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4,17

sur 1792 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je viens de terminer Une prière pour Owen et de faire le tour des critiques sur Babelio.
Je suis d'habitude un fan des oeuvres de John Irving, et vu les notes attribuées dans les critiques, j'ai failli augmenter la mienne, par culpabilité certainement.
Mais non, quand je repense à ce livre, rien y fait. Si l'on retrouve bien le style John Irving qui me plaît tant habituellement, le contenu ne me paraît pas à la hauteur de la part de Dieu l'oeuvre du Diable, le monde selon Garp, ou encore la veuve de papier.
Les personnages , à commencer par le narrateur lui même, ne m'ont pas convaincu et n'ont pas la profondeur des autres romans cités.
Je trouve globalement le livre un peu vide. Oui nous avons bien 600 pages comme d'habitude, oui nous suivons les personnages tout au long de leur vie, mais il ne se passe finalement que peu de choses dignes d'intérêt.
L'aspect religieux a également pesé dans mon jugement. Trop de passages interminables sur les offices religieux. Mais bon, sur ce point je plaide un peu coupable. le titre du livre aurait dû me mettre la puce à l'oreille.
Ce n'est cependant pas un mauvais livre, loin de là. Ma note n'est donc pas mauvaise. Mais c'est un John Irving qui, pour moi, n'a pas l'inspiration des autres titres cités plus haut.
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John Irving m'intrigue depuis plusieurs années. Un membre de mon cercle de lecture m'a offert, Une prière pour Owen, qui avait croisé sa route dans son vide grenier. J'ai sauté sur l'occasion après en avoir entendu d'excellentes critiques.

Finalement cette lecture me plonge dans une certaine ambivalence, mon avis est en demi-teinte.
L'histoire n'est pas évidente à résumer, je vais citer l'incipit qui fait ça mieux que moi :
«  Si je suis condamné à me souvenir d'un garçon à la voix déglinguée, ce n'est ni à cause de sa voix, ni parce qu'il fut l'être le plus petit que j'aie jamais connu, ni même parce qu'il fut l'instrument de la mort de ma mère. C'est à lui que je dois de croire en Dieu ; si je suis chrétien, c'est grâce à Owen Meany. »
L'intrigue est centrée sur l'observation d'Owen un être de très petite taille à la voix criarde, fascinant et lumineux, depuis les yeux d'un narrateur quant à lui assez terne. Il raconte cette grande histoire d'amitié et d'admiration depuis leur enfance jusqu'à l'âge adulte, sous fond de campagne américaine, de secret de famille, de politique sous Kennedy et surtout de longues comparaisons entre les différentes branches du protestantisme.

J'ai au départ dévoré ce livre, le personnage d'Owen est très enthousiasmant. L'auteur a eu l'idée géniale de lui attribué des lettres capitales à chaque dialogue. Il est à la fois terriblement malin, fin observateur, et toujours sarcastique et en même temps doté d'une sensibilité presque mystique. Il a la sensation d'être venu au monde pour une raison et connaît le jour de sa mort.

J'ai éclaté de rire par moments sous le charme de la plume de John Irving, puis aux deux tiers l'ennui s'est installé, les longues apartés sur les offices religieux n'ont pas du tout retenu mon attention, le narrateur n'a aucun intérêt, les personnages surtout ceux féminins m'ont paru au fur à mesure complètement caricaturaux (notamment la cousine Hester).
J'ai tout de même fini parce que je voulais percer les mystères semés depuis le début mais en sautant allègrement des phrases puis des paragraphes puis des pages.

J'ai ressenti beaucoup d'émotions mais Il y a 300 pages de trop, c'est dommage.
Néanmoins je lirais d'autres John Irving car il a une manière de dessiner des personnages que je trouve très intéressante.
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John Wheelwright raconte l'histoire de sa vie avec son meilleur ami, Owen Meany, étrange personnage miniature à grandes oreilles et à la voix de fausset, convaincu d'avoir été choisi par Dieu pour remplir une mission…
J'ai tout de suite été embarquée dans cette histoire d'enfants, mais aussi de famille au sens large, et totalement médusée par l'affection que tout le monde porte à Owen, cette petite chose minuscule à la voix de lutin. C'est comme si tout un chacun reconnaissait en lui une sorte de messie mais avec une tête à bisous. Et en même temps je me disais qu'au moyen-âge il aurait fini sur le bûcher tant il pouvait inspirer une sorte de terreur à certains moments.
J'ai détesté la relation malsaine qu'entretiennent Noah et Simon avec leur soeur Hester, la rabaissant toujours à sa condition de fille, faisant d'elle par la même occasion une proie sexualisée qu'ils destinent à certains abus. D'ailleurs, tout au long de l'histoire j'ai été autant en colère qu'elle concernant sa condition de fille, car les parents eux-mêmes misent tout sur leurs garçons et la négligent, ne lui trouvant aucun intérêt, ce qui aura des répercussions sur toute sa vie.
C'est aussi le souvenir d'une maman, Tabitha, qui aimait les gens et que les gens aimaient, des petits aux grands, parce qu'elle était belle, douce et généreuse, et du vide que son absence à laissé…
Et c'est le vague espoir de John, le narrateur, qui se demande s'il saura un jour qui est son géniteur tout en n'étant pas sur de vouloir le savoir. Tout ça sur fond de guerre du Vietnam en arrière-plan, omniprésente.
En fait c'est une histoire multiple, comme sont les histoires de vies, de familles et d'amitiés.

Hélas, rapidement j'ai trouvé qu'il était beaucoup trop question de religion à mon goût. J'ai même eu l'impression qu'il n'était question que de ça et il a fallu que je m'accroche car la ferveur religieuse demeure un mystère pour moi. Ça m'a occasionné de très longs moments d'ennui 😩. Et pourtant, les personnages sont passionnants dans leur humanité, parfois sensibles et magnanimes comme peut l'être Dan.
Mais j'ai aussi été très dubitative quant à la peur et l'attraction que produit Owen sur les gens, enfant mi-ange mi-démon, car je n'ai pas du tout aimé ce personnage, arrogant, hautain, autoritaire et sûr de lui bien que tout petit. Je l'ai trouvé totalement antipathique.

Malgré tout, à un peu plus de la moitié du livre (enfin), j'ai commencé à y trouver un intérêt. Notamment je me suis demandé ce qu'était réellement Owen, quel était son destin, lui ce géant dans un corps minuscule, si manipulateur, despotique et donneur de leçons mais aussi extrêmement intelligent, et quel était le secret qu'il cachait.
J'ai même fini par changer d'avis sur lui, mais pas totalement.
Ce roman a été une immersion totale à travers plusieurs décennies de l'Histoire de l'Amérique.
Alors, bien que je n'ai pas aimé la première moitié, j'ai adoré le reste et du coup j'en garde un sentiment très positif.
Quant à Owen, je ne sais toujours pas que penser… si ce n'est que sa foi en Dieu l'a porté très haut.
Lien : https://mechantdobby.over-bl..
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Il a fallu que je m'y reprenne à 2 reprises pour le lire. L'histoire est touffue avec de nombreux changements d'époques. La lecture des paragraphes en lettres capitales fût, pour moi, fastidieuse. L'italique aurait été appréciée. Plus de 600 pages d'histoires étonnantes, parfois désopilantes mais avec quelques répliques savoureuses de la part de Owen Meany, le "héros" du roman. Bref je suis arrivé à la fin d'un roman qui ne restera pas dans mes meilleurs souvenirs.
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John Irving excelle dans l'ecriture d'"Une prière pour Owen".
C'est l'histoire de John Wheelwright, qui raconte son enfance, sa vie, son drame, et c'est aussi l'histoire d'Owen Meany, le copain de John, qui croit profondément qu'il est l'instrument de Dieu. C'est d'ailleurs par Owen que le drame de sa vie arrive.
Comme le sait si bien faire John Irving, l'histoire est truffée de faits cocasses et de bizarreries tragiques, sans longueurs et descriptions à ne plus finir.
Le roman raconte les aventures des 2 garçons dans leur vie, avec des personnages très attachants.
Lien : https://livre.fnac.com/a1845..
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Un Irving qui ne m'a pas autant "remué" que d'autres oeuvres de l'auteur
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C'est une épopée narrative –
C'est une fresque de personnages de symboles
Fabuleuse description de tempéraments dans une société sans tolérance - sans camouflage et sans pudeur
C'est un personnage narrateur qui donne au personnage titre une dimension à la fois irréelle et mystique ;

Ce que j'ai aimé dans ce livre : cette évocation des années en Amérique de JONHSON et REAGAN - Tous les compartiments de la vie culturelle – sociale – militaire - sont évoqués sans aucune complaisance et avec un jugement qui est laissé au lecteur –

J'ai aimé cette recherche très approfondie à une appartenance religieuse, avec beaucoup de références à des doctrines différentes mais au final la sensation que peu importe leur étiquette, ce qui compte ce sont les symboles contenus dans des pensées ou plutôt dans des prières qui font référence à la morale.

J'ai aimé cette évocation particulière de la guerre du Vietnam : pas de philosophie ni de descriptions macabres dans le pays mais une illustration sur le sol américain : le contraste entre un adolescent inculte, violent et sans repères et un groupe de petits enfants asiatiques conduits par des religieuses et le tout en terre américaine.

J'ai aimé ce partage du narrateur entre deux époques les années collège et début d'université et les années – 20 ans après - de sa vie d'enseignant.

J'ai aimé la découverte du journal du personnage de Owen au fur et à mesure des évènements, avec des questionnements qui donnent au lecteur l'envie de rechercher lui aussi les réponses.

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