AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,57

sur 127 notes
5
4 avis
4
15 avis
3
9 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il y a deux mois, j'ai eu l'occasion exceptionnelle de rencontrer Nancy Huston à Namur.
Femme pleine d'humour, d'autodérision, profonde, elle m'a complètement séduite.
Elle était venue à Namur pour présenter son livre « Lèvres de pierre » qui raconte en parallèle l'enfance et l'adolescence du futur Pol Pot, le tyran du Cambodge, et sa propre enfance et jeunesse, d'abord à Calgary puis aux USA, en passant par Paris.

Vous allez me dire « mais qu'ont en commun ces personnages aux antipodes l'un de l'autre » ?
Les lèvres de pierre.
Le sourire du Bouddha,énigmatique et doux, Saloth Sâr, le futur Pol Pot, l'affichait sur son visage, à l'instar des Asiatiques. Ce sourire n'est qu'une façade, une façon de se protéger du monde extérieur, de le tenir à distance. Enfant doux et peu ouvert aux autres, pas du tout doué pour les études, il se faisait souvent humilier par ses camarades et par les adultes.
Nancy Huston, durant toute sa jeunesse, a dû faire face elle aussi non pas à l'humiliation, mais à l'exploitation des hommes envers elle. Jolie, elle était perpétuellement en butte aux assauts des « mâles alpha ». Anorexique, le sourire énigmatique protégeait son identité profonde.

Saloth Sâr et Nancy Huston partagent aussi la passion du communisme, qu'ils ont connu à Paris.

J'ai apprécié ce livre tout en m'en distanciant quelque peu. Je préfère nettement les romans de Nancy Huston. Je n'ai ressenti aucune empathie pour les 2 personnages (pour le futur Pol Pot, cela m'aurait vraiment ennuyée !) mais c'était très intéressant quand même de connaitre la jeunesse d‘un tyran et d'une écrivaine à succès.

Pour terminer, voici deux extraits de l'épilogue qui prêtent à réfléchir :
- « Regardez-moi, dira-t-il en souriant à un journaliste venu l'interviewer quelques mois avant sa mort. Ai-je l'air d'un homme violent ? »

- « Contre toute attente, elle finira par aimer manger et faire à manger, rire aux éclats et se détendre au cours de longues soirées amicales. Mais, année après année, elle continuera à torturer et à tuer dans ses livres…et à sourire, au-dehors, comme si de rien n'était ».
Commenter  J’apprécie          817
Lèvres de pierre, sourire masquant les émotions, façade lisse pour taire la fragilité et la violence des blessures.

Pol Pot* affichait ce masque impénétrable de protection. Apparemment Nancy Huston aussi, puisque qu'elle a eu cette fulgurance de personnalité commune, au point de produire ce livre qui débute par un chapitre explicatif sur cette surprenante démarche.

J'ai d'abord clos cette lecture avec un agacement certain, trouvant presque indécent de voir un auteur établir un parallèle entre sa propre biographie et celle d'un responsable d'un des plus grands génocides du 20e siècle.

Je pense avoir été très déstabilisée par la structure du livre et frustrée de l'abandon narratif de la période des Khmers rouges. Après avoir largement présenté le développement de la personnalité de Pol Pot depuis son plus jeune âge jusqu'à son engagement de guérilla, l'auteur tire un trait sur le sujet ou presque pour ne plus s'intéresser qu'à elle-même, son contexte familial, son éducation intellectuelle et politique, la radicalité intransigeante de ses années étudiantes.

À y réfléchir, si le sujet est improbable, il demande à laisser de côté le contexte géopolitique et à s'approprier les personnalités de deux enfants construits sur le manque de confiance et les traumatismes. Nancy Huston se partage alors entre documentation historique et psychologie, faisant apparaître une jeune femme au parcours insolite entre les États Unis des années hippies et de la guerre du Vietnam et ses années européennes d'engagement féministe.

Je reste peu convaincue par la démarche narrative, et la lecture n'en a été sauvée que par la qualité de plume de l'auteur.

*homme d'Etat cambodgien, chef des Khmers rouges et responsable du génocide des années 70.
Commenter  J’apprécie          313
Je n'ai sans doute pas commencé par le bon opus de Nancy Huston. En tout cas, celui-ci ne m'a pas convaincu. J'avais été attiré par le sujet, ayant lu le portail de François Bizot, qui m'avait beaucoup impressionné.
La seule chose qui m'ait vraiment intéressé, ce sont les informations sur la jeunesse de Pol Pot et l'histoire du Cambodge des années 1930 aux années 1950. Et aussi, dans une moindre mesure, le parcours d'une jeune canadienne anglophone devenant écrivaine francophone et féministe à Paris après être passée par les universités américaines.
J'ai trouve tout le reste très cliché et superficiel. Et d'abord l'argument du livre, le parallélisme entre Pol Pot et Dorrit (probablement l'auteure elle-même). le rapprochement est selon moi tout à fait artificiel et l'auteure peine à lui donner corps. Eh bien, oui, il y avait dans les années 60-70 à Paris des jeunes femmes féministes, communistes endoctrinées, anorexiques. Et oui Saloth Sâr est devenu communiste à Paris au début des années 1950. A part cela, ils ont tous les deux écrit leur premier article fébrilement sans savoir s'ils en étaient capables, et ont réfléchi sur leurs coups du sort en parcourant les quais de la Seine. C'est maigre. Et surtout, il y a un abîme entre les deux personnages, en ce que l'un devient un criminel génocidaire et l'autre une journaliste. Les actes font toute la différence.
Ensuite, l'explication des crimes de Pol Pot par sa biographie, ses échecs et ses frustrations, est réductrice et simpliste. Et même la vie parisienne de la jeune écrivaine en herbe apparaît comme une suite de clichés.
Je devrais sans doute faire un nouvel essai avec un autre titre de Nancy Huston, qui semble très appréciée des babéliotes. Si vous avez des suggestions n'hésitez pas. Mais je trouve ce livre-ci tout à fait dispensable.
Commenter  J’apprécie          191
Si on pense aux personnages de Pol Pot et Nancy Huston, la ressemblance ne saute pas aux yeux, même si pour ma part, je ne connais très bien ni l'un ni l'autre.
Nancy Huston retrace ici les trajectoires douloureuses de deux écorchés vifs : Salôt Sahr, le futur Pol Pot, enfant hypersensible et rêveur enferré dans l'échec scolaire, et la sienne, jeune fille soumise aux hommes, en proie à l'anorexie. Tous deux masquent leur souffrance derrière un immuable sourire de façade avant que cette souffrance se transforme en une colère qui donne enfin un sens à leur vie, une colère radicale pour elle et dévastatrice pour Pol Pot.
La jeunesse de Pol Pot, très intéressante, m'a cependant laissé un goût de frustration puisque le récit est interrompu au moment où il rejoint le maquis au Cambodge. Quant à la similitude de leurs parcours respectifs, je dois avouer que je la trouve assez tirée par les cheveux bien que pas inintéressante.
L'ensemble est finalement un ouvrage singulier dans lequel Nancy Huston décrypte les insécurités, souffrances, exclusions, ou carences affectives qui, subies dans l'enfance, forgent plus tard la violence d'une personnalité.
Commenter  J’apprécie          120
Quoi de plus opposé, a priori, que ces deux personnages ?
A ma gauche : une jeune canadienne qui découvre l'amour vache dans les années 60, qui suit des études universitaires qu'elle poursuit à Paris dans les années 70, qui y reste, qui devient une Intellectuelle notoire, féministe convaincue et auteure désormais renommée.
A ma droite : un jeune cambodgien, privé de famille à l'âge de 8 ans, jeune moine bouddhiste heureux de l'être, retiré ensuite du Monastère à l'âge de 12 ans, côtoyant princes et princesses, puis partant à étudier à Paris dans les années 70, rentrant dans son pays, s'engageant pour la lutte armée, avant de devenir – mais le récit de « Lèvres de pierre » s'arrêtera là – l'un des pires tyrans que le Cambodge ait connu à la tête des Khmers rouges.
Quel lien entre ces deux personnages ? Rien, en fait, ou si peu.
Mais c'est ce si peu que Nancy Huston va explorer, tissant une des toiles les plus improbables qui soient et qui, bizarrement, fonctionne.
La convention qu'elle utilise est la suivante : pour le futur Pol Pot, prénommé pour le moment Salot Sâr, ce sera un « Tu ». Pour la jeune Nancy Huston, ici prénommée « Dorrit », ce sera « elle ».
Entre les deux, c'est à nous, lecteurs, qu'il revient relier les fils.
Les circonstances de l'avènement au pouvoir de Pol Pot – 1 Million 700 000 personnes mortes pour le génocide des Khmers rouges – n'excusent rien, elles l'expliquent seulement.
La misandrie, le rejet des hommes en général pour la jeune Dorrit s'explique aussi compte tenu de la violence qu'elle a subie.
Et tous les deux, face à l'adversité, scellent leurs lèvres d'un silence que rien ne pourra briser.


Que dire alors de ce lien infime qu'on peut déceler entre eux ? Et ce sourire commun, un masque de protection ?
Faut-il parler de cet effacement de leur personnalité devant le désir des autres, de ce masque de pierre que l'un comme l'autre ont adopté, de cette résistance à la douleur qui les unit, de l'engagement politique, pour l'un comme pour l'autre, pour comprendre et agir dans ce monde qui les a d'abord exclus, ou bien de cette commune vie parisienne, dans un espace-temps qui aurait pu les mettre en présence l'un de l'autre, parenthèse enchantée avant de poursuivre leurs destins radicalement opposés.
Nancy Huston s'en explique au début, elle qui écrit avoir tourné autour du sujet du Cambodge sans savoir vraiment pourquoi, et qui a fini par trouver un fil ténu qu'elle va dévider dans son récit.

« Soudain, j'ai frémi. Je venais de tomber sur le seul Cambodgien en qui j'arriverais peut-être à me projeter : Pol Pot. Idée folle et pourtant la seule possible. Non pas le Pol Pot chef d'état, mais l'enfant, l'adolescent et le jeune homme, qui s'appelait encore Saloth Sâr. Il n'était pas impossible que, malgré leurs dissemblances flagrantes, nos trajectoires s'éclairent l'une l'autre. »

Si l'écriture, sensible, est bien celle à laquelle Nancy Huston nous a habitués dans ses nombreux romans, le lien entre les deux personnages paraît si ténu qu'on ne sait si on doit s'émerveiller de la prouesse de funambule de l'auteure, ou si on doit se résoudre à ne pas comprendre ce qui l'a motivée profondément à établir ce parallèle.
Pour ma part, c'est le sentiment de perplexité qui domine.
Commenter  J’apprécie          115
Un livre qui m'a davantage étonnée que plu. Il y a deux livres en un, d'abord le récit de formation de Pol Pot du temps où il s'appelait Saloth Sâr . C'est dans toutes les faiblesses de cet enfant, puis du jeune homme que Nancy Houston traque tout ce qui a pu faire de cet homme qui a tant raté, ses études, ses amours, un tyran parmi les plus sanguinaires. Il ne réussit pas à obtenir ses diplômes, il fera tuer tous les intellectuels. Il puisera dans les discours révolutionnaires français, de 1789 à 1968, le goût des têtes qui doivent tomber ! Les chiffres parlent d'eux mêmes, Pol Pot est responsable de 1,7 million de morts, soit plus de 20 % de la population de l'époque. L'article de Wikipédia, en apprend presque autant que ce livre, mais l'émotion de l'écrivaine rend plus palpable l'horreur de ce moment de l'histoire du Cambodge.

Et puis nous voyons la très jeune narratrice, qui doit avoir plus d'un point commun avec l'auteure, passer une enfance et adolescence très marquée par le mouvement hippie pendant son enfance et mai 68 à Paris pendant sa jeunesse. le but de ces deux histoires, est de montrer les points communs entre cet horrible Pol Pot et la narratrice. Je pense qu'il n'y a qu'elle qui voit les ressemblances. En revanche, le passage par Paris et la description des intellectuels , Jean-Paul Sartre en tête qui soutiennent les Khmers Rouges est terrible pour l'intelligentsia française. La seule excuse à cet aveuglement volontaire, c'est de ne pas vouloir prendre partie pour les américains qui ont envoyé sur le Cambodge plus de bombes que pendant la deuxième guerre mondiale sur toute l'Europe. Et voilà toujours le même dilemme : comment dénoncer les bombardements américains sans soutenir le communiste sanguinaire, Pol Pot.
Lien : http://luocine.fr/?p=10132
Commenter  J’apprécie          20
Saloth Sâr, issu d'une famille nombreuse, est le seul de la fratrie à ne pas suivre un cursus scolaire brillant. D'une nature plutôt calme et féminine, il est balloté dans différents milieux où il sert d'objet sexuel.
Puis il quitte son pays pour Paris où dans le milieu étudiant, il rencontrera des personnes de milieux socio culturels différents, d'autres façons de penser, se fera des amis...
Mais un jour, il deviendra Pol Pot, chef intraitable des Khmers Rouges, responsable du génocide d'un million de personnes, mortes sous la torture, d'épuisement ou de famine. Comment cela a t'il pu se produire ?...
Parallèlement, Dorrit, jeune fille américaine, quitte sa famille baba cool pour elle aussi poursuivre ses études à Paris où elle intègre le milieu intellectuel gauchiste...
Quel est le lien entre ces deux personnages au parcours atypique ?...

D'un coté, il s'agit de l'Histoire du Cambodge au XXème siècle, de l'autre celle d'une jeune fille un peu paumée, qui expérimente la vie, la liberté, la sexualité...
Leur point commun est leur fragilité, qui les entraine inexorablement, à un moment donné de leur existence, dans l'engagement politique exacerbé. Ainsi Dorrit prône un féminisme pur et dur, par lequel tout homme doit être éliminé car pervers et inutile, devient intolérante, y compris avec son propre corps, tandis que celui qui se fait désormais nommé Pol Pot, sans jamais montrer son visage, devient un révolutionnaire trivial et sanguinaire... D'ange(s) à démon(s), il n'y a qu'un pas !...

Ce roman en partie autobiographique, est étonnant, riche, documenté, improbable, voire loufoque car l'auteur a pris le risque incroyable de comparer sa propre existence à celle d'un cruel dictateur.
La plume de Nancy Huston est magnifique, ce qui contribue à rendre ce récit fascinant, malgré cette façon déroutante, et limite énervante, que de plus en plus d'auteurs choisissent pour parler d'eux même.
Lecture facile et passionnante.




Commenter  J’apprécie          20
Lors d'un voyage au Cambodge en 2008, Nancy Huston est déroutée par la courtoisie, le calme et le sourire d'un peuple qui avait par ailleurs "perpétré le pire auto-génocide de l'histoire humaine". La découverte de ce troublant paradoxe est suivie d'un sentiment non moins déconcertant, et qui la hante des années durant, celui d'être "concernée" par le Cambodge, et plus précisément par ce sombre pan de son histoire, comme s'il la sollicitait de l'approcher par l'écriture. Mais que pourrait bien avoir à dire une bobo occidentale sur ce petit pays de l'autre bout du monde, si différent, si méconnu ? Et puis, après avoir visionné des films sur l'époque -jugeant inutile de retourner dans un pays devenu autre, quatre décennies après la chute du régime khmer rouge- le sujet survient... L'auteure se sent des points communs avec Saloth Sâr, l'enfant puis l'adolescent qui deviendra Pol Pot. D'ailleurs, comme lui, elle peut se prévaloir d'un pseudonyme, Dorrit.

Résulte de cette trouvaille un récit clairement découpé en deux parties, la première consacrée au parcours du jeune Saloth Sâr, avant qu'il ne devienne un tristement célèbre dictateur, et la seconde à la jeunesse de Dorrit.

Elle approche son premier sujet par un "tu" qui dénote sa volonté d'instaurer une proximité, une familiarité avec ce personnage avec qui elle partage notamment d'être issue d'une nombreuse fratrie, d'avoir séjourné, durant ses années d'études, à Paris, et surtout d'avoir adopté comme attitude de défense face aux obstacles à son épanouissement personnel une façade de docilité souriante, dissimulant une rage destructrice. Par l'extrapolation, Nancy Huston sonde l'intime, devine à l'aune de sa propre expérience les mécanismes de protection mis en branle pour survivre.

C'est à neuf ans, lors d'une année passée en monastère que Saloth Sâr expérimente le refuge et la sérénité que procurent la rigueur des rituels et le silence, se dotant d'une impassibilité mutique qui le rend un peu effrayant aux yeux d'un entourage qui le méprise et le méconnaît. Envoyé, après un an passé au monastère, à l'école française, il se sent perdu, hermétique à cette langue et à cette histoire dont il ne comprend pas le sens. Mal à l'aise avec les autres, se faisant souvent humilier, il traverse néanmoins sa laborieuse scolarité avec un sempiternel sourire destiné à complaire, niant ses difficultés pour conserver l'attention d'un enseignant qui, en plus de lui apprendre le français, l'initie à des amours dont l'enfant ignore la nature perverse. Puis c'est le départ pour Paris, laissant derrière lui une fiancée qui l'attendra, la découverte du communisme auprès d'une jeunesse séduisante d'assurance idéologique.

Changement de pronom au moment du passage à la seconde moitié du récit, avec un "elle" qui cette fois permet la prise de distance, annihile toute auto-complaisance. A travers le témoignage d'une enfance aux côtés d'un père bohème, subvenant difficilement aux besoins de sa nombreuse famille, et d'une jeunesse marquée par un premier amour avec un professeur d'anglais, l'auteure évoque les expériences qui lui ont peu à peu fait prendre conscience de sa condition de femme, en butte au désir et à la domination des hommes. Réalisant l'injustice faite aux femmes par une société admettant naturellement leur soi-disant "infériorité" et leur assujettissement au pouvoir masculin, elle rejette violemment ce qu'elle a d'abord subi avec une naïveté docile, camouflant sous une apparence charmante une rage folle et intolérante, qui lui procure un violent mal-être, la menant à l'anorexie.

J'ai d'emblée été déroutée par la démarche de l'auteure (que j'affectionne particulièrement), et je ne l'ai pas vraiment comprise. La manière dont elle tisse les fils censés lier ses deux récits, traquant des points communs dont la pertinence ne m'a pas convaincue, m'a paru "fabriquée". J'ai pourtant pris du plaisir à cette lecture, grâce à l'écriture fluide et élégante, à la fois directe et profonde, de Nancy Huston, et parce qu'elle m'a permis d'en apprendre davantage sur ce Cambodge en effet méconnu. Mais disons que j'aurais préféré que chacune des parties de "Lèvres de pierre" fasse l'objet d'un roman distinct.
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
Commenter  J’apprécie          10
J'ai beaucoup aimé les 2 parties de ce livre: la jeunesse de Pol Pot (partie 1) , celle de Dorit l'héroïne et sans doute l'auteure (partie 2). Toujours ce style plein de finesse. J'ai moins compris le parallèle entre les 2 protagonistes mais ce n'est pas très grave.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (261) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3184 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}