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EAN : 9782955893883
257 pages
Monemvassia (30/03/2020)
3.17/5   3 notes
Résumé :
1830 : Occupée depuis 450 ans par les Turcs ottomans, la Grèce obtient enfin son indépendance au bout de dix ans de luttes sanglantes. 1914 : l'Empire ottoman, proche de sa fin, massacre à grande échelle les Arméniens et les Pontiques - des Grecs qui vivaient depuis l'Antiquité, sur la rive sud du Pont-Euxin, l'actuelle Mer Noire. 1938 : de nombreux Pontiques survivants, qui s'étaient autrefois réfugiés dans l'Empire des Tsars, à Soukhoumi en Géorgie, sont sommés, c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Abandon p132/248
Je tiens à m'excuser pour l'abandon de cette lecture mais j'éprouve de la déception après la lecture partielle de ce roman et mon avis est quelque peu dissonant, pourtant j'abordais cette lecture avec curiosité et intérêt…Après le Christ recrucifié de Nikos Kazantzakis qui évoque un premier exil des grecs chassés par les Turcs en Asie mineure en 1923, ce roman offrait l'occasion de suivre une famille grecque, chassée cette fois-ci par les Soviétiques, contrainte de se réfugier dans une Grèce qu'elle n'a jamais connue…Le roman aborde en fait, au travers de Panaïla, les conséquences de son mariage et de ses frustrations, plus et bien avant un quelconque exil et j'ai dû subir les plaintes et ressentiments (quelquefois justifiés) de cette jeune femme, sans vraiment en apprendre quand l'exil forcé est imposé à la famille. Plus j'avançais dans ma lecture et plus je trouvais les personnages, l'héroïne en tête, mal décrits du point de vue psychologique - Panaïla qui n'inspire pas l'empathie, tantôt idolâtrant son mari tantôt le dénigrant un peu au gré du vent, les pensées personnelles sont souvent naïves et superficielles, peu d'émotions, des personnages toujours maintenus à distance et dont on ne connaît pas grand chose, difficile pour moi de me projeter. Ce fut une lecture peu prenante, avec un style maladroit et assez pauvre – sujet, verbe, complément, pas de contextualisation historique, je pensais en apprendre sur les exils successifs, je suis restée sur ma faim et, éprouvant de l'ennui, j'ai abandonné ma lecture.
Je remercie Babelio et les éditions Monemvassia et suis désolée de ne pas avoir apprécié ce roman qui a trouvé néanmoins, son lectorat.
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Un grand merci à Babelio pour son opération Masse Critique et aux éditions Nomenvassia pour ce livre. Cette lecture m'a interpellée sur cette partie de l'Histoire dont je n'avais que vaguement connaissance. Il m'a fallu faire des recherches car le roman ne fait qu'effleurer la dimension historique pour se concentrer sur les sentiments et la vie des exilés. Nous suivons les déboires et les bonheurs de la famille formée par Léontis et Panaïla, deux êtres éprouvés qui ont bien du mal à exprimer des sentiments. le couple qu'ils forment est un exemple de survie et de travail, de persévérance pour se sortir des turpitudes que leur imposent leurs origines grecques pontiques dans une terre turque puis russe et enfin grecque, la patrie originelle où ils doivent reconstruire leur vie et qui n'est pas accueillante.
L'histoire avance par à-coups, si bien que la lecture est parfois un peu pesante. Il y a cependant des passages touchants comme celui du petit déjeuner familial où Léontis sort de sa coquille pour se comporter en père, prise de conscience éphémère mais salutaire pour sa famille (et le lecteur !!!). Panaïla est un personnage difficile à apprécier même si ses réactions s'expliquent par son histoire. Les enfants et les petits-enfants dont l'histoire est tracée à grands traits bénéficient des efforts de leurs parents et s'ouvrent davantage au monde, sont plus extravertis.
Je pense que la peinture sociale est réussie, même si l'histoire est parfois lente. A défaut d'être sympathiques et attachants, les personnages sont assez admirables et bien dessinés.
J'ai finalement apprécié ce livre.
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Tout d'abord un grand merci à Babelio et aux éditions Monemvassia pour m'avoir envoyé ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique.

J'ai passé un très bon moment à lire ce roman que j'ai dévoré d'une traite.

J'ai été sous le charme de cette famille de pauvres paysans, originaires de Soukhoumi en Géorgie et qui ont été bannis de leur terre par les communistes soviétiques en 1938. On suit de Géorgie à la Grèce, la belle et ténébreuse Panaïla et son mari Léontis, travailleur, silencieux, alcoolique et leurs enfants. Moments de joie, de tristesse, d'angoisse et de désespoirs.

L'auteur Iota Ioannidou a une belle écriture. Des phrases courtes. Comme ces paysans qui parlent si peu.

Un très beau roman !
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