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sur 946 notes
C'est bien tardivement que j'ai découvert les romans d'Arnaldur Indridason avec la série des enquêtes du commissaire Erlendur ce qui m'a permis de lire dans la foulée les quatre premiers romans qui étaient avant tout un prétexte pour explorer le passé d'une Islande aussi mystérieuse que méconnue et qui devient, pour ainsi dire, l'acteur central de tous les récits de l'auteur.

La Cité de Jarre, La Femme en Vert, la Voix et L'Homme du Lac abordaient des faits historiques réels et tumultueux couplés à des souvenirs lointains qui sont les principaux ingrédients composant les investigation de ce policier bourru paraissant émerger d'une autre époque. Avec Erlendur, on déterre, on exhume (parfois au sens propre) les éléments du passé pour pouvoir progresser au gré de ses enquêtes crépusculaires qui lui confèrent un petit côté décalé. C'est peut-être sur la base de ce décalage que l'on peut d'ailleurs expliquer les relations tumultueuses qui régissent les rapports entre le commissaire et sa fille Eva Lind et qui peuvent être considérés comme le facteur primordial pour agrémenter en émotion et en humanité un personnage qui pourrait sans cela se révéler assez terne.

Pour éviter de se répéter Arnaldur Indridason avait courageusement abandonné cette double mécanique au détriment d'une intrigue qui se révélait finalement assez classique, voire banale. On pouvait particulièrement le ressentir avec Hiver Arctique où l'auteur, se penchait sur la thématique de l'intégration des communautés étrangère qui n'est, de loin pas, un particularisme de l'Islande. le roman suivant, Hypothermie, était une espèce de sursaut et mettait en excergue les relations père-fille et surtout, en guise de nouveauté, le poids d'un traumatisme issu de l'enfance du policier avec la disparition de son frère dans une tempète de neige où lui-même avait miraculeusement survécu.

Toujours dans un désir d'éviter de lasser le lecteur, Arnaldur Indridason mettait de côté son commissaire fétiche pour s'intéresser aux seconds couteaux qu'étaient les subordonnés d'Erlendur. Essai peu concluant avec La Rivière Noire et plus intéressant avec La Muraille de Lave commenté ici.

En délaissant Erlendur, on peut bien imaginer le courrier des lecteurs avec cette sempiternelle question qui devait probablement revenir continuellement lors des salons littéraires ou des séances de dédicaces : quand est-ce que l'on allait retrouver le commissaire Erlendur ?

Avec Etrange Rivage, Arnaldur Indridason répond à cette question « essentielle » et restitue au lectorat avide, un Erlendur décomposé qui campe désormais dans la demeure familiale devenue masure abandonnée, à l'image du personnage principal. A la recherche des restes de son petit frère disparu, Erlendur erre dans ces paysages sauvages et désolés et se prend à déterrer une autre histoire de disparition si ancienne qu'elle ne concerne désormais plus qu'une poignée de vieillards qui n'aspirent plus qu'à l'oubli. Mais dans une démarche aussi personnelle qu'égoïste, Erlendur va s'employer à mettre à jour les circonstances réelles qui entourent la disparition de Mattildur emportée lors d'une tempête similaire à celle où le jeune frère d'Erlendur avait trouvé la mort.

Cimetière, cadavres déterrés, paysages désolés, il y a comme une ambiance gothique à la Edgar Allan Poe qui émane de ce récit, sans pour autant atteindre le niveau du célèbre écrivain de Baltimore. Pour la note historique, vous trouverez des soldats britanniques qui occupaient l'île durant la seconde guerre mondiale et dont on se demande ce qu'elle apporte de vraiment pertinent à l'ensemble de l'histoire. En mettant à nouveau en exergue la disparition de ce frère, on ne peut s'empêcher d'avoir un sentiment de redondance, tant il m'a semblé que tout avait été dit sur le sujet. On peine donc à trouver ce qu'il y a de nouveau dans ce récit qui s'avère plutôt linéaire et parfois, il faut bien le dire, quelque peu poussif. Désormais isolé, Erlendur semble perdu dans le périple de cette introspection qui accumule les clichés comme par exemple ce dialogue avec un personnage mystérieux qui hante les ruines de la maison familiale. Finalement la question essentielle réside dans le fait de savoir si la joie de retrouver le commissaire Erlendur valait la déception d'un récit qui s'avère finalement bien trop conventionnel. Les milliers d'exemplaires vendus et l'enthousiasme convenu des critiques ne suffiront pas à me convaincre.
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Est-ce un polar?
Erlendur retourne sur les lieux de son enfance, à la recherche de son frère disparu dans une tempête de neige. Et comme le métier d'enquêteur lui colle à la peau, il se lance dans une recherche singulière sur la disparition d'une femme dont il ne sait rien, en 1942 dans une tempête.
Comme les témoins sont très vieux, l'auteur évoque une Islande ancienne, avec des vieillards, souvent taiseux mais qui se révèle bien bavards, racontent la vie rurale, la chasse au renard, la pêche ou la vie des fermiers. Collection de portraits.
Bien sûr, le pays se modernise, on construit un barrage et une usine dans le fjord, mais on sent les traditions rurales encore tenaces, les fantômes du passé ressurgissent.
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J'ai beaucoup apprécié ce roman, que les fans de la saga devront prendre plaisir à découvrir. Je pense qu'il devrait apporter des réponses sur l'état d'esprit du personnage d'Erlendur, taciturne intuitif, économe en mots, hanté par cet événement familial et tourmenté. J'ai aimé le suivre durant toutes ces pages alors qu'il réveille les fantômes du passé, renoue avec celui-ci et s'acquitte enfin du sentiment de responsabilité dans la mort de Bergur, permettant par la même occasion à quelques vieillards de libérer leur conscience. Arnaldur Indridason écrit avec patience et minutie (et c'est aussi comme ça que j'ai lu son roman). Je l'ai trouvé poétique par moment. Étranges rivages n'est pas un gros livre, mais un roman lent (riche en monologues intérieurs), et pourtant passionnant. Il fouille et dénoue doucement les évènements pour permettre aux lecteurs de comprendre les personnages et les faits. On n'avance pas de rebondissements en rebondissements, mais l'intrigue se noue minutieusement, le temps qu'Erlendur fasse son deuil. C'est clairement un roman d'ambiance, pas pour autant dénué de suspens.........................
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Si vous aimez Arnaldur Indridason et son enquêteur Erlendur, vous aimerez ce roman à coup sûr. Après deux romans consacrés aux adjoints du commissaire, nous découvrons les vacances d'Erlendur, qui n'ont rien d'une sinécure.
Rien n'est pire qu'une disparition. Rien n'est pire que de ne pas savoir, de ne rien savoir. Inlassablement, Erlendur revient sur les lieux de son enfance, là où son frère Bergur a disparu lors d'une tempête de neige. Si nous avions découvert des bribes de souvenir au cours des opus précédents, nous revivons ici cette tragédie qui a fait d'Erlendur l'homme qu'il est devenu.
Et à l'enquêteur. Erlendur est persuadé que certaines disparitions – elles sont si nombreuses en Islande – cachent en fait des meurtres. Presque à la demande de la famille, il enquête sur ce que l'on désigne comme un cold case – à l'époque, la soeur de Mathildur, la disparue, aurait aimé qu'une enquête approfondie soit ouverte. Mais qu'y faire ?
Pas de scènes de crime, pas de corps, pas ou peu d'indices : la tâche d'Erlendur est aussi rude que le climat qu'il affronte. Il va, il vient, il persévère, il écoute, il lit, il s'acharne. Il ne s'agit pas de satisfaire sa curiosité, ni de rendre justice, mais d'apporter enfin la paix aux survivants. Tâche ardu, livre aride, et je peux comprendre que cette lecture puisse rebuter. La violence est sourde, intime, étouffée, insoutenable parfois. Les tragédies qui se déroulent derrière les portes closes des chaumières n'ont rien à envier à celles qui se passent dans les grandes villes.
Etranges rivages, ou un étrange voyage sur les rives du souvenir.
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Et bien, ça y est, ce pauvre Erlendur est allé au bout de sa quête, découvrir finalement , ou du moins accepter, c'est encore moins facile, la vérité sur la disparition de son petit frère dont il tenait la main, dans cette tempête de neige . La notion de culpabilité, on la connaissait déjà,et, au fil des opus, elle apparaissait de plus en plus. Mais là, on est au bout..
C'est ce qui m'a le plus intéressée en lisant la série complète des aventures d'Erlendur, qu'il parvienne, au fil des pages, à toujours nous faire nous interroger sur ce qui s'était réellement passé ce jour là.
Car les intrigues elles-mêmes, on les oublie très vite.
Pas cela, cette quête incessante sur les disparitions, toujours encore plus dramatiques que les morts, car toujours des questions se posent quand on n'a même pas un endroit où situer l'à jamais absent.
Et puis, oui, la culpabilité, et j'ai toujours pensé, et de plus en plus, qu'Indridason devait lui-même porter un gros poids , pour pouvoir si bien en parler.
Je me trompe peut être complètement..
En tout cas, exit Erlendur, quant à Wallander , Mankell l'a condamné à la maladie d'Alzheimer, ce qui n'est pas très sympa de sa part, ni pour lui, ni pour moi, je l'aimais bien aussi celui-là.
Snif.
Heureusement, je viens de retrouver le duo danois de Jussi Adler Olsen, ils ont l'air en bonne santé pour le moment, j'espère que cela va durer:)
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En ces temps de canicule, lire un polar islandais est rafraichissant...
Lu en 2 jours ... il m'a bien accroché! C'est sûrement le meilleur de Arnaldur Indridason, à mon avis.
Il y est question de disparitions, lors de ces tempêtes terribles que connait l'Islande, dans les montagnes ou l'océan.
Le commissaire Erlendur est de retour sur les terres de son enfance, loin de Reykjavik, là où s'est noué le drame de sa vie, la disparition de son petit frère dont il tenait la main alors qu'ils étaient pris par une de ces terribles tempêtes.
Il ne cherche pas vraiment à résoudre cette disparition mais à se plonger dans le passé, le sien et surtout celui de Mathildur, une jeune femme disparue lors d'une tempête en 1942…
Comment faire pour résoudre un mystère quand les témoins sont tous au mieux très âgés, parfois sourds mais souvent morts ?
Erlendur fait preuve de ténacité, fouille même ce qui ne devrait pas l'être, déterre les secrets de famille – et pas que -, est rejeté par les questions qu'il pose, de quoi se mêle-t-il, lui demandent ces vieilles personnes … son personnage n'est pas spécialement sympathique mais acquiert une profondeur nouvelle dans ce roman, lié à ce drame familial, à la manière dont il est décrit, aux conséquences pour lui, sa mère, son père.
On y décrit une Islande rude, au climat et la géographie pas vraiment faits pour l'humain, à moins qu'on aime chasser le renard ou pêcher le poisson que l'on sale et attendrit au marteau, la partie orientale de l'ile, la plus sauvage, la plus rustique, la moins accueillante.
Tout en lisant ce livre, j'ai vu, d'un cinéaste Islandais, le film Godland en avant-première – sortira en décembre 2022 – qui se passe sur la côte orientale de l'ile au 19e . Cela m'a permis de « bien voir » les paysages décrits dans le livre, les failles, la lande, l'océan gris …
Arnaldur Indridason reste pour moi, à ce jour, le maître du polar islandais.
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Erlendur est vraiment un drôle de loustic...Entre les visions, le camping dans la ferme abandonnée de ses parents malgré le froid glacial, la poursuite de la vérité sans se préoccuper des lois (oui, parce que malgré ce que les polars télé et romanesques prétendent, les lois sont aussi pour les policiers), le moins qu'on puisse dire est que le bonhomme ne doit pas être le plus facile des collègues!
Bon, en même temps, pas de collègue ici: Erlendur est en vacances et en profite pour revisiter les lieux de son trauma enfantin, c'est à dire la disparition sur la lande, un jour de blizzard, de son petit frère. Sur les traces de tous ceux qui sont morts comme son frère, sans doute par masochisme, voilà qu'il tombe sur une disparition fort louche...
Malgré une ou deux réserves que j'ai eues sur la résolution et les choix d'Erlendur, j'ai apprécié ce polar glacial, bien que j'ai un peu vu venir la fin. Cela n'empêche pas que ce soit prenant et que le lecteur se laisse lui aussi hanter, avec plaisir par contre contrairement à notre policier islandais, par les fantômes de la lande.
Un bon moment de lecture estivale.
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Cette nouvelle enquête d'Erlendur, menée pour son compte, l'amène au plus près des traces de son petit frère disparu dans une tempête du côté des fjords de l'Est. Superbement écrit. Je conseille d'avoir lu d'autres Indridason avant d'aborder celui-là mais bon, chacun fait ce qu'il veut ;-).
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L'introduction nous met vite dans le bain ; on sait d'emblée que l'on va évoluer dans le brouillard épais des souvenirs étouffés par la douleur, dans le brouillard réel des Fjords de l'Est de l'Islande, dans le froid des deuils à faire, dans le noir des nuits sans fin.
Depuis de nombreuses années Erlendur hante les ruines de ce que fut sa maison d'enfance en quête, sans se l'avouer clairement, de son petit frère disparu, alors que tous deux n'étaient que des enfants.
Il se croit responsable de cette mort et le petit corps n'a jamais été retrouvé de sorte que le travail de deuil ne peut se faire et butte inlassablement sans atteindre son terme.
Mais cette fois, Boas, chasseur de renard, va devenir le déclencheur involontaire du processus salvateur.
Boas lui conte une autre disparition, celle de Matthildur, survenue dans des circonstances similaires il y a fort longtemps et sans qu'elle ne soit jamais retrouvée.. Cette absence va servir de support à une enquête informelle de notre policier en vacance. Erlendur va croiser le destin d'Ezra, autre âme en souffrance, autre coeur en quête du deuil de sa bien aimée.
Car là l'esprit d'Erlendur est libre de fouiller à sa guise, sans peur d'éveiller des fantômes trop intimes. Et il va s'acharner et trouver, traçant ainsi la voie sur laquelle va pouvoir s'engager Ezra afin de trouver le repos de son âme.
Tracer cette voie va lui permettre, à lui aussi de suivre la sienne, parallèle mais différente qui apaisera enfin ses propres remords et le conduira vers un petit repos de l'âme.
Et je jubile ! Figurez-vous que je suis tombé sur ce roman vraiment par hasard sans absolument pas savoir de quoi il retournait ni surtout où il se passait et encore moins qui était Arnaldur Indriðason.
Le plus curieux de l'histoire c'est que cette année, après plus de 40 ans d'envie je vais enfin aller en Islande ! Aussitôt me revient cette superbe citation d'Andrés Neuman relevée par notre amie Babeliaute Claracambry.
« Je me demande si, sans forcément en avoir conscience, on ne va pas vers les livres dont a besoin. Ou si les livres eux-mêmes, qui sont des êtres intelligents, ne détectent pas leurs lecteurs et ne se font pas remarquer d'eux »
Moi qui suis un amoureux fanatique de l'Ecosse, lisant Arnaldur Indriðason je m'imprègne de la sauvagerie de l'Islande de l'authenticité de ses habitants et je trépigne !
Bref assez parlé de ma petite personne ! Mais tout de même ! Cette phrase qui résonne !
L'âme de ces livres qui nous font des signes !....

Petit résumé si vous le souhaitez:

Un policier, Erlendur, en vacance revient sur les lieux où il vécu enfant, où il vécu un drame.
Il parcourt la lande de la région des fjords de l'Est de l'Islande, il campe dans les ruines de ce qui fut la maison familiale.
Il cherche, sans se l'avouer, son petit frère Bergur mort au cours d'une terrible tempête alors qu'ils accompagnaient tous deux leur père à la recherche de moutons égarés.
Alors qu'il hante cette ruine, un chasseur de renard, Boas, raconte à Erlendur une autre disparition ; celle de Matthildur, il y a 60 ans, au cour d'une autre terrible tempête.

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Le commissaire Erlendur revient, ou plutôt il n'était pas parti. On nous disait qu'il avait pris des vacances dans les fjords de l'Est et comme voici trois romans qu'il n'avait pas donné de ses nouvelles, on pouvait penser qu'Indridason avait voulu se débarrasser d'un personnage envahissant en le précipitant, sur les traces de son petit frère, dans une crevasse, par un jour de tempête. Et bien non, Erlendur était toujours là, promenant sa mélancolie et son mal de vivre du côté des terres désolées de sa jeunesse et de cette aventure qui l'a marqué à vie. Il est allé passer l'été et même plus, car les premières neiges commencent à arriver, dans l'ancienne ferme de ses parents, aujourd'hui château des courants d'air. Armé d'un vague duvet et d'une lampe tempête, nourri de quelques mauvais sandwiches achetés au hasard, il peut se livrer à des expériences d'hypothermie jusqu'à entendre surgir les fantômes du passé. Pour mieux se complaire dans l'évocation du traumatisme qui l'a marqué à vie, il enquête, pour son propre compte, sur la disparition, assez similaire, d'une jeune femme lors d'une autre tempête de neige. Histoire hautement symbolique, sorte de psychanalyse sauvage de notre flic dépressif qui, pour mieux creuser dans le passé, n'hésite pas à profaner quelques sépultures. La jeune femme n'est pas morte dans les neiges et Erlendur retrouve ses restes, permettant, pour ceux qui l'ont connue et aimée, une sorte d'apaisement. Mais surtout, cette enquête lui permet de retrouver en lui et autour de lui tous les éléments enfouis qui vont lui permettre de régler son compte à cette vieille culpabilité qui l'empêche de vivre : avoir un jour de tempête lâché (ou perdu) la main de son petit frère.
Bourrée d'éléments symboliques, c'est une double enquête sur des événement vieux de cinquante ou soixante ans, localisée dans les terres inhospitalières des fjords de l'Est, avec comme protagonistes des hommes et des femmes rudes et résignés, dans un climat glacial où courent les renards et soufflent les tempêtes, un monde d'autrefois que l'installation d'un complexe industriel va bientôt faire disparaître. Personnages romanesques simples et denses, narration menée de main de maître, climat prenant de mélancolie, de chagrin, de déprime mêlée d'hallucinations : un beau roman très noir qui se termine de façon apaisée par l'entrée dans la lumière, au point que l'on peut se demander si un nouvel épisode des aventures du commissaire est envisageable. Mais…
… mais, et c'est peut-être très personnel, il y a dans ce livre un passage absolument insoutenable, cauchemardesque, auquel Indridason ne semble pas attacher tant d'importance que ça au milieu de toutes ces tristesses, un passage qui participe du leitmotiv des morts par étouffement et par hypothermie, mais qui, bien plus que les autres, a provoqué en moi une telle horreur que je préfère ne pas conseiller aux lecteurs de s'aventurer sur ces « Etranges rivages », magnifiques pourtant.
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