Nains, tome 3 : Aral du Temple

Aral du Temple (2016) est une bande dessinée de Nicolas Jarry (scénario) et Paolo Deplano (dessin), troisième tome de la saga des Nains dans l'univers des Terres d'Arran. Ce tome est le premier qui évoque l'ordre Du Temple. Après la découverte d'un cube en or dans une forteresse, l'ordre lance une expédition pour en savoir plus. Aral, un jeune ingénieur, en fait partie. Un album efficace dans un univers cohérent et foisonnant. La lecture est plaisante même si l'intrigue manque de surprises.

• Nains, Tome 3
• Nicolas Jarry (Scénario) & Paolo Deplano (Dessin)
• Soleil

Troisième tome de la série Nains que je lis, troisième tome de la série Nains que j'apprécie.
Je me suis lancé dans la quête de lire l'intégralité des tomes des différentes séries des Terres d'Arran dans leur ordre chronologique de parution, et si je ne suis encore qu'aux prémices de mon aventure, je peux déjà dire que j'accroche d'autant plus aux tomes de la série Nains qu'aux tomes de la série Elfes.
Les tomes sur les elfes noirs mis à part, il manque souvent aux tomes de la série Elfes ce petit truc en plus qui pourrait me faire réellement accrocher, et je trouve les tomes seulement sympathique mais sans plus.
Pour la série Nains, j'accroche beaucoup plus. Que ce soit les personnages brut de décoffrage, leur univers, leurs aventures... Pour le moment tout me convient, et chaque fois que j'entame un tome de la série, c'est avec le sourire.

Même remarque que pour le précédent : comme j'ai lu les trois tomes dans la foulée j'ai du mal à chaque fois à m'acclimater à l'univers d'un nouveau dessinateur. Dommage, car si j'avais débuté par celui-là j'aurais sans doute su beaucoup mieux profiter de la qualité du graphisme, et de sa finesse.
Pour le coup, c'est plutôt le récit qui dans celui-ci m'a déçue. Nous voilà donc dans un univers à la Tolkien, mâtiné de Lovecraft. Mais vers quoi nous mène ce volume, sinon mieux nous expliquer l'origine de l'ordre Du Temple ? La réponse se trouve certainement dans un lointain volume.
Quoi qu'il en soit, de tome en tome j'apprécie toujours autant les détournements de vocabulaire et leur truculence.

J'ai mieux aimé ce tome 3 des « Nains » que les précédents. Il n'y a pas que des combats, mais enfin une réelle histoire qui concerne une communauté et non la vengeance ultime d'un personnage égoïste. Même si l'égoïsme est l'un des traits qui caractérise certains nains... Je trouve juste la fin un peu dommage on pourrait dire « tout ça pour ça », mais le reste de l'intrigue était plutôt bien. Ça me motive donc à poursuivre cette série de BD.

Un tome que j'ai vraiment bien aimé, qui s'intéresse cette fois à Aral, du Temple. Celui ci vit isolé dans un phare et va raconter son histoire par écrit. Sept cent ans avant il avait pris part à une expédition avec des membres de l'ordre du temple pour percer le mystère d'un artefact. Lui le nain sans histoire et pacifique va voir son existence complétement lors de ce voyage.
J'ai passé un bon moment avec ce troisième tome que j'ai trouvé plus sombre que les précédents et avec une fin moins positive. Cette fois c'est plutôt une descente aux enfers pour notre héros. Mais j'aime toujours autant découvrir ce monde, j'aime bien aussi le dessin et la structure narrative.
Vivement le prochain tome !
Challenge BD 2023

le Temple, l'ordre des ingénieurs et des bâtisseurs.
sa figure emblématique, Aral, nain pluricentenaire gardien d'un phare, qui voulait laisser une trace de son passage nous livre son histoire.
dans sa jeunesse, alors qu'il n'était qu'un apprenti ingénieur, il s'est vu embarqué dans un Voyage Inattendu. cette folle expédition a conduit le gratte-plume, qui voulait prouver sa valeur à ses pairs, loin de chez lui.

si avec chaque tome on part à la découverte d'un ordre de nains et de leur monde, il est dommage qu'ici la mer, sa houle, les bateaux, le phare et aussi la mine et son fin fond n'aient pas eu droit à leur grande bulle de gloire. on oubliera le faux-raccord pour manque de bulles précédant la table-bouclier lors de l'attaque de la taverne pour garder en mémoire la réflexion voire la ruse, la mise en pratique des lois de la physique éprouvées avec un degré de certitude "à quelques pour cent près" et le courage exceptionnel obligeant ce nain à faire preuve d'ingéniosité contre l'adversité.
pour finir, la lumière des extérieurs parcourus du temps du bonheur "retrouvé, simulé, de courte durée" est magnifique.

toute ressemblance avec la Désolation de Smaug ne semble pas fortuite

Comme le disait si bien Ambrose Pierce, « un présage est le signe que quelque chose arrivera si rien ne se passe ». En ce brumeux 11 novembre 2020, commémoration de l'achèvement d'une ère aliénée et sanguinolente de l'Histoire de l'humanité, la lecture d'un nouveau tome de la massive et âpre saga Nains me semblait inéluctable, et les signes ne trompent jamais.

Dans le troisième opus de cette épopée fantasy également aurore de l'ordre du Temple et toujours orchestré par le scénariste Nicolas Jarry, les aventures d'Aral se révèlent malheureusement en-deçà des précédentes tant l'écriture souffre d'un manque d'inspiration et de mordant. Maladresse fugace ou essoufflement prématuré ? L'avenir nous le dira.

En attendant, l'amourette mielleuse du protagoniste donne lieu à quelques scènes saugrenues et l'imagination de l'auteur a connu des jours plus fastes tant les teintes Tolkiennes sont prononcées à outrance et les passages mollassons réguliers. Malgré ces gaucheries et un démarrage poussif, l'opulence de l'univers dépeint demeure toujours des plus enivrantes surtout que l'amorce de l'éclaircissement de l'origine des quatre Ordres dominants s'avère intrigante. Ne boudons donc point notre plaisir.

Côté graphismes, le moins que l'on puisse dire c'est que Paolo Deplano assure, et pas qu'un peu. Fort d'un coup de crayon net, précis et expressif, il livre des planches animées et parfaitement lisibles pour notre plus grand plaisir rétinien même si, on ne va pas se mentir, le manque de brutalité et d'hémoglobine de cet épisode trop sage se fait ressentir. Mais pas de panique, le tome suivant a l'air de rectifier le tir avec un synopsis et une couverture à faire pâlir l'intrépide Gimli. Affaire à suivre.

Aral est un jeune ingénieur qui est entrainé par son mentor dans une quête de livre occulte dans une forteresse où regne son oncle. Ses parents se sont mariés sans l'assentiment de leur famille. Afin d'avoir accés aux archives de la forteresse, il doit s'attirer les bonnes graces du roi : il lui présente donc sa fiancée Sienn et lui demande son accord pour le futur mariage. Ravi le roi leur ouvre son palais. Mais la maladie rode...
Le dessin est minutieux, magnifique dans la représentation de la cité souteraine.
Histoire un peu plus faible que les précédentes, une nouvelle conquête du saint graal qui décime ses compagnons au fur et à mesure, cela reste trés classique mais bien fait.

Encore une réussite malgré des personnages moins attachants, j'ai apprécié en savoir un peu plus sur l'histoire naine, enfin sur une partie du moins. le personnage d'Aral était beaucoup moins intéressant que celui de Redwin par contre

Aral, vieillard sentant sa fin prochaine, nous livre son testament.

Plusieurs siècles plus tôt, le Temple l'envoya lui, son maître ainsi que plusieurs autres nains enquêter sur la découverte d'un étrange cube lié au lointain et trouble passé de leur civilisation.

Leurs recherches les conduisirent au coeur d'une antique cité où ils durent surmonter nombre d'épreuves qui changèrent Aral à jamais.

Mystérieux artefact, phénomène inexpliqué lié à sa découverte, façon Dead Space ou Eternum, inquiétantes créatures...
Un bon cocktail au coeur d'un bon scénario nous contant les heures sombres de la civilisation naine.

Même si on n'échappe pas à quelques mimiques crétines, façon manga, entachant l'ambiance, côté dessin c'est quand-même sympa (il est très difficile de détrôner le premier album).

Après un second tome en demi-teinte, la série redécolle.