur des détails et offre des friandises aux personnages interrogés.
L'enquête est le fil directeur mais le récit raconte des tranches de vie, des scénettes, une intimité.
Chaque chapitre, presque une nouvelle, permet à l'inspecteur d'écarter un suspect.
Nous nous baladons dans les rues de Tokyo avec ses bars, ses échoppes et ses magasins traditionnels.
Un peu comme dans "tant que le café est encore chaud", nous sommes dans une ambiance feutrée, un peu hors du temps.
Un style élégant pour une lecture rapide, agréable mais un peu longuette.
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Toujours aussi plaisants, l'univers
et l'écriture de Higashino
Une femme étranglée avec
le cordon tressé d'une petite toupie..
Et voilà ce nouvel inspecteur de police
lancé corps et âme dans une enquête
qui sera entêtée et minutieuse .
Il va, vient, revient, et y retourne encore..
Ses interrogatoires sont déroutants, insistants.
Il dissèque les moindres faits, les examine à la loupe.
Les témoins sont pour le moins décontenancés.
Caga a une belle humanité, il se soucie de l'autre,
l'écoute vraiment, lui fait des cadeaux à l'occasion .
Il reste au service d'une réelle justice.

Higashino nous entraîne au coeur du Japon
en nous plongeant dans le quotidien
de quelques uns de ses habitants.
Nous ne lâchons pas sa semelle !
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On peut dire que ce roman policier est atypique car il ne suivra jamais une narration conventionnelle, un déroulement de polar conventionnel, mais se présentera face à vous avec des multiples tiroirs qui, à première vue, sembleront anodins, mais ne le seront jamais.

Sans avoir relu le résumé, je me suis engagée dans ce roman et d'entrée de jeu, j'ai été déboussolée.

On entrait dans la vie d'un commerçant de quartier, le crime dont on nous parlait était vague, nous n'en savions quasi rien, mais nous avions déjà un suspect. Et puis, bardaf, nous passion dans un autre commerçant, une tenancière de restaurant.

Oui, sur le moment, j'ai cru avoir affaire à un recueil de nouvelles policières, mais il n'en était rien, c'était juste l'auteur qui nous la faisait à l'envers, imbriquant des histoires dans l'histoire et il l'a fait avec intelligence, brio, sans jamais lasser son lecteur ou se prendre les pieds dans le tapis.

Kaga Kyochiro est lui-même un policier atypique, extrêmement observateur, il veut tout comprendre, même des détails insignifiants. C'est grâce à ces détails qui ne semblaient pas importants qu'il va résoudre cette affaire d'assassinat et c'est seulement sur la fin que le lecteur aura droit à une vue sur la scène de crime.

Comme face à un peintre, ce n'est qu'au fur et à mesure que nous aurons une vue d'ensemble et que nous pourrons voir apparaître toute la toile que l'auteur nous a montrée, au fur et à mesure, en nous introduisant dans ces familles qui avaient, sans le savoir, un lien avec l'affaire du meurtre.

Il y a énormément de poésie, de sentiments, d'émotions diverses, dans ces intrusions au coeur de famille commerçantes (ou non) qui exercent leur métier dans le vieux Tokyo, celui qui a gardé son âme et son authenticité.

Mélange à la fois doux et acidulé, ces portraits ne serviront pas qu'à faire avancer l'enquête, mais ils nous permettront aussi de mieux s'imprégner de la culture japonaise et d'une partie de sa société où le sens de l'honneur prime encore.

Jamais le narrateur ne nous en dévoile trop, puisque nous ne serons jamais dans la tête du brillant enquêteur Kaga, qui semble toujours surgir quand on ne l'attend pas et poser des questions de plus bizarres, qui semblent sans rapport avec son enquête.

Kaga, c'est un croisement entre Sherlock Holmes, Hercule Poirot (son souci de l'habillement distingué en moins) et de Columbo (sans l'imper fripé), pour l'attachement qu'il porte aux petits détails insignifiants (sa femme en moins).

Finalement, la toile apparaît, dans toute sa splendeur et tout est expliqué sans que le lecteur perde pied, s'exclamant « Bon sang, mais c'est bien sûr » afin de se donner une contenance, mais se disant, en lui-même, que jamais il n'aurait su élucider ce crime sans la perspicacité de l'inspecteur Kaga.

Un roman policier brillant, qui casse les habitudes, qui fuck la narration linéaire habituelle, qui prend le lecteur à rebrousse-poil, afin de lui faire vivre une autre expérience d'enquête. Brillant et intelligent, cette enquête à tiroirs.

Sans Rachel et sa proposition de LC, jamais je n'aurais lu ce policier et j'aurais eu grand tort, car là au moins, on révolutionne le polar et on jette aux orties le Colonel Moutarde et son sempiternel chandelier.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Fraîchement muté dans le quartier de Nihonbashi, l'inspecteur Kaga Kyoichiro est mandaté pour enquêter sur le meurtre d'une quadragénaire à la vie aussi lisse que du papier de soie.
Retrouvée étranglée à son domicile, cette femme récemment divorcée qui vivait chichement de traductions et n'attirait pas les passions, représente une énigme de choix pour ce jeune enquêteur curieux et zélé.
Afin de résoudre ce crime nébuleux, Kaga va sillonner le quartier avec minutie, interrogeant sans relâche riverains et commerçants, à la recherche d'indices pouvant l'éclairer sur la personnalité et les habitudes de la morte.
Avec un récit construit à la façon des poupées gigognes, l'intrigue centrale se divise en sous-énigmes, chaque chapitre se focalisant momentanément sur l'une des familles de boutiquiers ou l'un des proches de la victime, perçant à jour la nature profonde de chacun de ses membres et leurs petits secrets bien gardés.
La somme des détails (en apparence insignifiants et à caractère isolés) récoltés par l'enquêteur s'avèrera finalement cruciale pour faire avancer l'enquête et confondre un assassin rusé et difficile à piéger.

A la manière des meilleurs orfèvres, Keigo Higashino nous livre un roman policier à tiroirs à l'intrigue aussi délicate qu'habilement ficelée.
Ce polar délicieusement dépaysant est aussi une invitation à baguenauder dans un typique quartier tokyoïte, invitant le lecteur à découvrir ses singulières échoppes, mêlant tradition et modernité.
De sa plume subtile et raffinée, l'auteur nous introduit avec pudeur et douceur dans l'intimité d'un peuple épris de beauté et de perfection, à la culture vraiment unique.
Aussi irrésistible et exquis qu'une gaufre Taiyaki, ce polar se déguste en prenant le temps de le savourer !
Lien : https://leslecturesdisabello..
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