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3,59

sur 3906 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Voilà bien un drôle de bouquin. Lors de l'exercice périlleux "Comparer nos lectures", presque personne n'est d'accord avec mes trois ***. Ca tombe bien, moi non plus! Je vous explique : l'histoire, je veux dire l'idée qui se cache derrière tout ca me plait beaucoup (**** - ******). La réalisation (style, passages soi-disant "érotiques", facilités diverses et variées...) me decoivent énormément (* - **). Et voilà le résultat : ***!!! Sans rire, pour un livre qui a eu tant de succès le bilan, 15 ans plus tard, est bien maigre. Mes notes sont (presque) toujours élastiques, celle-ci tendrait plutôt vers le 2/5. Bien qu'il y ait quantité de livres beaucoup plus intéressants que celui-ci, je préfère rester dans le neutre. A chacun de se faire son idée sur la question. Tant que l'on pas lu la chose, on passe pour un inculte. Une fois cette tâche accomplie, on peut s'écrier au génie ou se morfondre devant tant de médiocrité. Deux jugements extrêmes que ce roman somme toute assez banal n'a pas mérité.
Bonne lecture!
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« Les particules élémentaires » : beaucoup de bruit pour rien…
Une intrigue bien faible, qui nous présente deux demi-frères, Michel et Bruno, tous deux chercheurs : l'un est chercheur en biologie, l'autre en recherche du nirvana sexuel, donc d'une partenaire à la hauteur de ses fantasmes…

Une escapade, en fait, en plein consumérisme exacerbé. Si l'on peut admettre que parfois l'écrivain est le reflet à peine exagéré de la société dans laquelle il vit, j'ose espérer que Michel Houellebecq a grossi le trait jusqu'à la caricature… Ou alors…

Quant au coté sexe, comment ne pas voir là un produit d'appel, additionné à un « anti-religions » primaire – « Je sais bien que l'Islam – de loin la plus bête, la plus fausse et la plus obscurantistes de toutes les religions – semble actuellement gagner du terrain… » –, produit d'appel là aussi…
Bref, et je pense qu'on l'aura compris, Michel Houellebecq n'apparaît pas dans mes lectures favorites. Malgré tout, il faut de tout pour faire un monde…et si certains aiment, ils ont sans doute raison.

Il reste un ouvrage bien faible à mon goût, truffé de provocations faciles et d'accroches perverses destinées à créer le « buzz » pour assurer le tirage : une triste opération mercantile dont la littérature se serait bien passée.
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Première lecture de Michel Houellebecq... et première déception. Je n'ai du tout accroché à cette histoire, celle de deux-demi frères que tout oppose. L'histoire est entrecoupée de passages incompréhensibles, dont le propos m'a totalement échappé. J'ai même fini par sauter ces passages tant ils m'agaçaient, comme si l'auteur voulait nous montrer l'étendue de sa science à nous, pauvres mortels, en sachant très bien que la majorité d'entre-nous ne comprendraient rien.
Je n'ai pas compris pourquoi il était nécessaire de parler de sexe aussi souvent et de façon aussi vulgaire pour en arriver au simple constat que l'être humain était forcé d'évoluer et de se détacher de toutes ces futilités qui encombrent sa vie et l'empêchent d'être heureux.

Les idées étaient là mais je n'ai pas du tout adhéré à la façon de les traiter.
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Si j'avais fait la connaissance de Houellebecq par "Les Particules Élémentaires", je n'aurais pas osé ouvrir "La carte et le territoire" que j'ai apprécié.
Ici, le style est approximatif, très inégal, Houllebecq se cherche et cherche une construction pour son bouquin. Il est emmerdant, glauque, déprimant, dévastant même. Ah, ça, il est très efficace pour vous foutre le bourdon. Chapeau !
Il crache dans la soupe de la vie. Je n'en veux pas de sa soupe. Je me fais la mienne où la vie est belle et ne se termine pas à quarante ans (je ne serais plus là pour le lire).
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on m'avait dit il y a une dizaine d'années environ qu'il fallait à tout prix lire ce bouquin pour découvrir un auteur qui va compter dans la littérature ! bon j'ai lu , j'ai forcément aimé cette espèce de liberté de ton et de style qui reste très grand public tout en flirtant avec l'intello qui sommeille en nous .
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Je gardes ce livre dans ma bibliotheque comme un exemple de livre "a avoir lu pour pouvoir parler de ouelbecq dans les soirées mondaines".
Sinon? Une écriture minimaliste, une histoire non transcendante, on dirait que l'auteur s'est regardé écrire, en se demandant ce qu'il pourrait dire pour choquer les gens. A ce titre, certains passage sont de vrais morceaux de bravoure dans le cynisme, le degout de l'humain et de la vie. Sauf que cela est tellement exagéré, qu'on y croit pas une seconde. Laissant au lecteur quelques soupirs de dépit.
On le referme comme on l'a ouvert, pas assez subtil pour faire réflechir. Enfin si, on se demande comment cet auteur a pu être qualifié de génie.
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Après avoir assez bien accroché sur "La possibilité d'une île", un peu à contre-courant des autres lecteurs, j'attendais beaucoup des particules élémentaires. Pourtant, j'ai eu l'impression de lire un brouillon du livre précédent.

Le thème est approximativement le même : l'être humain est réduit au sexe, celui que n'est plus désirable, celui qui n'est plus capable de bander, doit sérieusement songer à disparaître. Mais alors que dans La possibilité d'une île, l'histoire est racontée par un humoriste désabusé auquel ce cynisme convient parfaitement, dans Les particules élémentaires, on a plutôt droit à des morceaux d'histoire sans vraiment de liens entre eux, les personnages sont pâles et sans grand intérêt (j'ai d'ailleurs confondu les deux demi-frères tout au long du roman). le décorticage de notre société sonne comme de la philosophie de comptoir. le prologue et l'épilogue dénotent complètement du reste du roman, je ne vois pas vraiment ce qu'ils viennent faire là.

Une belle déception donc. Au risque de me répéter, La possibilité d'une île parle des mêmes thèmes, en étant beaucoup plus abouti.
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Un parallèle intéressant entre ces deux demis-frères et leur vie perdue à la comprendre et à chercher l'affection dont ils ont été privés enfants. On se retrouve tout de même dans un schéma trop téléphoné aux trois quarts du roman qui tombe alors franchement dans le pathos.
Dommage, l'inscription de ces deux personnages dans une lignée familiale décrite avec la précision d'un généalogiste a franchement son intérêt!
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Après avoir lu Darrieussecq en éprouvant un plaisir certain, je me suis dit : "pourquoi pas Houellebecq".
Eh bien, bof ! mais quand même... il y a un petit truc qui me visse, qui me taraude quelque part, mais je ne sais pas encore dire quoi. Peut-être l'e.c.q. - cette petite queue qui termine leur patronyme en tire bouchon : allez savoir où se nichent parfois les pulsions.
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