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Citations sur Le monde selon Garp (201)

La voiture se faufilait à travers les rues minuscules; je pris la Spiegelgasse pour rejoindre la Lobkowitzplatz. La Spiegelgasse est une rue si étroite que l'on peut voir au passage le reflet de sa voiture dans les vitrines des boutiques, et j'avais l'impression que nos évolutions à travers Vienne étaient en surimpression comme dans un film, une séquence truquée, comme si nous poursuivions un voyage féerique à travers une ville-jouet.
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Dans le monde selon son père, comme le savait Jenny Garp, il faut avoir de l'énergie. Sa célèbre grand mère, Jenny Fields, nous voyait naguère comme appartenant à diverses catégories, les Externes, les Organes Vitaux, les Absents et les Foutus. Mais dans le monde selon Garp, nous sommes tous des Incurables.
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"Il y a toujours des suicides, avait écrit Garp quelque part, parmi les gens qui sont incapables d'exprimer ce qu'ils éprouvent."
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"Bande d'idiots, c'est fini, jamais plus je ne serai incompris de vous."
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"Si Garp avait eu le droit de formuler un seul souhait, un souhait immense et naïf, il aurait souhaité pouvoir transformer le monde en un lieu sûr."
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Quant à Jenny, elle était simplement d'avis que les femmes - tout comme les hommes - auraient dû pouvoir au moins décider en toute lucidité du cours de leur existence ; si cela suffisait à faire d'elle une féministe, disait-elle, dans ce cas, oui, elle était féministe.
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Jenny avait vingt-deux ans. Elle avait plaqué l'université peu après avoir commencé ses études, puis était entrée dans une école d'infirmières, où elle avait terminé à la tête de sa classe. Elle était heureuse d'être infirmière. C'était une jeune femme à l'allure athlétique et aux joues perpétuellement enluminées ; elle avait des cheveux noirs et lustrés, et ce que sa mère appelait une démarche virile (elle balançait les bras en marchant) ; sa croupe et ses hanches étaient si fermes et si sveltes que, de dos, elle ressemblait à un jeune garçon. Jenny estimait, pour sa part, qu'elle avait les seins trop gros ; son buste provocant lui donnait, selon elle, l'air d'une fille "facile et vulgaire".
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Il avait écrit un jour qu'un roman était " l'entrepôt idéal - pour mettre à l'abri toutes les choses signifiantes qu'un romancier n'a pas l'occasion d'utiliser dans sa vie".
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incipit :
La mère de Garp, Jenny Fields, fut arrêtée en 1942 à Boston, pour avoir blessé un homme dans un cinéma. Cela se passait peu de temps après le bombardement de Pearl Harbor par les Japonais, et les gens manifestaient une grande tolérance envers les militaires, parce que, bruquement, tout le monde était militaire, mais Jenny Fields, pour sa part, restait inébranlable dans l'intolérance que lui inspirait la conduite des hommes et des militaires en particulier.
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Ce fut ainsi que le monde hérita de S. T. Garp : né d'une brave infirmière qui savait ce qu'elle voulait, et de la semence d'un mitrailleur de queue - sa dernière cartouche.
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