Ce tome fait à la fois suite à Superman: Brainiac et référence à Superman: The Coming of Atlas. Il correspond à la convergence des intrigues de
Geoff Johns (série mensuelle "Action Comics) et de
James Robinson (série mensuelle "Superman"), ainsi que le point de départ du raccordement avec la série de Supergirl. Il regroupe "Jimmy Olsen special 1", le numéro spécial du Guardian, celui de New Krypton, Superman 681 et Action Comics 871.
Dans "Brainiac", Superman a réussi à reprendre possession de la Cité de Kandor et à lui rendre sa taille originelle. La terre vient d'hériter d'une immigration massive d'environ 100.000 kryptoniens qui vont se charger en énergie solaire comme Clark Kent. Mais avant de rentrer dans le coeur du sujet,
James Robinson nous invite à suivre Jimmy Olsen sur les traces d'une mystérieuse silhouette apparue lors des événements de Superman: The Coming of Atlas. Son enquête va le ramener au projet Cadmus pour rencontrer Dubbilex, puis vers une ville frontalière du Mexique à la recherche du Guardian (ou plutôt de son clone) pour découvrir qui est Jonathan Drew et qui se cache derrière une opération militaire visant à détruire Superman. On assiste ensuite à la cérémonie d'inhumation d'un Kent pour enfin aller faire un tour à New Krypton avec Clark Kent et Supergirl. Enfin les premiers contacts sont établis entre les kryptoniens et le président des États Unis, un monstre qui semble être Doomsday (The Death of Superman & Superman / Doomsday) s'invite à la cérémonie, Lex Luthor est recruté de force par l'armée, tous les kryptoniens n'ont pas forcément les mêmes objectifs et le même jugement de valeur sur la position de Superman.
Coté dessins, les pages sont partagées entre
Jesus Merino, Leno Carvalho, Steve Scott,
Pere Perez,
Pete Woods, Gary Frank et
Renato Guedes. L'unité du tome ne souffre pas de cette diversité d'illustrateurs qui disposent tous d'un niveau de professionnalisme satisfaisant.
Ce tome constitue une excellente introduction ou reprise de contact avec l'univers de Superman, ainsi que le début d'une longue intrigue. Mais son statut d'introduction fait que les différentes pièces de puzzle (intéressantes prises une part une) confèrent un sentiment de patchwork et d'introduction sans sens réel d'achèvement. Ce tome vaut surtout si vous souhaitez lire la suite.