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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Quel formidable talent de conteuse ! Ce récit se dévore comme une succession d'histoires agrémentées de passages tirés de textes religieux, de croyances, d'anecdotes personnelles. Delphine Horvilleur nous amène à nous poser les bonnes questions sur notre relation aux morts, elle nous aide par ces récits à appréhender la mort autrement, mieux sans doute, en s'aidant des textes sacrés et de leur interprétation, comme elle sait si bien le faire !

A travers l'histoire, la fin, et la cérémonie d'enterrement de personnalités connues comme Simone Veil ou Marceline Loridan Ivens, inconnus ou intimes de l'autrice, Delphine Horvilleur nous fait part de son expérience, de son érudition, et c'est tant mieux pour nous.

Inutile d'être de confession juive pour suivre ce récit qui se veut laïc malgré les nombreuses références au judaïsme. C'est instructif, intelligent, fort, accessible à tous, et de très bonne facture. Un petit précis de qualité, que l'on peut reprendre à n'importe quel moment par envie ou besoin ; à ouvrir au hasard des pages ; à garder sous la main, dans sa bibliothèque. J'ai hâte de vous lire encore, rabbin Horvilleur !

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J'aime beaucoup écouter les interviews de Delphine Horvilleur que je trouve toujours très intéressante.

« Vivre avec nos morts » est un témoignage de son rapport quotidien avec la mort dans son rôle de rabbin.

Honorer la mémoire de ceux qui partent, accompagner les vivants, voilà ce qu'elle accomplit tous les jours.

Lire ce livre m'a procuré un apaisement, un bonheur de lecture dans un moment où j'avais besoin d'un peu de sérénité.

» Les textes sacrés ouvrent un passage entre les vivants et les morts : le rôle d'un conteur est de se tenir à la porte pour s'assurer qu'elle reste ouverte. Et permettre ainsi à chacun de faire la paix avec ses fantômes. »
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Petit manuel de Judaïsme pour les nuls, me permettrait-on un tel raccourci ?

Delphine Horvilleur est rabbine.
Avec toute sa bienveillance et son empathie elle accompagne des hommes et des femmes au moment où le livre de la vie se referme. Elle interroge la famille, les vivants parfois survivants, elle écoute jusque dans les silences, elle s'imprègne d'une petite lumière, elle recoud les fils de la vie, ensuite elle formule le Kaddish, cette prière araméenne énoncé pour les morts mais qui chante le sacré, une première étape vers le deuil.
Dans ce roman sous-titré « Petit traité de consolation », Delphine Horvilleur raconte les rencontres et ce que la mort n'enlève pas. Elle conte :
L'ange Azraël qui tient la vie et la mort dans la main.
Elsa Cayat et son dernier projet avec Marc, mais bizarrement Marc ne survivra pas longtemps à Elsa...
Les filles de Birkenau, la facétieuse Marceline Loridan intarissable en blagues juives et sa courageuse amie Simone Veil.
Isaac qui voulait savoir où était parti son frère mort...
Cela fait des années que Delphine Horvilleur côtoie la mort de près pourtant le doute toujours l'accompagne, parfois certains espèrent d'elle un mot, une révélation sur le secret de l'après et elle a l'humilité de ne pas répondre à la question ni même évoquer une amorce.
Elle sait expliquer les textes sacrés, dire la nécessité des rites d'accompagnement, évoquer les coutumes et parfois il lui arrive de revisiter la tradition en s'adaptant devant les choix qui de ceux qui restent et qui vont préférer les cendres à la terre, contre toute logique judaïque.

Ce livre me rappelle combien quel que soit la religion, les morts (ou les fantômes) vivent à travers nous.
Ce livre est un soleil pour ceux qui traversent la nuit du deuil et de la mort et pour ceux qui s'interrogent.
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Ah oui la belle introduction à la vie que voilà ! D'un humanisme profond, d'une grande bienveillance, ces pages m'ont donné largement de quoi réfléchir à ma propre vie. « On » me l'a donnée, qu'en ai-je fait ? J'espère ne pas oublier cette question pour m'éclairer à l'heure de mes propres choix.
Je ne peux que remercier Delphine Horvilleur d'avoir pris la peine d'écrire tout cela et de l'avoir partagé.
De plus, sur un autre plan, j'ai été très intéressée par les éclairages sur la religion juive qui font écho à ma tradition chrétienne.
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Existe-t-il des voies de consolation, d'acceptation, en ces moments charnières où les émotions nous submergent ? Dans ce traité de consolation, Delphine Horvilleur, rabbin, conte comment elle accompagne les familles endeuillées aux côtés de la dépouille qui entre dans « la maison des vivants ». Des mots pour chaque histoire de vie, des mots pour célébrer la vie, pour apprivoiser les fantômes des vivants face à la mort, des mots en référence aux textes sacrés, en empathie, avec délicatesse, et surtout, dans l'esprit de « laïcité qui nous permet justement d'habiter le même espace mental et émotionnel, même quand nos langages pour dire le sacré sont différents ».

C'est ainsi que l'auteure évoque les traditions de la religion juive, sans jugement, ses croyances comme ses incertitudes, sur un ton posé et serein, laissant place aux émotions les plus vives comme aux sourires.

Je conseille sans réserve cet ouvrage pour les histoires qu'il relate, la qualité de l'écriture, l'intelligence des réflexions qu'il suscite, qui confirme l'importance et la grandeur de son autrice.
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Chroniques de sa vie de rabbin, ce livre est essentiellement un recueil d'histoires de vivants sur la mort, le tout dans une écriture à portée de voix, subtile et claire. Delphine Horvilleur fait entendre une voix singulière et délicieusement originale, extrêmement chaleureuse, imagée, véhiculant un savoir plein de bon sens, qui donne très envie d'être son amie.
A offrir à : tout le monde, ce livre est un bijou
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J'ai été tant et tant de fois choquée, révoltée, dégoûtée par le judéo-christianisme que je flirte depuis l'adolescence avec l'idée d'apostasie. Consacrer du temps à un livre dont l'auteur est officier de culte, rabbin ou plutôt rabine en l'occurrence, n'était donc pas vraiment ma tasse de thé. Mais j'ai vu Delphine Horvilleur en entrevue à La grande Librairie et j'ai été assez impressionnée par l'intelligence, la douceur et l'ouverture de ses propos que je me suis lancée à l'aventure dans la lecture de Vivre avec nos morts qui non seulement s'est avéré être un réel petit traité de consolation mais aussi et surtout un puissant hymne à la vie.
Nous cherchons à limiter la place de la mort dans nos vies, à la tenir éloignée par des gestes conjuratoires ou des rites obsessifs compulsifs, nous dit Delphine Horvilleur mais la mort est là, dans nos vies; il y a de la mort dans la vie et de la vie dans la mort. le pouvoir du rabbin comme celui de tout accompagnateur spirituel consiste à choisir les mots et les gestes que l'on prononcera au moment où elle surgira. Et c'est par les mots qu'elle adresse aux morts et aux endeuillés que notre rabine se transforme en magicienne . Elle puise dans sa tradition religieuse, comme nous pourrions d'ailleurs le faire dans d'autres traditions religieuses ou bien encore dans les grands mythes qui fondent les cultures, des éléments qui nous permettent de donner sens à la mort, donner sens à chaque mort particulière. À travers onze situations de deuil, l'auteure nous propose un récit, établit des liens avec des textes sacrés et nous invite à écouter comment ces récits résonnent en nous.
Léger et profond à la fois. Nourrissant.
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L'auteur de cet étonnant ouvrage est une femme rabbin, et dit-elle, un conteur, rapprochant ces deux facettes du contact avec la mort et les endeuillés, le conteur répondant au besoin de récits des proches du disparu. Elle puise le plus souvent ces récits dans la tradition juive.

L'auteur, qui a une formation de médecin, évoque la mort cellulaire qui façonne le renouvellement de de nos cellules, cette apoptose dont le cancer est une forme de résistance. Mais, elle dépasse largement la physiologie, et si elle n'a pas réussi à domestiquer le sujet, à banaliser la mort, elle l'affronte avec des doutes et ses propres frayeurs.
Elle-même a eu une expérience fondatrice à dix ans, après avoir mangé par effraction un bout de plastique « qui devait la faire mourir ». Elle se mit à prier Dieu, mais ce qui la sauva ce fut son grand-père, rabbin de formation, qui en avalant un morceau de ce même plastique, lui fit prendre conscience qu'on pouvait ne pas être seul dans l'épreuve de la mort.

Delphine Horvilleur raconte au fil des chapitres, ses rencontres avec diverses personnalités inconnues ou célèbres (Simone Veil, Elsa Cayat…), des endeuillés, religieux ou non, “bons“ ou “mauvais“ juifs (l'autorisant à penser qu'il n'y a que des mauvais juifs, elle incluse) Afin de préparer la cérémonie des funérailles, moment sacré qui ne s'improvise pas, elle fait raconter aux vivants ce qu'ils savent de la personne décédée, et le restitue le jour de l'enterrement avec ses mots entremêlés de ses “récits“ mythologiques tirés de la Bible, du Talmud, de la tradition orale ou d'histoires juives. Pénétrant ce qui constituait la vie du disparu pour en faire un destin, elle ne s'attarde pas sur les circonstances de sa mort ou sur les moments tragiques, mais au contraire donne du sens à ce qu'on peut voir comme une suite romantique, un conte mythologique, une existence avec des passages saillants. Il s'agit parfois de convoquer des fantômes, dont l'existence remonte aux morts de la tradition juive recouverts d'un linceul blanc. Les dibbouks sont des fantômes craints ou célébrés dans les récits traditionnels.
C'est souvent drôle et surtout intelligent, c'est vivant et diablement réfléchi.

Curieusement, en hébreu, le cimetière se traduit par Beit haH'ayim
(“Maison de la vie“), et la religion hébraïque tend à masquer, à éloigner la mort, comme un intrus. La religion ne dit d'ailleurs pas nettement où vont les corps et les âmes après la mort.
Delphine Horvilleur souligne l'importance que peut avoir pour le juif la récitation du Kaddish sur sa tombe, cette prière énoncée en araméen, dite par un des fils du (de la) défunt(e). Simone Veil y a eu droit, par ses fils et deux rabbins, dont l'auteure, ce qui suscita la réprobation de conservateurs pour qui une femme ne peut pas dire le Kaddish. La rabbin évoque alors l'importance pour le juif, au moins cette fois dans l'année, de se rendre à la synagogue le jour de Kippour, pour le Grand Pardon. Une histoire juive surgit, un croyant en conversation avec Dieu, lui avoue qu'il n'a pas grand chose à se faire pardonner, au contraire de Lui, qui devrait s'y soumettre pour les souffrances du monde. L'homme dit alors : « Je te pardonne, tu me pardonnes, on est quittes ». À quoi un rabbin lui rétorque : « Mais enfin, espèce d'idiot, pourquoi as-tu laissé Dieu s'en tirer à si bon compte ? »


« La laïcité à la française empêche une foi ou une appartenance de saturer tout l'espace…L'identité juive repose aussi sur une vacance… parce qu'elle n'est pas prosélyte… et peine à formuler ce qui la fonde. » Dans les espaces libres que préserve le judaïsme, il y a place pour de multiples définitions de ce dernier : le judaïsme de croyant de Delphine Horvilleur peut ainsi cohabiter avec l'athéisme d'une Elsa Cayat, psychanalyste et journaliste à Charlie Hebdo où elle a été assassinée au cours de l'attentat du 07 janvier 2015. Présentée comme un « rabbin laïc » lors de ses obsèques, elle accepte cette formule paradoxale. Et rend compte d'un débat rapporté par le Talmud entre des rabbins dont l'un fit appel à Dieu pour le trancher. Dieu invoqua la Loi mais les rabbins lui rétorquèrent : « Tu nous as donné la Loi au mont Sinaï ; dorénavant, elle est entre nos mains et non entre les tiennes » C'est aux hommes d'interpréter la Loi, y compris contre l'avis du divin. Et Dieu s'amusa d'avoir été “vaincu“. Ce Dieu est grand qui accepte l'échec, à l'inverse de celui brandi par les tueurs islamistes, qui s'offusque d'être moqué.

Les Juifs ne fleurissent pas les tombes, mais posent des cailloux, en souvenir des sépultures qui devaient être ainsi signalées, en particulier aux “Cohen“, membres de la famille sacerdotale, qui ne devaient pas s'approcher des morts pour rester purs pendant leurs offices.
Avec le Covid, l'ange (de la mort, Azraël) que nous voulions éloigner exige qu'on lui fasse de la place dans nos existences et dans nos sociétés. Il connaît notre nom, notre adresse et ne se laissera pas tromper.
Ainsi voyageons-nous dans la pensée et les histoires de cette femme rabbin libérale, éclairée et docte. le texte est limpide, le propos édifiant, l'hymne à la vie transparaît à chque page. La religion juive est omniprésente, mais légère, elle a largué son corpus dogmatique pour s'ouvrir à la modernité, tout en extrayant sa sève du Livre et de la tradition.
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On m'a fortement recommandé ce livre dans une discussion sur le deuil et la perception de la mort. Est-ce que ce livre est en plein dans le sujet ? Complètement. J'ai trouvé ça génial de découvrir le point de vue de Delphine Horvilleur qui est une femme rabbin d'une grande humanité et d'une grande douceur. le fait que ce soit elle la narratrice du livre audio est un gros plus ! Sa voix et son interprétation sont géniales et très agréables. C'est un partage encore plus intimiste entre le lecteur et l'autrice.

En ce qui concerne le contenu du livre, j'ai appris tellement de choses. Je ne connaissais le judaïsme que de très loin, et on peut tout à fait découvrir ce livre sans avoir aucune référence. Ce n'est pas un livre tourné vers la religion ; c'est un livre avec quelques références religieuses et historiques mais qui reste très ouvert et qui est très instructif. Je ne connaissais pas du tout la façon de voir la mort des Juifs, et la découvrir ainsi que leur origine était passionnant. Il y a aussi beaucoup de références à l'hébreu et à ses traductions qui en disent beaucoup. Par exemple, en hébreu, cimetière est traduit "la maison de la vie".

Pour chaque sujet, Delphine Horvilleur choisit une personne qu'elle a connu ou accompagné dans la mort. Car en tant que femme rabbin, la mort, elle la côtoie très souvent. Elle aborde donc énormément de sujets : la Shoah, la vieillesse, la mort d'un parent, la mort d'un enfant, ce que ça signifie d'accompagner les familles endeuillées... Elle partage avec nous des épisodes de sa vie, de sa famille, et c'est très touchant de les découvrir. A travers ce traité, l'autrice nous raconte nous raconte son histoire, mais aussi l'histoire d'autres personnes qui ont quitté notre monde. C'est donc un très bel hommage.

Une lecture pleine de délicatesse que je recommande énormément.
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En écoutant des interviews de Delphine Horvilleur, j'avais été frappé par son intelligence, d'autant plus admirable qu'elle recouvre dans son cas les deux acceptions de ce mot : l'intelligence comme capacité à raisonner et comme aptitude à comprendre ses semblables.
L'autre élément qui m'avait marqué était la douceur de sa voix. Et là encore, ce mot prend plusieurs sens. Bien sûr, sa diction est posée, calme, et les sonorités sont agréables à l'oreille ; mais ce n'est pas seulement de cette douceur-là dont je veux parler : c'est aussi la douceur de ce qui passe par sa voix : un apaisement. Evidemment l'intelligence de ses paroles concourt à produire cet effet.
En lisant ce livre, ces impressions se trouvent confirmées.
Ses raisonnements sont limpides et touchent immanquablement, par le fait qu'ils s'appuient non seulement sur son vaste savoir (que l'on confond souvent avec l'intelligence alors qu'il n'en est qu'un outil... optionnel) mais aussi parce que toutes ses démonstrations prennent racine dans la vie des figures qu'elle invite entre ses pages. Des figures de disparus et celles des proches qui leur survivent ; des figures connues et d'autres anonymes. Et voilà l'intelligence du coeur qui apparait. En tant que rabbin, missionnée pour accompagner les morts et les vivants, elle a su écouter, chercher à comprendre. Comprendre la teneur de ces vies éteintes, décrites parfois de manière très parcellaire par la famille. Comprendre aussi ceux et celle qui se confient, pour saisir tout autant leur rapport avec le défunt que leur rapport avec la mort.
Alors la douceur vient en renfort. Douceur attentive de l'écoute ; douceur rassurante de la parole, adaptée à chaque cas ; douceur vivifiante du message, porteur de réconfort et d'une lumière destinée, autant qu'elle le peut, à éclairer le chemin qui continue sans celui ou celle qu'on porte en terre.
Cet apport dont ont pu bénéficier les familles qu'elle a accompagnées dans leur deuil, Delphine Horvilleur parvient à nous le transmettre dans son ouvrage. Elle nous invite alors à réfléchir nous aussi à nos morts, à notre vision de la mort, mais aussi aux liens plus larges entre humains. Les références à la Torah se mêlent à des évocations plus prosaïque (un film de M. Night Shyamalan, une chanson de Brel, un dessin animé Lego), à des portraits de personnages connus, tels que les membres assassinés ou mutilés de la rédaction de Charlie Hebdo, ou encore Simone Veil et Marceline Loridan ainsi que Yitzhak Rabin.
Pour autant, et même avec son titre, ce livre n'est pas uniquement un livre sur la mort. Il est aussi un aperçu de certaines traditions juives et il donne à comprendre le sens de certains mots ou expressions empruntés à la Bible. Plus important encore, il est parcouru par la vie, avec ses grands évènements et ses détails quotidiens, avec ses moments d'affection et ses pointes d'humour (blagues juives, instants de complicité entre amies, souvenirs d'enfance...).
Et finalement, s'il faut retenir un élément, c'est l'idée de la transmission et donc de la vie : la vie de ceux qui reçoivent ce que les disparus leur transmettent. Que l'on croit ou pas à une vie après la mort, qu'on suive un rituel de deuil ou un autre, qu'on y ajoute des gestes de superstition, des légendes, des habitudes, Delphine Horvilleur nous démontre, avec intelligence et une douceur exquise, que nous continuons tous à "vivre avec nos morts". Nous portons ce qu'ils ont acquis, vécu, enduré. Nous complétons ce qu'ils n'ont pas eu le temps d'achever. Nous vivons dans un monde qu'ils ont traversé, façonné. Et nous vivrons, agirons, construirons ce monde jusqu'à ce que vienne notre tour de transmettre.
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