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3,78

sur 1792 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'avais déjà lu de Vestiges du jour Kazuo Ishiguro, j'en garde un bon souvenir mais Auprès de moi toujours m'a marqué d'une autre façon. Une vraie claque !
Dans un futur indéterminé… Kath se rappelle ces moments passés d'enfance avec Ruth et Tommy à Hailsham, de leur particularité. J'ai aimé cette façon de raconter par souvenirs, par petites touches, ce passé commun entre eux. Mais tout est fait avec pudeur, se devine pour savoir où se situe telle pièce du puzzle. J'ai beaucoup aimé la prose d'Ishiguro, cette façon de parler du devenir profond de l'être humain à travers une amitié. Ils ne sont pas parfaits, ils sont comme tant d'autres enfants, adolescents ; Ruth semble agaçante, Tommy un peu naïf. Ils ont des questions, des rêves… Kath, Ruth et Tommy ne semblent pas angoissés par leur avenir. Est-ce le fait qu'on leur ait enseigné que leurs vies étaient ce qu'elles étaient et rien d'autre ?
Cette douceur à travers ce monde cruel, cette poésie pour aborder un sujet sensible, la valeur d'une vie, a été accomplie avec beaucoup de pudeur par Kazuo Ishiguro. Difficile de dire combien ce livre m'a marqué avec les bons mots… mais c'est un vrai coup de coeur !
(Une amie m'a avoué avoir été déçue par le film, je suis néanmoins curieuse de voir ce que ça peut donner…)
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Je découvre l'auteur avec ce magnifique roman d'anticipation qui a obtenu le prix Nobel en 2017, Auprès de moi toujours. Et une chose est certaine c'est qu'auprès de moi toujours il en restera des traces car on ne peut pas rester insensible à ce roman dont le récit tout en langueur, tout en subtilité m'a rappelée à bien des moments l'univers étrange et feutré de Yôko Ogawa.

Kazuo Ishiguro a l'art et la manière de traiter d'un sujet pour le moins terrifiant voir même dérangeant qui pourrait bien nous concerner dans un futur proche. Il nous livre un récit sobre et intimiste qui sonne comme une douce confidence, parfois à demi-mot ou simplement suggéré par le personnage principal de Kath qui est aussi la narratrice. L'auteur laisse ainsi sciemment flotter une aura de mystère tout au long de son récit, laissant le lecteur libre de faire ses propres déductions, ses propres réflexions.

La narratrice, Kath, jeune femme âgée de 31 ans, accompagnante de profession, se remémore ses années d'enfance et d'adolescence lorsqu'elle était élève à Hailsham dans les années 90, son amitié profonde et indéfectible pour Tommy et Ruth au sein de cette institution à part qui éduquait ses pensionnaires d'une bien étrange façon, leur accordant un traitement aussi "spécial" qu'ils l'étaient sans le savoir ou en le sachant inconsciemment.

Avec ce roman l'auteur porte un regard pudique mais juste sur le genre humain. Il met en avant des thèmes tels que le questionnement de soi, l'altruisme, la compassion mais aussi l'acceptation de ce qui ne peut être autrement, l'inéluctable. À aucun moment il n'émet de jugement, il nous ouvre simplement la porte pour que nous puissions entrevoir les failles d'un monde qui demain sera le nôtre.

Ce roman qui a tout du roman dystopique même si paradoxalement l'auteur a choisi de situer les événements dans les années 90, n'est absolument pas traité comme un récit de Science Fiction, Kazuo Ishiguro a tenu à conserver un style romanesque que pour ma part j'affectionne tant et qui je pense touchera bon nombre de lecteurs. Mais ce qui m'a interpellée le plus c'est une certaine forme de résignation qui caractérise tous les personnages principaux, et qui à mon sens relève plus de la sagesse, car il en faut pour pouvoir affronter les désillusions, la réalité cruelle d'une vie et vivre en adéquation avec celle-ci.

"La sagesse commence par l'acceptation de l'inévitable et se poursuit par la juste transformation de ce qui peut l'être." (F Lenoir).

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Un livre choc! La "vérité" nous est révélée par petites touches et quand j'ai compris la nature des "élèves" de cette drôle décole, cela m'a littéralement tétanisée.
Je n'ai pas lu cet ouvrage comme de la Science-fiction
Je pense que le problème ici traité par Ishiguro risque de se poser à plus ou moins court terme et nos sociétés n'y sont pas préparées. En tout cas la révélation m'a prise au dépourvu et m'a remplie d'appréhension. Cette histoire tragique, je l'ai ressentie comme une perte de repères concernant ma valeur d'être humain.
Cela dit, j'ai suivi jusqu'au bout la descente aux enfers des personnages (et la mienne surtout!)car l'oeuvre est magistralement écrite. Cette façon de ménager le suspense, en ne livrant à chaque fois que d'infimes informations est envoûtante et cela me fait un peu penser aux larges plans d'un certain cinéma (japonais, justement...). On a une impression de rester immobile alors que peu à peu les éléments s'enchaînent et se mettent en place à la manière d'un puzzle.
Vraiment de la belle ouvrage!
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"Kasuo Ishiguro a révélé, dans des romans d'une grande force émotionnelle, l'abîme sous l'illusion que nous avons de notre relation au monde », selon l'Académie suédoise qui lui a décerné le prix Nobel de littérature en 2017.
Voilà, c'est exactement ça, on s'imagine qu'on lit un roman de science-fiction ? Eh non, perdu. C'est un remue-méninges sur le genre humain, ses grandeurs et ses bassesses, sur le droit de vivre, sur la liberté, sur l'amitié, l'amour, la mort, sur les esclaves d'hier et les clones d'aujourd'hui...
Je suis bouleversée, heureuse et honorée de l'avoir lu. ;)
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Ce livre d'Ishiguro est un exemple de plus, je trouve, de ce que le roman, dystopie ou pas, nous apprend souvent plus sur nous-mêmes, sur l'humanité, sur la vie, qu'une histoire « vraie ».
Cette notion de la puissance de la fiction romanesque, qui éveille le coeur et l'esprit, (si tant est que l'on puisse définir par ces deux images ce que nous sommes) était chère à Milan Kundera, et je la partage tout à fait.

Je dois avouer que j'ai mis du temps à me sortir du bouleversement mental, tristesse et questionnement, que j'ai eu après avoir tourné la dernière page de ce livre.

C'est le deuxième roman d'Ishiguro que je lis, après l'extraordinaire « Les vestiges du jour ».
Ici, c'est une histoire très différente qui nous est contée.
Mais il y a la même maîtrise prodigieuse de la narration, et plus encore, un art du dévoilement progressif de la vérité romanesque, qui vous emmène dans ce récit dystopique.

Après un début dans le temps présent, et l'évocation de ce qu'elle fait et a decidé, la narratrice, Kathy, ou Kath, nous ramène au temps de l'enfance puis de l'adolescence, dans l'Institution d'Hailsham, et à tous ses souvenirs de ce temps béni des amitiés, conflits, désirs, avec ses camarades Ruth et Tommy, d'abord, avec beaucoup d'autres aussi.

Mais peu à peu, dans ce récit de souvenirs de jeunesse qui pourraient paraître bien anodins (je sais que des lectrices et lecteurs trouvent ce début trop long, ce n'est pas mon cas) quelques phrases nous intriguent, nous font entrevoir d'autres choses. Pourquoi ces enseignants sont nommés gardiennes et gardiens, pourquoi une telle importance est accordée à la création d'oeuvres artistiques, qui est « Madame » qui vient régulièrement choisir parmi ces oeuvres un certain nombre qu'elle emporte, que sont ces dons?

Et, tout en douceur, et cette douceur est terrible, nous découvrons progressivement un projet monstrueux, et ce que sont ces jeunes filles et garçons. C'est un récit déchirant qui se déploie, et ceci jusqu'à une fin sans espoir, et je n'en dis pas plus, pour laisser aux futur.e.s lectrices et lecteurs l'émotion de la découverte.

Et, après m'être éloigné de ces personnages si forts, si attachants, vient le temps des interrogations, des réflexions.
De ce que l'être humain, dans sa volonté démiurge, est capable de faire d'inhumain, pour arriver à ses fins, y compris pour des objectifs en apparence justifiés, mais le plus souvent pour des motifs insensés.
De ce que notre vie depuis l'enfance est un dévoilement progressif, et que le retour en arrière n'est pas possible.
De ce que nos premières années nous façonnent pour tout le reste de notre vie, de ce qu'elles sont un temps précieux qu'il faut protéger.

Mais, peut-être, ce roman ne dit rien de tout cela, et qu'il dit tout simplement qu'il faut accepter, aimer, tous ceux qui sont différents.
Ou encore que l'empathie envers les autres et envers nous-mêmes, est la valeur qui prime sur toute autre.

Bon, ou encore rien de tout cela, pourquoi chercher à expliquer à tout prix.
Mais, au moins une chose où il n'y a pas de doute, j'ai eu à nouveau un coup de coeur pour un roman du génial Monsieur Ishiguro.
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Une jeune fille évoque son enfance heureuse dans une propriété à la campagne, elle se dit « accompagnante » et cela depuis plusieurs années, plus longtemps que la plupart. Son travail consiste à accompagner des « donneurs ». Une fois ces deux indications données, nous revenons dans le passé.
Avec ses camarades de jeux, de promenades dans les herbages, autour du lac aux canards, ils se posent entre eux des questions sur leur origine, leur identité, le pourquoi de leur venue au monde. Cependant, cette question n'est jamais vraiment posée, ils détournent la conversation, comme si la réponse à la question ne les intéressait pas. Ou comme si ils auraient eu honte de connaitre la vérité, et de perdre ainsi leur innocence. A chaque explication même lointaine qui surgit, une indifférence s'affiche, si bien que lorsque un de ses amis, Tommy, ou Ruth, ont l'air de négliger ce qui vient d'être dit, elle, Kathy, celle qui parle, cherche dans le passé, et essaie de faire des recoupements. Kathy H ( aucun des personnages n'a de nom propre, seulement un prénom, même les instituteurs, appelés « gardiens ».


Kazuo Ishiguro nous plonge, nous aussi, avec le même rythme, dans ces questions que tous, y compris apparemment l'auteur, veulent anodines. Il distille, par des allers retours entre ce que l'un a murmuré, ou ce qui fut suggéré, et ce que chacun essaie de comprendre et de dire à mi mots aux autres, ainsi que par des évocations de différents moments du temps, un secret tellement monstrueux que nous ne pouvons le croire, pas plus que ces petits. Il nous lâche un mot ou deux tout au cours du roman, avec élégance et raffinement, par la magie de son écriture. Ce que savent les enfants, c'est qu'ils sont différents. D'accord, on le sait.

Et malgré nos doutes dès les quelques premiers mots, bien entendu, Ishiguro nous embobine avec tout l'art d'un immense écrivain, dans un trio lié par l'amitié, par l'attention protectrice que chacun des trois donne aux autres, lié aussi par la trahison, et où se forme un couple inattendu. Ce sont trois amis, et pourtant … Ruth « fait couple » - car le sexe est permis et même encouragé- avec le grand ami de toujours de Kathy, de plus elle le dévalue devant cette dernière, pire encore, elle lui dit que jamais Tommy ne penserait sortir avec elle, car elle a eu des aventures…

Protection mutuelle, secrets honteux, jalousies, perfidies, mensonges, et même vols dans ce milieu fermé. le système veut qu'ils doivent créer, peindre, dessiner ; une étrangère nommée Madame vient choisir les meilleures oeuvres, et les jetons gagnés ainsi servent à acheter durant les Ventes avec un grand V, ou durant les Echanges avec un grand E.

Le monde extérieur pénètre donc à petite dose dans ce grand internat et en particulier une cassette de Judy Bridgewater « Auprès de moi toujours », chanson de 1956. En fait, Ishiguro invente cette chanteuse et la pochette de la cassette décrite dans le détail, une robe violette laissant les épaules nues, un porte cigarette,-alors que fumer était strictement interdit, chaque élève devant soigner son corps- (dans le film que je n'ai pas vu, il semblerait que cette pochette et la chanson aient été recrées, pourrions nous dire clonées, et on s'y méprendrait.)

Kathy écoute avec émotion la chanson « bébé, oh mon bébé, auprès de moi toujours », et chante en berçant un coussin/bébé quand Madame, une figure tutélaire semblable au Commandeur pleure en l'écoutant. La raison de ces pleurs nous est expliquée à la fin du livre, ainsi que le futur de ces jeunes qui se demandent pourquoi ils existent.

Seule une gardienne essaie de leur dire la vérité sur ce futur (ne vous faites pas d'illusions, vous êtes informés sans l'être) ceci au milieu du roman, et elle part peu après de l'internat Hailsham, laissant les interrogations et les suppositions sans réel substrat.

Bien sûr, il est question de trahison subtile d'une amitié, cependant cette amitié perdure avec des moments délicieux où le rire remplace l'animosité. Des rires, il y en a beaucoup, et Kathy les note sans jamais se rappeler leur pourquoi. Elle essaie de rapprocher , aux moments des rires sans raison, une ou l'autre de petites attitudes, un dos courbé, un déni vu dans les yeux, ou même une absence de réaction, sans respecter la chronologie, ni une intrigue linéaire.

Ainsi fonctionne la mémoire, dit Ishiguro dans son discours à la réception de son prix Nobel en 2017, qui prend Proust pour modèle, avec « les associations de pensée décousues, ou les caprices de la mémoire, qui semblaient entraîner le récit d'un épisode à l'autre. Parfois je me surprenais à me demander : pourquoi ces deux moments sans lien apparent étaient-ils placés côte à côte dans l'esprit du narrateur ? ».
Il écoute aussi, dit il dans ce même discours, Tom Waits, Ruby's arms, déchirante chanson pour un roman déchirant. Je mets un extrait de ce discours, pas la peine de me substituer à Ishiguro.

Il fallait un grand écrivain pour aborder un thème aussi peu joyeux, avec ce que cela comporte de dénonciation du futur de nos sociétés, capables du pire pour que la maladie n'existe plus. Soigner son corps, nous voyons à la fin du roman pourquoi. Et soigner son âme ? Savoir qui on est ? Pourquoi sommes nous venus au monde ? Voulons nous vraiment savoir, ou cela nous perturberait plus que l'ignorance ? Et notre âme ?
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Dévoré en une journée! Tout de suite on est mis dans l'ambiance avec des mots qui nous interpellent. On sait qu'on est pas vraiment dans le réel... ou si!
Je ne veux pas spoiler du tout mais tout le roman est une suite de souvenirs d'enfance et d'adolescence jusqu'à rejoindre la vie actuelle , et petit à petit on comprend mieux ce qui nous avait été suggéré dès les premières pages.

Pas de grande claque niveau suspens, mais pourtant les pages défilent et on veut connaître la suite.

Un sujet d'actualité, beaucoup d'innocence, d'égoïsme d'enfant, d'amitié, de jolis moments, et puis en toile de fond des questions vraiment importantes.

Une très belle découverte!!
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Roman assez sidérant, d'une finesse incisive dans l'analyse des sentiments adolescents. Qu'il s'agisse aussi d'un roman d'anticipation nimbe l'intrigue d'une terreur délicate: car c'est avant tout de l'enfance qu'il s'agit, et de la perte des possibles, et du rétrécissement des choix. On peut bien sûr y voir aussi une parabole politique et assister, épouvanté, à la manière dont les beaux esprits humanistes se donnent toujours le beau rôle, même quand ils sont du côté des bourreaux. En tout cas, chef d'oeuvre.
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Comme son titre ne le laisse pas du tout présager, Auprès de moi toujours n'est pas une mièvrerie débilitante destinée à un public en quête d'un prince charmant imaginaire.

Pas du tout.

Arrivés à la page 2, vous aurez compris que le pensionnat idyllique de la campagne anglaise décrit dans la quatrième de couverture n'est que poudre aux yeux et qu'il se passe un truc. Oui mais quel truc, bordel de nom de Dieu ? Pardonnez-moi le langage de poissonnière, vous pourrez me jeter la pierre si vous ne jurez pas au moins une fois de cette façon en le lisant !

Kath, ancienne pensionnaire, revient pour nous sur ses souvenirs de Hailsham, sur sa vie aux Cottages puis sur son parcours d'accompagnante auprès des donneurs. Petit à petit, une réalité alternative se dessine sous nos yeux et nous ne pouvons qu'imaginer l'horreur du dehors grâce à l'immense force de suggestion de l'auteur. Kazuo Ishiguro ne nous permet d'entrevoir son monde que par le biais des réflexions personnelles de Kath. C'est peu, c'est frustrant, un peu long par moment. Aucune dramatisation, aucun retournement de situation ne vient emporter le récit vers des montagnes russes d'émotions et portant j'ai été suspendue au livre pendant 440 pages, ma sensation de malaise allant crescendo.

Le mystère qui entoure l'histoire est révélé par petites bribes tout au long de la lecture, la narratrice s'adressant à nous comme si nous connaissions parfaitement le sujet. L'intérêt principal pour nous autres lecteurs est de nous rendre compte du processus par lequel Kath va passer, ainsi que ses camarades Ruth et Tommy, pour découvrir les mensonges qui ont jalonné leurs existences.

Cette uchronie est absolument glaçante, c'est un sujet que je n'avais jamais vu ni lu auparavant traité d'une telle façon, tout en introspection, suggestion et illusion. L'acceptation de leur destin par les personnages, leur recherche de la quête de sens de leur existence, le gouffre qui se révèle sous leurs pieds après la découverte de la vérité, tout ça est vertigineux et fait écho à nos propres vies, notre propre manière de comprendre le monde, de façon renversante.

À lire absolument !


Challenge ABC 2021/2022
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Une jeune femme, Kath, nous raconte ses souvenirs.
Souvenirs d'enfance à Hailsham, ce pensionnat de la campagne anglaise dans les années 90.
Avec ses deux amis Ruth et Tommy ils forment un trio inséparable.
Mais…. Quelle étrange impression…. Pourquoi ces enfants qui ne semblent avoir aucune famille, ne sortent-ils jamais du pensionnat ? Pourquoi ne connaissent-ils pas l'extérieur ? Et qui sont ces gens qui s'occupent d'eux, les gardiens ?
Puis, lorsqu'ils sont adolescents, ils sont transférés dans un nouveau centre Les Cottages. Et toujours cette impression étrange, pourquoi leur a-t-on dit qu'ils ne pourront pas avoir d'enfants ? Et ces questions qui survolent le récit, qui sont les accompagnants ? Et qui accompagnent-ils ? Et pourquoi ?
Et petit à petit, Kazuo Ishiguro va nous révéler la terrible réalité, lentement, très lentement, petite touche par petite touche.
Et nous basculerons dans la plus effroyable des horreurs, souhaitant que cette réalité ne survienne jamais…..
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