Silo, tome 1

Les Éditions Actes Sud ont décidé de lancer une collection de SF (et Fantasy) qui s'appellera Exofictions. Dans ce cadre, ils ont proposé à plusieurs blogueurs de l'imaginaire de lire leur premier roman à paraître : Silo de Hugh Howey, un post-apo qui se passe sous terre.

L'histoire de ce livre est intéressante. D'abord auto-publié sur le net, c'est devenu en quelques mois un phénomène. Il a donc été repris par un éditeur et publié en papier. Bon, j'avoue, l'auto-publication et le succès immédiat, ça peut faire peur. Si on y ajoute le côté classique du post-apo d'enfermement, on tremble. Mais on essaie quand même, car on est plein d'espoir ! Et on a raison : ce bouquin est un excellent post-apocalyptique, et c'est moi qui vous le dis, j'ai quand même gagné le challenge Fins du monde (si c'est pas de la référence ça !)

Pour commencer, le résumé est accrocheur pour tout amateur de post-apo qui se respecte. le Silo est effectivement une société à part entière. En haut le Maire, le Shérif et son adjoint administrent et font respecter la loi. On y trouve également le DIT, bureau rempli d'informatique et de serveurs, avec un directeur ultra-influent. C'est aussi la bonne société qui vit en haut, près des capteurs qui retransmettent ces images terribles d'un monde extérieur dévasté et empoisonné. Capteurs lavés par les personnes condamnées au Nettoyage suite à leur crime. Il faut savoir que parler de l'extérieur est tabou, notamment dire que l'on a envie de sortir, paroles qui condamnent automatiquement celui qui les prononce au Nettoyage. Cela sent la dystopie.

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Je ne savais pas trop à quoi m'attendre. J'en avais bien sûr entendu parler. Tous les échos que j'avais eus étaient bons. Mais tant qu'on n'a pas essayé, on n'est jamais sûr.
Alors je me suis lancé... et j'ai aimé. J'ai aimé cette ambiance alors que plus je vieillis, plus je deviens claustrophobe. Pourtant j'ai navigué avec Jules entre tous les étages du silo sans crainte ni angoisse. Je dirais même que le silo a un côté rassurant quand on sait ce qui se passe en dehors.
Je me suis attaché à Jules, et j'ai apprécié suivre son cheminement. Mais ses pérégrinations et aventures ne sont pas le seul atout de ce livre.
En effet, on se trouve confronté à la notion de pouvoir, la notion de "devoir de mémoire", la notion de secret, et la notion de libre arbitre.
Et tout cela rend ce roman très addictif parce que l'on veut savoir de quel côté va pencher la balance... si elle doit pencher.
Et pour approfondir le sujet, je vais me procurer "Générations" et "Origines".
Et je vous conseille ce moment de lecture sous terraine. Si vous hésitez, allez y, diriges vous vers le fond sans crainte.

259 avis et critiques... Qu'ajouter d'utile à tout ce qui a déjà été écrit ? Evidemment pas grand chose si ce n'est un ressenti personnel.

J'ai eu du mal à entrer dans le bouquin qui clairement à mon sens se ressent de sa construction "par épisode". Je m'y suis donc pris à deux fois, persuadé que la vox populi qui en a fait un monument de la science fiction avait sans doute des raisons de le faire.

Comme j'ai bien fait ! de fait, je me suis enfoncé dans les profondeurs du Silo avec délectation. Cette satyre de nos sociétés modernes et individualistes illustre très bien ce vieil adage :" l'information, c'est le pouvoir" ou cet autre "diviser pour mieux régner".

La critique est aiguë, sans fard et dans l'ensemble, plutôt bien traduite. Ce livre peut-être lu par tous, y compris les non-amateurs de science-fiction, celle-ci n'étant ici qu'un prétexte.

Dans un monde post apocalyptique qui peut être survient après une guerre nucléaire auquelle seuls quelques milliers de gens ont survécu. Les survivants doivent vivre dans un silo souterrain de 144 étages en se pliant à des règles de vie très strictes comme le droit d'avoir un enfant est déterminé par une loterie !
Toute personne enfreignant la loi est explosé du silo et envoyé tenter sa chance dehors au contact de l'air toxique.
Un roman magnifique avec un futur qui fait froid dans le dos surtout qu'il peut être probable. La plume de l'auteur est vraiment addictive et on a hâte de découvrir la suite de la saga.

Une première pour moi. Un livre d'anticipation. Des habitants cloîtrés dans un silo de 144 étages. Et puis, régulièrement certains en sont expulsés, devenus trop gênants. C'est aussi la représentation d'un régime autoritaire et manipulateur ( une tautologie...), calculateur et froid. Qui cache manifestement quelque chose... Et pour une première expérience je dois dire que j'en suis satisfait. Il faut accepter certaines incohérences ou des longueurs mais c'est globalement plutôt bien fait même si le style manque d'originalité et ... un bon scénario pour une transposition à l'écran.

A partir de quand sait-on que l'on a affaire à un chef d’œuvre de la science fiction ? Sans doute déjà quand on se pose la question. Mais au-delà de cette petite astuce, quand un auteur sait marier l'art du récit, l'élégance littéraire et une véritable et profonde réflexion sur un devenir possible de la société. Silo est bien de cette trempe là, qui ne cède rien de la forme au fond (et vice et versa). Et son plus grand mérite, en ce qui me concerne, est de redonner toute sa place à la lutte pour la justice sociale dans ce décor post apocalyptique. Mieux encore, il y a une philosophie profonde chez Howey quand il fait des laborieux des plus profonds sous-sols de véritables ingénieux (reprenant ainsi l'idée chère à Henri Bergson que l'intelligence est précisément la faculté dont le domaine est strictement limité à la manipulation des choses matérielles ; et à nombre de spécialistes du travail, comme Matthew Crawford, que le travail manuel n'existe pas - entendre, que tout travailleur manuel est aussi un intellectuel) ; il y a aussi du Orwell chez cet auteur, quand il fait tenir le salut de l'humanité (ce qu'il en reste) dans la décence ordinaire (en complète opposition aux plans hors sols - même si là, en l'occurrence, on s'y enfonce - d'une élite avide de tout contrôler). Bref, c'est bien un très grand roman de science fiction.

Soyons claire : il y a eu des hauts et des bas. Si j'ai globalement plutôt aimé ce livre, je ne peux pas m'empêcher de lui avoir trouvé quelques défauts qui ont perturbé ma lecture.

D'abord, ce roman souffre à mon avis de problèmes de rythme. Certains chapitres, comme la première partie ou les parties avec Juliette, sont palpitantes et mettent le lecteur sous tension, tandis que d'autres, trop longs ou trop nombreux à mon goûts, sont presque ennuyants. J'ai donc eu un rythme de lecture un peu saccadé, jusqu'au moment où il s'est stabilisé à un « je veux connaître la suite mais pas forcément à tout prix » (sauf à quelques fins de chapitres, de vrais cliffhangers).

De plus, si l'histoire se veut originale, elle m'a un peu fait penser à The 100, dont j'ai vu quelques épisodes de la série, pour le côté « les gens sont enfermés pour survivre et on met les délinquants dehors ». Une légère impression de déjà-vu, qui n'est pas forcément agréable, alors même que j'apprécie le principe. C'est surtout que je m'attendais à plus de profondeur, à des éléments dérangeants, terribles à imaginer, qui font tourner la tête. Certaines révélations étaient à deux doigts de me faire ce fort effet, mais ça n'a pas marché. Je suis donc restée sur ma faim niveau émotions : mentalement, ce roman reste assez gentillet.

J'ai aimé les personnages, même s'ils ne sont peut-être pas assez nuancés. J'ai adoré Silo, qui m'a fait douter pendant un long moment.
C'est sans doute cela que je reproche le plus au live, peut-être : il nous donne des réponses trop rapidement. J'aurais aimé être vraiment dans le flou, douter, avoir des réponses contradictoires. Mais non, les clés sont données quelques chapitres après que le problème principal ait été posé et le reste de l'histoire se déroule comme sur des roulettes, pour se finir presque « trop » bien.

Silo reste un bon livre de science-fiction. Je me doutais dès le début que je n'aurais pas forcément envie de lire la suite, mais je le conseille aux amateurs et notamment aux habitués de la Young Adult, qui découvriront peut-être quelque chose de plus mature tout en passant un excellent moment :)

Premier tome d'une trilogie déjà culte, Silo est sans conteste LE roman de science-fiction des cinq dernières années. Mêlant habilement suspense, thriller, manipulation, confusion entre rêve et réalité, luttes de pouvoir et enjeux politiques, il surprend par la profondeur de sa réflexion et la perfection de son architecture.

Les personnages sont parfaitement campés, souvent attachants, et surtout sans aucun manichéisme : pas de "vrais gentils" ni de "grands méchants", tous ont des motivations plus ou moins honorables d'agir.

Si les héros suscitent bien sûr l'intérêt, en particulier le shérif Holston et la fougueuse Juliette, les personnages secondaires ne sont pas laissés de côté, loin s'en faut : tous apportent leur contribution à l'histoire, et ne se cantonnent pas à un banal rôle de faire-valoir.

Avec son intrigue haletante, maîtrisée d'un bout à l'autre du roman, et émaillée de nombreux rebondissements savamment amenés et souvent imprévisibles, Silo constitue un redoutable page-turner, et ses 625 pages se dévorent en un éclair, d'autant que l'écriture, fluide et directe, servie par une traduction particulièrement élégante, contribue à faire de la lecture de ce premier opus un vrai moment de plaisir. Et même si ce volume peut se suffire à lui-même, il n'en donne pas moins envie de se plonger dès que possible dans la suite de la trilogie. Le plus dur sera encore d'attendre la sortie du deuxième tome en poche !

Retrouvez cette critique plus détaillée à l'adresse ci-dessous.
Lien : http://ars-legendi.over-blog..

J'ai apprécié ce livre même s'il a fallu que je m'accroche au début. En effet, la mise en place de l'histoire est un peu longue mais l'intrigue étant solide et bien construite, j'ai vite adhéré au monde post-apocalyptique créé par l'auteur.
Nous découvrons une société qui évolue en vase clos, avec des règles étranges et différentes mais aussi avec des jeux de pouvoirs que l'on découvre au fil des pages. La complexité de l'intrigue, les divers personnages (attachants, atypiques ou antipathiques), l'écriture fluide et efficace, ainsi que le rythme, le suspense et le style percutant m'ont fait passer un très bon moment de lecture.
Par curiosité et parce que j'aimerais en apprendre davantage sur le comment et surtout le pourquoi de l'existence des silos, je pense lire le prochain tome.
Lien : https://www.babelio.com/livr..

Dans un monde post apocalyptique, une partie de l'humanité a survécu en se mettant à l'abris dans un immense Silo.
Le seul contact avec l'extérieur se fait par le biais de caméras qui transmettent aux habitant du silo les images du monde dans lequel ils ne peuvent plus vivre.
La vie y est organisée, réglée comme du papier à musique, et les règles sont strictes.
Les naissances sont contrôlées et dépendent des décès.
Ceux qui ne respectent pas les règles sont bannis du silo et soumis à une mort certaine au contact de l'air extérieur devenu toxique.
Leur dernier devoir envers le Silo est de nettoyer les caméras placées à l'extérieur.

Mais le monde extérieur est-il réellement comme les anciens le décrivent ?

J'ai beaucoup aimé découvrir l'existence dans le Silo, l'organisation mise en place sur plusieurs générations.
Très vite on se doute que les dirigeants de cette petite société cachent quelque chose...
J'ai été facilement embarquée par cette histoire, l'enquête au second plan donnant du rythme en plus.
C'est fluide, sans incohérence, et la fin est digne du nombre de pages (576 pour ce petit pavé).

J'attends d'avoir fait fondre un peu ma PAL avant d'acheter les autres tomes, mais j'ai hâte de les lire !