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580 pages
Maurice de Brunoff (30/11/-1)
3/5   2 notes
Résumé :
Histoire de l'Art du Japon
Ouvrage publié par la
Commission Impériale du Japon
à l'exposition universelle de Paris, 1900

Paris
Maurice de Brunoff
Imprimeur-Éditeur

580 pp.

L’ouvrage qui vous est présenté, à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900, par la Commission impériale japonaise, renferme la première histoire digne de ce nom que nous ayons écrite de notre art. Elle le prend... >Voir plus
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
C'était surtout à l'occasion des banquets que se déployaient des habitudes de luxe extravagant. Le bon ton exigeait que les maîtres envoyassent une quantité d'objets de prix aux invités. On appelait cela des Hiki-démono. Aussi, les objets d'art et d'industrie étaient-ils demandés de plus en plus. Ceux à qui ces objets étaient destinés, personnages bien nés et fortunés, sans nul souci de la vie matérielle, possédaient, autant qu'il est possible aux hommes, la joie de vivre. Un optimisme facile dominait l'esprit de ces hommes persuadés qu'ils remplissaient, en suivant leurs inclinations, leurs devoirs d'hommes du monde. La poésie qu'ils aimaient était raffinée et délicate; elle chantait les matins du printemps et les soirs d'automne, les fleurs et les beaux clairs de lune. Les Beaux-Arts avaient la même tendance.
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La peinture japonaise ne montre pas une parfaite compréhension ni une observation rigoureuse de la perspective comme dans la peinture européenne. Il existe à cet état de choses des motifs particuliers. Dès l'origine, les peintres japonais ont donné aux divinités des attitudes immuables et leur ont attribué des places déterminées pour toujours.
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La poésie chinoise fut surtout en grand honneur après l’introduction au Japon des œuvres de Pet chi i. La poésie eut droit de cité dans les compositions d’examen. Au palais et chez les hommes d’État, furent instituées constamment des réunions en l’honneur de la poésie. Les fonctionnaires montrèrent le goût le plus vif pour la poésie et le sentiment poétique s’introduisit dans les Beaux-Arts.
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Bien de plus curieux, en effet, que la spontanéité avec laquelle notre tempérament national s’est révélé, en art, dès le début. Quelque influence qu’aient exercée sur nous les Coréens, les Chinois, les H indous, jamais nous n'avons pu nous défendre de marquer d'un caractère de race et d'une physionomie personnelle même les oeuvres imitées ou copiées de nos initiateurs et de nos maîtres, fout en empruntant aux Chinois leurs procédés d’exécution, les premiers de nos peintres ont différé des Chinois par le style. On reconnaît leurs travaux à la souplesse des lignes, à la douceur des tons par lesquels ils ont remplacé la froideur des traits et la lourdeur des colorations qui déparent tant d'oeuvres chinoises.
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Quantité, enfin, d'œuvres d'art d'une extrême variété, des écrits, des peintures,des ustensiles de cérémonie et des instruments de musique, attestent encore à nos yeux, par l'originale beauté de leurs formes, le goût d'art qui fut propre à ces races dont les leçons, jadis, nous formèrent. La conservation de ces épaves uniques nous permet, sans exagération, d'affirmer que notre Empire n'est pas seulement un parc public du monde, mais aussi un trésor où tout ce qui reste de l'ancien art oriental s'est gardé.
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