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3,95

sur 111 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce roman est un hommage aux grands auteurs de romans policiers truffé de clins d'oeil à Agatha Christie mais surtout un hommage aux lecteurs passionnés de polar. L'intrigue est une mise en abîme où un auteur à succès de polar est lui-même assassiné alors qu'il
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Comptines Mortelles : le roman dans le roman pas évident mais très bien monté.

Le roman commence avec Suzanne, travaillant dans une maison d'édition, reçoit un manuscrit. Commence alors le roman dans le roman: une ribambelle de personnages, un décès, un deuxième décès : le détective Staupert va enquêter. Et la Paf ! le roman s'arrêter quand Staupert a trouvé l'assassin ! Frustrant !

On repars dans la « vrai vie » avec Suzanne qui se demande où est passée la fin du manuscrit mais l'auteur : Alan, est mort. Elle va enquêter et va trouver des similitudes entre le roman et la mort d'Alan. Mais comment cela peut-il être possible ?!

J'ai beaucoup aimé et ne peux que vous le recommander.
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Étant victime d'une certaine paresse intellectuelle, je me tourne en ce moment vers des lectures relativement facile. J'ai relu la série des Miss Marple d'Agatha Christie (peut-être ce qu'elle a fait de mieux, le personnage étant beaucoup plus intéressant et abouti que Poirot) et j'ai voulu continuer avec un wodunit d'un auteur contemporain (sans pour autant tomber dans le cosy mystery, il ne faut pas exagérer )
Et je suis tombé un peu par hasard sur ce livre d'Horowitz, assez belle découverte au demeurant.
Grâce à son expérience de réalisateur de séries policières pour la BBC, l'auteur a une bonne expérience des codes du genre policier et en fait une démonstration assez réussie.
Il adopte la structure assez intéressante, quel que soit d'ailleurs le genre littéraire, du roman dans le roman, ou si on préfère, de l'oeuvre en miroir. le genre n'est pas nouveau à ma connaissance le premier exemple en est la pièce dans la pièce de Hamlet.
L'histoire est vue principalement du point de vue de l'éditrice dans le "monde réel" du roman enchâssé, L'épitaphe de la pie, d'Alan Conway, consacré à son personnage fétiche, Fidèle Staupert. A ce sujet, certains lecteurs s'etonneront sans doute de voir que ce dernier porte le nom d'Atticus Pund (tout aussi improbable d'ailleurs) sur la quatrième de couverture. Ce mystère n'en est pas un et l'explication en est simple : le nom du personnage est d'un anagramme (qui fait partie de la solution de l'énigme), les lettres de son nom formant une phrase composée de mots ayant chacun pour initiales l'une desdites lettres. Pour que le procédé fonctionne en français, le traducteur a été conduit à modifier le nom du personnage. Mais l'auteur de la quatrième de couverture s'est contenté de traduire sans l'adapter celle de l'éditeur anglais.
L'univers littéraire créé par Conway est très largement démarqué, pour ne pas dire plus) de celui d'Agatha Christie.
Fidèle Staupert a beaucoup de points communs avec Hercule Poirot :
Il est étranger (Allemand au lieu de Belge ), réfugié de guerre, solitaire et maniaque, petit et très soigné de sa personne ), il a son Hastings (lui-même héritier du Dr Watson).
Saxbury-on -Avon est le clone de St Mary Mead, le village de Jane Marple.
Et on pourrait continuer.
Mais c'est un univers dégradé. Les personnages de Conway n'ont pas la dignité de ceux d'Agatha Christie, je dirais presque qu'ils en représentent le côté le plus sombre. C'est un univers étriqué où l'on ne retrouve pas le charme de la "vieille Angleterre", idéalisée certes, si présent chez Agatha Christie.
Et "L'epitaphe de la pie" est un mauvais roman, mal écrit, les personnages s'expriment de manière stéréotypées, avec des tirades invraisemblables. D'ailleurs Conway, malgré son succès et ce qu'en disent les personnages du "Monde réel" est un mauvais écrivain. Horowitz l'a voulu tel, et il se livre avec L'epitaphe de la pie " à un assez bel exercice de virtuosité, que l'on retrouve sous une autre forme, dans le Monde réel" avec les quelques pages d'un roman non publié que Conway est soupçonné d'avoir plagié, et qui, de fait, est nettement pire que la prose de Conway lui même.
Venons-en maintenant au monde réel lui-même, à celui du roman où est enchâssé celui de Conway, et qui nous est dépeint avec une qualité d'écriture très supérieure.
Nous prenons connaissance de L'epitaphe de la pie à travers la lecture qu'en fait l'éditrice (au sens anglo-saxon du terme) de Conway. Mais il manque les trois derniers chapitres de l'ouvrage. L'action du livre est consacrée à la recherche des chapitres manquants et du meurtrier d'Alan Conway, qui sont étroitement liés, avec de multiples renvois de l'un à l'autre.
Le tout constitue un double roman policier, avec tout ce qu'on est en droit d'y chercher : énigmes, enquêtes, fausses pistes, révélations finales, dans une structure originale et bien maîtrisée et constitue aussi une réflexion intéressante sur l'objet roman policier, son fonctionnement et ses limites.
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Un bel hommage aux romans policiers à énigmes. Je connaissais déjà l'auteur pour ses romans sur Sherlock Holmes que j'ai bien aimés.
L'histoire débute avec Susan Ryeland, éditrice, qui s'installe confortablement pour lire « Épitaphe de la pie », dernier roman d'un des auteurs qu'elle publie : Alan Conway. Elle est loin d'imaginer que cette lecture va bouleverser sa vie.
L'auteur offre au lecteur deux romans en un, d'un côté un whodunit avec un héros à la Hercule Poirot qui enquête dans un village anglais (avec une vraie mise en page de roman), de l'autre, l'éditrice qui se retrouve malgré elle à devoir enquêter, les deux intrigues se faisant écho.
C'est un régal à lire : c'est très bien écrit, l'auteur maîtrise différents styles et retranscrit à merveille l'atmosphère un peu désuète mais délicieuse de la campagne anglaise où tout le monde est suspect (une ambiance que n'aurait pas reniée Agatha Christie) et l'intrigue est bien ficelée parsemée d'indices, de fausses pistes et de révélations (dans les deux enquêtes, je n'ai pas trouvé l'identité des coupables).
Un roman policier original que je vous recommande.
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Bibliothécaire jeunesse férue de littérature policière, j'étais ravie de trouver sur l'étagère des nouveautés de la médiathèque Astrolabe "Comptine mortelle" de Anthony Horowitz aux éditions "Le livre de poche".

On est ici clairement dans le roman à énigme.

Le pitch de départ : une éditrice reçoit le prochain livre de son auteur à succès mais il manque les chapitres finaux. Et l'auteur se fait assassiner.
Susan décèle des points communs entre l'histoire qu'elle vient de lire et la vie d'Alan.

L'intérêt principal du roman, c'est l'histoire dans l'histoire car pour bien comprendre les questionnements qu'elle traverse Susan nous invite à lire "Epitaphe de la pie" avec elle et j'avoue que les aventures de Staupert, le détective crée par l'auteur à succès m'ont plus intéressé que l'enquête principale, à savoir qui a tué ou poussé au suicide Alan Conway, auteur détestable.

J'ai aimé le décor planté par l'auteur : un manoir maudit au coeur de la campagne anglaise après la seconde guerre mondiale. Tous les personnages sont possiblement coupables bien sûr.

Un hommage à Agatha Christie donc et une réflexion intéressante sur ce qui fait l'attrait du genre policier. Anthony Horowitz dresse le portrait des lecteurs amateurs d'enquêtes et d'hémoglobine et c'est plutôt bien vu je trouve.
Il nous parle également d'écriture et de célébrité, d'argent et de quête de gloire, de désirs inassouvis.

Un roman vraiment divertissant que j'avais du mal à quitter.
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Un ou deux romans ? En tout cas, que du plaisir avec cette double intrigue policière ! C'est aussi un bel hommage au polar anglais, qu'il soit écrit ou audiovisuel ! J'ai dévoré ce roman que je recommande à tous les amateurs de polar anglais. Pourquoi ne pas publier les huit tomes qui précèdent le neuvième ?
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Une construction étonnante et un hommage réussi aux reines du whodunit. Un polar parfait pour l'été, l'hiver, bref, en toutes saisons !
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Quand le narrateur est lecteur.
Quand le lecteur est éditeur.
Quand l'éditeur est personnage.
Quand le personnage est auteur.
Quand l'auteur est critique.
Quand le critique est narrateur.

Quand la victime est un suspect.
Quand le suspect est enquêteur.
Quand l'enquêteur est coupable.
Quand le coupable est victime.

Si l'auteur est victime
Si la victime est un personnage.
Si un personnage est enquêteur.
Si l'enquêteur est éditeur.
Si l'éditeur est suspect.
Si le suspect est auteur.... Trouvez le coupable?
Qui tue sans "PS":
Plongez dans l'abîme.
Traversez les temps.
Cherchez un anagramme sans "A"
Trouvez la fin avec "U"
Bravo, vous avez trouvé!
🎩
C'est le roman d'un roman dans le roman.
Un mélange des genres, un genre de jeu, un jeu sur les codes, des codes à déchiffrer.
Un mise en abyme qui entremêle les époques, brouille les pistes, mélange les rôles, confond les identités.
Un roman du double sens, des sens cachés et artifices.
Un jeu de piste où le crime est fiction.
Où la fiction se fait réalité.
Où la réalité est création littéraire.
Où la création littéraire mène au crime.

Si vous aimez les jeux de pistes, les décryptages de codes et les jeux sur les sens, ce roman est pour vous!
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Un polar à énigmes fascinant

Un roman, 2 énigmes,2 style d'écriture dans le genre Agatha Christie. L'auteur, Anthony Horowitz, est aussi un scénariste et notamment de la série télévisée Barnaby.

Tout commence avec Suzanne, éditrice, qui commence le roman de son auteur à succès Alan Conway : L'Épitaphe de la Pie. Ce roman va bouleverser sa vie.

Dans la 1ère partie du roman nous découvrons l'histoire de l'Épitaphe de la Pie.
La 2ème partie du livre est consacrée à la quête de Suzanne et pourquoi ce livre a bouleversé sa vie (là je ne peux pas vous en dire plus à vous de le découvrir).

L'auteur ne laisse rien au hasard. L'intrigue est très bien ficelée.
J'ai beaucoup aimé cette lecture et je me suis laissée emporter dans cette histoire, si bien qu'en attaquant la 2ème partie du livre j'en avais oublié le postulat de départ.

Un livre que je vous recommande vivement.
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L'histoire est celle d'Alan et du personnage qu'il a créé, Staupert. Susan, son éditrice, va alors découvrir dans le dernier opus du personnage une intrigue qu'elle va tenter de percer. C'est une narration étrange, puisqu'il y a en réalité trois intrigues et un "roman dans le roman" .

On suit à la fois l'auteur, le personnage et l'éditrice. Je dois avouer qu'au tout départ, cette situation initiale m'a un peu perturbée, mais contre toute attente, pon se laisse assez rapidement happer par ce rythme inhabituel.

On trouve dans cette histoire tous les codes du roman policier et de ses héros, servi par un redoutable humour britannique. Sur le point de l'intrigue, c'est parfois un peu téléphoné, mais il y a un véritable rythme qui nous fait oublier ces situations un peu convenues.

Un très bel hommage au roman policier des années 50, et surtout un excellent roman pour ados.

A découvrir!
Lien : http://mademoisellemalenia.o..
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