Superman Infinite, tome 2

Encore une bonne surprise avec ce tome de Superman Infinite.

La thématique principale change par rapport au tome 1 : au lieu de la famille, on se concentre sur la création ex nihilo d'une nouvelle équipe de héros – The Authority – centrée sur la personne d'un Superman qui perd ses pouvoirs (ça devient sérieux) mais gagne une sagesse et une perception d'autrui que je ne lui connaissais pas.

Une équipe d'inconnus complets, au moins pour moi. Chacun a sa petite personnalité et ses dons intéressants. Ils sont sept, donc on n'a pas le temps d'en faire le tour. Certains sont donc plus approfondis que d'autres. Certains ont un passé pour le moins douteux ou obscur. La plus proche de la notion de héros est probablement la fille Steel ; elle aussi se balade avec un gros marteau. L'un d'entre eux est un peu trop proche de Batman point de vue design. Lors d'une rencontre, il passe son temps à se comparer à lui et à le trouver surcoté. La plus inquiétante est une jeune sorcière qui fait froid dans le dos.

Mais le plus présent du fait de son caractère est Manchester Black. On ne voit que lui, toujours énervé, roublard, injurieux, accroc à la cigarette.
Ça ne vous rappelle pas quelqu'un ? John Constantine bien sûr. C'est un vrai plagiat de ce héros fascinant plein de gouaille, menteur, en qui on ne peut avoir complètement confiance. Manchester porte même un imper comme lui. Les auteurs ont poussé la ressemblance beaucoup trop loin.

Les présentations sont maintenant faites. Place à l'action. Tout ce petit monde va partir affronter Mongul sur le Warworld. Rendez-vous tome suivant.