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2,61

sur 239 notes
Voici une fresque historique de la vie de l'aristocratie anglaise ( grandeur et décadence), à travers le portrait croisé de deux familles les Valance et les Sawle, en cinq parties qui débute en 1913 , promu :" Prix du meilleur livre étranger" 2013 .....
C'est un pavé casse tête : multitude de personnages complexes, construction hasardeuse, passages brutaux d'une époque à l'autre sans transition aucune, longueurs, longueurs.....
En fait tout tourne autour du personnage peu sympathique, aristocratique et énigmatique de Cecil Valance, un poéte promis à un grand avenir ....
L'auteur essaie de dresser le portrait de Cecil au fil des années, de l'homme qu'il fut, au regard de ceux qui l'ont côtoyé.
Dès les premières pages tout tourne autour de l'homosexualité, sujet caché avant guerre, s'exposant au grand jour vers la fin du roman, mieux vaut lire à ce sujet les excellents ouvrages de la talentueuse "Sarah Waters.".à mon humble avis!
L'écriture est belle mais je n'ai éprouvé aucune empathie pour les personnages, leur fatuité, leur inconstance et leurs conversations futiles doublées d'hypocrisie sociale , manipulations, mensonges.....
J'aime beaucoup le charme des romans anglais , la quatrième de couverture nous signale " Un immense roman dans lequel il faut se laisser glisser" , je m'y suis laissée prendre et je l'ai acheté, ne commettez pas la même erreur !
Une énorme déception!
Mais ce n'est que mon avis !
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Déception.
1913 Middlessex. Royaume Uni La propriété des Sawle, les Deux Arpents . Y vivent Freda la mère veuve, ses 2 fils Hubert l' aîné, Georges étudiant à Cambridge et Daphné la dernière toute fraiche de ses 16 ans.
La rencontre de ce petit monde avec l'ami de Georges , étudiant comme lui à Cambridge. Ce troublion s'appelle Cecil Valance; brillant, charmant, fils de baronnet, riche, les Sawle vont tomber sous son charme Georges bien sûr en premier puis Daphné; La guerre est imminente.
Nous allons suivre le devenir des uns et des autres jusqu'aux années 1980 à travers plusieurs voix dont celle de Paul Bryant décidé a écrire une biographie de Cecil Valance mort à 26 ans au front et dont les poèmes sont appris dans les écoles britanniques .
Je ne sais si Alan Hollinghurst a voulu décrire l'évolution d'un microcosme de la société anglaise sur 80 ans je pense plutôt, en refermant ce roman de 765 pages, qu'il a plus voulu retracer le cheminement de l'homosexualité au Royaume Uni et les différentes étapes de sa tolérance par la société britannique jusqu'à la prormulgation du pacs . le sujet est d'importance mais à mon humble avis la parti pris d'une écriture lente répétitive par moment ennuyeuse , un récit uniquement consacré à la recherche d' éléments pouvant confirmer l'homosexualité d'un tel ou d'un tel n'apporte rien au débat au contraire
Meilleur roman étranger 2013 ? je ne faisais sûrement pas partie du jury !
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Un livre auréolé de gloire, prix du livre étranger 2013, sélection pour le prix des lecteurs 2015, cela peut laisser imaginer un très bon livre. Même cette critique sur la 4ème de couverture "Un immense roman dans lequel il faut se laisser glisser[...]".

Je m'y suis laissé glisser. Enfin, plus précisement, c'est lui qui s'est laissé glisser, et il a chu lamentablement de mes mains. Je n'ai jamais mis autant de temps et d'obstination à terminer un livre, mais bon, c'était un livre de Masse critique, je me devais de le finir.

L'écriture est lente, belle probablement, à l'anglaise. L'histoire est simple, on suit tout au long de leur vie deux personnages et ce qu'il se passe autour. Mais il ne se passe rien. Alors c'est long, très long.

Et ce style, recherché je suppose, plein de non-dits, qui a la fin ne disent plus rien; mais aussi cette façon étrange de nous parachuter au milieu d'une scène, sans présenter ni ce qu'il s'y passe ni les protagonistes. Alors il faut s'obstiner, lire et avancer en espérant comprendre.

En bref, un livre incompréhensible, comme les prix qu'il a reçu d'ailleurs....
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L'homosexualité en Angleterre de la période victorienne à nos jours, et un poète de la première guerre mondiale pour servir de fil rouge à ce récit, voilà en gros le résumé de ce copieux roman.

L'auteur prend le parti de nous plonger immédiatement dans l'histoire, sans vraiment nous présenter ses personnages ni les liens qu'ils ont entre eux. Au lecteur à collecter patiemment les indices, les révélations anodines, pour retisser la toile complète. En ce qui me concerne, le procédé a été assez efficace : même s'il demande un brin de concentration, voir les personnages révéler peu à peu leurs secrets est plutôt captivant.

Pour le premier récit du moins. Car le problème, c'est que l'histoire est découpée en plusieurs époques, et pour chacune, il faut recommencer le « travail » avec les nouveaux personnages que l'auteur introduit, toujours sans les situer, ce qui devient vite lassant. Il faut un bon moment pour découvrir les liens de ces nouveaux venus avec ceux que l'on connaît déjà, et on a à peine le temps de les connaître qu'il faut déjà les quitter pour les suivants.

Au final, en refermant le livre, j'ai eu l'impression d'avoir suivi une foule de personnages à moitié terminés, aux motivations floues, comme si j'avais visionné un film 30 minutes après son début pour m'arrêter 20 minutes avant la fin : je n'ai compris ni les enjeux ni le message final du roman.
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Je vais essayer de redorer la cote de ce roman mal aimé, qui m'a portée pendant de longues semaines envoûtantes, impatiente de le retrouver chaque soir pour en siroter quelques pages comme un scotch hors d'âge ou un bon cigare.
L'exercice est difficile car il est vrai qu'à vue de nez ce roman multiplie les embûches : très long, très lent, peuplé de personnages peu sympathiques voire franchement insupportables, confis dans un milieu traînant un vieux parfum victorien jusque dans sa déréliction.
Je déteste tout ce qui précède, et pourtant j'ai été happée dès les premières lignes par le charme mystérieux du texte, comme Alice par le terrier du lapin. La lecture m'a d'ailleurs souvent évoqué ce délire so british de Lewis Carroll, avec dans le rôle du chat du Cheshire le personnage mythique de Cecil Valance, jeune poète flambloyant disparu en 1916 et dont tout le roman consiste à percevoir les traces: comme le chat du Cheshire, ce sera un sourire ici, un rictus là, quelques lignes tracées ou des vers perdus. Comme dans Alice encore on passe d'un univers à l'autre en traversant les générations dans des lieux où dominent les ombres et les non dits, où l'on perpétue les symboles et les traditions en exaltant la poésie et les vénérables valeurs comme autant de masques posés sur des vérités à demi-cachées, homosexualité des uns, adultère ou alcoolisme des autres.
C'est tout. C'est certes peu, mais servi par une plume si précise, si incisive, si apte à donner à cette fiction la couleur du réel que je m'y suis plongée avec délices, avec un vague sentiment de perte une fois le livre achevé.

Acheté, une fois n'est pas coutume, sur la seule foi d'une belle couverture, ce livre restera pour moi un grand moment de littérature.
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L'enfant de l'étranger.

Alan Hollinghurst est « un des plus grands romancier anglais contemporain ».
Bon, d'accord.


De quoi nous parle-t-il ? D'un long coming-out étalé sur un siècle de 1911 à nos jours où les garçons du début du vingtième (et avant la loi libératrice des années 60) discrets et romantiques se tripotent dans les hamacs en récitant des poèmes.


Georges Sawle a une soeur Daphne et un frère Hubert (amoureux du soi-disant prétendant de sa veuve de mère). Georges aime le « membrum virile » de Cecil. Cecil Valance est un aristocrate, poète évanescent et arrogant et qui plus est hypocrite qui fait croire à Daphné qu'il pourrait l'épouser tout en dosant son frère. En voilà pour les 160 premières pages de la première partie.



Vient la guerre de 14. Cecil meurt en France non sans avoir écrit quelques niaiseries héroïques, Hubert aussi sans testament littéraire.

Reste Daphné et Hudley le frère homosexuel de Cecil qu'elle a épousé et dont elle élève les soi-disant enfants. Dans cette seconde partie une journée dure 160 pages. C'est vaguement proustien à l'anglaise et on s'ennuie ferme malgré le style clair et brillant de l'auteur consacré.


On retrouvera Daphné plus tard au début du vingtième siècle jusqu'à la page 765, harcelée par Paul, un écrivain gay qui veut révéler au monde la vérité sur Cecil Valance, comme quoi par exemple il était homo et que c'était lui le père de la p'tite, et l'autre là, le peintre pédéraste amant de Daphné (qui décidemment n'a pas de bol) père du garçon ou le contraire.


Autant dire qu'on tient là une perle dans son genre. Quelque chose qui sent la jelly et qui en a la consistance. A ceci près qu'on nage dans l'opulence pour finir dans un certain dénuement sans jamais s'être posé la question de gagner sa vie.


Un épisode dans les années thatchériennes aurait terni le tableau. Heureusement Hollinghurst nous évite la misère et le délabrement moral du « no futur ».


Dans le libéralisme triomphant d'aujourd'hui l'oeuvre apparait dans toute sa cruauté malsaine, teintée de nostalgie et d'ambiguïté.


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J'ai peut-être mis des mois et des mois à l'achever, mais j'ai tout de même réussi à finir ce foutu livre ! Comme vous pouvez le constater, ma lecture a été...comment dire ? Pénible ? le mot est faible... Comme disent les Anglais, c'était a pain in the arse !!
J'aurais pu abandonner, me dîtes-vous ! Je suis coriace et tenace et j'ai donc tenu à finir cette histoire parce que je pensais sincèrement qu'un message apparaîtrait subitement et que tout s'éclairerait. le miracle n'a pas eu lieu.
Je n'ai tout d'abord pas aimé la structure des différentes intrigues qui s'imbriquent avec difficulté et maladresse. On sent bien, de la part de l'auteur, cette volonté de faire des effets stylistiques et on se retrouve à se demander ce qui se passe, qui sont les personnages qui parlent...Il nous faut beaucoup de temps et de patience pour (juste) commencer à comprendre comment l'intrigue évolue. de plus, de nouveaux personnages arrivent sans que l'on sache pourquoi. Ce manque de fluidité rend la lecture laborieuse.
Je n'ai pas non plus apprécié le ton de l'auteur. Il juge, il ironise, ce qui ne me déplaît pas généralement mais cela frise la prétention. Il se sait bon auteur, bon écrivain et ça se sent !
Il y a des livres qu'on est obligé de lire en diagonal pour les finir. L'Enfant de l'étranger fait partie de ceux-là.
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Cette élégance toute britannique a quelque chose de désuet... Tout comme cette invitation à prendre son temps pour entrer dans ce roman qui ne supporte pas d'être simplement parcouru ou survolé. Un roman d'un autre siècle, même si l'intrigue s'épanouit sur la durée du XXème siècle, tout proche et pourtant déjà si loin. Une plongée au coeur d'une certaine "bonne société", apte à fabriquer des légendes pour continuer à susciter l'admiration du commun des mortels.

L'histoire démarre en 1913, dans la propriété des Sawle, dans le centre de l'Angleterre. George y vit avec sa mère, sa jeune soeur Daphné et son frère aîné Hubert qui tente tant bien que mal de gérer les affaires de la famille depuis le décès de leur père. George, étudiant à Cambridge a invité son ami Cécil Valance, jeune aristocrate et poète charismatique en devenir pour le week-end. Partout où il passe, le jeune homme suscite admiration et passion, que ce soit de la part des femmes ou des hommes. En écrivant pendant son séjour un poème titré du nom de la propriété des Sawle, "Deux Arpents", Cécil est loin de se douter du destin qui attend ce texte. Lorsqu'il meurt quelques années plus tard en France pendant la Grande Guerre, sa légende prend le pas sur l'homme qu'il n'a pas réellement eu le temps d'être. Une légende entretenue par sa famille et qui éveillera l'intérêt de nombreux biographes, des années plus tard, désireux de percer les mystères qui entourent les familles Valance et Sawle, intimement liées depuis ce fameux week-end de 1913. Mais y a-t-il une vérité quelque part ? Les nombreux ouvrages parus sur le poète sont-ils le reflet de la réalité ou le fruit d'imaginations fertiles ? Soixante ans après, peut-on se fier à la mémoire de Daphné et la vieille dame ne donne-t-elle pas la version qui lui convient le mieux ?

L'auteur construit son récit à travers les époques en utilisant les points de vue de différents protagonistes et de différentes générations et l'on ne peut être qu'admiratif devant la virtuosité de sa construction. A partir du moment originel, celui où George, Cécil et Daphné ont été réunis, il déroule un écheveau qui parcourt la vie des survivants, leur mémoire et surtout la façon dont ils sont perçus par les générations suivantes. Et le siècle passe sous sa plume, le temps qui transforme les propriétés victoriennes en pensionnats pour garçons ou qui autorise le mariage entre personnes du même sexe, relations jadis réprouvées par la morale et cachées dans les bosquets de ces mêmes propriétés.

Non, il ne faut pas être pressé pour lire "L'enfant de l'étranger", ni attendre des rebondissements à tous les coins de page. L'histoire s'esquisse peu à peu, au fil des grandes parties qui apportent chacune leur pierre à l'édifice, un peu comme les vues d'un kaléidoscope. On s'interroge sur le temps qui passe, sur ce qui forge les légendes, sur les traces qu'on laisse derrière soi... Ce genre d'ouvrage est rare, il faut le savourer, accepter de s'accorder à sa lenteur, au risque de passer complètement à côté.

Une très haute qualité littéraire pour ce roman qui mérite sacrément le temps que l'on décide de lui consacrer.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Les vacances sont propices à la lecture alanguie sur un transat au bord de la piscine, aucun doute là-dessus. Mais j'avoue que je préfère tout de même un bon petit roman nerveux à une longue fresque lente, lente … qui n'en finit pas, et dont les tenants et les aboutissants restent vagues même après que l'on a tourné la dernière page du livre. Or L'Enfant de l'étranger est de ce dernier type. Après le Séducteur qui abordait l'homosexualité dans un vaste melting-pot (il abordait tous les types de sexualité, il me semble) nerveux et jouissif, Hollinghurst tombe dans les travers de certains films ou romans autour des colleges anglais et de l'aristocratie d'Outre-Manche. On sent qu'il a aimé les films de James Ivory (j'ai envie de dire, qui ne les aime pas ! ) et qu'il a essayé d'en rendre l'ambiance et la délicieuse lenteur, mais pour le coup ce n'est pas totalement réussi.

Oh, c'est sûr, on ressent la décomposition de cette upper-class qui perd peu à peu une partie de ses privilèges et de ses maisons. On touche de près aux angoisses de certains homosexuels refoulés qui restent dans un placard qu'ils ont peur de quitter, et on ressent bien l'évolution de la condition des gay au travers du siècle en Grande-Bretagne. Mais enfin, la sensation majoritaire, c'est « bougez-vous bon sang! ».

En plus, Hollinghurst opte pour un procédé qui m'a énormément déplu : au début de chaque partie du roman, on plonge in media res dans une nouvelle époque, sans que l'on sache qui parle, qui écoute, qu'est-ce qui est arrivé aux héros de la partie précédente (on apprend que des personnages principaux sont morts au détour d'une phrase, presque par hasard). Après être entrée confortablement dans les pantoufles de la partie précédente et m'être mine de rien assez attachée aux personnages, ces ruptures brutales m'ont vraiment désorientée et je les ai trouvées très désagréables.

Un problème de rythme, donc, principalement, ou un roman qui aurait gagné à être considérablement raccourci.
Lien : http://www.readingintherain...
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Bonjour et bienvenue pour une nouvelle chronique.
Aujourd'hui, nous allons parler d'une oeuvre qui a la grande stupéfaction de votre serviteur, reçoit ici nombre de critiques négatives, certaines allant même jusqu'à inciter les lecteurs potentiels à ne pas lire cet opus, ce qui est tout de même assez grave, sachant que le lecteur, comme le cinephile, ou le mélomane, a encore le droit de choisir ce qu'il veut lire, nous ne sommes pas en dictature que diantre !
Cela dis, tâchons de comprendre ce florilège de critiques négatives...
Tout d'abord un point essentiel : ce n'est pas un page turner !
Ici, nous ne sommes point en prèsence d'une oeuvre qui se lis comme un roman de gare, dont le seul et estimable objectif, est de distraire le lecteur.
Le roman de gare ne demande que très peu de concentration, de reflexiôn au lecteur, celui ci est dans une sorte de plaisir immédiat, qu'il n'est pas questiôn ici de critiquer, mais qui du fâit de sont immédiateté, ne peut être poussé vers une tendance à la reflexiôn.
Cet opus c'est tout le contraire sur ce point.
Si on aborde ce texte à la maniere d'un page turner, l'impression, le sentiment qui se dégage rapidement, c'est l'ennui.
Oui, ce texte n'est pas fâit pour distraire outre mesure, c'est une réalité dont Il faut comprendre l'importance au plus tôt, afin de ne pas partir sur une fausse impression, qui se révélera néfaste à l'intérêt réel que cet opus suscite.
Ce texte prends son temps, adopte un tempo un peu lent certes, mais qui s'avère dans la lignée des lettres anglaises.
Si l'on veut établir un comparatif pour mièux situer cette oeuvre, il semble judicieux de faire mention de "Maurice " de Edward Morgan Forster, et " Howards end " du meme Edward Morgan Forster.
On comprendra au vu de ces réfèrences, que cette oeuvre se situe dans la lignée des grandes heures du romantisme littéraire anglais, et donc, l'on adoptera en tant que lecteurs, la meme maniere d'appréhender cette oeuvre, que celle qui est habituelle quand l'on aborde les classiques cités précédemment.
Ce recentrage permet de mieux comprendre, de mièux se projeter dans le style littéraire qui est ici present.
C'est un style qui prends son temps, étudie avec minutie les caractères, les psychologies des personnages en prèsence, établissant par la méme, un tableau, une étude des mentalités de ces epoques en Angleterre.
Car, il ne faut pas oublier que ce roman est l'oeuvre d'un écrivain anglais, cet aspect est essentiel , car comme tout lecteur digne de ce nom, celui qui aborde cette oeuvre a en lui la connaissance de cet aspect particulier que l'Angleterre presente, qui différencie celle ci des USA, bîen plus rustres et vulgaires, ainsi que de l'Europe qui presente des diffèrences fondamentales sur le plan artistique avec nos amis anglais.
Le romancier anglais c'est quelqu'un qui en grande majorité, inscrit son oeuvre dans une ambiance feutrée, délicate, qui aime prendre son temps, ce qui est le cas ici.
Sur le plan du style littéraire, c'est du très haut niveau.
L'on a ici une véritable recherche lexicale, les phrases sont pensées, profondes, le choix de chaque mot s'avère pointu, rien n'est laissé au hasard.
Point ici de vulgarités ou de facilités, typiques des oeuvres de grande consommation.
Le texte est élégant, classique, remarquablement construit, reflechi, pour un lecteur qui a le goût des belles lettres, c'est un pur plaisir...
L'auteur respecte son lecteur, l'intelligence de celui ci, et propose une oeuvre dont la profondeur , l'intelligence, sont des elements assez jubilatoires ...
Chaque personnage est croque avec attention, possede sa propre psychologie, prends corps devant les yeux du lecteur qui se laisse emporter par cette histoire intelligente, sensée, élégante, qui donne des cles sur l'évolution des moeurs au sein de l'Angleterre du début du 20 eme siecle.
En conclusion, l'on ne peut que saluer le brio, la maestria de l'auteur, qui propose une oeuvre de tres grande qualite, une oeuvre qui fera date, qui demande juste au lecteur un petit effort d'adaptation, de reflexiôn, en gros de sortir de sa zone de confort.
Merci pour votre attention chères lectrices et chers lecteurs.
Portez vous bien et lisez des livres !
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