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Ou l'on fait connaissance de Hardouin Cadet-Venelle, dit Monsieur Justice, Maître de haute justice ou exécuteur de haute justice, vous l'avez compris, nous avons affaire à un bourreau. En l'an 1305, à Nogent -le-Rotrou, des enfants sont assassinés et torturés de la plus vile façon, et notre maître des hautes oeuvres se voit confier une enquête dans le but de démasquer l'assassin de ces petits « traine-ruisseau », c'est ainsi que l' on appelle les gamins des rues, orphelins pour un certain nombre, ce qui fait de ce roman, un thriller Moyenâgeux passionnant et fort bien documenté, car si l'intrigue n'est pas des moindres avec ces crimes, mais aussi les manigances du pouvoir impliquant Charles de Valois, le frère du roi, Philippe le bel , les intrigues au sein de la maison d'une veuve de haut lignage qui soupçonne sa bru de quelque enherbement fort réprimé à l'époque, l'ensemble du roman apporte beaucoup de savoir concernant la société médiévale, la nourriture, les recettes de cuisine, les soins médicaux, la vie rythmée par la religion, et certains termes employés à l'époque, qui pour beaucoup, ressurgissent de nos jours avec ou sans évolution au niveau du sens. le livre est rempli de notes de bas de page fort instructives.

Le personnage principal, Cadet-Venelle ne manque pas des qualités qui le rendent attachant aux lecteur, voire aux lectrices si l'on en juge par les descriptions qui en sont faites : beau jeune homme bien constitué, alerte, habile, plein de finesse, capable aussi d'intervenir chirurgicalement, ce qui fera sa fortune, plaisant et intelligent personnage qui ferait oublier qu'il est tout de même le maître de haute justice, son excuse étant qu'il n'a pas choisi cette voie, mais qu'il est issu d'une lignée d'exécuteurs, et que cette tâche lui incombe parce que son frère aîné meurt , lui laissant cette charge. La destinée de Cadet Venelle fait donc partie de mes préoccupations de lectrice : il est le bourreau détesté de tous, que l'on ne peut fréquenter… Trouvera-t-il femme en dépit de sa charge ?

Il semble également que l'intrigue ne s'arrête pas à ces crimes et manigances, mais que le bourreau lui-même soit victime de je ne sais quelle possession venant d'une condamnée innocente qu'il aurait amenée sur le brasier de justice, victime qui le hante, peuple ses rêves… ? y aura-t-il une explication rationnelle ? le roman contiendrait-il du fantastique moyenâgeux ? ou l'auteure tente-t-elle de comprendre le parcours psychologique d'un homme qui exécute les ordres de la justice, et qui prend lui-même conscience de ce qu'est la justice ? Il me reste deux tomes à lire, je m'empresse d'attaquer !
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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Enquêtes criminelles à la sauce médiévale, fiction documentée à Mortagne-au-Perche.

Dépaysement temporel assuré, l'histoire se passe en 1305. Un polar historique donc, et, avec un bourreau pour mener l'enquête, on comprend qu'il n'hésitera pas à faire couler le sang pour découvrir la vérité. Même si la torture ne lui répugne pas, notre Monsieur Justice ainsi qu'il se fait appeler, est aussi un homme de réflexion, avec une vie intérieure parfois tourmentée. Il n'a pas choisi ce métier et cette charge qui lui a été léguée par son père, lui est souvent lourde, surtout à cause de l'opprobre social dont sont victimes les bourreaux.

On apprend beaucoup de chose dans ce roman. de très nombreuses notes de bas de page apportent des informations supplémentaires. Cela rend toutefois la lecture laborieuse surtout dans les premiers chapitres et nuit un peu au rythme de l'intrigue. Cependant, si le lecteur a de l'intérêt pour l'aspect historique, il sera ravi de ces digressions qui précisent des dates ou des faits, mais aussi le vocabulaire et l'origine d'expressions utilisées de nos jours.

J'ajouterais une curiosité personnelle comme Québécoise puisque plusieurs pionniers de la Nouvelle-France proviendront de la région Mortagne (quelques siècles plus tard, bien sûr).

Au final, un polar étonnant pour se balader dans une autre époque…
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Suite à ma critique, fort négative de ce livre, j'ai reçu de la part de Mme Japp un message empli de suspicions et de menaces. Aussi, amère et dégoûtée, je retire ma critique de mon blog, mon site et de Babelio... et qu'on ne vienne plus me parler de cet auteur !!! Vous connaissez le dicton : le meilleur mépris...
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Hardouin Cadet-Venelle est bourreau. Il intervient suite aux procès pour "poser la question" (torturer) ou pour exécuter la sentence décidée par les autorités. Il ne juge pas, ne condamne pas, il ne fait qu'exécuter les sentences.

Hardouin exécute sur le bûcher Marie de Salvin accusée d'avoir proféré des mensonges concernant un viol qu'elle aurait subi et ayant entraîné la mort de son mari en duel divin (celui qui survit est déclaré innocent).
Quelques temps plus tard, dans une taverne, Hardouin entend le "violeur" se vanter d'avoir violé Marie puis d'avoir trompé aisément la justice. Lui, qui pensait n'exécuter que des coupables puisqu'il avait une telle confiance dans la justice (qu'il pensait faite au nom de Dieu) demande qu'on reconnaisse l'innocence de Marie de Salvin et l'autorisation de tuer le violeur. A partir ce cet instant, Hardouin décide de ne plus être seulement un bourreau... mais un enquêteur.
Cela tombe bien... dans un petit bourg, des jeunes enfants sont assassinés et le coupable court toujours. Hardouin décide de mener l'enquête et comprend rapidement que ces crimes sont un élément d'un plan plus vaste visant de hautes personnalités.


Un roman remarquable nonobstant la présence de nombreuses notes de bas de page qui certes, apporte des informations mais qui cassent le rythme de lecture. Andrea H. Japp joue avec les mots en remplaçant des termes modernes par des termes d'époque, ce qui apporte un vrai plus à la lecture.

Le seul point négatif de ce roman : la pauvreté du cadre historique. Nous avons ici un récit relaté de manière dynamique et vivante avec une préférence donné aux dialogues mais, nous n'avons pas de cadre historique clairement défini. de simples allusions par-ci, par-là mais rien permettant de se faire une idée de l'époque.

Un roman addictif puisque la fin du récit nous oblige à nous précipiter sur le second tome, "En ce sang versé" afin de connaître la suite des aventures. ^^
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Comme souvent chez Andrea H. Japp l'intrigue n'est que le prétexte pour nous faire découvrir le Moyen-Age, sa langue savoureuse, ses coutumes et son histoire (un peu comme le fait Jean-François Parot pour le XVIII avec son Nicolas le Floch). Si, de ce point de vue-là le livre demeure fort intéressant et nous apprend beaucoup de choses, ici sur le rôle et la place du bourreau dans la société de l'époque et sur les intrigues politiques de la cour de Philippe le Bel, l'intrigue demeure fort légère, contrairement à celles de Parot, et laisse sur une impression de bâclée, avec des personnages peu typés. D'où mon impression un peu mitigée sur ce roman, qui se lit facilement mais risque d'être oublié tout aussi vite. Dommage, le Moyen-Age est une période qui mérite mieux.
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Moyen âge dans le Perche, un bourreau Hardouin cadet-Venelle, conduit à la mort une jeune femme jugée coupable, mais avant de mourir celle-ci lui livre sa vérité. Obsédés par la mort de cette jeune femme, M. Justice de Mortagne, c'est son nom d'usage, n'a de cesse de vouloir faire éclater la vérité et de rétablir la justice de Dieu et l'honneur de cette femme injustement condamnée. D'autant plus qu'après l'exécution d'autres crimes sordides seront commis.
le Brasier de Justice se lit facilement; le style est simple et rapide ce qui vous
incite à tourner les pages pour connaître le dénouement.
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Mes amis, quelle joie de retrouver cette auteure ! J'avais adoré sa plume, il y a un moment, avec les livres de la dame sans terre. C'est avec un livre de la même veine que j'ai été une nouvelle fois enchantée. Mais commençons par le commencement.

"Les enquêtes de M. Mortagne, bourreau : le brasier de justice" est le premier tome, je l'espère, d'une longue saga. Dans les policiers historiques de Japp (elle écrit aussi des policiers contemporains), on retrouve souvent la même époque, le Moyen Age, vers 1300-1400 (il en va de même pour la précédente trilogie : Les mystères de Druon de Brévaux). On retrouve aussi des personnages ou lieux à travers les livres (je pense notamment aux monniales de l'abbaye des Clairets). C'est une période qui m'intéresse beaucoup, c'est déjà un bon point.

Cette fois-ci, le personnage principale est un bourreau. Personnage peu commun, avouons le. Et ceci m'a intrigué ainsi que la fond de la couverture, le bûcher. Je ne suis pas fan des enquêtes mais celle-ci m'a aussi interpellé. Ni une ni deux, je me suis lancée dans cette lecture, pour mon plus grand plaisir.

Outre l'intrigue(s) policière(s), c'est l'époque qui sont mit en avant. Les moeurs et coutumes, le langage. Alors bien sûr, passionnée d'Histoire, ça m'a tout de suite plut. Ce qui m'a moins plut par contre c'est le grand nombre de notes de bas de page. Je ne vais pas dire que ça m'a gâché ma lecture mais je n'avais pas toujours le réflexe d'aller les consulter, dommage.

Tant que je suis sur ma lancée des petites choses qui m'ont déplu, ce sont aussi tous les personnages. J'ai eu dû mal à retenir les noms, les associer dans leurs affaires ou leur fonction. Ceci dit c'est peut-être moi qui n'étais pas assez attentive.
Pour finir, j'ai aimé les interrogatoires de Cadet-Venelle, on voit peu à peu se se profiler le dénouement. Et paf, un évènement vient tout bousculer et en deux temps trois mouvements on a trouvé le coupable et pourquoi... Un peu trop rapide à mon goût. Mais là n'est pas le premier but de ces romans, je suppose que l'on va découvrir une machination qui vient de beaucoup plus haut...

Voilà, je terminerais en disant que j'ai hâte de lire le second tome pour connaître la suite des évènements.
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Il est bel homme, il est instruit. Vous savez bien sur de qui je veux parler. Monsieur Justice, Maître de Haute Justice, le Bourreau. Son nom Hardouin Cadet-Venelle. Torturer et tuer ne le gêne en rien, jusqu'au jour où il exécute une innocente. le visage de la sacrifiée va le hanter, à tel point qu'il décide de devenir Justicier.

Dans le même temps, des "gamins des rues", sont découverts morts et affreusement torturés. Monsieur Justice, accepte de mener l'enquête. Ce sera "dent pour dent", "oeil pour oeil". Monsieur Justice, est aussi très fin, et très intelligent, il comprend vite qu'il a affaire à un complot politique organisé par les "grands de ce monde".

Ce que j'ai particulièrement aimé, aussi, ce sont toutes ces notes de bas de page. Il est vrai, c'est long et laborieux, surtout sur une liseuse, il faut lire tout le chapitre pour arriver aux notes, et une fois arrivée au bout reprendre page par page, pour consulter les notes. (Galère !!). Mais, si l'on s'intéresse à l'aspect historique on ne peut faire fi de ce petit désagrément.

Je vous retrouve pour la suite de notre Bourreau, qui a je trouve, beaucoup de coeur malgré sa profession.

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J'ai, personnellement, été assez déçue de ce premier opus des aventures de Monsieur Justice de Mortagne.

J'ai eu du mal à "m'intéresser" à l'histoire. J'ai trouvé que l'intrigue était confuse.

Par contre, j'ai apprécié l'attention de l'auteure, en fin d'ouvrage, de fournir les explications historiques. Et j'ai aimé le fait de découvrir la vie d'un bourreau.
Vous l'aurez compris, l'histoire se déroule en 1305, sous Philippe le Bel et Monsieur Justice est interpellé par le bailli de sa région pour résoudre une enquête concernant des meurtres (affreux) d'enfants.

Le style ne manque pas d'humour. On s'attache au bourreau (il faut bien le reconnaitre). Ce n'est pas désagréable à lire mais je n'ai pas ressenti l'intérêt que j'éprouve lorsque je lis les autres romans de l'auteure.

Peut-être que je vais retrouver cet engouement avec les tomes suivants.
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Rien de tel pour se changer les idées qu'un polar historique.
Vous saurez tout sur les bourreaux à la fin de ce livre.
J'ai beaucoup aimé tous les passages sur les états d'âmes du bourreau.
Le livre est truffé de références historiques et d'explications.
Il s'agit d'enquêter sur des meurtres d'enfants pauvres dont personne ne s'occupe.
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