La bêtise populaire prétend qu'un garçon, ça ne pleure pas. Sottise que cela. Un garçon ça pleure aussi : même les très très forts, même les gros durs, même les adultes.
Le message porté par cet album est antisexiste et bienfaisant. Les illustrations expressives et détaillées possèdent un style original.
Je regrette néanmoins le déroulé de l'histoire qui manque un peu de naturel et de fluidité.
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« Boys don't cry » chantait The Cure, vous vous souvenez ? Si la chanson est géniale pour danser en soirée ou pour chanter à tue-tête dans la voiture, son message est moyen-moyen. Les garçons ne pleurent pas, c'est ce qu'on dit aux petits garçons parce qu'ils doivent montrer qu'ils sont forts. Alors comment faire quand, comme pour Tom, on est angoissé par un événement et qu'on laisserait bien couler quelques larmes ? En a-t-on le droit ? Cet album nous dit que oui !
Tom doit faire sa rentrée dans un endroit inconnu. Son papa, aussi stressé que lui, tente de le rassurer en lui disant que les garçons ne pleurent pas. Seulement voilà, sur le chemin de l'école, Tom croise plein de gars, des costauds, des poètes, des marins, des vieux, des amoureux, qui pleurent pour différentes raisons. Et en rentrant après avoir passé une bonne journée, il découvre son papa en larmes et tout va mieux !
Un bel album pour parler de ses émotions, pour dire que tout le monde peut pleurer et que cela peut faire du bien !
(Et promis, on garde la chanson quand même « I tried to laugh about it, Hiding the tears in my eyes, ‘Cause boys don't cry” parce que c'est ce dont on a besoin le lundi matin !)
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Un titre des plus explicites pour un album qui nous raconte l'histoire de Tom dont c'est le premier jour d'école.
Un peu dépassé par ses émotions, son papa lui assène un " les grands garçons ne pleurent pas." avant que Tom se mette en route pour sa nouvelle école.
Oui mais voilà, en chemin Tom va s'apercevoir que son père s'est trompé...
Les hommes qu'ils soient jeunes ou vieux, costauds ou poètes, gros durs ou grands-pères, ces garçons devenus grands pleurent aussi.
Et que c'est naturel quand l'émotion est trop forte de la laisser sortir.
La fin est savoureuse avec ce grand dadais de père qui enfin laisse voir ses sentiments.
Un bien joli album au message salvateur pour mon petit homme en devenir, mon petit ultra sensible, qui je l'espère ne retiendra jamais ses larmes, qu'elles soient de peur, de douleur, de tristesse, de colère, de joie ou de rire.
Les illustrations ont un goût de soleil, dans des tons bleutés et orangés, ça sent bon la mer même pour un premier jour de rentrée.
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C'est le premier jour du petit Tom dans sa nouvelle école, et le petit garçon a peur! Son papa ne sait que faire pour le rassurer, alors il dit à son fils "Les grands garçons ne pleurent pas!" Pourtant, sur le chemin de l'école, les grands garcons lui montrent bien autre chose... Un jour en rentrant de l'école, Arthur est revenu en me disant qu'on l'avait un peu moqué car il avait pleuré. Alors j'ai cherché les mots, j'ai tenté de le rassurer. Bien évidemment tu as le droit de pleurer et d'exprimer tes sentiments. Cela ne fait pas de toi un faible mais un vrai. J'ai aussi cherché un livre et j'ai trouvé le livre parfait. Les mots sont doux et bien choisis, les illustrations sont aussi parlantes que les mots. J'ai adoré cette promenade en bord de mer, l'illustration de la difficulté pour les parents de trouver des mots justes malgré notre envie de bien faire, la tendresse des relations humaines présentées.
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Plus loin, Tom croisa un joueur de harpe, ému par la musique qu'il jouait et des poètes passionnés qui lisaient leurs vers.