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sur 1108 notes
Bon, il ne faut pas confondre « La serpe » avec laquelle Pauline Dubuisson aurait pu tuer son amant. Et pourtant, Philippe Jaenada, pourfendeur de justice a voulu avec « La petite femelle » montrer à la vindicte populaire, une autre interprétation de son geste fatal.
Il n'a eu qu'un besoin irrépressible, pour cet adepte de la vérité, de mener des enquêtes : en-dehors des on-dit, des apparences, bref, il est la mouche du coche. Il n'a de cesse de comprendre, de vérifier les faits, d'élaborer les différentes possibilités conduisant au drame : et dans ce récit : « La serpe », elles sont foisonnantes.

Mais revenons, dans la nuit du 24 au 25 octobre 1941 ; au château d'Escoire, dans le Périgord, trois personnes trouvent une mort horrible, il s'agit pour Henri Girard : de son père, de sa tante et de la bonne ! Une affaire réelle qui a fait la une à l'époque.

Peu de jours après, Henri Girard, sera incarcéré ; par la maréchaussée, devant tant de faits troublants qui l'accusent irrémédiablement. Avec Henri Girard, nous avons un jeune homme, intelligent, cultivé mais sujet à un refus de l'autorité. La mort de sa mère, dans l'indifférence d'une partie de sa famille, lui a laissé de profondes séquelles. Et il dira : « Sans elle, je n'ai plus de refuge. ». Son comportement se définit comme un être plus sauvage que jamais, en colère contre tout et tout le monde (et le restera jusqu'à sa mort). Par ailleurs, également connu, sous le nom de Georges Arnaud : il sera l'auteur du livre : le salaire de la peur.

Suite logique, un procès aura lieu, pratiquement bouclé dès le début des débats, par la police tant les éléments à charge sont nombreux et irrécusables pour la justice. Il faudra l'intervention d'un ténor du barreau, en l'occurrence, Maître Maurice Garçon, pour obtenir la libération d'Henri Girard…

Or donc, rentre en scène l'auteur, qui avec ténacité, va compulser un nombre incalculable de documents, de minutes de procès, de plans, d'interrogatoires pour démêler le fil de l'écheveau des certitudes des policiers et de la justice. Et ainsi en démontrer la vacuité et l'injustice de cette parodie d'accusation. Autant dire l'impéritie des enquêteurs et des magistrats !

Un roman – un document ? – qui met en exergue, les possibles erreurs humaines, et ce dans tous les domaines, quand la passion fait le lit de l'opinion. Avec brio, Philippe Jaenada, retrace le parcours des protagonistes de ce dossier ; avec il faut le dire de multiples digressions, sur sa famille, pour rebondir sur le sujet concerné des crimes ; d'aucuns ne partagent pas ce style et risquent d'en perdre le fil. La résolution d'un crime, doit être réalisé avec un maximum de vérifications, et consubstantiel au droit à la Vérité…afin de garder la tête sur les épaules !

Une enquête brillante qui instille le besoin de comprendre, de suivre les circonvolutions de la pensée de l'auteur, car celui-ci invite le lecteur à admettre sa position sur l'énigme des crimes du château d'Escoire.

Lien : https://bookslaurent.home.bl..
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Henri Girard, fils de famille, est accusé, en 1941, d'avoir tué à coups de serpe, son père, sa tante et la bonne. L'histoire fait scandale mais au procès, l'avocat Maurice Garçon démonte l'accusation et obtient l'acquittement de son client. Exit donc le tueur du Périgord. La réputation du jeune homme est malgré tout entachée si bien qu'il file en Amérique latine. Plus tard, devenu George Arnaud, il écrira des livres, dont le Salaire de la peur.
Bien mené, riche en détail, à la fois profond et drôle, le roman de Philippe Jaenada se présente sous la forme d'une enquête serrée. Les hypothèses se succèdent, les théories échafaudées. C'est riche et complexe. Une belle lecture qui comporte toutefois des longueurs...
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Une amie m'a dit : "Lis ça tu vas adorer." C'est souvent le cas, bah là pas du tout. Je n'ai vraiment pas apprécié cet ouvrage. Je n'aime pas les critiques négatives, surtout avec les auteurs ou éditeurs émergents, mais franchement les gens connus qui surfent sur la vague du cynisme et du snobisme culturel, en prétendant déterrer une "affaire" pour finalement ne parler que d'eux même, c'est pénible. En 200 pages, je ne dis pas, mais plus de 600 ! le propos n'est tellement pas structuré qu'il fait des phrases entre parenthèses dans laquelle il rajoute des parenthèses. Effet de style oralisé ? Fumisterie, oui. Amis de la digression inutile, bonsoir. Sauf si vous voulez entendre parler de niveau d'huile de la bagnole de location, de petite culotte ou bien du parfum de sa femme ? le pire, c'est que tout est prétexte pour parler de lui. À la moindre faille, il nous ressert une louche au sujet du succès sur son livre sur Pauline Dubuisson (que j'avais vraiment aimé pour le coup) ou de son aura littéraire. Bref, s'il n'avait pas eu le cynisme de mettre en presque dernière page qu'il est bon de ne pas se prendre au sérieux, je ne serais pas aussi radical, mais je pense qu'il faudra me payer cher pour que je relise du Jaenada. N'étant ni journaliste, ni critique cela n'arrivera pas, je vais donc lire des auteurs moins connus, moins hype, plus humbles, voire pas édités et je serais plus assuré qu'ils ont quelque chose à dire, eux. Si vous voulez lire un vrai livre avec un vrai avis sur une affaire, lisez "L'enfant d'octobre" de Philippe Besson, c'est autrement plus sobre, plus juste et plus fort.
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La serpe de Philippe Jaenada
@pointsseuil

Philippe Jaenada est une figure emblématique de la littérature française contemporaine, doté d'un humour à toute épreuve et d'un art du conte indéniable.

« « Quelle malchance ! s'écria Claude »
Je n'aurais pas mieux dit. »

Philippe, cher Philippe, je me permets de vous appeler par votre prénom, car je viens de passer en votre compagnie des jours exquis.
Je vous aie suivi avec délectation dans vos pérégrinations, de votre passage de l'autre côté du périph jusqu'au château d'Escoire, tout au long de votre minutieuse enquête. Votre écriture, vos apartés que j'attendais au fil de ma lecture, me permettaient de sourire tout en lisant des évènements graves.
Les faits se déroulent à Escoire petite bourgade paisible lovée aux creux de la Dordogne. Nous sommes tout d'abord plongés durant la période du régime de Vichy, la France est occupée, le Maréchal Pétain dirige le pays depuis Vichy.
Au petit matin, Henri Girard découvre avec effroi les corps sans vie de son père, sa tante et de la bonne massacrés à coup de serpe. Seul survivant et seul héritier, il sera rapidement désigné coupable par la vindicte populaire. Il sera cependant gracié en 1943.
De nos jours, Philippe Jaenada décide de traverser le périphérique et la France pour mener sa propre enquête, en fouillant les archives départementales, les comptes rendus d'audience et les différents rapports de police. Il se fera doucement une idée de ce qui a pu se passer cette nuit d'octobre 1941.
Henri Girard à sa sortie de prison vivra mille vies, deviendra célèbre …. Mais qui a perpétré ces terribles meurtres ?
Emma aime
-Cette merveilleuse langue française, si justement utilisée
-Les détails, les détails et encore les détails (fan De Balzac oblige)
- des digressions qui nous donnent terriblement envie de découvrir d'autres textes de ce cher Philippe.

Attention cependant aux lecteurs allergiques de la description, le texte en regorge.
C'est un vrai pavé 635 pages intenses et denses, les chapitres peuvent paraitre longs mais c'est l'art de la digression ….

Lien : https://www.instagram.com/le..
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Au matin du 25 octobre 1941 le jour se lève sur un drame terrible qui a frappé les habitants du château d'Escoire : Georges Girard, sa soeur Amélie et Louise la bonne sont retrouvés assassinés. Tués (massacrés) à coup de serpe. Un seul survivant au milieu de ce carnage, Henri Girard, 24 ans. Il s'agit du fils de Georges. Très vite, les soupçons se portent sur lui. Mais à l'issue de dix-neuf mois d'emprisonnement et d'un procès, il est acquitté.

Pourtant tout semble l'accuser : les faits sont là, le mobile est probant. Alors coupable ou non ? C'est à essayer de démêler cette énigme que va s'employer Philippe Jaenada en nous entraînant à sa suite dans les pas d'Henri Girard, sur les lieux même des faits, 70 ans plus tard.

Henri Girard, personnage haut en couleurs et aux multiples facettes, se transformera en Georges Arnaud dans une espèce de seconde vie qu'il entame après sa libération. Sous ce nom, il débute une carrière littéraire et bénéficie d'une belle notoriété (j'avoue ne pas avoir entendu parler de lui jusqu'ici). Il est ainsi l'auteur de plusieurs romans, et notamment de le salaire de la peur dont est tiré le film de Clouzot (information que j'ignorais totalement).

Mi-aventurier, mi-bourgeois il oscille selon les époques entre la plus grande richesse (surtout après le meurtre sordide de son père et de sa tante dont il est l'unique héritier) et l'extrême pauvreté. Exilé en Amérique du Sud en 1947 il épousera tour à tour les carrières de chercheur d'or, barman ou chauffeur de camion. Il aura aussi plusieurs conquêtes féminines, se mariera, divorcera, aura des enfants.

Il sera une nouvelle fois incarcéré en 1960, à l'époque de la guerre d'Algérie, pour ne pas avoir dénoncé les participants à une conférence en faveur de l'indépendance de l'Algérie. Il sera alors soutenu par les plus grands intellectuels de l'époque.

C'est cette vie à la fois très riche et nimbée d'un mystère épouvantable que nous conte Philippe Jaenada dans ce livre passionnant et très documenté. Cet homme dont l'auteur nous retrace minutieusement la vie est-il une sorte de Jekyll and Hyde ? Coupable du plus atroce des crimes ou victime de son attitude, un homme concerné par les enjeux de son époque au point de chercher à rejoindre la résistance et à s'engager lors de la guerre l'Algérie ou un manipulateur froid et retors ? Peut-il être passé en quelques années du plus épouvantable des meurtriers à cet homme à la vie certes dissolue, mais qui semble inoffensif.

C'est en épluchant les archives, en pointant les incohérences et les inexactitudes, en remontant le fil de l'histoire que l'auteur va chercher à démontrer la culpabilité ou non de son personnage. le jeu est malin car la première partie semble nous amener vers la culpabilité certaine et on commence à se dire que Philippe Jaenada se moque de nous car, enfin, c'est quand même ce dont la plupart des gens (et la police en premier) étaient persuadés à l'époque. Et puis, petit à petit, les pièces du puzzle s'emboîtent et on commence à s'interroger. A voir, comme l'auteur, les contradictions, les lacunes dans les témoignages et dans l'enquête, les partis-pris qui concourent à faire d'Henri un parfait coupable.

Philippe Jaenada prend un malin plaisir (et nous aussi) à balader son lecteur entre considérations personnelles, anecdotes politiques, historiques ou culturelles avant de revenir à son sujet principal. C'est l'une des caractéristiques de cet auteur avec la multiplication des parenthèses voire de parenthèses dans les parenthèses comme autant de poupées russes emboîtées les unes dans les autres. Une caractéristique qui peut en agacer plus d'un mais qui moi m'amuse beaucoup.

Les livres de Philippe Jaenada nécessitent une concentration sans faille pour suivre le fil de l'intrigue principale à travers les multiples méandres de sa pensée et de son écriture. C'est exigeant mais passionnant.

Au final, on ressort de ce récit convaincu que tout n'a pas été fait pour trouver le véritable coupable de ce triple meurtre sordide et qu'on s'est arrêté à une solution de facilité qui n'a heureusement pas conduit Henri à la guillotine. Mais ne peut-on pas aussi se dire que les faits, les preuves, les témoignages et les écrits peuvent être interprétés et manipulés selon ce qu'on a envie de démontrer ? Et qu'en ce sens Philippe Jaenada réalise un exercice démonstratif parfaitement maîtrisé !
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Je n'ai pas "rencontré" Philippe JAENADA avec SULAK, mais avec "La petite femelle" sur l'affaire Pauline DUBUISSON, livre qui m'avait beaucoup touché car j'avais lu également "je vous écris dans le noir" de JL SEIGLE sur le même sujet, mais pas sous le même angle de vue.
J'ai donc replongé avec bonheur dans le nouveau roman de JAENADA, surtout que la couverture m'a fait irrésistiblement penser au jeu du Cluedo et que je frémissais d'impatience de savoir qui avait tué le docteur LENOIR, avec quelle arme et dans quelle pièce quand j'étais (beaucoup, beaucoup ...) plus jeune (oui, j'ai vieilli ...). ici l'arme du crime, c'est une serpe, le lieu le château d'Escoire et il y a 3 victimes : la bonne, le père du survivant et la tante du survivant, Henri GIRARD. le procès se déroule en cette période trouble de la France occupée et de la collaboration et le coupable est tout trouvé : bien sûr, c'est Henri qui a survécu et dont la réputation n'est plus à faire, entre dépenses d'argent excessives, relations conflictuelles familiales, mariage raté, amours illicites.
A l'étonnement général populaire, mais pas à celui de son avocat et de ceux qui le connaissent vraiment, le jeune homme sort disculpé du procès. Héritier de la famille GIRARD, il partira pour l'Amérique du sud où il vivra une vie de bourlingueur, exerçant milles métiers avant de revenir en France, avec un manuscrit "le salaire de la peur" sous le nom de plume de Georges ARNAUD, qui va connaître un succès retentissant et être porté à l'écran par CLOUZOT (et pas forcément dans le bon sens, malheureusement pour le roman).
JAENADA remonte le fils du temps, compulse des archives, se vit comme un Dashiel HAMMET de province (logé au Mercure quand même) et comme pour Pauline DUBUISSON, on se retrouve avec l'exemple d'une vie massacrée par la prison et l'incapacité des enquêteurs, parce que le plus simple, c'est plus confortable, on enterre des indices, des témoignages sautent ... J'aime la façon dont l'auteur raconte son périples, rattachent des liens, se baladent dans les cimetières et réussit à raccrocher à cette quête ci, les précédentes effectuées pour SULAK et DUBUISSON (comme quoi le hasard quand on veut). Un livre addictif et drôle aussi sur un sujet pas amusant du tout dans une époque très sombre de notre histoire française.
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On va pas se le cacher, Jaenada m'a tenté maintes et maintes fois de fermer à tout jamais ce livre pendant les 150 voire 200 premières pages. Mais c'est un de mes principes (et j'essaie de m'y tenir au maximum) : aller jusqu'au bout du livre coûte que coûte. Bon ça m'a coûté pas mal de temps... Certains ne seront pas incommodés des phrases faisant entre 5 et 10 lignes chacune mais moi ça m'a plombé. J' ai du relire plusieurs fois certaines phrases pour ne pas perdre les informations. le début est très dense. Ensuite arrive (enfin) le crime et tout de suite la lecture est plus simple. On comprends alors mieux toute la première partie à nous raconter la vie d'Henri et on finit par pardonner Jaenada de cette longue attente et de cette lecture un peu hardue.
Sans vouloir vous spoiler... Ça reste quand même un peu tordu... Incriminer pour mieux défendre le personnage principal c'est pas commun. Et l'histoire me laisse un peu sur ma faim...

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Habitués des livres de Jaenada depuis le Chameau Sauvage, et surtout avec les deux derniers que sont Bruno Sulak et la Petite Femelle, c'est avec un grand intérêt, voire une certaine exitation que j'ai commencé la lecture la Serpe.

Tout d'abord, le livre est une évolution vers un pur livre d'enquête policière.
En effet Bruno Sulak ne l'étais pas franchement, La Petite Femelle s'en rapprochait beaucoup plus avec le crime de Felix. Ici l'histoire ce déroule pour la majorité du récit dans ce Château D'escoire et la nuit du crime (dont on connaitra tout), et n'est pas comme les deux derniers cités, la biographie d'une personne (même si elle est mentionnée non succinctement en début de livre).

Le style reste inchangé avec les disgressions que l'on connait de l'auteur; elles n'ont pas perdu en humour et elles apportent une touche de légèreté fortement appréciable dans ces sombres histoires.

Le passage de la culpabilité sans doute à celle de l'innocentement est très intéressante à suivre, et aucun détail n'est mis de coté. Les pistes sont nombreuses et toutes les possibilités sont explorées.
Le travail de recherche est effectivement incroyable.
Cela apporte beaucoup de solidité et de matière à la version de Jeanada, mais représente parfois des longueurs un peu désagréable à la lecture de ce récit.

Autre fait que je lui reproche (au récit) c'est l'empathie ressentie pour personnage principal, qui n'est pas à la hauteur de celles vécues dans Bruno Sulak et la Petite Femelle.
En effet l'importance de l'histoire familiale et de jeunesse des personnages ne semblent pas être responsables des défauts du personnage d'Henri Girard et donc ils ne sont pas ou difficilement excusables par le lecteur.
Henri Girard est beaucoup moins touchant que Sulak et surtout Pauline Dubuisson. Cette dernière s'est retrouvée dans un mélange d'autorité parternelle, de proximité d'occupation allemande et de libération sexuelle qui lui explique beaucoup de ses fautes et dont le parcours à la suite de cette affaire est remarquable. Sulak, est gentleman cambrioleur attachant, dont la fin est racontée de manière captivante.
(oui j'ai adoré ces livres...)

Le destin d'Henri Girard n'est pas touchant à ce point et je suis donc déçu; car je pensais que Jeanada trouverait une personne-personnage à la hauteur de Bruno ou Pauline.

Néanmoins ce livre représente tout de même une histoire intéressante avec un suspens bien tenu et une écriture qui demeure très appréciée.
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314 pages. 6 mois. C'est long, très long...
Première expérience avec cet auteur.
Un fait divers qui a beaucoup fait parler de lui en 1941 et qui est reanalysé 70 ans après par notre ami écrivain-journaliste.

Philippe Jaenada : champion du monde toutes catégories de la digression. L'ouvrage fait plus de 600 pages mais il pouvait sans problème en faire 2000 !

Sans être un mauvais livre, j'ai tout simplement fait une indigestion de la forme. Je le classerai dans la catégorie "livre-réalité". En effet, en même temps, que l'écrivain nous raconte le fait divers et le début de son enquête, il nous raconte sa vie... Mais pas seulement ! le programme télé, le menu de la cantine, ses autres livres, ses bobos du quotidien, ses blessures psychologiques....
Un mélange des genres incongru qui m'a lassé. J'ai bien essayé de diluer cette mixture avec d'autres livres de qualité mais j'ai finalement été écoeuré au milieu.

Tant pis. Vous êtes prévenu.
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J'ai aimé ce livre car il est plein d'humour mais sait rester sérieux dans le déroulement de l'enquête.
Les "mises entre parenthèses" ne m'ont pas du tout dérangé dans la compréhension du texte.
Je trouve que de nombreux auteurs devraient utiliser des illustrations pour faciliter la visualisation des lieux décrits (l'auteur avoue lui-même qu'il est "nul" pour les descriptions).
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