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Tokyo Ghoul tome 1 de Ishida Sui
Paru chez Glénat
Sorti en 2013
224 pages

Dans la ville de Tokyo, se cachent des monstres appelés goules, qui se repaissent de chair humaine. Prenant l'apparence des humains, ils se fondent parmi eux, près à les dévorer.
Ken est un jeune garçon tout ce qu'il y a de plus banal. Timide, perdu dans ses bouquins, et qui a du mal à trouver sa place dans ce monde. Sa petite vie tranquille va basculer le jour où, pour lui sauver la vie, un docteur lui transplante par erreur le rein d'une goule. le jeune homme va alors développer des facultés liées à ces monstres, mais surtout ressentir une horrible faim...
Plus tout à fait humain mais pas entièrement goule, Ken va devoir, à travers des rencontres, réapprendre à vivre et trouver une place dans deux sociétés qui le rejettent.

On ADORE ! Avec cette histoire malsaine et porteuse de réflexion sur les différences, servie par de magnifiques dessins, Ishida Sui nous livre ici un premier tome d'une série très prometteuse.
Alors forcément, étant donné qu'il s'agit ici du premier tome, une bonne partie des planches est consacrée à la mise en place de la situation et la découverte des personnages. On se retrouve avec une galerie assez variée de goule, qui met en avant l'ambiguïté de leur situation. Concernant les humains, on a bien sûr Ken, le personnage principal, tout une série de figurant (à la fac, à la télé...) qui donne leur avis sur les goules, et Hide, le meilleur ami de Ken, qui à notre avis va prendre une place importante dans l'histoire même si on ne sait pas encore comment.
L'histoire est prenante, le rythme rapide, et nous avons vraiment hâte de découvrir la suite !

Petit plus, un bonus à la fin du livre met en scène une goule qu'on croise rapidement dans le tome 1, toujours pour nous montrer que ces « monstres » ne le sont peut-être pas tant que ça.

Bien entendu, étant donné le thème de ce manga et ses dessins, à ne pas mettre entre toutes les mains !
Lien : http://tinyurl.com/momke5d
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Amateurs de sang, de gore, de psychologie, de scénarii noirs... Ce manga est pour vous !
Malheureusement, le gore n'est pas ma tasse de thé. MAIS ça ne m'a pas empêchée d'adorer Tokyo Ghoul, j'ai passé un très bon moment avec ce manga qui m'intriguait déjà depuis pas mal de temps. Ce sont surtout les « goules » et le fait que notre héros soit impliqué (à moitié) dans cet univers qui a éveillé ma curiosité. Et les graphismes aussi.

À Tokyo, les goules sévissent et font régner la terreur (je m'étonne qu'un couvre-feu n'est pas été instauré, par ailleurs...). Ces êtres ont une apparence humaine et se fondent parmi ceux qu'ils considèrent comme leur repas « Ils prennent notre apparence ». Souvent, des restes de cadavres sont retrouvés, on parle même de « gardes manger de goules »... C'est dans cet environnement que vit notre héros Ken Kaneki. Passionné de lecture et assez réservé, cet étudiant s'intéresse peu aux goules, c'est pourquoi il ne se méfie pas assez lorsqu'une goule fait mine de l'approcher... Ken ressortira vivant de cet affrontement, mais grièvement blessé, le chirurgien en charge de son opération va procéder à une transfusion assez particulière : il va alors devoir vivre avec des organes de goules, qui vont causer des changements considérables sur son organisme et sa condition d'humain. Désormais, il va devoir adopter le mode de vie des goules, ainsi que leurs habitudes alimentaires...

Dans ce manga, on va donc suivre l'évolution de Ken Kaneki. C'est un personnage très intéressant, il n'aspire qu'à vivre sa vie de façon discrète, et il se retrouve pris au travers d'un engrenage qui va le mettre au devant des projecteurs, pas seulement chez les humains, mais aussi chez les goules (ce n'est pas tous les jours que l'on rencontre un hybride...). Avec lui, on va découvrir que même parmi les goules, il n'y a pas que du mauvais. On s'attache très vite au personnage principal, du moins pour ma part, puisqu'on suit principalement le mode de ses pensées. Je dois dire que j'ai éprouvé de la compassion pour lui lorsqu'il a compris qu'il ne pouvait plus manger comme un humain sans vomir, qu'il ne pouvait même pas mettre un terme à sa condition et au vu des épreuves qui l'attendent. Étant à moitié goule, il ne se contrôle pas toujours, et son oeil gauche prend parfois cette teinte rouge et noire qui caractérise ces créatures (d'où le cache-oeil). J'ai adoré suivre son évolution et le soutenir pendant ma lecture. Tout n'est pas rose pour lui, il doit s'adapter à sa condition et va vivre malgré lui des épreuves très dures (aaaah le tome 7... *cauchemardesque*).

Dans ce tome 1, on en apprend un peu sur les goules, mais beaucoup de points restent obscurs. Il faudra attendre la suite pour voir ce que le gouvernement met en oeuvre et pour mieux connaître ces créatures. Elles ont beau être effrayantes (quand elles se battent surtout), on s'y attache. Ce manga nous montre qu'il y a du bon et du mauvais des deux côtés - goules et humains - on ne peut décréter que quelqu'un est mauvais par son origine. La cohabitation n'est pas pour tout de suite, mais on en vient à espérer qu'il y ait un terrain d'entente.
C'est Ken qui nous fait comprendre tout cela, de par son côté Hybride mi-humain mi-goule. le personnage de Ken est le point fort de ce manga selon moi. Ainsi que le côté sombre. Je ne suis pas très seinen, sauf lorsque je trouve le scénario intéressant et interpellant. J'ai beau ne pas aimer le gore, ici, l'histoire m'a captivée, au même niveau que l'Attaque des Titans. À chaque fin de tome, je ne pouvais m'empêcher de me jeter sur la suite, je n'arrivais pas à décrocher.

L'auteur sait également comment nous mettre dans l'ambiance, avec ses graphismes et sa mise en page. On alterne entre les bords noirs et blancs, noir lorsque l'ambiance est sombre, blanc pour le reste.


L'univers est très riche, ce tome 1 nous en donne un petit avant-goût, mais il y a bien plus à découvrir ! On est toujours plongé au coeur de l'action, et certaines informations apparaissent très tardivement. On en vient à faire nos propres théories, et il nous arrive de revoir notre point de vue sur certains passages. J'ai beaucoup aimé ça de la part de l'auteur, on n'a pas toutes les pièces en main, mais chaque tome nous apporte quelques éléments de réponse, et on a envie de relire la série une fois les 14 tomes terminés. Dès que je mets la main sur la suite Tokyo Ghoul:Re, je me jette dessus !

Je conseille ce manga aux amateurs de seinen, mais surtout à ceux qui aiment les univers un peu sombres, complexes et bien construits. Je ne sais pas du tout si ce manga aura une fin heureuse, et ce point me pousse à vouloir en lire toujours plus.


[À la bibliothèque, je l'ai trouvé dans le fonds jeunesse... Huuuum je crois qu'il faudrait revoir la cotation ^^]
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Carrément mieux que ce à quoi je m'attendais. Je ne peux pas dire grand chose au risque de spoiler mais ça démarre très fort.
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Amateurs de courses effrénées, de survivants à la lutte pour échapper à une horde de zombies voraces, de déchiquetage et de démembrements violents, de flots d'hémoglobine se déversant de corps en charpie (vous avez saisi l'idée ou j'en rajoute encore un peu ?)… passez votre chemin, Tokyo Ghoul ne vous apportera pas cette dose d'adrénaline.

Cette fabuleuse série, certes horrifique, est avant tout psychologique, à mon sens. Je détaille.

Tout d'abord, l'histoire. La ville de Tôkyô est malmenée par des séries de meurtres, vraisemblablement commis par des goules. Ces créatures sont dangereuses (doux euphémisme) en ceci qu'elles n'apparaissent pas comme telles devant témoins (comme beaucoup de criminels, vous me direz ; mais le débat ne se situe pas là. Quoique). Elles se fondent dans la population et rien ne permet de découvrir leur véritable apparence – à moins que vous ne soyez l'une de leurs proies, mais du coup il est trop tard. La population vit donc dans la peur, néanmoins ces goules existent et il faut bien faire avec. de fait, on évite de sortir trop tard le soir, on reste dans des zones très fréquentées… Mais bien évidemment, ce n'est pas toujours le cas : Il y a toujours ceux qui s'en fichent, qui n'y croient pas trop.

Ken Kaneki, un étudiant en lettres comme il en existe tant au Japon, n'est pas très impressionné par cette histoire ; autant dire qu'il s'en soucie peu. Timide, sa préoccupation du moment est plutôt située du côté de la jolie brune à lunettes qu'il n'a jamais osé aborder… Sa mère aurait dû lui enseigner de se méfier des jolies brunes à lunettes, surtout lorsqu'elles se montrent un peu trop entreprenantes… Allez, spoilons dans la bonne humeur : Il se fait mordre par la jolie brune à lunettes, qui était en réalité (tenez-vous bien)… une goule !!! Et c'est véritablement là que l'histoire débute.

Sui Ishida nous entraîne dans la psyché du héros, qui, cherchant à comprendre ce qui lui arrive, analyse chacune des transformations de son corps. Il sent qu'il se transforme peu à peu en goule, l'horrible créature, l'ennemi public numéro 1, et il ne le supporte pas : il en faudrait peu pour qu'il sombre totalement dans la démence.

J'ai employé un ton léger au début de cet article, mais nous avons vraiment affaire à un manga violent. Tenez, au hasard rien que les titres des trois premiers chapitres : Tragédie (p.3), Malaise (p.49), Horreur (p.79). Et c'est sans compter le trait résolument sombre qui porte magnifiquement, dans sa noirceur, le côté tourmenté du héros. le génie de Sui Ishida est de prendre le parti d'utiliser un thème qui fonctionne à merveille sur tous les supports aujourd'hui – à savoir les zombies – et d'en faire une série horrifique, à teneur aussi élévée en action pure qu'en introspection épouvantée. Comme dit précédemment, le lecteur va suivre l'évolution de Ken, ainsi que la profondeur de sa détresse. Cette évolution implique un fort changement dans sa vie : Il n'est pas tout à fait une goule, mais il n'est définitivement plus un être humain. Comment faire pour le cacher à son entourage ? Doit-il en parler à ses amis ?... Et comment se faire accepter par les autres goules ? Elles savent le reconnaître, mais l'inverse n'est pas encore vrai… A travers le mythe du mort-vivant, Sui Ishida nous parle du problème de l'intégration, de l'importance du regard des autres dans notre société actuelle, et comment le regard que l'on porte sur soi-même peut rapidement dévier et être dénué de toute objectivité. Cette tranche de vie sociétale est sublimée par des démembrements sauvages et des gerbes de sang car, malgré tout, nous sommes bel et bien dans une histoire de morts-vivants, et que la cohabitation avec les êtres humains (et les hybrides, notez bien) se passe rarement sans heurts.

Toujours en cours de publication lors de la rédaction de cette critique, ce manga psychologico-horrifique est en passe de devenir un classique du genre. A classer dans la catégorie des shônen-up (pour adolescents avertis), il se conseille à partir de 14 ans. A noter également que cette série est la première oeuvre de l'auteur : Cette indéniable réussite devrait lui ouvrir toutes les portes...
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Si vous hésitez entre regarder l'animé et lire le manga... LISEZ !
Je trouve très intéressant le sens du détail et la complexité de l'histoire pour laquelle il faut aller jusqu'au bout afin de délier les noeuds. Et si vous trouvez justement l'histoire trop complexe, sachez que tout s'éclaircit de lui-même au fil de la lecture.
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Un classique selon mon libraire, qui est toujours de très bon conseil. ;)

Et en effet, ça fonctionne de façon plus que génial !
On a peur par moment ; on se questionne avec le personnage principal ; on change de point de vue ; on bascule dans le camp adverse…
et on tremble jusqu'au final, en s'attachant pendant une quinzaine de tomes à des personnages « atypiques »…

Bonne découverte.

Je recommande à 200%.
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Bon comment expliquer l'amour que j'ai à la base pour cet animé. Là, c'est le manga je sais mais c'est le premier que j'ai vu et j'ai plus qu'adoré. Cet univers particulièrement sombre, dangereux, tumultueux m'a ravie au plus profond de moi. Je l'ai largement retrouvé dans ce manga, dans cette histoire écrite avant d'être un animé. D'habitude, on recommande la lecture d'un livre avant d'en voir l'adaptation cinématographique (ou autre), mais j'ai dérogé à cette règle…Comme pour tous les films adaptés des films quasiment. Déjà les graphismes m'ont fait peur au début parce que d'habitude je n'aime pas trop, je suis désolé d'accorder de l'importance à ça, mais c'est ce qui a fait que j'ai mis autant de temps à me les procurer.

Et je n'aurais pas dû, je n'aurais clairement pas dû attendre autant parce que mama…Ce manga est génial ! Extraordinaire et c'est lent…Enfin lent parce que je connais quasiment tout de l'histoire. Mais c'est trop bien, j'ai tout redécouvert, ça prend son temps et je suis sûre et certaine que je vais découvrir plein de petits moments qu'il n'y avait pas dans l'animé. J'ai adoré retrouver Ken, puis Hide qui est tordant franchement. Rise et surtout Toka…Alala…C'était bien sombre, j'ai beaucoup apprécié les dialogues.

En vrai…Suis-je objective pour vous parler de ce manga ? Non absolument pas. En bref, je vous le conseille pour cette histoire hors du commun dans un monde dangereux, pour ces graphismes qui concordent parfaitement avec le thème sombre du livre et dernier point…Pour ses personnages différents, haut en couleur et trop bien ? Une dernière chose aussi…Parce que je vous le recommande ?
Lien : https://lacoccilectrice.word..
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J'ai donc emprunté les trois premiers tomes pour me faire une idée un peu globale. Je me rends compte que j'apprécie les histoires un peu gores, un peu en teintes de gris ; c'est ce que propose Tokyo Ghoul, série ultra plébiscitée par les collégiens et lycéens fréquentant la médiathèque. J'apprécie le principe de n'avoir aucun personnage complètement bon ou mauvais (même si tout de même, il y a bien un Némésis). J'aime aussi l'intrigue, un jeune homme perdu entre deux mondes auxquels il appartient mais qui le rejettent. Je ne suis pas sûre que ce soit très original, mais ça fonctionne bien. Par contre, je trouve que l'histoire manque de détails, le dessin aussi. Je me suis forcée après le premier, pour être sûre de mon avis et pourquoi pas me laisser surprendre.

Mon bilan au bout de trois tomes, c'est que c'est sympa, mais sans plus. Il y a du bon, mais il y a aussi des points qui pêchent et qui m'ont empêchée de vraiment apprécier ce début de série.
Lien : https://folitteraires.wordpr..
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L'auteur rend les personnages tout de suite attachants et nous fait découvrir une tragédie fantastique et horrifique prenante. (détails sur le blog)
Lien : http://chrisbookine.blogspot..
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Sur le thème, maintes et maintes fois traité en littérature et au cinéma, de l'innocent transformé contre son gré en monstre, voici le temps des goules. Proche parentes des vampires et autres zombies, les goules se nourrissent évidemment de chair humaine (sinon, ce n'est pas drôle), ce qu'apprendra à ses dépends le pauvre Ken, étudiant à la personnalité aussi charismatique qu'un morceau de papier peint. Heureusement pour nous, il se transforme tout au long de ce premier tome, passant par toutes les phases de la dépression et de l'ahurissement au fur et à mesure qu'il découvre l'univers des goules, mais méritant tout de même le respect pour sa ténacité à résister à la faim.

Ca, c'est pour l'histoire.

Pour ce qui est du dessin, il est soigneusement réparti en deux catégories : très soigné et détaillé lorsqu'il aborde les moments calmes du récit, ou très flou quant il s'agit de scènes d'action plus gores (impossible de savoir ce qui se passe exactement, il y a une sorte de d'auto-censure à grands traits noirs sur tout ce qui pourrait choquer). du coup, certains passages de l'histoire deviennent moins compréhensibles. Il faut parfois attendre plusieurs pages avant d'avoir une explication.

Là où je comprends la volonté de ne pas montrer une violence trop graphique à un public parfois fort jeune, il existe, il me semble, assez de trucs, d'astuces, d'angles de vue et de manières diverses de "montrer sans rien montrer" afin de garder un dessin clair sur la totalité des cases.

A suivre...
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