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3,39

sur 678 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Islande, 1941, occupée par les soldats anglais et américains. Flovent jeune enquêteur de la police criminelle et Thorson, bilingue islandais et anglais (Canada) enquêteur militaire mènent une enquête sur la mort d'un représentant de commerce, tué par balle et le front marqué d'une croix gammée (dessinée avec son sang). Il y a bien sûr une femme dans le coup: la petite amie du mort, elle l'a quittée pour le camp des militaires. Les enquêteurs sont pugnaces malgré le désaveu de leurs autorités .
Les rebondissements sont nombreux et tiennent en haleine mais pour moi le plus a été la découverte de l'occupation de l'Islande , déjà évoquée dans l"Opération Napoléon.
Lien : http://cafelitterairedelambe..
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Premier volet de la trilogie des ombres. On retrouve un homme tué avec une croix gammée sur le visage. C'est comme cela que débute la première enquête. Comme d'habitude Indridason mène son récit tambour battant. Un vrai plaisir
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1941, un assassinat sordide, mais la victime n'est pas nécessairement celle que l'on croyait, y a-t-il eu erreur sur la personne ? Les enquêteurs Flevent (islandais) côté police locale et Thorson (canadien/islandais de l'Ouest) côté police militaire vont chercher les réponses. Leur pugnacité sera payante, mais il leur faudra démêler ce qui est du ressort des histoires familiale et ce qui est d'un projet plus vaste, des histoires d'espionnage...

Sur fond de Seconde Guerre Mondiale, à la fois si éloignée (l'Islande, en plus d'être éloignée géographiquement était un pays neutre), et si proche (les Allemands avaient essayé de prendre l'île, alors les troupes britanniques et américaines se sont installées). L'Islande est alors en pleine mutation, d'une terre de paysans, elle glisse vers la modernité et la ville, pour le meilleur ou le pire, selon les points de vue. L'occupation étrangère n'est pas au goût de tous, en soi, ou par ses "dommages collatéraux" comme l'émancipation des femmes que tout le monde n'apprécie pas...

Une enquête captivante, une plongée très intéressante dans l'Islande de cette époque, bref, un très bon moment de lecture !
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Je ne connaissais rien de la position de l'Islande durant la seconde guerre mondiale et ai donc appris beaucoup a la lecture de cet ouvrage que j'ai -presque- lu d'une traite.
La description de la nature et ses tourments sont bien moins présents qu'ils ne l'étaient dans la série des "erlendur" de même que l on ne sait presque rien
des deux enquêteurs mais cela ne m a pas manqué.
Un agréable moment, vivement le tome 2!!!
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En temps de guerre. À Reykjavik, où le cadavre d'un homme a été découvert dans un appartement, une balle dans la tête et une croix nazie dessinée de son sang sur son front.
L'île est dépassée par l'arrivée massive de soldats, qui sèment la discorde parmi les habitants, surtout chez les femmes qui se laissent séduire et se glissent "dans la situation".
Les deux corps de police, criminelle et militaire, unissent leurs forces pour mener cette enquête inédite, où sur le terrain se retrouvent Flovent et Thorson.
Au fil de l'avancée des investigations, on découvre et cerne progressivement les personnages, qui ils sont, qui ils étaient, et leurs histoires ressurgissent des méandres du passé : l'abus de pouvoir des écoliers d'antan, l'affreuse quête de la "pureté aryenne" inhumaine, aux conséquences dramatiques sur les victimes qui en furent les cobayes.
Il y est question de double vie, d'espionnage, de trahison, de manipulation et de vengeance, mais aussi de liens brisés entre un père et son fils, que l'enfance malmenée et abusée a détruit à jamais.
Lors de cette lecture, le lecteur peut ressentir plusieurs sentiments : le 1er lié à l'inconfort de l'atmosphère pesante et l'environnement du temps de guerre ; puis l'enquête démarre, bien menée, palpitante, pleine de suspens, où à maintes reprises on se persuade de l'avoir trouvé, ce coupable ; mais c'est sans compter sur la fin, qui est somme toute assez frustrante, comme peut l'être une trilogie dont ici est le 1er tome.
Arnaldur Indridason reste un des maîtres incontesté du polar nordique, dont la plume glaçante nous mène toujours sur des chemins inattendus... Même lorsque la fin reste suspendue dans le temps... Patience... Rendez-vous en octobre 2017 !
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Premier volet de la trilogie. J'aime ces livres qui combine histoire, thriller et guerre, et espionnage.
Un vrai roman d'espionnage, j'ai bien aimé l'ambiance, les personnages, qui semblent tous avoir quelque chose à cacher. L'enquête policier sur fond de guerre qui vous tient en haleine.
En attend le 2ème volet

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Cette fois, Indridason nous épargne les retournements de situation en fin de roman, suite à des événements aussi spectaculaires qu'invraisemblables. Tant mieux !
L'histoire se passe bien sûr en Islande pendant la seconde guerre mondiale. le pays est « occupé » par des militaires anglais & britanniques chargés de le protéger contre une éventuelle invasion allemande. Il est clair que la population n'éprouve aucune sympathie pour eux, mais aussi que soldats américains et anglais ne risquent pas de passer un jour leurs vacances ensemble.
Un Islandais a été sauvagement tué, une croix gamée a été tracée sur son front. Qui donc a pu commettre ce crime odieux ? Deux policiers vont se charger d'élucider le mystère : un inspecteur islandais et un militaire anglais d'origine islandaise.
Indridason nous décrit clairement le déroulement de l'enquête, avec sobriété : c'est ce que j'aime dans un polar. Il m'a toutefois semblé que les enquêteurs étaient fort rapides pour transformer leur hypothèse en vérité, et pour envoyer le suspect en case prison. J'ai par contre apprécié leur méthode interrogatoire quand quelqu'un refuse de parler : ils posent un flot de questions en continu (un vrai tir de mitraillette !) scrutant les réactions en espérant que l'une d'elles déstabilise subitement la personne interrogée.
L'enquête avance pas à pas vers un déroulement rationnel que l'auteur laisse un peu dans le flou. Il y est beaucoup question de nazis et de leurs expériences ethniques, d'espionnage voire de contre-espionnage. Un bon Indridason !
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Ouvrir un livre 📘 de Arnaldur Indridason équivaut à se retrouver instantanément téléporté ✈️ en Islande. Tout y est, les paysages ⛰ à la beauté sauvage, les autochtones au caractère bien trempé et l'ambiance si particulière. Nul besoin de fermer les yeux, l'odeur de hareng 🐟 fumés sur les docks me titille déjà les narines et l'évasion ne cessera de m'accompagner de page en page.

Sur fond de seconde guerre mondiale 💣, une enquête pour meurtre est ouverte. Deux enquêteurs que tout oppose vont la mener conjointement. Espionnage, jalousie amoureuse 💔, contre-espionnage, les fausses pistes s'enchaînent sans temps mort pour finalement brosser le portrait de la société islandaise de l'époque.

❔L'intrigue m'a tenu en haleine jusqu'au dénouement final, l'atmosphère générale m'a conquis, le pari est tenu ✔️ : un polar nordique comme je les aime.

J'ai hâte de me plonger dans "La femme de l'ombre", tome 2 📚 de la "Trilogie des Ombres".
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le premier tome de la trilogie des ombres un sommet du polar scandinave: A deguster sans moderation les trois tomes sont pour moi d'egale valeur et vous apporteront un vrai plaisir de lecture ! Un bon auteur nordique la nouvelle patrie du polar !
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Un polar qui nécessite de lire sa suite

J'ai pleinement conscience du fait que la lecture d'un seul Indridason ne permet pas de se faire un avis objectif sur son oeuvre.

Je peux dire que ce roman est un bon polar nordique. L'auteur parvient à nous plonger dans l'atmosphère de la seconde guerre au coeur de cette île, protégée en partie de la montée du nazisme par l'occupation des forces alliées américaine et britannique. On ressent cette impression de « chape protectrice » mais sous laquelle tout n'est pas forcément rose. D'ailleurs, vous allez trouver cela étrange mais en lisant ce roman, je ne suis parvenu à m'imaginer les personnages qu'en noir et blanc. Indridason met en avant particulièrement la question des femmes à cette époque. Même si elles ne constituent que des personnages secondaires (à l'exception de Véra et Brynhildur), on découvre comment cette présence militaire a constitué pour une grande majorité d'entre elles la possibilité de s'émanciper du joug masculin et d'espérer une vie meilleure. le talent de l'auteur réside alors dans le fait de montrer que cette émancipation était à double tranchant, encore à l'époque, dans la mesure où elle ne dépendait finalement que du bon vouloir de la gent masculine (promesse de mariage, aide financière voire prostitution, si l'on peut parler d'émancipation dans ce dernier cas). Une chose est sûre : on ne peut pas dire que les hommes sortent grandis de ce roman.

Indridason exploite également, sur fond d'idéologie nazie, la thématique habituelle de la relation père-fils à travers les personnages de Rudolf et de Felix. Rien d'original ici si ce n'est l'extrémité terrifiante à laquelle cette relation conduit le fils. Au-delà de la question nazie, c'est ici le cri d'un fils à son père qui résonne dans la dernière partie du roman ou jusqu'où peut aller un enfant pour exister aux yeux du père. Cela n'excuse en rien les actes de Felix, même si l'influence du père et de l'oncle y sont pour beaucoup.

Mais le plus intéressant à mes yeux dans ce roman, c'est la manière originale dont l'enquête est menée par Flovent et Thorson. En effet, que ce soit l'un ou l'autre, nous avons affaire à des novices en matière de meurtre et Indridason a parfaitement réussi à mettre en avant leur inexpérience dans ce domaine. On les sent partir dans tous les sens au début du roman, piétiner à plusieurs reprises puis se poser, petit à petit, tout en choisissant leur camp (Thorson décide de lui-même de faire davantage confiance à Flovent plutôt qu'aux émissaires alliés auxquels il s'est pourtant engagé à faire des compte-rendus réguliers de l'avancée de l'enquête). Même lors des interrogatoires, on ressent cette fougue du débutant avec l'accumulation des questions, la répétition de certaines d'entre elles, ce qui finit par desservir nos deux apprentis-enquêteurs puisque leurs suspects ne trouvent, en général, qu'une seule issue possible : le silence. le duo fonctionne à merveille tant Flovent et Thorson sont complémentaires.

Mon chouchou à moi

Même si je n'irai pas jusqu'au qualificatif de « chouchou », c'est le personnage de Thorson qui m'intrigue car on le sent en recherche de lui-même. Mais plus que ce qu'il réalise dans ce premier tome, c'est surtout ce qu'il va devenir qui m'intéresse dans un monde qui lui était encore très hostile. C'est sans aucun doute la raison principale à l'heure d'aujourd'hui qui me pousserait à lire la suite de cette saga.

Au final, une bonne lecture mais dont je ne pense pouvoir apprécier la qualité qu'en lisant l'intégralité de la saga dont il fait partie.
Lien : https://mespetitsplaisirsamo..
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