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Le récit de Pascal Jardin raconte comment un jeune garçon dégourdi , insolent et naif vécut les sombres heures de la collaboration ou son père dit "Le nain jaune" était directeur de cabinet du sinistre Pierre Laval à Vichy. Mais l'auteur se garde de porter un regard critique sur ce père ( il se pose tout de même la question : "Mais qui était réellement mon père ?") que son fils Alexandre Jardin lui portera sur son grand-père et son inmplication dans la rafle du Vel d'Hiv et sur les non-dits de son père cinquante ans plus tard avec "Des gens très bien".
N'empêche le livre est un excellent témoignage sur ces années noires, à travers la vision d'un enfant observateur et sacrément débroulliard.Et cela explique peut-être pourquoi Pascal Jardin vécut intensément sa jusqu'à sa disparition à 45 ans. le livre esr lui extrèmement vivant, entre rire et émotion.
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J'ai trouvé dans la rue "La Guerre à neuf ans", livre de poche de 1972 (et non pas de 1976 comme annoncé suite au titre).
Sur la couverture de ce livre de souvenirs d'enfance de l'écrivain Pascal Jardin il est écrit "offert par votre station Elf". Par un effet de ricochet les souvenirs d'enfance de l'auteur me renvoient à ma propre enfance. Non, je n'ai pas vécu la Seconde Guerre mondiale (Dieu merci), mais, au tournant des années 60-70, quand ce livre fut écrit puis imprimé, j'avais à peine plus de neuf ans. Je me souviens (à la façon de Georges Perec, le talent en moins) des stations d'essence Elf, qui ont disparu corps et biens, des pompistes servant encore l'essence, qui portaient un blouson et un pantalon bleu butane et -ce que je leur enviais par dessus tout- une casquette. Par contre je ne me souvenais pas du tout que les stations d'essence, alors, offraient des livres à leur clientèle, et -cerise sur le gâteau- de la bonne littérature. Autre temps... La mémoire est parcellaire et réinterprète comme elle veut.
Voilà le fil conducteur avec "La Guerre à neuf ans", récit à la fois autobiographique de l'enfance de Pascal Jardin, et transformation romanesque des souvenirs, par celui qui, en plus d'être écrivain, fut aussi un des meilleurs dialoguistes des années 60-70. On lui doit (entre autres) "Le Chat", avec Gabin et Simone Signoret, "La Veuve Couderc", avec Delon et Signoret. Mais il dialogua aussi les "Angélique", série star des rediffusions télé et de la sympathique culture populaire des années 60.
Superbe carte de visite pour un homme qui vécut vite, intensément et mourut jeune. Il fut le père d'Alexandre, qui se prend pour un romancier, et dont, par respect pour la mémoire de Pascal Jardin, je ne dirai rien.

A travers les yeux de Pascal Jardin enfant je vois la guerre tel un jeu. Un jeu de rôles cruel, incompréhensible et fascinant. Les enfants jouent aux cow-boys et aux indiens, aux gendarmes et aux voleurs. Les adultes jouent à être maréchal d'un pays en déroute et en sursis, président du Conseil honni par tous, hauts gradés allemands bottés (l'auteur semble faire une fixation sur les bottes), intellectuels en fuite, etc.

Avec style, élégance, ironie et humour ce petit bonhomme de neuf ans voit tout et, une vingtaine d'années plus tard, réinterprète tout. Tout est vrai, tout est faux-semblants. La vie est un songe, comme l'explique si bien Calderon de la Barca depuis l'an de grâce mil six cent trente six...
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Traversée d'une période de vie d'une nation en plein déchirement, observée par un enfant essayant de grandir dans un monde de "grands".

Ce monde qui semble lui échapper et qui, régulièrement le rattrape, le façonnera dans ses réalités et souvenirs.

Par diverses rencontres, l'auteur nous offre un autre regard, une autre approche d'une période que tout le monde connaît et que personne ne sait réellement traduire.

Tout est vrai, tout est faux; reste à savoir qui veux que les choses soient véritablement ce qu'elles devraient être.

Difficile de se faire une idée dans un pareil univers de silences et de manipulations ….
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Un livre dont j'ai beaucoup apprécié l'écriture, mais dont la trame reste un peu brouillon à mon goût. Un peu déçue par cette énumération de personnalité et de répétition sur sa première et seconde femme. Cependant, j'ai quand même prit plaisir à lire ces mémoires.
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Si tous les livres du père (Pascal) sont à lire, on ne peut pas en dire autant de ceux du fils (Alexandre)...
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A 14 ans, Pascal Jardin ne savait pas lire. Dyslexie. A l'été 1980, âgé de 46 ans, Pascal Jardin mourrait : il laissait une centaine de dialogues de films, 6 romans et 4 pièces de théâtre dont la plupart ne furent pas jouées. Ca s'appelle rattraper son retard...
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