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4,08

sur 3630 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Carrément addictif !

L'atmosphère est très réussie et le suspens haletant. On devine certaines choses à l'avance et le temps qu'elles parviennent aux personnages, on s'impatiente un peu mais rien de rédhibitoire. Une fois plongé dedans, on peine à décrocher du bouquin !
Dans ce monde post-apo mort et toxique, une société aux rouages (trop ?) bien huilés survit confinée dans un immense silo souterrain. Et quand un perturbateur se demande si l'herbe n'est pas plus verte ailleurs, on lui offre ce qu'il veut : on le flanque dehors (et on l'assigne au nettoyage des caméras de surveillance, autant mourir utile). Mais et si, et si... On sent poindre le mensonge derrière ce monde à la fois gigantesque et étriqué, tellement oppressant.

Les personnages sont bien campés et rapidement attachants. Holston, Jahns, Marnes, Juliette... Et même Bernard, sont très humains, jamais manichéen et on comprend au fil des pages le bien-fondé du point de vue de chacun. J'aurais aimé que certains ne meurent pas si vite, cela dit !

La fin ouverte avec tous ses événements en suspens donne très très envie de se jeter sur la suite !
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Très bon roman post apocalypse, à l'imaginaire intrigant et intéressant. vivre dans un silo car l'extérieur est toxique pour la vie humaine. Séparer les niveaux du silo en secteur professionnels et sociaux. Faire comme châtiment suprême l'envoi à l'extérieur sous une combinaison pour nettoyer les capteurs vidéo qui permettent de voir cet extérieur si hostile. Mais dans un roman de ce genre, il y a toujours un grain de sable et ce grain est......
J'ai apprécié l'environnement, si attrayant (après l'imagination et la créativité de l'homme lui ont permis de réussir à vivre dans un silo!!) et si étouffant ( plus de 130 étages, une loterie pour pouvoir faire des enfants car trop de population n'est pas envisageable, etc.). Mais surtout des personnages qui cachent tous quelque chose et qui sont, à leur façon très attachants (bon d'accord sauf un!).
Bref, une bonne dystopie que j'ai eu plaisir à lire. Et dont d'ailleurs je lirais les 2 volumes suivants.
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Je me suis immergée dans ce roman, dans ce silo, qui m'a littéralement aspirée. Malgré quelques maladresses, quelques longueurs et inégalités, le suspense est haletant, le récit prenant.
On démarre en douceur: l'auteur prend le temps de planter le décor, de susciter l'interrogation du lecteur. Il soigne la psychologie de ses personnages, qui s'avèrent secondaires, mais qui hanteront tout le récit (Holston). L'héroïne (ou plutôt « super-héroïne » devrais-je dire), Juliette, n'apparaît que bien plus tard (p.112), dès-lors, place à l'action, l'équilibre est rompu. Les personnages perdent en épaisseur et en crédibilité ce que la narration gagne en dynamisme et ainsi de nouveaux éléments, de nouveaux personnages apparaissent… en même temps que les incohérences. Et c'est là que le bât blesse.
Paradoxalement, c'est à partir de ce moment que le récit m'a tenue en haleine.
Tous les éléments se mettent en place : à mesure que l'action progresse, le lecteur obtient les réponses aux questions qu'il se pose et ça se tient. La vision que rend l'auteur d'une microsociété ayant survécu à l'apocalypse, c'est cet aspect-là du roman qui m'a le plus séduite. Comment fonctionne-t-elle, quelle est son histoire, ses rouages. C'est une organisation sociale très hiérarchisée et codifiée, où chaque individu est à son poste et a une utilité (servir la collectivité), même les morts sont recyclés. D'où la symbolique de l'escalier en colimaçon pour franchir les 144 étages que compte le silo (et non « bunker » ; le choix du terme « silo » prendra tout son sens). Difficile à gravir. Dès lors chacun reste à sa place, les gens ne voyagent pas ou en de rares occasions (un nettoyage par exemple), ne communiquent pas ou difficilement. La technologie moderne est réservée à l'élite comme les étages supérieurs, bien entendu. le contrôle démographique s'effectue grâce à une loterie permettant aux couples chanceux de procréer, consécutive à un nettoyage (celui-ci équivalant à un bannissement, en d'autres termes à la peine de mort). Et pour maintenir le fonctionnement de cette machinerie, un mensonge d'Etat (qui sera éventé) et le bannissement de tout élément perturbateur.
Par contre la fin m'a déçue même si elle est porteuse d'espoir ; je l'ai trouvée bâclée et convenue. Des deux autres volumes que comprend cette trilogie, je lirais volontiers, Silo, origines, histoire de voir en détails (car on obtient déjà le fin mot de l'histoire, que je vous laisse découvrir) comment, d'après Howey, l'humanité en est arrivée là.
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44 étages et une organisation minutieuse, voici la base de la société contenue dans le Silo : un monde scrupuleusement hiérarchisé, au fil des étages en quelque sorte et une unique fenêtre vers l'extérieur. Une sortie qu'il est interdit d'évoquer, des naissances accordées par une loterie, un passé soigneusement tu, ... Dans le silo, les interdits sont légion.

Le récit s'ouvre, en même temps que la porte du silo avec la sortie du shérif Holston et l'obligation de lui trouver un remplaçant : histoire d'y rencontrer un candidat potentiel, Madame le Maire entreprend de descendre vers les "Machines", en compagnie de Marnes, l'adjoint du shérif. Une descente qui se révèlera pénible, bien indépendamment de la difficulté physique.

Outre ces innombrables marches, Silo se démarque avant tout par des personnages hors du commun, malmenés par l'existence dans cet environnement si particulier. Une vie faite de renoncement et de soumission; sans droit de regard sur le passé, ni sur l'avenir d'ailleurs puisque les naissances sont soigneusement (et cruellement) réglementées; sans véritable liberté d'expression mais avec un manifeste contrôle de l'information. Des vies tracées d'avance, des porteurs aux ombres. Des conditions qui mènent chacun à donner le meilleur de lui-même ou le pire ! C'est dire si la situation est instable ...

Dans cet enfer quotidien, émergent de petites pépites humaines, des hommes et des femmes prêts à renoncer à tout, à se sacrifier quel qu'en soit le prix, à endosser. Des êtres qui réhabilitent le terme solidarité et lui donnent de nouvelles lettres de noblesse. Par delà les castes et les étages !

Indépendamment de cette richesse humaine, Hugh Howey excelle à ferrer son lecteur, lui aussi prisonnier du Silo et de son atmosphère pesante. le lecteur découvre le Silo et sa stricte organisation au fil de la descente amorçant le récit : cette découverte est aussi pénible que les efforts de Jahns et Marnes, marqués par les ans et les souvenirs. Une telle société est difficilement acceptable, son évocation oppresse et révolte.

Pourtant le lecteur persiste, captivé. Au fil des chapitres, alternant héros et points de vue, l'auteur entretient la tension, relançant sans cesse le suspense, évitant tout répit, obligeant au final le lecteur après 500 pages à attendre la sortie du prochain tome ! Un joli tour de force !

Lien : http://nahe-lit.blogspot.com..
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Quel étrange endroit que ce Silo, ou vivent des gens en totale autonomie et en autharcie complète. Pourquoi sont-ils là, comment sont ils arrivés, rien ne filtre.On devine, avec la seule fenêtre sur l'extérieur que celui-ci n'est plus viable. Là encore on ne sait ni le comment ni le pourquoi.Petit à petit on devine une société hyper hiérarchisée, plus on est proche de la surface plus on est haut placé. Là couleur des tenues indique la profession. L'atmosphère général est pesant, et très vite l'on comprend que le peuple est observé et qu'il est interdit d'évoquer l'extérieur ou le passé sinon on est envoyé au "nettoyage".les personnages de Lukas, Jules, Knox Bernard Houston sont tous extrêmement bien décrits, leur caractère leurs aspirations, leurs ambitions. On suit Jules pas à pas, son évolution sa montée en grade, et surtout ses aspirations. Cette société qui se nourrit élève des enfants des animaux, sans espoir d'extérieur, d'un avenir meilleur, sans culture sans musique est étouffante, et quand le peuple étouffe, le moindre événement met le feu aux poudres. J'attaque le deuxième opus aussitôt, un excellent roman
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J'étais très enthousiaste au moment où j'ai acheté ce livre. Et pour tout vous dire, je n'ai pas été déçue! Enfin...presque pas! C'est un bon livre de science fiction et qui tient ses promesses du début à la fin....hum...presque... Je m'explique: le début est très prometteur et on rentre dans l'histoire très vite et très facilement. Puis vient un passage un peu long à mon goût mais qui ne m'a pas découragé pour autant, et j'ai bien fait car par la suite on va de révélation en révélation et je ne compte pas le nombre de fois où je me suis exclamée: "nooooon....". Pourtant, arrivée vers la fin je n'ai plus été vraiment surprise et je me suis laissée porter jusqu'au terme avec une sensation de quasi déception...le suspense et le mystère que je voulais trouver à la fin, je ne l'ai pas...mais je vous rassure ce n'est pas pour autant que je ne vais pas me laisser tenter par la lecture des autres tomes. Donc pour conclure, j'ai passé un bon moment mais je fonde beaucoup d'espoirs dans les tomes suivants!
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Avis relativement mitigé pour ce 1er tome. L'idée des silos post-apocalyptiques ainsi que la trame générale du roman sont géniales et originales. Les personnages sont également attachants et bien développés. Mais que de longueurs inutiles…A commencer par cette descente qui dure une éternité. J'ai bien compris que ce « voyage », comme évoqué par l'auteur, était l'occasion de nous décrire le fonctionnement d'un silo. Mais mettre 1 semaine et 100 pages pour descendre et monter 150 niveaux ?! C'est beaucoup trop à mon sens, à moins que les hauteurs des étages ne soient élevées. Pourquoi aussi s'attarder autant sur des personnages pour finalement les éliminer au milieu du récit ?

Curieux malgré tout de connaitre le pourquoi et le comment de l'histoire, je vais m'aventurer à lire le préquel en espérant que la lecture sera plus fluide.
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L'intérêt pour ce roman est venu progressivement… et est devenu réel dès la troisième partie. En effet, les deux premières parties se concentrent sur des personnages qui vont lancer les l'histoire, mais qui n'iront malheureusement pas plus loin. A peine commence-t-on à s'attacher qu'ils nous sont enlevés. J'ai cependant aimé ces deux sections, la première pouvant presque être une nouvelle à elle toute seule avec un twist intéressant et la second étant vraiment touchante. A partir de la troisième partie, Juliette, la nouvelle shérif, devient personnage principal et nous la suivrons, parmi d'autres, tout au long du roman.

Silo est une dystopie dense et riche avec un univers fort et des personnages bien campés. Il possède un côté descriptif qui peut rebuter, mais cela ne m'a jamais dérangée. Au contraire, j'ai été immergée dans cette histoire. le roman prend parfois son temps pour poser le décor, présenter les personnages plus en profondeur et j'ai trouvé très agréable d'en savoir plus sur cet étrange silo et ses habitants.
L'atmosphère du lieu est lourde, étouffante et, comme on le découvre rapidement, pleine de secrets. Les personnages sont réalistes et intéressants, voire attachants (surtout en ce qui concerne le peuple du fond). Hugh Howey prend le temps d'explorer les relations entre les étages, les espoirs de chacun, le système de castes avec leurs salopettes de couleur, la manipulation des habitants par les gens au pouvoir, l'utilisation que ceux-ci font des communications difficiles, d'un escalier qui demande des jours de marche pour parcourir entièrement.

Silo est un roman sur l'oppression et sur la révolte, sur ce qui advient quand des secrets trop important pour être cachés sont révélés, sur l'exaspération d'un peuple qui découvre la vérité, sur un nettoyage de trop qui pousse à la rébellion. Hugh Howey fait peu à peu monter la pression et, dans la seconde moitié du roman quand la situation commence à dégénérer, met en place une narration qui alterne les points de vue, accrochant totalement son lecteur ou sa lectrice, avide de savoir ce qu'il advient de tel ou tel protagoniste. Système très utilisé évidemment, mais très efficace !

Une excellente lecture, vous l'aurez compris, même si je ne vous en dis pas davantage sur l'histoire pour vous laisser la surprise des différents rebondissements. le silo m'a capturée entre ses murs pour me rejeter quelques jours plus tard, la dernière page tournée. de nombreuses questions me trottent encore dans la tête concernant le passé de ce monde ravagé et l'avenir de certains personnages, je suis donc curieuse de découvrir les deux autres tomes de la trilogie pour avoir les réponses !
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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Imaginez un silo de 150 étages enfoui sous terre dans lequel vivent hommes, femmes et enfants en totale autarcie et où chacun a une place bien définie ; fermiers, médecins, mécaniciens et blabla.
Plus l'on monte dans le silo, plus on s'approche du pouvoir et plus on descend plus on est au coeur du système : carburant, eau.
C'est con personne ne peut sortir et si l'envie vous en prend on vous fout dehors et vous ne reviendrez jamais (hihi).
Pourquoi ces gens entassés ? Y a t'il des complots ? Un pouvoir corrompu ?
Un bon petit délire qui une fois fini nous fait apprécier d'être dehors et de manger autre chose que des flocons d'avoine ou du pain de maïs, tiens pour vous faire bicher : les morts servent de compost (soleil vert power mais en plus soft).
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Voila un livre qui m'a intrigué pendant un moment. En effet, je me suis décidé à l'acheté plusieurs mois après l'avoir "repéré" et avoir hésité à plusieurs reprise. J'ai finalement décidé de franchir le pas et je ne le regrette pas du tout.

Dès le premier chapitre on comprend que l'auteur ne va pas ménager son lecteur, qu'il maitrise le suspens et l'art de l'intrigue. Ce premier chapitre nous met tout de suite dans l'ambiance. Il donne le ton.
L'histoire est bien menée, complexe.
Comme bien souvent dans les univers imaginés, il faut en expliquer les codes et les règles au fur et à mesure. C'est ici bien fait. Ni trop tôt, ni trop tard. On découvre ce monde, ce Silo, et tout ce qu'il comporte petit à petit en suivant la vie de personnages attachants, très différents et dans des rôles complexes.

Ce livre se lit d'un trait car il est difficile de le laisser de coter. Je n'ai qu'une seule chose à espérer : que les deux suivants sont du même niveau.

Amateur d'univers post-apocalyptique, jetez-vous sur cet ouvrage de toute urgence.
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