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Parfois, il est bon de relire les classiques de son enfance d'autant plus quand il s'agit d'une oeuvre majeure. Quand on regarde la couverture, on sait que l'on va en prendre plein la rétine. Surtout que l'historique des fameux méta-barons nous est conté à travers le regard d'un robot qui partage avec un autre. Il n'est pas avare de détail. Bien que la série soit faîtes par des mecs à destination de mecs, les femmes ne sont pas uniquement des objets sexuels et à fantasmes. Les femmes aussi savent maîtriser l'art du combat et botte le cul à tous les ennemis. Dans les métas, il reste peu de descendant, d'où l'importance d'établir un arbre généalogique. Les origines sont placées sous la guerre, la souffrance et la mort. La construction narrative est redoutablement efficace et percutante. Surtout que cela mélange code d'honneur, technologie et pouvoir magique. Juan Gimenez sublime l'ensemble avec un sens du dessin très précis et une mise en couleur très artiste et riche. Quand il s'allie à Alexandro Jodorowsky, cela ne peut donner naissance qu'à une oeuvre singulière et puissante. On ne peut pas en rester là tellement que nous sommes happés et notre curiosité titillée. Cette inventivité mérite sa place dans sa bibliothèque personnelle.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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On m'avait vendu la Caste des Méta-Barons comme LA série ultime de BD de science fiction. Hé beh...
J'avoue que sans être déçu, ce premier tome me laisse sur ma faim, je crois que le format 48 cc y joue beaucoup, j'ai eu du mal a m'attacher aux personnages ce qui fait que lorsqu'un drame arrive, je me sens pas mal, parce qu'on brasse une longue période en très peu de pages (moins de 60).

Peut être qu'au fil des tomes je finirais pas m'attacherai à cette caste et pas spécialement à un personnage en particulier.
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(Chronique identique pour les 8 tomes de cette série)
Parue entre 1992 et 2003, cette série de BD nous raconte l'histoire de la famille Castaka, guerriers de père en fils dans un univers très futuriste. Les méta-barons sont apparus dans "L'Incal", série de BD du même auteur que je n'ai pas lues. Depuis le trisaïeul Othon jusqu'à l'ultime méta-baron Sans-Nom, chaque tome traite d'un personnage, y compris leurs épouses et mères au rôle important. Si chaque tome forme un épisode assez autonome (quoique se terminant parfois sur un cliffhanger), il est indispensable de lire tous les tomes et dans l'ordre pour comprendre l'ensemble.

Et pas de doute, une fois embarqué dans cette aventure, et malgré ses excès, vous aurez envie de lire tous les tomes d'une traite, à l'image du robot Lothar qui réclame la suite de l'histoire à son compagnon Tonto. L'imagination de l'auteur est en effet sans limites, et la construction narrative est redoutablement efficace, jusqu'aux rebondissements du dernier tome.

L'univers qui nous est décrit ici est absolument terrifiant, très artificiel et technologique mais uniquement dans des buts militaires et de pouvoir. Une sorte de projection de notre monde tel qu'il devient, et ça n'est pas beau à voir. C'est même souvent très violent voire gore. Les humains et d'autres races vivent sur de nombreux mondes à travers la galaxie. Les diverses factions, les machines et surtout les créatures étranges sont nombreuses à parsemer ces 8 tomes, sans cesse plus originales puisque venant d'autres galaxies voire d'autres univers. Car dans cette science-fiction, la fiction l'emporte largement sur la science, avec des vaisseaux ne se préoccupant pas de relativité, des énergies manifestement infinies, et des fractures spatiales ou temporelles entre les univers. C'est un peu n'importe quoi, mais en termes de sense of wonder on peut difficilement faire mieux.

Le dessin est à l'avenant, souvent délirant voire dérangeant et en tout cas toujours d'une grande ambition visuelle malgré un côté un peu brouillon avec des explosions incessantes. Tout cela donne au final une série assez mémorable, pas du tout pour tous publics mais incontestablement ambitieuse et réussie.
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Simple et efficace !

Un premier tome introductif très sympa à découvrir, des personnages marqués, des dessins superbes et des couleurs agréables à l'oeil.

L'histoire promet quelque chose d'assez épique. L'univers de Jodorowski est fascinant, donc je suis assez confiante pour la suite. Heureuse de découvrir cette série et d'être happée dans l'histoire dès les premières pages. Hâte de lire la suite !
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Je suis de ceux qui ont adoré cette lecture si controversée car cette série entraîne des réactions aux antipodes. Bref, soit on adore, soit on déteste éperdument.

J'ai réellement aimé cette saga extraordinaire des méta-barons, l'un des personnages pourtant secondaire de l'Incal. le Métabaron incarne le plus puissant guerrier de la galaxie. Il y a des combats de vaisseaux dignes des grands space-opéra mais également des combats plus rapprochés au sabre qui font penser à Kill Bill.

On entre dans un véritable univers futuriste ayant ses propres règles. L'imagination de l'auteur est débordante. Il y a des trouvailles qu'on ne trouve nulle part ailleurs. C'est un concept ultra-réfléchi qui ne peut que ravir les fans de Jodorowsky. La quête initiatique va plus loin que celle de Les Technopères autre série-proche. le dessin de Gimenez est à l'apogée de son art... à la fois réaliste et sensuel.

Le scénario est l'un des plus élaboré jamais réalisé avec une audace proche du politiquement incorrect (je pense au passage de la mère qui se substitue à la femme de son fils pour s'accoupler). On a droit à une grande saga familiale portée par la tragédie dans la plus grande tradition skakespearienne.
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Pour moi la caste des méta barons est a la bande dessinée ce qu'est le blockbuster au cinéma mais peut être que je me trompe...
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Ah, le méta-baron ! Evidement, dans l'incal, il joue un rôle archétypal, comme bien sûr tous les autres personnages.pourquoi, alors, plutôt que d'explorer l'histoire de Tête-de-Chien, ou d'Animah, Jopdorowski a choisi de se plonger sur l'arbre généalogique du plus grand guerrier de l'univers ? Une tentative d'imiter Conan, peut-être ?En tout cas, une chose est sûre : le trait de Gimenez, rempli de rotondités, de courbes, de foisonnements aussi divers qu'incongrus, va nettement mieux à ce guerrier que la ligne claire de Moebius.Pourtant, ça ne suffit pas à alléger un récit allourdi par ses références aux samouraïs ("lhonneur est plus lourd qu'une montagne et la mort plus légère qu'un mouchoir" ou quelque chose d'approchant) et son côté tragiédie antique se répétant éternellement, dans une espèce de cycle karmique complètement effarant.Pourtant, je les lirai tous, pestant contre le premier degré inhérent à Jodorowski, m'extasiant de la superbe que donne Gimenez aux mondes inventés par Moebius.
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Avec cette bande dessinée, Alejandro Jodorowsky nous plonge dans un univers foisonnant, baroque, et même un peu trop foisonnant par moments ( mais ça reste très supportable... ) !... Il sert cet univers avec sa grande imagination, son sens de l'intrigue, son trait beau et précis, qui me rappelle les dessins animés du réalisateur japonais Hayao Miyazaki...
Il n'hésite pas à mettre en scène, de terribles drames, tout cela, dans un univers à la technologie futuriste, où les moeurs semblent parfois curieusement médiévales...
Je trouve les personnages remarquables et ils sont tout à leur place dans l'histoire, créée par Jodorowsky.
Un vrai bonheur !
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Histoire des méta baron et de leur lignée. Deux robots racontent ainsi l histoire d othon.
Des dessins assez jolis dans un univers futuriste.
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Pour les lecteurs de l'Incal, le Méta-baron n'est pas un inconnu. Guerrier redoutable et invincible, sa froideur et son orgueil étaient un terreau fertile que Jodorowski a décidé d'exploiter dans cette série qui retrace la lignée des méta-barons sur les quatre générations précédentes. La narration est opérée par Tonto, le robot majordome du dernier Méta-baron. Dans ce premier tome, l'idee Est bonne mais je sais (de par mes lectures précédentes de cette série)que les réparties entre Tonto et son interlocuteur,lui aussi robotique, Lothar deviennent vite saoulantes. Dans ce premier tome, nous faisons donc connaissance avec Othon, ancien pirate qui deviendra le premier Meta-baron. L'histoire se tient et est intéressante bien que fort linéaire et présente des dialogues en peu redondants et ampoulés. Par contre, au niveau du dessin, la qualité est vraiment magnifique. Les traites sont splendides et la mise en couleurs absolument époustouflante.
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