Avec Tyr,
Ariel Holzl nous offre un premier opus bien sombre comme il sait les écrire, dans un univers post-Ragnarok. Les Dieux ont été vaincus, et peu à peu oublié de tous... ou presque. Car quelques élus, les Runbørn, ont hérité d'une rune, et d'une partie des pouvoirs d'un dieu...
C'est ce que découvrent Tyr, Hel et Bragi, trois amis qui vivent paisiblement, ou presque, à Gimlé. Suite à un accident de chasse, la volva du village, Jörd, leur dévoile la vérité sur les runes qu'ils portent tous trois...
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J'ai clairement craqué et profité de la vente capsule en avant-première pour commander ce roman qui me tentait énormément. Et pour le lire 🤭 !
Et je ne suis pas déçue ! On a affaire ici à une histoire complexe, bien sombre, basée sur la mythologie scandinave - d'ailleurs merci le petit lexique en fin d'ouvrage, je ne maîtrisais pas tous les termes !
Le héros de ce premier opus, Tyr, est un jeune homme renfermé, silencieux. Un jeune homme qui doute, mais qui ne va pas avoir le choix et va devoir se dépasser. C'est un personnage attachant, avec ses failles, ses forces et ses faiblesses.
Runbørn, c'est donc une quête épique, entremêlée d'exploits, d'apprentissages et de vengeance, dans un univers fantasy riche et passionnant. le rythme est enlevé, la plume sarcastique, les rebondissements parfois inattendus.
Sans surprise pour un roman basé sur les dieux nordiques, c'est violent. Âmes sensibles s'abstenir donc, on coupe des bras à coup de hache. La tension est présente tout au long de ce premier tome, qui n'épargne personne.
Ce fut pour moi une très bonne lecture, vivante, sombre mais aussi sensible, intéressante puisque j'ai redécouvert des aspects de la mythologie que j'avais oubliés. Vivement la suite donc !