AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,8

sur 388 notes
Romancière parce que fille
Le premier roman de Violaine Huisman est un sublime chant d'amour d'une fille pour sa mère. C'est aussi une ode à l'émancipation.

Deux chutes, presque en parallèle, vont marquer la narratrice de ce beau roman : celle du mur de Berlin et celle de sa mère. Sauf que, pas davantage pour l'événement historique que pour l'événement intime la petite fille ne va pouvoir prendre la mesure de ce qu'elle est train de vivre. Mais elle perçoit intimement que ce qui se joue là est important et grave. Il aura fallu attendre que le temps fasse son oeuvre de polissage pour saisir l'entièreté et la force de ces moments de bascule.
« j'avais admiré maman jusque-là, et l'éclat de sa présence dans mon regard mouillé de petite fille n'avait pas eu le temps de se ternir. Elle s'était éclipsée brusquement. Maman avait sombré dans une dépression si cataclysmique qu'elle avait dû être internée de longs mois ».
L'explication qu'on lui donne alors «ta-mère-est-maniaco-dépressive» n'en est pas une. Vingt ans plus tard, Violaine Huisman a su trouver les mots pour dire dire le mal qui a rongé cette femme, des mots à la fois splendides et pathétiques, sombres et éclairants. Des mots qui fouillent au plus près un sentiment jusqu'alors diffus, parce qu'il faut parer au plus pressé, parce qu'on gère la situation : « À douze et dix ans, ma soeur et moi allions devoir nous débrouiller seules, sans maman, et nos familles rafistolées s'avéraient d'un soutien inébranlable ». Car le père refuse la garde des enfants et laisse des amis prendre en charge sa progéniture.
Pour son excuse, on dira qu'il n'a pas eu envie de revivre un nouveau traumatisme, lui qui a grandi dans le palais de l'Élysée petit garçon, puis dans des logements de fonction d'un luxe comparable, et qui brusquement, lorsque la Seconde Guerre a éclaté, s'est retrouvé sans un sou, obligé de fuir en raison de ses origines juives. « Papa se rappelait qu'un beau jour, en pleine guerre, alors qu'ils étaient cachés sous un nom d'emprunt à Marseille, son père avait dit que si d'ici à la fin du mois il ne trouvait pas de quoi les faire vivre, lui, sa mère et ses frères, ils iraient tous se jeter dans le Vieux-Port au bout de la Canebière. »
Au fil des pages, on retrouvera les traces de son parcours, de l'histoire familiale et de sa rencontre avec cette mère fugitive parce que reine, qui mettra au monde ses filles alors qu'elle entendait vivre libre, émancipée. « Maman ne cachait ni son corps ni ses amants, et le défilé permanent de spécimens aussi improbables que variés donnait à notre domicile des allures de freak show d'autant plus insolite qu'il comptait des gens normaux, des anomalies au milieu du bazar de bizarreries dans lequel nous étions élevées. » Et des bizarreries, il y en aura beaucoup. On pourra les affubler de noms de maladie, la schizophrénie, la mythomanie, la kleptomanie, la neurasthénie et même l'hystérie, mis ce ne serait sans doute pas, du moins au yeux de ses filles, la meilleure manière de raconter ce que cette femme dégageait, aussi excessive que passionnée.
Du coup l'entreprise de Violaine Huisman devient aussi difficile que risquée. Elle essaie de répondre aux questions essentielles « Qu'est-ce qu'on garde d'une vie ? Comment la raconter ? Qu'en dire ? Est-ce qu'une vie compte autrement que dans l'enfantement ou la création ? Quelle vie vaut la peine d'être retenue ? de qui se souvient-on ? de qui se souviendra-t-on? »
La réponse se trouve dans la dernière partie de ce roman lumineux, dans les pages qui disent les dernières années de cette mère. Comme un lien intangible mais aussi fort que l'acier, l'amour qui les unit est de ceux que l'on imagine indestructible parce que se difficile à conquérir, si délicat à conserver.
Un chant d'amour sublime qui entraine avec lui toutes les tornades qui ont accompagné leurs existences respectives.

Lien : https://collectiondelivres.w..
Commenter  J’apprécie          290
Violaine Huisman est la fille de DenisHuisman et de Catherine Cremnitz.
Dans la première partie elle raconte son enfance et celle de sa soeur
Dans la seconde la vie de sa mère
Dans la troisième la vie après la mort de sa mère
Une mère omniprésente, fantasque, débordante d'amour, déjantée, instable, bipolaire, très classe ou très vulgaire…..
Un père tout aussi aimant, mais très particulier d'une autre manière.
Des parents hors norme, inclassables.
Ce livre est un cri d'amour pour sa mère, si fusionnelle puis si fuyante.
Une véritable reine mise sur un piédestal.
Une mère qui leur en a fait voir de toutes les couleurs mais les aimait passionnément.
Le texte est dense, authentique, émouvant.
Les lignes sont serrées, sans beaucoup d'air, comme si l'auteur voulait en dire un maximum.
Et elle en dit beaucoup sans que jamais on ne ressente de l'exhibition, du déballage.
Tout reste sobre dans l'excès, et ça n'a rien d'un exercice facile.
J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman autobiographique.
Commenter  J’apprécie          260
C'est noir, c'est violent, c'est fangeux, sanguinolent et putride. Voilà les mots qui me viennent au sortir de ce livre que j'ai lu prise en étau, comme les lignes serrées dans chaque page comme des mailles sans aération. Mailles qui tissent un vie. La vie d'une mère qui abime ses enfants, par sa folie, sa déliquescence, son amour ténébreux, étouffant, irrévérencieux et obscène. J'ai souffert, j'ai eu mal pour l'auteure, Violaine, petite Violaine qui est cette petite fille tourmentée. J'ai repoussé cette mère indigne. Cette mère souffrante mais indigne. Cette mère abimée qui abime et plonge les siens dans l'abîme... Une lecture éprouvante, sordide. Pour moi du moins.
Une écriture dense qui danse entre des mots poisseux. Entre torpeur et frénésie, la folie guette et inquiète.
Un grand malaise m'a envahie, pris à la gorge. Je ne suis pas parvenue à aimer Catherine qui pourtant fait beaucoup penser à Lucile dans "Rien ne s'oppose à la nuit". Mais là où avec Delphine de Vigan, mes yeux se sont finis embués, avec Violaine Huisman, la laideur l'a emporté sur la beauté... Et pourtant, la narration est belle. Étouffante, mais belle...
Critique confuse comme le tourbillon qui m'a emportée en lisant cette histoire.
Commenter  J’apprécie          222
Encore un roman que j'ai lu en apnée !

Ce roman marquant, impossible à lâcher, est une déclaration d'amour que Violaine Huisman adresse à Catherine, sa mère défunte.

Le portrait étincelant et profondément humain d'une mère fantasque, excessive, anti-conformiste, imparfaite mais tellement émouvante. Femme fragile, beauté fatale, amante, princesse, furie incontrôlable, héroïne indomptable et indomptée.

Violaine commence par ses souvenirs d'enfant, quand avec sa soeur Elsa elles n'avaient qu'un seul objectif « protéger Maman ».
Puis le récit retrace l'existence chaotique de Catherine, dont les premières années sevrées d'amour peuvent expliquer la fragilité et l'instabilité. Cette construction non linéaire ajoute à l'émotion ressentie pendant la lecture de ce magnifique témoignage.

Je n'ai pas pu m'empêcher d'établir un parallèle entre ce récit tragique et bouleversant, parfois rocambolesque, et le terrible roman Rien ne s'oppose à la nuit, dans lequel Delphine de Vigan relate également sa propre enfance aux côtés d'une mère bipolaire et suicidaire.

Bref, j'ai aimé.
Commenter  J’apprécie          210
Abandon par K.O. technique ! Eh oui, moi qui déteste abandonner mes romans, voilà à nouveau que je le fais. J'ai été forte, j'ai essayé de supporter tout ça aussi longtemps que possible … Presque 100 pages ! Mais trop, c'est trop ! J'ai trop de romans intéressants qui attendent sagement dans ma PAL pour me permettre de gaspiller mon temps de lecture à ce genre d'oeuvres.
Pourquoi ça n'a pas fonctionné ? Je dirais tout simplement, qu'il m'a manqué d'authenticité. Chaque phrase m'avait l'air surjoué. C'était relativement énervant. J'adore les autobiographies … mais j'adore les autobiographies qui laissent passer un ressenti. Ici, c'était vide. Juste une succession de faits. Maman a fait ci, maman a fait ça … Et quand elle est revenue de l'hôpital, elle a même fait ça ! Lassant en définitif. C'est loin d'être addictif et malheureusement (parce qu'il s'agit d'une histoire horrible qui mériterait d'être lue), c'est loin d'être intéressant. Il y a un vrai problème avec la narration. Elle est trop externe aux faits et à la vie des protagonistes (alors que c'est la fille elle-même qui raconte).
Autre problème : on ne s'attache à personne. Donc, encore une fois, on ne s'émeut pas de l'histoire.
Bref, ça n'a pas matché. Dommage, mais ça arrive parfois ! Si sa mère était une force de la nature, je viens de me prouver que je n'avais pas assez de force pour achever ce roman. On ne peut pas tous être pareil … Sur ce, je vais entamer, je l'espère, un roman digne de ce nom.
Commenter  J’apprécie          180
Un livre particulier, sélection des "68 premières fois" : la maternité en question.

Faut-il être soi-même bien dans sa peau pour être mère ? Ce roman autobiographique certainement, est difficile émotionnellement tant le quotidien est décrit crûment.

Quels événements ont été vécus par cette mère, Catherine, pour qu'elle soit si tyrannique, aucune faiblesse possible à Violaine, 10 ans. Pourtant, Violaine et sa grande soeur Elsa, vont redoubler d'amour pour cette mère fantasque, toxique, perdue, soutenue par des substances chimiques diverses, internée à plusieurs reprises.

Elles veulent tellement être aimées. La description en parallèle de la descente aux enfers de Catherine et de la destruction du mur de Berlin, montre l'ampleur de la dépression, la déflagration. Les enfants sont spectatrices, observatrices sans moyens de contrer la maladie. Violaine aimera passionnément cette mère despotique qui jalouse sa beauté.

Catherine aurait aimé que ces filles ne traversent pas un "désert d'amour" mais ne vainc pas ses démons, les transportent depuis l'enfance et finit par user sa vie qu'elle veut finir comme une reine.

Un roman difficile sur la maltraitance psychologique. Ce besoin irrépressible des enfants de trouver l'amour malgré tout. L'écriture tantôt élégante, tantôt grossière, précise, de Violaine Huisman est directe, comme un uppercut. l'histoire est saisissante.

Violaine Huisman livre une histoire d'amour incroyable. Elle fait de sa mère la Reine de son coeur.

Cela a été une lecture difficile, inconfortable qui bouscule. Décidément, j'ai un peu de mal avec l'autobiographie, le témoignage, trop souvent douloureux.
Commenter  J’apprécie          170
Les mots risquent de me manquer cette fois.
Je suis renversée.
Là, sur le bas-côté.
Cette mère qui roulait trop vite, je l'ai prise de plein fouet.
Des échos, des fantômes. J'ai rarement été à ce point traversée par un livre.
Violaine Huisman signe son premier roman, son histoire.

Une mère maniaco-dépressive qui manipule de sa beauté les hommes comme les femmes.
Une mère imprévisible.
Les mensonges.

Une mère à l'enfance terrible. Un enchaînement de mauvais choix, des hommes qui n'auront de cesse de la trahir. Un amour passionné, violent, libéré et pourtant asphyxié. Asphyxiant.

Une maman trop occupée à tenter d'être aimée par son Roi.
Une maman qui dansait telle une étoile, telle une Reine. Une maman que l'on vénérait malgré la violence. Malgré les crises. Malgré les coups.

S'inventer des rituels de peur que les lumières ne s'éteignent. Une maman. Présence que l'on étreint, que l'on vénère plus que tout.

Une soeur aînée qui prend les coups pour sa cadette.
S'aimer autant que l'on se déteste. « Je suis mère mais je suis aussi une femme. »

La culpabilité d'enfants qui ne peuvent pas comprendre et qui pourtant perçoivent tout. Leur égoïsme. La douleur. La détresse mais aussi l'injustice, l'anormal.

Une maman fugitive. Une maman en éclats. Une maman que l'on surveille pour qu'elle ne s'enfuit pas.
Et cette douleur de vivre. Cette angoisse. L'âme abîmée. Flagellée.
Cette maman à qui les hommes appartiennent. La toute puissante, le règne suprême.

Cette éternelle amoureuse dont l'histoire terrible se murmure.
Un père, une mère, un amour en foutoir. Un amour fou. Sans le vouloir.
C'est l'histoire d'une femme, d'une mère qui perd peu à peu les pédales.

Écrire.

Nous sommes témoins de tout. L'édifice. Les rêves. L'effondrement.
Ses écarts, qui trahissent la voix de la petite fille qui prend le dessus sur le texte et ses souvenirs.
Une langue érudite, grossière, émouvante et poétique.
Lien : https://loupbouquin.com/2018..
Commenter  J’apprécie          177
Pour moi, ce premier roman de Violaine Huisman est le dernier que je dois lire dans le cadre de la sélection hiver 2018 des 68 premières Fois.
Le titre, Fugitive parce que reine, m'a tout de suite intriguée ; son sens m'échappait, sa construction me gênait sans que je m'explique pourquoi : causalité bancale, verbe omis... ?

Ce roman est le récit à la première personne d'une femme dont la mère souffrait de « schizophrénie, mythomanie, kleptomanie, alcoolisme, tour à tour neurasthénie et hystérie ». La narratrice raconte son enfance avec sa soeur de deux ans son aînée, les sautes d'humeur de leur mère, ses moments de force et d'euphorie, sa fragilité et ses défaillances, sa dépendance aux médicaments... Cette description du quotidien, le portrait de cette femme tantôt attendrissante, souvent diabolique deviennent vite dérangeants. Ce que vivent les deux fillettes est une tragédie au sens classique qui provoque horreur et pitié.
Quand, à la p. 81, nous apprenons le prénom de la narratrice, Violaine, la tension monte d'un cran car le récit prend une dimension autobiographique difficilement soutenable. Puis le nom de la mère, Catherine Cremnitz, est enfin prononcé p. 183 et le portrait de femme prend alors sens : Violaine Huysman nous raconte sa propre mère, décédée en 2009, dans un récit haletant, mêlant la passion amoureuse de ses parents, les excès en tout genre (sexe, drogues, médicaments), l'angoisse quotidienne et un véritable travail sur le langage...
Le sujet est difficile : comment expliquer la maladie psychiatrique à des enfants ? Comment se faire une idée claire de ce type de maladie quand on est enfant ? C'est « irreprésentable », peut-être encore plus difficile dans ce milieu de « grands bourgeois » où tout se joue dans une forme de paraître...

L'écriture est soutenue, travaillée, esthétique, riche d'une intertextualité évidente ou en filigrane qui me parle avec Apollinaire ou Baudelaire par exemple ; soudain cela devient grossier, insultant quand il s'agit de retranscrire les mots de la mère. C'est assez brut aussi, sans filtre, mais non dépourvu d'humour et de dérision, sans pathos excessif surtout. L'auteure a un réel souci du détail pour décrire les intérieurs, les ambiances et les situations ; l'effet de réel est indéniable.
Le récit de la première partie est à l'image de la personnalité et du délire de la mère : pas de découpage, pas de chapitre mais une litanie entrecoupée de pauses. Ce n'est pas ennuyeux, mais oppressant comme une « mélopée », « une écriture représentative d'un vécu paradoxal » pour reprendre les mots qui caractérisent l'écriture de la mère dans son propre roman. La seconde partie est purement biographique, dans une narration omnisciente qui semble trancher avec ce qui précède ; le contraste est comme une respiration, ce changement de registre et de tonalité est reposant, du moins à prime abord, car rapidement, le récit revient à une déclinaison des mêmes thèmes avec les mêmes mots, le même style : « folle vie de luxe et de luxure ». le lecteur relit la même histoire : seul varie le point de vue. le JE de la fille reprend la parole puisque la troisième partie commence avec l'annonce de la mort de la mère.
Une clé de lecture est souvent mise en avant avec le personnage mythique de Médée, très beau personnage de femme, mais extrêmement controversé ; C'est une femme savante, mais aussi une sorcière et surtout une infanticide car, abandonnée par Jason, elle se venge en assassinant ses deux enfants. Cette référence laisse planer une menace et l'entretient.
La littérature et l'écriture sont aussi présentes et servent de fils conducteurs, par le biais du livre de la mère, Saxifrage, du poème de la petite fille librement inspiré d'Apollinaire et enfin de ce roman.

Voilà une lecture difficile pour moi, que j'ai mis plusieurs jours à mener jusqu'au bout et que je qualifierai de « sulfureuse » et même de toxique. Selon la formule consacrée, ce roman ne laisse pas indifférent(e).
Je respecte la catharsis de l'écriture mais ce roman n'est pas pour moi : la rencontre n'a pas eu lieu.
Commenter  J’apprécie          161
Je suis touchée en plein coeur par ce magnifique roman de Violaine Huisman. Elle est lauréate du prix Françoise Sagan et du prix Marie-Claire 2018 et j'ai eu la chance de la rencontrer. C'est ce qu'on appelle une belle personne et elle sait merveilleusement bien parler d'amour. D'abord celui qu'elle porte à sa mère mais pas seulement. Il y a le rapport aux autres, à sa soeur, à son père, à ses grands-parents et au-delà de la famille. Tout dans ce livre raisonne en moi, même si je n'ai pas une mère maniaco-dépressive.
Avec une construction en trois parties qui permet de donner du rythme à la lecture, Violaine Huisman écrit l'histoire de sa mère, femme hors norme et danseuse déjantée à laquelle on s'attache malgré son parcours chaotique qui l'amènera au suicide. Car le portrait de cette grande amoureuse est sans concession.
J'ai tellement aimé que j'ai lu le livre et écouté l'audio en même temps parce que c'est Violaine Huisman qui lit à voix haute de sa belle voix grave qui fait vibrer le lecteur.
Elle parle juste et je suis encore sous le charme.

Commenter  J’apprécie          130
Ce livre est une incroyable déclaration d'une fille à sa mère, une mère incroyablement imparfaite et égoïste, une mère malade et dépressive, une mère absente car internée à plusieurs reprises, une mère présente et floue à la fois, une mère exubérante et vivant dans la démesure, une mère incroyablement folle d'amour pour ses deux filles.

Ce premier roman est une sacrée bombe, extrêmement bien écrit, bouleversant et dérangeant à la fois, qui m'a émue, et qui va m'accompagner je pense pendant quelques temps.

CHALLENGE DES 50 OBJETS
CHALLENGE MULTI-DÉFIS 2019
Commenter  J’apprécie          130




Lecteurs (900) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1724 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}