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sur 1771 notes
L'inspecteur Erlendur Sveinsson enquête sur le meurtre du portier d'un grand hôtel de Reykjavik. Il a été retrouvé habillé en père Noël, tué de plusieurs coups de couteau et la quéquette à l'air dans un cagibi qui lui servait d'habitat. Pour être au plus près de l'enquête, Erlendur décide de prendre ses quartiers dans une des chambres de l'hôtel pour découvrir l'identité du coupable.
C'est toujours avec plaisir que je découvre les enquêtes d'Erlendur Sveinsson. Que voulez-vous, elles me passionnent énormément et je les lis, les expédie même en deux temps trois mouvements et celle-ci ne déroge pas à la règle.
Arnaldur Indridason est, pour moi, un conteur hors pair et je reste toujours scotchée par les histoires de ces petits gens qu'il raconte. L'histoire d'une vie pas drôle du tout qui se dévoile peu à peu grâce à la ténacité de notre chère Erlendur pour la mettre un jour.
Ici on découvre surtout une voix, celle d'un jeune garçon, celle d'un ange qui chante divinement en passe de devenir célèbre mais sa carrière est stoppée nette pour devenir des années plus tard un homme bien solitaire, portier d'un grand hôtel. Que s'est-il passé ? Erlendur va chercher à le savoir.
Un commissaire un brin déprimé arpentant les couloirs comme une âme en peine. Les souvenirs douloureux surviennent en cette veille de Noël quand il entend cette voix sur cet électrophone.
L'ambiance est sombre, l'histoire bien ficelée, l'enquête et le dénouement pleins de surprise, la plume de l'auteur toujours aussi agréable à lire et je m'attache toujours un peu plus après chaque lecture à cet inspecteur bourru, bref quatre mots : à quand le prochain !!
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Me voici à nouveau en compagnie du commissaire Erlendur et ses coéquipiers.
L'enquête avance lentement au rythme des découvertes, entrecoupée des relations du commissaire et de sa fille et de ses souvenirs d'enfance.
Un bon moment pour moi car j'aime bien le style de l'auteur et je vais poursuivre la lecture de la série.
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à lire ans modèration livre palpitant un seul bémol les prènoms difficiles à retenir
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Sous la plume d'Indridason, on sent bien le froid. le froid qui nous prend dans tout le corps, et le froid qui prend notre corps. Et ici, il s'agit du corps d'un portier d'un hôtel, qui se déguise en petit papa Noël. Erlendur aura donc à trouver qui a bien pu tuer le Père Noël. L'histoire se déroule presque en huis-clos, dans une chambre d'hôtel. Ça nous compresse, comme le froid. Heureusement que la plume fluide d'Indridason nous enveloppe, nous réchauffe. Un roman comme je les aime. Callez-vous dans une couverture bien chaude, avec un p'tit vin chaud, et, en sourdine des voix pures qui vont remplissent les oreilles... vous passerez un bon moment.
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Je comprends bon nombre de lecteurs aimant cet ouvrage... Pour ma part, je m'y suis trouvée « mal à l'aise ». Les opus précédents n'étaient pas aussi fort dans la prononciation de cette mélancolie omniprésente. Ici, cela me semble devenir dérangeant. Indridason a vraiment l'art de creuser l'âme humaine au plus profond. Cela peut mettre le doute chez certains...
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Avec La Voix, Arnaldur Indridason nous emmène dans le sillage de Gudlaugur, portier d'hôtel retrouvé assassiné à quelques jours de noël. C'est un roman à l'écriture toujours empreinte d'une grande finesse et d'une certaine retenue où l'on découvre que Guldlaugur, a été, enfant, une voix exceptionnelle et inoubliable, dont l'enfance fut balayée pour assouvir les desseins d'un père intransigeant et intolérant. Difficile pour lors de trouver sa place dans un monde où le rejet heurte de plein fouet.
Outre l'intrigue principale, La Voix est un chant profond qui réveille le passé douloureux d'Erlendur et, comme un boomerang, revient le hanter.
Une nouvelle fois, j'ai été captivée par l'aisance avec laquelle Arnaldur Indridason joue sur plusieurs tableaux sans jamais lasser le lecteur. La fluidité du texte, la justesse des propos donnent une belle profondeur à ce polar nordique, on y découvre un Erlendur lucide, qui à travers les souvenirs évoqués prend conscience de sa difficulté à établir des liens avec les autres, notamment avec ses enfants. C'est sans doute là que réside la force de l'auteur. Nous parler des fêlures d'Erlendur, sans jamais juger l'homme. C'est comme un chant lointain et proche à la fois. Terriblement humain.
Un beau et grand polar.
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Envoûtant et mélancolique
J'ai été amené à lire Arnaldur Indridason en grande partie suite à l'article conseillant cet auteur sur le blog d'Anais serial lectrice, que je vous amène à lire à votre tour car je ne regrette aucunement de lui avoir fait confiance. C'était pour moi une première dans la littérature islandaise et je ne suis pas déçue du voyage puisque La Voix a été une expérience de lecture savoureuse. Une fois passée la difficulté des noms/prénoms nordiques (comme Erlendur Sigurdur Oli, Elinborg, Gudlaugur, …), ce qui n'est pas chose aisée sans prise de notes, la lecture se fait fluide grâce à une plume envoûtante qui nous plonge dans une ambiance particulière et maîtrisée mêlant le [...]

Pour lire la suite, rendez-vous sur yuyine.be !
Lien : http://yuyine.be/review/book..
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Voici mon deuxième opus de cette série si connue et reconnue de l'écrivain Arnaldur Indridason et de son commissaire, le très célèbre Erlendur Sveinsson.

Ma première découverte se fît avec " La femme en vert ". Ma lecture remonte déjà à mars 2010 : Lisez plutôt mon billet ICI et j'avais apprécié beaucoup cette histoire.

Lors du dernier QDP 2016, j'ai eu la chance de croiser Arnaldur Indridason et de me faire Didicacer "La voix". La table de cet auteur était bien garnie, il faut dire que Erlendur à du succès auprès des lecteurs.

J'ai opté pour un des premiers car j'aime quand il y a des personnages récurrents avancer à leur rythme dans les différentes enquêtes et dans leur histoire personnelle.

Très vite dans ma lecture j'ai refait connaissance avec Erlendur et son équipe rapprochée : à savoir Sigurdur Oli et Elimborg.

J'avais gardé pendant tout ce temps (6 ans quand même) l'image de cet homme au lourd passé. Ce passé qui façonne Erlendur en policier tenace et efficace, à la vie quelque peu désenchantée...

Dans cette enquête au coeur de la période de Noël, Erlendur se retrouve presque seul dans cet hôtel où à lieu un étrange meurtre, celui du Père-Noël.

Enfin je veux dire celui du portier de l'Hôtel puisque celui-ci s'était déguisé pour distribuer des cadeaux aux enfants des clients de l'hôtel.

L'homme est mort dans une bien fâcheuse posture et dans un cagibi dans lequel il vivait.

Cette enquête nous mène avec toute l'équipe sur les traces d'un enfant choriste, un enfant star à la voix sublime.

Ce sera alors l'occasion de plonger dans le passé de cet homme qui fût un enfant adulé, de faire la connaissance de sa famille, du moins ce qu'il en reste.

On vit à l'intérieur de l'hôtel où la façade grand luxe recèle bien des secrets et chaque personnels et clients sont potentiellement les auteurs du crime.

Il y a aussi, le monde des collectionneurs qui spéculent sur des produits rares comme le sont les quelques disques enregistrés par Gudlaugur lors de sa gloire si éphémère...

Comme dans "La femme en vert" Indridason nous dresse grâce à cette enquête le portrait de son commissaire. Chercher dans l'histoire familiale de la victime va faire remonter chez Erlendur cette lourde culpabilité vis à vis de son frère disparu dans une tempête alors qu'il étais enfant.

En tant que père, Erlendur est aussi bousculer et essaye d'être là (enfin) pour sa fille Eva Lind qui a bien des tracas ...

J'ai donc suivi avec plaisir cette enquêtes et toujours apprécié l'écriture de l'auteur (même si parfois on a quelques répétitions dans les situations).

Je connais de plus en plus Erlendur et j'ai très envie de poursuivre encore plus avant sa connaissance.

Une histoire où le passé s'imprime indubitablement sur le présent. Très souvent pour le pire.

Il me reste encore pas mal de livres ! J'essayerais de réduire le temps entre deux lectures de cet auteur.

Quant à vous, laissez vous conter l'histoire
du destin de cette voix si belle et si fragile.
Accompagnés du commissaire Erlendur.

Bonne lecture !
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On m'avait conseillé Indridason bien des fois, mais je n'avais pas accroché tant que ça à la Cité des Jarres. Soit j'étais trop jeune, soit je me suis habituée à lire des polars.
Toujours est-il que j'ai beaucoup aimé La Voix, au point de ne plus le lâcher.
Un employé chargé d'animer le Noël des enfants de l'hôtel où il travaille, en habit idoine, est retrouvé assassiné dans sa chambrette en sous-sol. Détail surprenant : le monsieur a encore un préservatif sur lui.
Evidemment, ça casse le mythe, surtout dans un hôtel chic où bon nombre de clients sont des touristes attirés par les pays nordiques et le Père Noël en cette période de l'année.
Le commissaire Erlendur Sveinsson, personnage atypique s'il en est, s'installe dans une chambre de l'hôtel pour résoudre l'enquête.
Celle-ci va convoquer la fille du commissaire, ancienne toxico avec laquelle il communique comme il peut, des collectionneurs de vinyls de voix enfantines (d'où le titre), le personnel de l'hôtel, l'enfance du père Noël assassiné, qui pourrait être la clé de l'histoire.
(Remarquez bien le conditionnel, non, vous ne saurez rien !)
Bien écrit(/traduit), bien ficelé avec une envie de poursuivre sans lâcher le livre, des personnages surprenants sans être invraisemblables, un décor intrigant (l'Islande n'est pas un pays si connu), c'est un ouvrage qui plaira aux amateurs de polars, avec personnage récurent de surcroît.
Pour ma part, je poursuivrai les aventures d'Erlendur Sveinsson.
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Troisième livre lu de cet auteur et c'est avec plaisir que j'y retrouve le commissaire Erlendur quelques jours avant Noël. L'intrigue commence dans un hôtel de luxe, on y découvre le portier assassiné dans un cagibi à la cave. Ce dernier était habillé en père Noël avec le pantalon aux chevilles. Erlendur s'installe alors à l'hôtel pour y mener l'enquête, questionne clients et employés, s'inquiète pour sa fille, lorgne une jolie enquêtrice, cherche des pistes, se plante, revient à la case départ. Il découvre des enfances brisées, comme celle de ce Père Noël, jadis petit chanteur à la voix d'or, et bien sûr comme la sienne…
Sans aucune monotonie, cette enquête nous emmène jusqu'aux dernières pages de ce livre pour révéler l'identité du tueur. Suspense et rebondissement garanti !
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