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3,53

sur 309 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Fantôme éploré et vengeur
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Susan Hill est une spécialiste de la littérature gothique et anglaise de surcroît, ce qui rajoute une touche de mystère. Je suis contente que les éditions Archipel rééditent ce court roman. Dans ma biblio, j'ai aussi un mashup qu'elle a écrit sur l'histoire de Rebecca , la malédiction de Manderley (hâte de le lire).
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Nous voilà avec une histoire de fantômes. Tout particulièrement de saison: l'hiver avec ses journées pluvieuses et brumeuses. le plaid sur les genoux, la tisane brûlante à la main, le chat qui ronronne et....La dame en noir dans l'autre main.
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Focus sur un matin de novembre froid et brumeux, Londres à l'aube du 20ème siècle. Un jeune notaire se voit attribuer une bien étrange mission. Se rendre dans le nord du pays et compiler les papiers administratifs dans la maison d'une fraîche défunte. Or la demeure est isolée autour d'un marécage capricieux. le notaire a des hallucinations visuelles: il voit une dame toute de noir vêtue. Les villageois terrorisés ne se livrent pas. Il va donc mener l'enquête et essayer de lever le mystère.
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Un thriller saisissant où la tension nerveuse est palpable tout le long du récit. Certes le rythme est lent et plutôt contemplatif mais adapté à l'atmosphère nébuleuse et sombre.
Par les yeux du narrateur angoissé, la description est parfaitement relatée avec beaucoup de précisions. le protagoniste est dévoré par la peur et la transmet au lecteur.
L'intrigue est de facture classique. On découvre vite le "secret" qui entoure cette dame mystérieuse.
La façon de raconter cette histoire est originale, puisqu'elle se base sur les souvenirs du notaire qui les couche sur papier quelques décennies plus tard. (cela donne encore plus d'intimité avec le lecteur).
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J'avoue que je n'ai pas eu de grosses frayeurs mais c'est un bon récit d'atmosphère. Un peu court tout de même. Notons la belle plume à l'ancienne.
P.S. La fin est horrible pour Arthur (et si injuste)
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Arthur Kipps, jeune notaire londonien est envoyé à Crythin Gifford, dans le nord de l'Angleterre, pour trier les papiers d'une vieille dame, Alice Drablow décédée à l'âge de 87 ans en vue d'organiser sa succession.

Il assiste d'abord aux funérailles de cette personne où il n'y a quasiment personne mais a la désagréable surprise d'y apercevoir une dame tout de noir vêtue, au visage et au corps émaciés, ressemblant à une grande malade ou à ... un fantôme. Alice Drablow vivait seule dans un manoir entouré de marais depuis des décennies. Chaque fois qu'il évoque sa mission, les gens du village manifestent leur malaise et leur terreur ...

Il s'installe pourtant seul au manoir pour y accomplir son travail dans des conditions épouvantables : apparitions de la dame en noir, hurlements d'enfant survenant au milieu des marais, pièces sinistres ou condamnées ...
Le suspense est au rendez-vous et la tension nerveuse à son comble. le pauvre notaire en tombe malade d'épouvante et personne ne veut l'assister dans son travail car tous les villageois sont terrorisés par la simple évocation du nom de la défunte ou toute allusion à son manoir mais personne ne lui en explique les raisons.
Vaillant, il décide quand même de poursuivre son travail, accompagné cette fois d'un chien, l'adorable Spider mais le chien subit également la terreur des lieux réputés être hantés.
Un thriller fantastique au suspense hallucinant et envoûtant qui se lit d'une traite tant les nerfs du lecteur sont malmenés. Une réussite absolue ! Mais j'ai aussi trouvé cette histoire bien triste et le dénouement a bien failli me mettre les larmes aux yeux.
Un excellent thriller qui en fera trembler plus d'un, croyez-moi !
A lire pour les amateurs du genre.
P.S. : je n'ai pas vu le film et j'ignorais même qu'il y en avait eu un sur ce livre.
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Ce thriller fantastique doit beaucoup à l'ambiance oppressante installée par l'auteure. Chaque lieu et chaque moment du récit possède sa propre aura. C'est avec plaisir que je me suis immergée dans cette atmosphère si particulière. Un rythme lent renforce le malaise et la peur et laisse une grande place à l'imagination. Levier d'autant plus nécessaire que l'action est loin de dominer le récit.

L'intrigue, sans être novatrice, est intéressante. le clap de fin se révèle à la fois percutant et logique. le roman est plutôt court, avec une montée tardive en intensité. Des pages supplémentaires dédiées à la maison et à l'enquête n'auraient pas été superflues.

La dame en noir qui a inspiré le titre du roman est paradoxalement peu présente. Quant à Arthur, je l'ai apprécié, même si ses réactions m'ont parfois semblé peu cohérentes.

D'une manière générale, j'ai manqué de surprise et de profondeur, mais j'ai tout de même passé un très bon moment de lecture !
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Avant de découvrir la publication de la Dame en noir il y a quelques semaines chez L'Archipel, je n'avais jamais entendu parler de l'auteure anglaise, Susan Hill. La première publication en langue d'origine (l'anglais donc) remonte à 1983 mais il semble que celle sortie il y a deux jours (le 8 février) soit la première en France. Il aura fallu attendre presque 30 ans et l'adaptation cinématographique (la sortie est prévue le 14 mars, avec Daniel Radcliff dans le rôle principal) pour qu'une traduction française voit enfin le jour ! On remercie donc les éditions de l'Archipel pour celle-ci et j'en profite également pour les remercier de cette découverte, ainsi que Langage et Projets Conseils. J'ai maintenant très envie d'aller voir l'adaptation qui sort dans un peu plus d'un mois et je suis très curieuse de découvrir d'autres écrits de Susan Hill (en espérant que certains aient été traduits…) !

Je suis sortie de cette lecture très enthousiaste mais tout de même avec une petite impression de manque : une centaine de pages supplémentaires n'aurait pas été superflue.
En effet, le temps que l'intrigue se mette en place (le premier chapitre présente le héros alors qu'il a dépassé la cinquantaine et qu'i les décide, en période de fêtes de fin d'année, a relaté sur papier, l'expérience traumatisante qu'il a vécue alors qu'il n'avait que 23 ans) et que l'auteure pose le décor et le contexte (la découverte du manoir, des gens du village voisin et leurs superstitions), un gros tiers du livre est déjà englouti et il faut attendre d'avoir passé la moitié du texte (au moins la centaine de pages) pour entrer dans le vif du sujet. Ne vous méprenez pas, j'ai adoré cette « introduction », cette mise en place de l'histoire et de son contexte, mais en se référant à la longueur totale du texte, je trouve qu'elle prend beaucoup de place. Enfin non, je ne pense pas qu'il faudrait réduire cette centaine de pages mais plutôt en ajouter autant à la partie principale du récit (à savoir les manifestations « surnaturelles » et l'enquête menée par le héros). Car si la seconde partie du texte est passionnante, elle semble vraiment courte et le dénouement arrive bien trop vite. Vraiment, une centaine de pages supplémentaires, dédiées aux apparitions et scènes mystérieuses, aurait pu offrir plus de relief et donc plus de force à La Dame en noir.

Ceci étant dit, je trouve tout de même que les scènes effrayantes - bien que pas assez nombreuses, mais j'arrête de le répéter - sont particulièrement bien menées et efficaces ! J'en retiens surtout une en particulier : Arthur passe la nuit dans le manoir et est réveillé en sursaut. Après avoir cassé son unique source de lumière, il décide tout de même de jeter un oeil. Il ouvre la porte de la chambre où il s'est installé et s'apprête à sortir sur le palier lorsqu'il sent une présence qui passe devant lui et se dirige au fond du couloir. Alors je suis sans doute très impressionnable - surtout lorsqu'il s'agit d'esprits/fantômes - mais je trouve les scènes du genre terriblement efficaces.
Ajoutez à cela une ambiance, une atmosphère bien flippante : un vieux et sombre manoir isolé au milieu des marais dans l'Angleterre du début du XXe siècle et voilà, vous avez le décor parfait pour une histoire d'épouvante. D'ailleurs, si je ne dois retenir qu'un seul et unique point positif de cette lecture, c'est bien celui-ci : son atmosphère. Susan Hill est particulièrement douée pour mettre en place une ambiance effrayante. Alors il ne se passe peut-être pas grand-chose finalement mais la simple description d'un bruit sourd résonnant au milieu de la nuit dans la pièce fermée à clef au fond du couloir… Efficace. Terriblement efficace.

Côté personnages et intrigue, je dirais que c'est assez classique.
Arthur, le jeune héros de 23 ans au moment des faits, est plein de bonne volonté et de morgue mais revoit vite son enthousiasme à la baisse. Ce n'est pas une figure particulièrement attachante, juste l'intermédiaire par lequel on vit cette histoire (tout le texte est rédigé à la première personne du singulier ce qui aide un peu plus encore à entrer dans l'histoire). Les personnages secondaires ne sont pas très marquants eux non plus, ils sont plutôt là pour incarner les villageois terrifiés par ce qui se passe du côté des marais… rien de plus. Finalement, la figure qui me marquera le plus est baptisée Spider. C'est une chienne de chasse qui tient compagnie au héros pendant son court séjour traumatisant au manoir (et heureusement qu'elle est là !) !
Quant à l'intrigue, c'est vrai qu'elle est assez « bateau ». La découverte de l'identité de la dame en noir et de son histoire passée n'a pas été une grosse surprise mais je pense sincèrement que l'intérêt de ce court (220 pages) roman réside plus dans l'atmosphère qu'il dégage (et les frissons de peur qu'il peut procurer) plutôt que dans la résolution du mystère (même si on prend plaisir à découvrir le pourquoi du comment).
J'ai cru constater, grâce à la bande-annonce, que le côté « épouvante » du texte était bien rendue à l'écran (avec de belles images, un beau visuel dans l'ensemble) ; par contre, j'ai déjà cru voir des modifications dans le scénario (notamment au niveau des personnages)…

Je remercie à nouveau L'Archipel et Langage et Projets Conseils pour cette découverte. La Dame en noir m'a beaucoup plu… même si elle m'a donné quelques cauchemars !
Lien : http://bazar-de-la-litteratu..
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L'histoire commence comme un roman du XIX° siècle ; les membres d'une famille, réunie pour la veillée de Noël, se racontent des histoires de fantômes. Mais lorsque vient le tour du narrateur, Arthur Kipps, ce dernier se fâche et refuse de dire quoi que ce soit. Cet incident déclenche en lui l'envie de confesser ce qui lui est arrivé des décennies plus tôt afin de se libérer.
Alors clerc de notaire, il est envoyé dans le nord de l'Angleterre pour organiser la succession de la vieille Alice Drablow ; il est témoin de phénomènes étranges, qu'il ne tarde pas à identifier comme étant surnaturels. Malgré tout, il décide de surmonter son appréhension pour mener sa tâche à bien, et passe la nuit seul, dans le manoir de Madame Drablow, au risque de bouleverser sa vie...

J'ai tout de suite accroché à ce récit inquiétant, au charme désuet comme je les aime. L'époque, le thème, l'ambiance m'ont vraiment parlé. le manoir d'Alice Drablow, appelé le Manoir du Marais, est comme il se doit, isolé et accessible seulement à marée basse, en empruntant « La Chaussée des Neufs Vies », ce qui fait monter l'angoisse d'un cran. Bien que l'histoire soit prévisible pour les habitués du genre, on ne peut s'empêcher de partager les inquiétudes du narrateur lorsqu'il est en proie à des manifestations spectrales au milieu de la nuit. Je ne peux donc que le conseiller à ceux qui aiment les histoires de fantômes, davantage pour l'ambiance que pour l'intrigue.
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Un roman d'ambiance parfait pour la saison.
Ici, pas de meurtres sanglants ni de scènes horrifiques, le frisson se situe dans les descriptions contemplatives et l'atmosphère gothique du roman : une maison isolée, balayées par les vents, entourée de marais souvent perdus dans le brouillard, une présence fantomatique sous les traits d'une femme en noir, des bruits terrifiants non identifiables.
J'ai adoré la plume et cette ambiance effrayante et bien que je m'attendais au final, j'ai été surprise par la violence du dénouement.
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Un livre lu, une nouvelle fois, en une journée. J'étais, tout d'abord, très curieuse de le lire étant une grande fan (et traumatisée) de son adaptation cinématographique, je me devais de lire l'histoire originale qui l'a inspiré. Je n'ai pas été déçue. J'ai découvert une nouvelle manière de me faire peur, via la lecture, que je n'avais jamais explorée auparavant. J'ai été angoissée par tous ces passages dans cette maison isolée et lugubre au milieu de nulle part, dans ce brouillard opaque de l'Angleterre, de ces nuits rythmées par des évènements inexplicables et par cette menace omniprésente qui hante le manoir. Une histoire qui a incroyablement eu son petit effet sur moi, faisant battre mon coeur à la chamade.
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Un bon roman de littérature fantastique. Tout en finesse, suggestion, dans la lignée de Daphné du Maurier. D'ailleurs, l'auteure a écrit la suite de Rebecca, que je n'avais pas aimé.
Une lecture agréable.
Dans ma bibliothèque « Vivement ce soir que je lise »

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La dame en noir - un titre - qui suscite l'intérêt, nous pousse à la curiosité. Je dois bien reconnaître que la couverture m'a immédiatement attiré puisque Daniel Radcliffe est la tête d'affiche. Depuis que j'ai découvert cet acteur dans Harry Potter, je ne peux pas m'en détacher, j'aime suivre ces activités. C'était tout à logique que je m'intéresse à ce projet. Comme de nombreuses personnes, j'ai eu envie de voir cette adaptation, je me suis passée en boucle la bande d'annonce... Et je flippais toute seule... Je repoussais sans cesse la lecture, de peur d'être aussi effrayée en plongeant dedans. Si la chronique est postée sur le blog, c'est que j'ai dépassé un peu mes craintes...

Au bout du compte, j'aurai dû y succomber bien avant...
A présent, c'est fait !

Arthur Kipps, notaire londonien, est dépêché sur dans le nord du pays pour organiser la succession d'Alice Drablow, décédée à l'âge de 87 ans. Sur l'instant, le jeune homme est plutôt content de ce petit séjour. Cependant, il n'est pas franchement bien accueillit à Crythin Gifford. En particulier, lorsqu'il explique les raisons de sa venue. Les personnes qui croisent, ne sont guère bavards, ne préfèrent pas répondre à ces interrogations non plus. Visiblement, le silence est d'or... Il n'a pas d'autre choix que se débrouiller seule. Pour cela, Arthur doit se rendre au manoir de la défunte. Une demeure complètement isolée, située sur une presqu'île uniquement accessible à marée basse. Malgré le mystère qui plane sur les lieux, il lui faut impérativement trier les papiers pour terminer la succession. Tel est sa mission !

S'il n'avait pas que ces éléments, je pense que la mission serait simple. Mais figurez-vous que le jeune notaire ne cesse de croiser une dame de noir vêtue, visiblement rongée par la maladie. Intrigant est le mot... La première fois, il aimerait lui parler, et peut-être l'aider... La seconde fois, il est bien décidé à lui toucher quelques mots... Mais faut croire qu'elle est plus rapide que lui non ? Plus, il séjourne dans ce village, et plus il est ébranlé par cette apparition. Ses émotions sont mises à rude épreuve. La question existentielle est : Arthur arrivera t-il au bout de ses devoirs ?

Dans le bouquin, ce qui m'a réellement plu, c'est sans aucun doute la narration. J'ai beaucoup aimé le fait que notre narrateur (Arthur Kipps) narre son histoire sous forme de mémoire. C'est ainsi que je le perçois. Avec le recul, le plus fort est le flashback... En effet, je me suis posée beaucoup de questions lorsque j'ai commencé la lecture. Malheureusement, je ne peux pas les partager avec vous car ça spoilerait le reste du roman. le récit démarre et se termine au présent mais au milieu nous sommes transportés dans le passé. Cette façon de procédé - à mon sens - ajoute beaucoup de profondeurs à l'histoire !

Finalement, je me suis rendue compte que le notaire a été énormément affecté par sa rencontre avec la mystérieuse dame en noir. La quatrième de couverture est pauvre... Dans le sens où elle ne dévoile rien. Ce qui est très très bien. Mais en vous fiant à elle, vous pourriez penser que ce livre ne vaut rien. Alors que c'est tout le contraire... du coup, pour comprendre ce que j'aimerai vous expliquer, il vous faut succomber.

Entre nous, je ne trouve aucun défaut à la dame en noir. Une narration intéressante pour rythmer la lecture, une histoire simple, pas de lourdeur non plus. L'auteure est allée à l'essentiel, en ne s'encombrant pas d'élément futile. Nous avons toutes les cartes en main afin d'apprécier cette aventure aux pays des fantômes. A cause de la bande d'annonce du film, je m'étais attendue à des nuits blanches par la suite. Peut-être que je m'attendais à être davantage effrayée. Même si ce ne fut pas le cas, je ne suis pas déçue, je suis ravie de cette découverte. Outre ceci, je ne suis pas réellement attachée aux personnages. C'est aussi pour cela que je n'ai pas signé de coup de coeur.

En ce qui concerne les protagonistes, je pense que c'est un élément propre à chaque lecteur. Aussi, c'est délicat à exposer. Ils sont gentillets, plutôt cohérent avec ce que nous propose Susan Hill. Néanmoins, je n'ai pas été touché dans le fond. Arthur est peut-être l'exception. Ce qui l'a vécu, est juste horrible, je trouve. Je n'aurai pas aimé être à sa place... Encore moins à la révélation d'un secret qui avait longtemps enfoui en lui. C'est là qu'on se rend compte que notre fantôme n'est pas un ange. Au début, j'y ai cru mais à la fin, je n'étais plus dupe. Elle est habitée par un uniquement sentiment. Bien entendu, je vous laisse le soin de le deviner... Cela sera davantage parlant, croyez-moi !

Pour ma part, je suis contente d'avoir eu l'opportunité de découvrir la collection suspense des Éditions L'Archipel. Je les remercie chaleureusement car c'était mon premier thriller « adulte » officiel. C'est un genre que je pourrai apprécier. Bon, c'est vrai, il est encore trop tôt pour me prononcer. En tout cas, je suis sur la bonne voie.

Adapté au cinéma par James Watkins, avec Daniel Radcliffe (Harry Potter) dans le rôle principal, La dame en noir est à découvrir autant par la voie de l'écrit, que celle de l'écran !
Lien : http://bookmetiboux.blogspot..
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La littérature gothique anglaise ... un registre littéraire que j'affectionne tout particulièrement !
J'ai eu beaucoup de plaisir à me plonger dans ce court roman rédigé à l'ancienne. On retrouve vraiment tous les codes du roman gothique : le décor (vieux manoir au milieu des marais sombre et brumeux avec ses pièces poussiéreuses dont l'une est condamnée), référence à une histoire macabre du passé dont les secrets viennent hanter le présent, les personnages, des manifestations surnaturelles inexplicables, ...
Comme pour Dracula (un grand classique de la littérature gothique anglaise), c'est le héros qui nous narre son histoire. Et bien que ce dernier soit toujours en vie pour nous raconter sa terrible aventure, il ne s'en tire pas sans avoir subi quelques déboires.
Pour le genre l'histoire est assez classique et son point fort n'est ni l'intrigue, ni les scènes effrayantes. Cependant il se distingue par l'atmosphère qu'il dégage avec ses descriptions savamment travaillées mais également lugubres, angoissantes et oppressantes à souhait.
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