Le monde est dangereux et imprévisible, alors qu'on nous vend un monde confortable et sans surprise.
Il y avait longtemps déjà qu'il trouvait son bonheur dans un monde né de sa propre imagination; […].
Dans ce monde à l'esprit pourri, pensait-elle, une femme ne saurait être que l'épouse ou la putain d'un homme - du moins ne tarde-t-elle pas à devenir l'une ou l'autre. Si une femme ne correspond à aucune des deux catégories, tout le monde s'efforce alors de lui faire croire qu'elle n'est pas tout à fait normale.
Partout où luit la télévision, veille quelqu’un qui ne lit pas.
- Menteur, va ! Tu n'es jamais au beau milieu de ton travail. Tu vis à la périphérie.
Dans ce monde à l'esprit pourri, pensait-elle, une femme ne saurait être que l'épouse ou la putain d'un homme - du moins ne tarde-t-elle pas à devenir l'une ou l'autre. Si une femme ne correspond à aucune de deux catégories, tout le monde s'efforce alors de lui faire croire qu'elle n'est pas tout à fait normale.
- Dans la plupart des livres, on sait tout de suite qu'y se passera rien, expliqua Jillsy. Seigneur ! vous le savez bien, non ? Dans d'autres livres, y se passe quelque chose et on sait tout de suite quoi, ce qui fait que c'est pas la peine de les lire. Mais ce livre, il est si tordu qu'on sait qu'y va s'y passer quelque chose, mais on arrive pas à imaginer quoi. Faudrait être tordu soi-même pour imaginer ce qui se passe dans ce livre.
Peu nombreux étaient les Viennois nés en 1943 ; à vrai dire, du début de l'occupation nazie en 1938 jusqu'à la fin de la guerre en 1945, il y avait eu peu de naissances à Vienne. Et bien qu'un nombre élevé de grossesses eussent été provoquées par des viols, peu de Viennois voulurent avoir des enfants avant 1955 - la fin de l'occupation russe. Pendant dix-sept ans, Vienne fut une ville occupée par des étrangers.
[...] je ne suis pas toujours d'accord avec Jenny, " Entre les hommes et les femmes, dit-elle, seule la mort est l'objet d'un partage équitable". Moi en fin de parcours, dans le dernier chapitre, je m'inscris en faux: "Entre les hommes et les femmes, il n'y a même pas d'égalité devant la mort. Les hommes meurent davantage".
Dans la plupart des livres, on sait tout de suite qu'y se passera rien [...]. Dans d'autres livres, y se passe quelque chose et on sait tout de suite quoi, ce qui fait que c'est pas la peine de les lires. Mais ce livre, il est si tordu qu'on sait qu'y va s'y passer quelque chose, mais on arrive pas à imaginer quoi. Faudrait être tordu soi-même pour imaginer ce qui se passe dans ce livre.