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sur 717 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dernier livre écrit par P.D. James en 2011, La mort s'invite à Pemberley (Death comes to Pemberley) est un roman policier historique, en complète rupture avec ses romans policier précédents. C'est une suite au roman de Jane Austen Orgueil et Préjugés publié en 1813.

P.D. James avait terminé la série des romans policiers mettant en scène Adam Dalgliesh, policier de Scotland Yard, veuf et poète reconnu. Une quinzaine de romans paru entre 1962 et 2010, qui se terminait par le second mariage de Dalgliesh à la fin de Une mort esthétique.

On pourrait s'étonner de l'intérêt de P.D. James pour l'oeuvre de Jane Austen, à l'univers littéraire si différent de celui qui a fait sa renommée; mais une amie anglaise m'a appris qu'elle avait été pendant de nombreuses années membre de la Jane Austen Society et qu'elle relisait chaque année les six romans publiés par la célèbre romancière pour alimenter des conférences et articles relatifs à cette oeuvre qui ne cesse d'être redécouverte depuis deux siècles.

La mort s'invite à Pemberley peut très bien se lire sans avoir lu au préalable Orgueil et Préjugés, puisque le prologue fait un résumé de l'oeuvre originale et se déroule six ans après, en reprennant les éléments laissés par Jane Austen à la fin de son roman.

Je ne peux que regretter que P.D. James ait laissé les soeurs Bennet et autres héroïnes austiniennes à l'arrière-plan pour mettre en avant leurs maris et d'autres protagonistes masculins.
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Comme beaucoup d'admirateurs d'« Orgueil et Préjugés », j'ai laissé avec regret Elizabeth Bennet et son Darcy vivre le début d'une vie conjugale chèrement acquise. Cela a dû être le cas aussi pour PD James qui a entrepris de les ressusciter dans un roman mi-suite, mi-pastiche, qui déplace l'univers de Jane Austen dans celui du polar.

Six ans après la fin du roman initial, Elizabeth et Darcy coulent des jours heureux à Pemberley, entourés de leurs deux jeunes garçons. C'est la veille de leur bal annuel, les préparatifs battent donc leur plein dans une ambiance un peu tendue, pas seulement en raison de l'événement du lendemain, mais aussi d'un pressentiment funeste (l'ambiance est très brillamment décrite par PD James qui donne par là une saveur gothique et angoissante plutôt appréciable au début de son roman). Une appréhension qui s'avérera juste puisque Lydia Wickham fera brusquement irruption, folle de panique : une altercation entre son mari et le capitaine Denny, leur ami, a mal tourné. Des coups de feu ont été entendus. La mort a frappé…

Le sentiment a été mitigé pour cette revisite de PD James : j'ai eu souvent l'impression qu'elle essayait de se couler dans un vêtement qui ne lui allait pas tout à fait : les boutons ont du mal à fermer, les coutures se distendent.
En premier lieu, ce qui m'a surprise, mais cela s'explique parce qu'on est loin du romantisme austénien, c'est une certaine perte de repères face à cette version sombre des romans de Jane Austen ; celle-ci, de ses propres mots, « abandonnait promptement des sujets aussi détestables » que la culpabilité, le dégoût ou le ressentiment, alors que PD James les exploite largement ici. C'est d'ailleurs Darcy qui en fait principalement les frais tout au long du roman, ou plutôt son mental est la victime collatérale du meurtre, puisqu'il remet en cause son passé, et la manière selon laquelle les choses se sont déroulées dans sa vie : « Lui-même cheminait péniblement devant Alveston, empli d'une amertume qui laissait place de temps à autre à une bouffée de colère, semblable à la ruée de la marée montante. Ne serait-il donc jamais débarrassé de George Wickham ? […] Pendant combien de temps Wickham avait-il ourdi sa vengeance ? […] Il avait espéré que son bonheur conjugal chasserait définitivement cette humiliation de son esprit, mais elle revenait de plus belle, rendue plus vivace encore par toutes ces années de refoulement, fardeau intolérable de honte et de dégoût de soi d'autant plus amer que Darcy savait que c'était une fois de plus son argent, et lui seul, qui avait persuadé Wickham d'épouser Lydia Bennet. Ce geste de générosité lui avait été inspiré par son amour pour Elizabeth, mais c'était son mariage avec celle-ci qui avait introduit Wickham dans sa famille […]. S'il avait réussi à tenir Wickham à l'écart de Pemberley, il ne pourrait jamais l'effacer de son esprit » (pp. 95-95).

Il est ainsi troublant de reconnaître des personnages que l'on a aimés sous un certain jour, se montrer sous d'autres, plus vénéneux, moins monolithiques et donc moins romantiques. Mais également plus proches de la vraie vie ! Il faut reconnaître à PD James d'avoir su s'emparer de ses personnages avec brio : le caractère ténébreux (voire torturé), socialement mal à l'aise, de Darcy est particulièrement bien retranscrit ; Elizabeth, avec ses réflexions un peu vives, mais plus nuancées, apparaît toujours un peu subjuguée, à son corps défendant, par Wickham.

Plus qu'un polar qui met en avant les rouages judiciaires de l'Angleterre du XIXe siècle – ce qu'il est aussi –, j'y ai vu un roman sur la culpabilité, celle d'un homme, Darcy, quelque peu écrasé par les responsabilités d'entretenir le lustre attaché au nom familial : s'il ne regrette pas son mariage, on le sent presque traumatisé d'avoir dû braver les conventions de sa classe pour obtenir la main d'Elizabeth. Revient également en boucle chez lui l'idée flagellante qu'aujourd'hui est la conséquence du passé, et que, quelque part, l'on ne peut complètement rétablir un destin qui a été forgé par malchance auparavant. Darcy réussit à apparaître encore plus rigide que chez Jane Austen, à la limite du choc post-traumatique, autant dire que son charme s'en amoindrit quelque peu.

En outre, quelle pesanteur des conventions sociales dans ce roman ! Cette peur constante du qu'en dira-t-on et de la brisure de réputation, plus forte chez PD James que chez Jane Austen, probablement parce qu'elle n'est pas une contemporaine des moeurs qu'elle décrit, crée une distance entre les gens et les sépare quelque peu au final, puisque les gestes et les mots sont parfois, par devoir et désir de conserver les apparences, éloignés des envies.

Ainsi, « La mort s'invite à Pemberley » est un curieux roman, pas tout à fait un polar ni une suite à « Orgueil et préjugés ». Ce serait plutôt une sorte de fanfiction, déplacé dans un univers parallèle. Ça ressemble à du Jane Austen, ça en a un peu le goût, mais finalement ce n'est pas du Jane Austen. Autant le savoir à l'avance et le garder en tête afin de ne pas être déçu(e) !
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Evidemment, il est tentant de retrouver les héros d'Orgueil et Préjugés après leur mariage. C'est un peu comme écouter aux portes, ou regarder par le trou de la serrure.. Et comme en pareil cas, on se sent vaguement coupable, honteux et déçu.On retrouve donc les personnages principaux d'Orgueil et préjugés, réunis à la veille du grand bal de Pemberley.L'orage est là aussi. Il ne manque plus que le crime commis dans la nuit...et l'ineffable Wickham. Les personnages secondaires, antipathiques ou ridicules sont ici pour faire nombre et l'intrigue scabreuse plaquée sur les boiseries de Pemberley ne tient guère mieux qu'un mauvais papier peint mal encollé sur un mur inégal un jour de pluie (image hardie mais je la conserve). Tout cela pour dire qu'on peut aimer Jane Austen à la folie, apprécier P.D.James, et bailler d'ennui à plusieurs reprises en lisant cet exercice de style, qui n'a de valeur qu'anecdotique finalement.
Alors pourquoi trois étoiles? Une pour Lizzie, une pour Darcy, une pour Jane, et les trois pour le rêve..
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Avis mitigé pour moi!
J'ai lu "Orgueil et préjugés" il y a très longtemps, du coup, j'ai eu parfois un peu de mal à me retrouver dans cette suite version P.D.James.
Par contre on y retrouve vraiment l'ambiance et le style du chef-d'oeuvre de Jane Austen au point d'oublier par moments (mais seulement par moments) que ce n'est pas elle qui l'a écrit...
De même, pour les aficionados de P.D. James et de ses intrigues policières, ils seront un peu déçus de l'histoire puisque nous assistons beaucoup plus au procès qu'à l'enquête en elle-même. Au début du 19ème siècle, point n'était besoin des experts pour déclarer quelqu'un coupable, il suffisait qu'il soit là au mauvais moment! Je n'en dirai pas plus sur la suite ou la fin puisque ce serait dévoiler trop facilement toute l'intrigue du livre.
Un bon roman quand même mais disons que je préfère Jane Austen et P.D. James dans leur propre style où elles excellent toutes deux!
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Nous sommes en 1803. Fitzwilliam Darcy et Elizabeth Bennet sont mariés depuis six ans et ont deux enfants.

Avec l'aide de Georgiana Darcy et des domestiques de Pemberley, Elizabeth prépare le bal annuel offert par les Darcy aux habitants du village. Cette soirée de réjouissance est toujours qualifiée de " bal de Lady Anne ", du nom de la mère de Darcy, qui a introduit cette coutume.

Elizabeth est donc sous pression. Elle espère que tout sera prêt à temps et, la veille du bal, alors que les préparatifs de la célèbre soirée réclament toute son énergie, Elizabeth doit encore accepter de recevoir le colonel Fitzwilliam qui lui demande une audience privée. Ce dernier souhaite épouser Georgiana et demande à Elizabeth d'en toucher un mot à Darcy. Or, Elizabeth n'est pas certaine des sentiments de sa belle-soeur qui lui semble très proche d'un jeune et ambitieux avocat, Henry Alveston.

C'est donc dans un état d'esprit assez agité qu'Elizabeth rejoint les premiers invités de Pemberley : Jane et Bingley, Georgiana, Alveston et le colonel Fitzwilliam se joignent à elle et à son époux pour un dîner intime mais plutôt morose, les convives faisant preuve de moins d'entrain que d'habitude.

La soirée s'étire en longueur et, finalement, Jane et Bingley décident de se retirer dans leur chambre. C'est à ce moment que le bruit d'une voiture se fait entendre. Elle se dirige à toute vitesse vers Pemberley.

Lorsque les convives arrivent à l'entrée, ils aperçoivent une femme qui descend de la voiture. C'est Lydia Wickham, la soeur de Jane et d'Elizabeth qui en descend. Elle semble en proie à une véritable crise d'hystérie et tombe dans les bras de Jane en hurlant que Wickham, son époux, s'est fait assassiner dans les bois de Pemberley...



J'ai beaucoup aimé les premières pages de ce polar mettant en scène les personnages les plus célèbres de Jane Austen. Chacun est dépeint selon le " rôle " qu'il occupait dans la version originale : Mrs Bennet semble toujours aussi gênante pour ses filles aînées, Mr Bennet se plonge toujours aussi volontiers dans ses chers livres, les braves gens de Meryton ont gardé leur passion pour les ragots. Ces passages durant lesquels P.D. James rappelle le caractère de chacun et nous parle des beaux mariages des deux aînées de la famille Bennet nous transportent réellement dans cet univers austenien à l'ambiance si particulière, à la fois ironique et légère.

Par contre, par la suite, cela se gâte ! Elizabeth semble s'être définitivement rangée, comme si son mariage avec Darcy l'avait embourgeoisée pour de bon. Sa spontanéité, sa fraîcheur et son franc-parler ont disparu. Elle a perdu sa vivacité (ou alors les préparatifs du bal l'ont vraiment épuisée ! ) et paraît même un peu transparente une fois le sujet des préparatifs du bal épuisé. Alors qu'elle accompagne Darcy à Londres pour un certain procès, l'auteure ne parle même plus d'elle, puisque Elizabeth décide de rester chez les Gardiner pendant que Darcy se rend au tribunal. La Lizzie de Jane Austen n'aurait-elle pas insisté pour accompagner son époux ?

Le colonel Fitzwilliam est, après Elizabeth, celui qui a certainement le plus changé. On est loin du chaleureux jeune homme qui réchauffait quelque peu l'atmosphère sinistre de Rosings, la demeure de Lady Catherinede Burgh. Fitzwilliam est devenu snob et sinistre.

En ce qui concerne Darcy, rien ne va plus ! Il semble être réduit à l'état de petit garçon timide face aux juges londoniens. Où est passé l'orgueilleux Darcy ? Sa froideur et son autorité se sont-elles émoussées après six ans de mariage ? En tout cas, les doutes et les incertitudes de ce personnage principal paraissent peu crédibles et surtout bien éloignés du Darcy de Jane Austen.

Par contre, le changement dans le caractère de Wickham m'a plutôt intéressée. Ce n'est pas plus mal de voir ce sale petit intrigant plongé dans de sales draps : ce genre d'ennuis lui permet au moins de réfléchir et de mettre de l'ordre dans la vie assez dissipée qu'il a menée jusque là. La façon dont Wickham s'amende et semble vouloir réparer ses erreurs est une bonne idée de la part de P.D. James.

De même, la recréation d'une enquête " d'époque ", avec tous les détails que cela implique, tant au niveau juridique que médicaux, était passionnante. P.D. James a certainement été chercher de vieux ouvrages de common law bien poussiéreux pour pouvoir fournir à ses lecteurs autant de détails sur les procès criminels de l'époque et sur la façon dont les juges de paix anglais devaient gérer les crimes violents.

Finalement, Death Comes to Pemberley était une bonne découverte, même si l'ambiance un peu noire qui plâne sur Pemberley et ses habitants semble très peu adaptée aux personnages de Jane Austen.

A relire une seconde fois pour peut-être l'apprécier un peu plus.
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Livre lu en version audio.
Le grand plus de cette version? La voix de la lectrice. Elle a un joli accent anglais et une prononciation un peu "mouillée" qui nous transporte agréablement dans l'Angleterre du XIXème siècle.
J'ai été heureuse de retrouver les personnages et l'ambiance de Jane Austen, même si, bien évidemment, il y a de nombreuses différences. Un cran en-dessous ici, évidemment pour ceux qui ont adoré "Orgueil et préjugés".
Quant à l'intrigue policière, honnêtement ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais cela ne m'a absolument pas dérangé. J'ai pris ce livre pour l'ambiance, je l'ai eu, je suis ravie.
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Sacrilège ! Honte sur moi ! Je n' ai pas lu "Orgueil et Préjugés" de Jane Austen. C'est donc sans a priori que je me suis plongée dans l' Angleterre aristocratique du XIXème siècle (séduite par la magnifique première de couverture).
Je reconnais que ce n'est pas mon genre habituel de lectures mais je vais considérer ce livre comme une heureuse parenthèse. L'auteure y décrit admirablement bien l'ambiance de cette société anglaise, écrasée par le poids des conventions, non sans ironie (un petit coup de griffes par-ci, par-là qui égratigne) ; charmant tableau où l'enquête policière, assez désuète, il faut l'avouer, n'est pas la trame principale.
Pour apprécier ce roman, j' ai quand même dû affronter deux problèmes. D'abord, ne connaissant pas les personnages et leur lien de parenté, j' ai eu au départ, un peu de mal à les situer, malgré le résumé de leur passé dans le prologue. J' ai dû, ensuite, m'habituer au style d'écriture que je qualifierai, pour le moins, d'alambiqué......mais sans doute conforme à l'univers de Jane Austen.
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Je viens de fermer ce livre qui me semblait plein de promesses : la promesse de retrouver des personnages que j'avais tant aimés, la promesse d'une écriture intéressante, la promesse d'un voyage dans l'Angleterre du début du XIXè siècle.

Bien sûr, je ne m'attendais pas à lire du Jane Austen, mais je dois avouer que j'ai été plutôt agréablement surprise par le style d'écriture. Il me semble relativement proche de celui de l'auteur d'Orgueil et préjugés. Par contre, même si nous retrouver les personnages qui ont pu nous toucher dans l'oeuvre originale, ils ont perdu toute consistance ici, toute profondeur. Nous avons une Élisabeth passive, un Darcy perdu, un Wickham, bien qu'étant le personnage central de ce roman, inexistant ! C'est justement ce qui me plaît tant chez Jane Austen : le développement de ses personnages et c'est précisément ce qui manque cruellement ici.
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En choisissant de redonner vie aux personnages de Jane Austen après le mariage d'Elisabeth Bennet et de Fitzwilliam Darcy dans Orgueil et préjugés, P.D. James ressuscite le mythe austenien et prend prétexte d'une immersion dans cet univers pour y ajouter une enquête policière. Si le pari semble audacieux, le mélange des genres s'avère finalement léger. Des personnages qui manquent de profondeur, marqués par une intrigue policière très convenue et assez lisse, sans réelle intrigue. Un pari intéressant qui ne parvient cependant pas à la hauteur de ses ambitions. Une lecture sympathique, sans réelle portée.
Lien : http://art-enciel.over-blog...
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Avez-vous lu "Orgueil et préjugés" ? "La mort s'invite à Pemberley" est la suite du chef-d'oeuvre de Jane Austen, la suite policière si l'on peut dire. P. D. James a repris dans son roman tous les personnages, en particulier l'aînée des cinq filles Bennet, Elizabeth, qui est maintenant mariée depuis quelques années à Darcy ; ils ont deux petits garçons et la vie s'écoule à Pemberley sans problème majeur, jusqu'à la veille du bal d'automne. C'est ce soir-là qu'un cabriolet fou arrive devant le château, contenant Lydia la benjamine hurlant que Wickham venait d'être tué par un certain Denny. Lydia et son mari Wickham n'ont plus été reçus à Pemberley depuis qu'ils se sont enfuis ensemble ; un petit groupe d'hommes est constitué qui va effectivement trouver dans le bois un mort, mais c'est le capitaine Denny qui a perdu la vie et Wickham complètement ivre, pleure et s'accuse de l'avoir tué. L'affaire commence et l'enquête ne sera pas facile ...

Ce qui est plutôt réussi dans ce livre, en dehors de l'intrigue, c'est que P. D. James s'est glissée dans la peau et la plume de Jane Austen et a écrit son livre "à la manière de" ; on retrouve les qualités littéraires de la grande écrivaine anglaise de la fin du XVIIIème et l'ambiance est bien restituée. Il y a sans doute quelques platitudes et quelques longueurs, mais ne boudons pas notre plaisir de retrouver les personnages de ce roman familial inoubliable.
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