AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,08

sur 303 notes
5
19 avis
4
16 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans la voiture qui les ramène de Cadaquès, alors que Romy est au volant, Benjamin peine à détacher ses yeux d'une photo prise au hasard sur la plage. Dessus, une jeune femme, dont on ne voit pas le visage, allongée sur la plage, la cheville gauche suspendue en l'air. Tandis qu'il se pose mille questions la concernant, c'est la violence du crissement d'un pneu qui lui fait relever la tête et découvrir, horrifié, une voiture qui bascule sur eux... Si lui s'en est plutôt bien sorti physiquement, avec juste quelques blessures, le cas de Romy est bien plus inquiétant. le choc a été violent et la jeune femme souffre d'un traumatisme crânien sévère avec oedème cérébral et est plongée dans le coma. Benjamin est abattu et s'imagine mal vivre ces prochains jours sans elle. Qui plus est dans l'incertitude... Pour autant, il cache à son entourage l'accident et l'état de Romy d'autant qu'une exposition de ses sculptures est prévue à Paris. S'il essaie de se consacrer à son travail, il repense à cette photo prise sur la plage et cette belle inconnue...


Après un terrible accident, alors que sa compagne est dans le coma et que son avenir reste incertain, Benjamin, pour garder en lui cette étincelle de vie qui le guide vers le futur, se met en tête de retrouver une inconnue prise en photo au hasard sur une plage de Cadaquès. Et ce, malgré les remords et la culpabilité de se tourner déjà vers un ailleurs... Jim, auteur le plus souvent complet, connu pour ses albums la plupart romantiques, nous offre, avec L'étreinte, une parenthèse douce-amère et sensible abordant, avec beaucoup d'émotions, les thèmes du deuil, de l'amour mais aussi de l'art, celui qui redonne vie. le personnage de Benjamin est particulièrement touchant, tiraillé dans ses sentiments et ressentis. Les rencontres qu'il fera au gré de sa quête l'aideront à aller de l'avant. Pour cet album, les deux auteurs ont oeuvré à contresens : Jim a, en effet, écrit le scénario au fil des dessins que lui remettait Laurent Bonneau, ce dernier voulant mettre en scène son ami et sculpteur Olivier Delobel. Ces planches sont d'ailleurs remarquables : saisissantes de réalisme, profondes, expressives et lourdes de sens.

Un récit émouvant...

Commenter  J’apprécie          757
Assurément, les dessins sont très beaux, particulièrement à mon goût, tous ceux qui illustrent Cadaqués, Narbonne, la mer. le choix des couleurs est judicieux et adapté aux situations qu'il s'agisse de l'atelier, de l'hôpital, de l'exposition avec des nuances de rouge qui portent en quelque sorte au paroxysme la quête réalisée par Benjamin d'une femme hypothétique, à peine entrevue dans l'objectif de son téléphone, au point que cette photo l'obsède, tout en restant conscient qu'aucune ne remplacera celle qu'il aime et qui s'en va doucement dans le coma suite à un accident de la route.

J'ai été intéressé par cette quête inutile de Benjamin, un homme perdu dans le chagrin, pas du tout près à passer à une autre partenaire, la sienne demeurant la femme de sa vie malgré la séparation par la mort qui se profile.

Pourtant, il va rencontrer des femmes, toujours en cherchant à identifier celle figurant sur la photo, et même une espagnole sympathique qui fait l'effort d'apprendre le français pour lui, mais c'est trop tôt, son deuil n'est même pas commencé.

Un scénario original qui met en forme une histoire pourtant banale en lui donnant une dimension assez forte, surtout par la qualité des coups de crayon et l'imaginaire des protagonistes dans lequel j'ai aimé l'engloutissement progressif où peut se laisser aller le lecteur.
Commenter  J’apprécie          710
"Mes nuits, je les passe à rêver
Je rêve que je te sculpte
Il n'y a que moi et ton visage


Et je caresse et j'entaille
Au plus près de ton épiderme
Je te cherche
Je cherche ta vie
Je m'en approche parfois


C'est presque comme retrouver le bruit de ta peau
les voix et les souvenirs qui y sont accrochés...
Ils se libèrent, et courent vers la surface
La mémoire me revient


j'entrevois des souvenirs perdus, qui ne sont que de petits riens
de ceux qu'on enregistre à peine, qu'on pensait égarés à jamais
mais qu'ils me sont doux ces petits riens


Aimer la vie; Embrasser les gens; Se mettre à genoux
et les Serrer contre soi, et les serrer fort.
Et leur dire qu'on les aime, et leur redire, et leur redire encore.
Pleurer de bonheur chaque jour"


Et j'ai fermé le livre
L'histoire n'est plus à suivre
Romy, il me faut te quitter

Le soleil reviendra
Comme dans un dessin d'enfants


Un Tome 2 est annoncé (tbc)
Je retrouverai Benjamin, le sculpteur,
Jim et Laurent, auteur et dessinateur


Des hommes
qui nous parlent d'amours passées, d'amours à venir,
d'amours perdues, d'amours futures


Des hommes qui étreignent


une fleur rouge qui bat
qui bat en nous
au rythme des émotions
au rythme des mots sons
au rythme de la colorisation


Dans une étreinte dansent les choses de la vie


Magnifique album de 300 planches avec un processus comme inversé : Ici c'est le graphisme qui sert d'élan au scénario.
Le dessin emporte l'histoire au gré du rythme du ressac qui donne et qui reprend et est servi par des dialogues et une colorisation plus que réussis.

Deux artistes y ont invité un troisième: le hasard. Ce hasard, brouillon comme la vie parfois, et l'ont laissé faire, un temps seulement, pour ensuite lui donner un sens. S'ouvre alors la fenêtre sur du construit, du sculpté, du sur-mesure et un pur bonheur pour le lecteur que L'Etreinte, une fois l'album abouti. [Enfin pour moi]


L'histoire est simple comme la vie parfois, cruelle comme la vie parfois,
belle comme la vie parfois. Benjamin va apprendre à dépasser les épreuves qu'il traverse avec Romy, porté par la nécessité absolue de sublimer le réel pour survivre d'abord et ensuite pour continuer à vivre.
Nous le suivons alors qu'il improvise ce chemin vers la beauté.


Tout le récit est empreint d'onirisme, de poésie et aussi de réalisme.
Entre(nt) Dali et sa Gala, Entre(nt) Michel Piccoli et son Hélène (*)
Entre Benjamin et Romy. Entre Benjamin et Francesca. Entre Benjamin et Marie-Lucy. Entre Benjamin et Benjamin. Entre Benjamin et la vie.


L'histoire de Ben et de Romy, racontée par Jim et Laurent, de cet accident de la vie qui un jour les frappe de plein fouet comme cela arrive parfois, de leur étreinte, m'a fait pleurer comme quand on pleure dans un sourire, quand tout se mélange dans un sourire.


"Comment il s'appelait déjà ce film ?
Tu sais celui avec l'accident ?
Un film de Sautet je crois
- Les choses de la vie -
J'y conduisais une Alfa Roméo Giulietta Sprint de 1959
Belle voiture --- beau film ---
Je le connais par coeur. J'aime beaucoup ce film.
Tu as accroché ta ceinture, Romy ? "


(*) https://www.youtube.com/watch?v=WnywcqlEbfg


"N'oubliez pas de vivre. -- C'est important de ne pas s'oublier"
Commenter  J’apprécie          5525
En remerciant les beaux commentaires de babelionautes comme ceux de Wyoming, Marina53..et ceux et celles que je lis, qui m'ont permis de découvrir ce magnifique roman graphique..
Un couple amoureux, à Cadaquès, la mer...une photo opportune prise par le jeune homme sculpteur Benjamin ...un accident de voiture et tout bascule une fraction de seconde...sa compagne Romy grièvement blessée, hospitalisée sombrera par la suite dans le coma...
L'amour, la mort entrelacés la culpabilité...Le vide de l'absence qui mord à chaque seconde celui qui reste debout, vivant avec l'espoir et ses tourments...en vision fantomatique, Benjamin parle à sa douce ..court après des chimères, il doit continuer malgré tout son travail ...Une exposition à préparer coûte que coûte, il sculpte inlassablement le visage de son amoureuse...et recherche avec frénésie la silhouette de la jeune femme sur cette photo qui a figé cette maudite journée.. il sculpte inlassablement en emprisonnant l'amour et ses souvenirs, ...oublier les aller -retours à l'hôpital, les médecins... Rester vivant, ..attendre en semi-liberté que le vie revienne...que tout redevienne comme si de rien n'était.
une très belle histoire d'amour, délicate.. les tons colorés et tranchants associés aux personnages soulignent des ambiances et des humeurs,..Le paysage épuré retranscrit à merveille les silences..l'horizon..la mer...
Album magnifique émouvante histoire !
Commenter  J’apprécie          524
Un sculpteur prend par hasard en photo une inconnue sur une plage. La posture de cette femme au visage caché l'intrigue et le fascine. Ce qui interpelle sa compagne qui conduit quand soudain c'est l'accident. Un roman graphique qui donne la sensation de nous envelopper vers une multitude d'émotions : douceur, sensualité, nostalgie, choses de la vie, beauté, questionnement, poésie et originalité quant à la construction expliquée en postface.
Commenter  J’apprécie          460
Avec cette collaboration avec Laurent Bonneau et son graphisme si particulier, Jim atteint une autre dimension dans son récit beaucoup plus profond qu'auparavant. Il humanise ses personnages mais va encore plus loin dans le ressenti des situations dramatiques.

La perte d'un être cher est toujours assez difficile à supporter. Son personnage principal Benjamin se cherche une quête afin d'exorciser ses démons et sans doute sa grande peine. Cela paraît futile à première vue mais ce n'est qu'apparence.

Après un départ assez tonitruant, j'ai failli lâcher à cause d'une broutille qui m'a un peu titillé dans le déroulement plus qu'improbable de ce récit. Comment une jeune et belle inconnue se laisse approcher aussi facilement après avoir été suivie et donner un coup à notre jeune sculpteur névrosé ? Je me suis tout de même accroché et c'est vrai que la suite a plutôt été convaincante et immersive. Quelques fausses pistes ont pimenté un peu le tout.

La conclusion de cette histoire d'amour est poignante à souhait. Il est vrai que le thème traité semble assez délicat. J'ai bien aimé l'originalité de cette mise en scène sur quelque chose de finalement assez classique. C'est tout l'art de savoir raconter un récit sans ennuyer le lecteur dans des considérations philosophiques. Peu d'auteurs y arrivent à ce niveau sans jouer sur les cordes de la sensiblerie. le talent résulte véritablement de cette association d'auteurs que je n'avais pas vu pourtant ensemble tant les univers peuvent sembler éloigné.

Les dialogues tout comme les silences peuvent en dire beaucoup dans cette quête étrange et salutaire à la fois. Certes, il y aura les doutes et la culpabilité du survivant mais il y aura également le fait d'avancer et de tourner la page. La vie continue malgré tout.

Au final, l'étreinte est une bd qui peut marquer et qui ne laissera pas le lecteur indifférent dans l'intensité de son message de rédemption.
Commenter  J’apprécie          250
Cet album (L'étreinte) sur la vie qui file entre les doigts comme du sable chaud et sec et la mort qui surgit au tournant est tellement étrange... Un malaise me gagne doucement.
Je l'ai terminé hier soir et je ne sais qu'en penser... Je le feuilletais encore ce matin à la poursuite de quelque chose que je n'avais pas compris, pas encore saisi...
Il s'agit de la vie d'un jeune sculpteur qui rentre avec sa compagne de vacances passées dans la province de Gérone en Catalogne ; une voiture les percute de plein fouet sur la route du retour ; il réchappe de l'accident tandis qu'elle est gravement blessée et se retrouve au seuil de la mort plongée dans un coma artificiel.
De drôles de semaines puis de drôles de mois passent ; lui au chevet de sa fiancée, croisant des parents, d'anciens amis, d'autres personnes à l'hôpital aussi perdues que lui. Dans le même temps, il est fasciné par un cliché qu'il avait pris de son portable d'une plage ; au centre de la photographie, le corps d'une femme allongée sur sa serviette de plage occupée à lire, le visage indéchiffrable, une pose parfaite dévoilant une cambrure de déesse, une cheville suspendue en l'air, l'autre jambe étendue dans l'axe de son corps. Il ne sait rien d'elle mais son oeil de sculpteur va graver dans son mémoire le souvenir de ces courbes idéales et il va vivre ou subir une quête impossible ; retrouver cette femme qui l'a éblouie le temps d'une pose et dont il ne sait rien.
Ses pas vont croiser d'autres pas, d'autres trajectoires, d'autres existences ; mais comment des êtres à l'esprit perturbé par le deuil, par une quête insensée ou par la colère, par le doute, par le repli sur soi ou bien par la mésestime de soi peuvent-ils reconnaitre dans l'autre leur alter ego ?
Trahison, opportunisme, vivre tout simplement ? Pourquoi est-ce si difficile de vivre une histoire normale ? Pourquoi est-ce si difficile de vivre sa vie ?
Entre la peur et l'attente, il y a certainement de l'espace pour les rêveurs…
Commenter  J’apprécie          210
L'histoire n'est plus à suivre
Et j'ai fermé le livre
Le soleil n'y entrera plus...

Quand la vie vole en éclats en quelques secondes, quand la vie vous prends par urgence, quand l'obsession vous permet d'affronter la vie et ses épreuves, de les surmonter et de combler le vide, voilà ce qu'est L'étreinte.

Un accident qui fait basculer une vie, la photo d'un inconnue qui obsède, une exposition à préparer... Benjamin est à plusieurs moments clés de sa vie, là où les émotions se bousculent, s'entrechoquent pour mieux éclater, exploser.

Une lecture qui vient nous retourner le coeur, L'étreinte fait partie de ces histoires qui une fois le livre refermé, nous donne envie de vivre à 200 à l'heure, de dire tout de suite et tout le temps à nos proches qu'on les aime, de profiter de chaque moment passé auprès d'eux, une bande dessinée qui nous rappelle qu'il y a urgence à vivre et à aimer.

Commenter  J’apprécie          100
Il y la plage de Cadaqués, Romy Desquillières, Benjamin Rosenfield et une photo pris au smartphone par Benjamin, d'une femme allongée sur le ventre et sur le sable en maillot de bain noir une pièce.
Romy, la fille aux longue jambes, institutrice, aime Benjamin le sculpteur et Benjamin aime Romy, mais il y a un événement et puis ensuite une longue et très cruelle attente d'une guérison d'abord, d'une fin ensuite. Il y a Benjamin sans Romy ou plutôt avec Romy qu'il questionne, lui répond qu'elle soit à côté de lui ou non. Il y a une première exposition pour Benjamin, qui cherche des réponses sans sa muse. Il y a aussi l'enquête de Benjamin pour retrouver la femme de la plage, qui l'obsède.
C'est un très beau roman graphique qui m'a beaucoup touché. J'ai lu que les auteurs avaient avancé un peu au hasard dans l'histoire et je trouve cela encore plus beau. La palette de couleurs utilisées résonne avec élégance avec le crayon qui dessine les formes, les personnages, les cernant de noir pour parfois se dissoudre. Comment vit-on quand votre amour s'éloigne ? comment envisager d'autres relations après un lien aussi exceptionnel ? Peut-on continuer à le faire vivre à travers l'art ?
Cadaqués, Dali et Gala, la muse, la femme de dos, la femme dédoublée dont le corps devient architecture, escalier, colonnes.
Et comme il y a Romy, on y croise aussi Michel Piccoli évidemment et sa voiture qui va vite.
Une histoire élégante et grave comme ce dos de femme sur la couverture, qui m'a aussi obsédé, une sorte de persistance rétinienne.
Commenter  J’apprécie          60
Un couple en voiture, une petite route de montagne. Romy conduit, Sébastien est concentré sur la photo d'un paysage. Il s'est aperçu, en agrandissant, qu'il avait pris la photo d'une jeune femme brune, se prélassant sur le sable. Il la caresse du bout des doigts.
Soudain, c'est l'accident. Romy est plongée dans le coma, Sébastien, s'en sort physiquement.
On va suivre Sébastien, dans un parcours chaotique et désespéré. Il enquête pour retrouver la jeune femme brune de la photo, et en même temps, visite Romy à l'hôpital. Impuissant et coupable d'être toujours en vie.
Son angoisse de voir mourir Romy et en même temps, l'instinct de vie qui le pousse à rechercher la jeune femme brune de la photo.
Deux mondes opposés où Sébastien tente de survivre : « Un monde en mouvement, qui danse et s'agite à l'air libre, et un monde à l'arrêt, qui respire sous assistance dans une chambre étroite… et entre les deux mondes, un pied entre la vie et la mort, se tiennent ceux qui se taisent et souffrent en silence. Ceux qu'ils appellent « les chanceux », « les miraculés »… Et dont je fais partie. »

Étreindre les êtres qui nous sont chers, étreindre la vie. Même inconsciente, la proximité avec Romy est forte. Elle lui parle, elle le comprend, elle le conseille et ses mots sont doux. Sébastien entend Romy qui lui dit :
« Savoir que du beau t'attend, et que c'est normal… et même quand je te regarde, je sais que tu es déjà dans l'après. »

C'est en même temps une observation précise et fine du monde hospitalier avec les autres familles rencontrées comme Marie-Yvonne, dont le mari est (soi-disant) hospitalisé pour cancer :
« Nous souffrons d'un mal incurable qui s'appelle l'espoir. Il y a urgence à n'en pas guérir, croyez-moi ».
C'est également les soignants dont le médecin qui suit le coma de Romy. Les attentes de la famille, les réponses du médecin :
« Et ça dure comme ça pendant 20 mn. Tu t'écoutes poser des questions, tu l'entends te répondre et tu sais que tu n'apprendras rien. Il te parle d'une voix posée, il te parle d'un dossier et il raccrochera, puis se tournera vers le dossier suivant.
Et toi, tu as envie de hurler. « Il faut du temps, il faut être courageux », il dit.
« Connard. »

Le graphisme accompagne harmonieusement le texte. Certaines planches sur la totalité de la page, sont même de petits tableaux à part entière, par leur beauté, par l'évocation précise du sentiment.
Je pense à celle de la crique, page 158 : un homme de dos, (Sébastien) regarde la mer sous la pluie.
Mais on comprend aussi qu'il n'y a pas eu de scenario indiquant le graphisme à suivre, car certaines planches ne correspondent pas au texte. On sent qu'elles ont été rapprochées sans trop de raison.
On le comprend d'autant mieux que Jim et Laures Bonneau expliquent leur façon de travailler : pas de scenario préalable. Chacun travaille, ils communiquent ensemble et construisent le récit au fur et à mesure de l'avancée de chacun.
« Nous avancions simultanément en fonction de ce que proposait l'autre.
Laurent a commencé avec le dessin d'un ami sculpteur. (…) Jim s'est accroché à une photo prise sur une plage. (…) A partir de cette photo, j'ai découpé les quelques pages d'ouverture. Un début d'histoire, une promesse peut-être. Un trajet en voiture, un accident… »
Laurent Bonneau (illustrateur)
« Pour moi, c'était une sensation très plaisante de constater qu'il savait toujours quoi faire de ce que je dessinais (seules 10 planches n'ont pas trouvé leur place sur les 300 réalisées au total). »
Malgré ce léger bémol, l'ensemble est très réussi.

Un roman graphique qui suscite l'émotion sur un sujet sensible et douloureux.




Lien : https://commelaplume.blogspo..
Commenter  J’apprécie          50





Lecteurs (554) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5230 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}