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3,99

sur 386 notes
Rien ne va plus pour l'un des plus attachants shérifs de la littérature! le voilà transplanté pour un court séjour à Philadelphie, pour accompagner son ami Henri Standing Bear à une exposition de photos, mais aussi pour voir sa fille et rencontrer le nouveau soupirant de la demoiselle,, qu'en père protecteur il n'apprécie déjà pas, et le Wyoming lui manque.
Ajoutez à ça qu'il a à peine posé le pied en ville que Cady est agressée et se retrouve dans le coma, que les cadavres s'amoncellent et que les balles sifflent et on comprendra que notre personnage principal, pourtant d'un naturel calme, terrorise des avocats dans les toilettes, rejoue des rodéos automobiles aux heures de pointe et se livre à tout un tas d'actions hautement réprouvées par la police des lieux, qui préfère finalement une alliance histoire d'essayer de canaliser les événements!

Ce personnage de shérif plein d'empathie et de compassion est définitivement une figure à suivre, un personnage attachant qui est soutenu par un casting intéressant, à commencer par l'inénarrable Henri Standing Bear, sans qui personne n'irait bien loin .

Une fois de plus Craig Johnson confirme qu'il est un conteur de talents, au rythme savamment dosé et un écrivain qu'on dévore avec bonheur.
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Ce roman débute par une image extrêmement cinématographique, à savoir ce périple de trois jours à bord d' un cabriolet Ford Thunderbird de 1959 piloté par un indien aux longs cheveux de jais flanqué d' un cow-boy coiffé d' un Stetson.Objectif: la grande ville de Philadelphie dans laquelle le premier doit présider des vernissages sur l' art amérindien et le second rendre visite à sa fille avocate. A l 'arrivée, l' ambiance détente se termine brutalement à l' annonce d' une terrible nouvelle......Action, dérision, suspense sont au rendez-vous de ce troisième opus des enquêtes du shérif Walt Longmire assisté de son vieil ami Standing Bear dit "La Nation Cheyenne".
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Ce troisième épisode de la saga Walt Longmire tranche avec le reste de la série : exit le Wyoming, bonjour Philadelphie. Cette incursion du duo emblématique -le shérif du petit comté d'Absaroka et le Cheyenne des monts Big Horn- dans un milieu urbain dont ils doivent décrypter les singularités et les chausse-trapes, s'avère pourtant une pleine et jubilatoire réussite.
Au départ, un double projet les pousse à ce voyage de 3000 kms : assister à une exposition de photos d'Indiens traditionnels qu'a collationnées Henry Standing Bear pour l'Academy of the Fine Arts et en profiter pour rendre visite à Cady la fille chérie du shérif, devenue avocate dans un cabinet de renom de la cité de William Penn. D'autant que la "juriste la plus brillante de notre époque" (dixit son père) a entamé une relation semble-t-il sérieuse avec un collègue avocat, ce qui n'est pas vraiment du goût de Longmire, qui doit être présenté au jeune homme.
Cette virée prometteuse tourne rapidement au cauchemar puisque dès leur arrivée, ils apprennent que Cady vient d'être agressée par son petit ami et se trouve dans le coma.
Dès lors, outre les passages répétés à l'hôpital pour guetter les moindres signes d'amélioration de sa fille, c'est une enquête officieuse que Walt va mener pour faire la lumière sur un évènement moins simple qu'il n'y paraît, d'autant qu'on retrouve bientôt l'agresseur sans vie en contrebas d'un pont. Suicide ou meurtre ?
Ainsi, Craig Johnson est passé sans coup férir du polar rural au roman noir urbain avec un sens aigu de la mise en scène et un art consommé des rebondissements. le soin apporté à la description de la ville de Philadelphie, la minutie des scènes d'action et la qualité des dialogues participent au plaisir pris à cette lecture captivante.
Comme il est de mise dans cette épopée du shérif du Wyoming, l'humour est constamment présent et met du baume sur les plaies multiples, physiques et morales, qu'accumulent le héros et la petite troupe de personnages attachants qui gravitent autour de lui. Une petite famille que l'écrivain dépeint avec le talent affirmé d'un portraitiste inspiré. Une petite famille -Walt, Henry, Cady, Vic et les autres- qui nous est devenue chère, à nous, lecteurs conquis par cette série pétrie d'humanité. Car, comme Walt le narrateur l'affirme au terme de maintes péripéties dangereuses en diable, "mon objectif est de ramener ma fille, mon ami, mon adjointe et mon chien à la maison au Wyoming". La mission sera accomplie.

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Walt Longmire, j'aime bien, c'était plutôt sympa d'aller creuser avec lui dans le camp des morts, de les rencontrer - lui et la Nation Cheyenne - dans Little Bird, par contre ce tome me laisse un peu sur ma faim. Y'a pas vraiment de raison, mais c'est un ensemble de plusieurs petits trucs.

Déjà, ce qui m'a manqué en premier lieu (et c'est le cas de le dire), c'est le Wyoming. Oui, oui, je sais, il a le droit de bouger aussi ce pauvre Walt, mais je n'y peux rien, je suis comme ça : une vieille maniaque réactionnaire, chaque chose à sa place et les vaches sont bien gardées. Donc là, Walt et Henry Standing Bear se la jouent non pas comme Beckham mais façon “Un indien dans la ville” à Philadelphie. Ok, pourquoi pas.
Ben parce que ! Trop de ville et pas assez d'indiens ni de nature pour moi. On a bien un indien blanc perdu là au milieu des rues, drôle de personnage assez intéressant d'ailleurs mais pas assez développé à mon goût.
Oui, c'est un deuxième petit truc qui me chiffonne, on s'occupe un peu beaucoup de Cady, la fille de Walt dans le coma suite à une agression (d'accord c'est moche mais bon) et pas assez de l'enquête elle même. Par moment c'est même un peu embrouillé, comme si l'auteur avait perdu le fil ou voulait un peu étoffer (artificiellement) son histoire.

Mais bon, je ne lui en tiendrai pas rigueur, et je lirai évidemment les autres volumes de la série (après avoir respecté un petit temps de pause comme toujours). Je compte bien retrouver par la suite davantage de magie et de poésie indiennes.
Et puis il faut relativiser, il y a tout de même des points positifs - ça se laisse lire et j'ai toujours autant envie de boire un verre avec la Nation Cheyenne - donc tout n'est pas perdu.
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Dans ce troisième volet de ses aventures, Walt Longmire, shérif du comté d'Absaroka, quitte le Wyoming avec son ami Henry Standing Bear le temps d'une escapade à Philadelphie. Sauf que, comme de bien entendu, ce qui n'était au départ qu'un voyage d'agrément et l'occasion pour Longmire de voir sa fille, Cady, avocate dans la ville, tourne au drame. Cady, agressée, se trouve plongée dans le coma. Quand à l'agresseur, bien vite identifié, il semble que quelqu'un l'ait activement aidé à se suicider. Et Longmire de se lancer dans une nouvelle enquête hors de ses terres et avec l'aide d'un mystérieux corbeau… un indien blanc.
C'est un drôle d'épisode que cet Indien blanc qui joue la carte du décalage entre un Longmire que l'on connaît très attaché à l'environnement sauvage et dépeuplé de son comté et la ville de la côte Est dans laquelle il se retrouve à enquêter, mais aussi entre ce cadre urbain et l'apparition de l'indien blanc du titre qui apparaît au départ au mieux comme un archaïsme dans la métropole américaine et au pire comme un illuminé. Il s'agit là de la colonne vertébrale d'un roman à l'intrigue un peu échevelée qui, sans être inintéressante, n'en demeure pas moins à mon sens que le prétexte à installer de nouveau personnages et à donner plus d'épaisseur à d'autres ; bref, à relancer la machine.
Car plus qu'autour de l'intrigue, c'est autour de Cady plongée dans le coma et de ceux qui viennent la veiller – Walt, Henry et la famille de Vic, l'adjointe de Walt originaire de Philadelphie – que tourne le roman. Craig Johnson tresse ainsi de nouveaux liens dont on peut penser qu'ils auront une certaine importance dans volumes suivants.
Si l'écriture, l'humour et la description des caractères que l'on a su apprécier précédemment chez Johnson sont bien là et font de L'indien blanc un roman agréable dans lequel on se plonge avec un réel plaisir, il apparaît donc aussi comme une sorte de pivot dont on pressent – à tort peut-être, allez savoir – qu'il est un peu difficile à détacher du volume suivant que l'on va d'ailleurs s'empresser de lire.

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Personnellement, après avoir littéralement adoré et dévoré "Little Bird" et "Le camp des morts", j'avoue avoir été un peu déçue par ce 3ème opus des aventures du Shérif Longmire. Sans doute que la neige et les montagnes du comté d'Abaroska m'ont manquées, ainsi que le menu du jour du Busy Bee !!
Ceci dit, "L'indien blanc" est quand même un super roman policier : le shérif est toujours égal à lui-même, la "nation cheyenne" (le surnom d'Henry Standing Bear) a toujours autant de succès auprès de la gente féminine, quant à Vic... Oh la la, quelle famille !! Il y a des petits morceaux de pur plaisir, comme l'intervention du début dans la maison d'Omar ou la "visite" illégale dans les bureaux de Cady. L'intrigue est propre, l'auteur nous mène en bateau, les dialogues sont toujours aussi réussis, et on trouve en prime de jolis messages sur l'amour parental et des clins d'oeil à la culture indienne. Bref, un bon moment de lecture (mais un petit peu au-dessous des deux premiers tomes quand même !!).
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Craig Johnson est un des plus grands auteurs américains actuels. Je le dis et ne changerai pas d'avis. J'ai beaucoup aimé ce troisième volume des aventures du sherif Walt Longmire.
Tout ne commençait pas bien pour le shériff : il était dans une situation plutôt difficile, du moins, une situation très inhabituelle, sans aucun soutien ni renfort. En tout cas, cette situation est très drôle, et j'ai apprécié que l'auteur débute ce texte sombre avec cette touche d'humour.
Walt quitte son Wyoming chéri pour la Pensylvannie, la grande ville de Philadelphie, et ce n'est pas tant la ville qui pose problème, mais l'agression subie par sa fille. L'auteur rend très bien l'angoisse ressentie par Walt, cette attente qu'un signe, un geste prouve que sa fille sort du comas et n'a pas de séquelles irrémédiables. J'ai aimé qu'il enquête, quand même, alors que les autorités locales sont plus ou moins ravis de son aide, sans qu'il cherche à se faire justice lui-même. Il n'a pas dit qu'il n'était pas tenté, il ne le fait pas, et la nuance est de taille. J'ai aimé aussi que les traditions indiennes ne soient pas sujets de moqueries, mais d'espoir : “Plus que les badges et les revolvers, l' espoir et le rire étaient les armes les plus efficaces.”
Loin du comté d'Absaroka, Walt est toujours confronté au sort de la communauté indienne, mais aussi au gang, à la drogue, à une violence plus cinglante encore. Et même si la fin de mon billet est un peu abrupte, je n'aurai qu'une chose à dire : ne lisez pas cet avis, lisez ce merveilleux auteur !
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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Lorsque la fille du shérif d'Absaroka (Wyoming) fréquente qui il ne faut pas et se retrouve dans le coma à l'hôpital ; lorsque le shérif se retrouve mêlé aux agissements d'une bande de trafiquants de drogue ; lorsqu'un mystérieux indien blanc (c'est à dire un blanc converti à la culture amérindienne) le surveille de très près... al Capone nous avait déjà prouvé que l'être humain déploie plus de génie à s'enrichir en contournant lois et règlements qu'à gagner honnêtement sa vie, mais là j'ai été époustouflée par les rouages du système... Bien sûr le prix à payer est la mort violente. Ici, pas de Winchester, mais -entre autres- un Ithaca Mag Roadblocker pour faire moderne ; par ailleurs, je connaissais les poupées gigognes mais pas les morts gigognes : " Cady était à l'hôpital de l'université de Pennsylvanie, dans le coma, après avoir été poussée sur un escalier au Franklin Institute par Devon Conliffe.
Devon Conliffe était mort après être tombé du pont Benjamin Franklin.
Osggod était mort d'une balle dans la tâte tirée par Shankar DuVall.
Shankar DuVall était mort, abattu par Gowder après avoir essayé de me tuer derrière un bus Greyhound." Impressionnant tout de même.
Moins fascinée que par "le camp des morts", j'ai tout de même beaucoup apprécié ce nouveau livre de Craig Johnson qui mêle habilement culture américaine et traditions amérindiennes. Ecriture incisive, action rapide, enquête qui progresse à un rythme soutenu, tout contribue à faire de ce livre un bon moment de lecture sans problèmes. Un léger bémol : j'ai été franchement agacée par la manie qu'a Longmire de dire "ouaip" à tout bout de champ. Un shérif n'est pas forcément un cow-boy et n'est pas Lucky Luke qui veut.
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Henry Standing Bear doit se rendre à Philadelphie pour participer à une exposition. Son ami, le shérif Walt Longmire, l'accompagne et en profite pour rendre visite à sa fille Cady. Peu après leur arrivée, Cady est victime d'une violente agression et se retrouve à l'hôpital, plongée dans le coma. Mais ce n'est que le début d'une série d'événements violents. Évidemment Walt mène son enquête qui le conduit vers un étrange Indien blanc, ainsi que vers un réseau de trafic de drogue.

J'étais un peu réticente à me plonger dans une enquête de Walt Longmire qui se déroule dans une grande ville et non dans ses montagnes du Wyoming. J'avais peur d'être dépaysée et que l'enquête n'aurait pas le charme de celles menées dans les espaces sauvages de l'ouest américain. Et puis, non, j'ai vite été happée par l'intrigue et surtout par les rebondissements qui vont crescendo.

En allant à Philadelphie, Walt rencontre l'ensemble de la famille Moretti et en particulier la mère qui est très présente. Sans oublier l'arrivée en renfort de "la Terreur", la belle Vic Moretti et son fameux franc-parler, langage parfois pas très raffiné. Ce sont aussi les débuts d'une romance, enfin, si on peut appeler ça ainsi, car le romantisme est peu présent, la jeune femme étant assez brusque et ne faisant pas dans la finesse !

Une belle intrigue, agrémentée de nombreux rebondissements, loin des montagnes du Wyoming, certes, mais qui ne manque pas de piquant !
Lien : https://leblogusadedom.com/w..
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Un Craig Johnson, c'est incontestablement une valeur sûre, un petit plaisir que l'on se garde sous le coude, en réserve, pour un chouette moment de lecture. Et qui passe toujours trop vite. Cela se vérifie encore avec L'indien blanc, le troisième volet des aventures de Walt Longmire, l'un des shérifs du comté d'Absaroka, le moins peuplé des Etats-Unis.

Et ce d'autant plus qu'il est ici embarqué dans une enquête pas comme les autres. D'abord, parce qu'il est comme déraciné, bien loin du Wyoming et de ses solitudes désolées, puisqu'il a accompagné Henry Standing Bear pour quelques jours à Philadelphie ("Maintenant que j'étais sorti de mon éléments, il était possible que les processus déductifs auxquels je m'étais toujours fié fussent en train de m'égarer"). Ensuite, parce que, plus encore que d'habitude, il est ici personnellement touché par l'agression de sa fille Cady, plongée dans le coma après avoir été poussée violemment dans un escalier. Très vite, les soupçons s'orientent vers son petit ami, Devon Conliffe, un avocat véreux et antipathique. Mais sa mort révèle un réseau bien plus complexe.

En conséquence, l'instinctif Walt Longmire doute énormément et se retrouve décidément bien attachant. On retrouve avec plaisir toute la clique, même à distance (Ruby ne peut s'empêcher de lire ses Post-It au téléphone), ou sur place, avec le chien, Henry et l'inimitable Vic ("Je viens de la 9e rue, espèce de sous-merde, et t'avise pas de l'oublier !") qui révèle une nouvelle face de sa personnalité avec sa famille, une vraie smalla - et le moins qu'on puisse dire, c'est que dans la famille, on a du tempérament ("Les femmes Moretti souriaient comme si elles allaient vous manger et que vous alliez aimer ça" ).

Mieux écrit, plus dense, plus intime et plus sombre : pour moi incontestablement le meilleur de Craig Johnson, qui m'avait déjà largement conquise avec Little Bird et le camp des morts.

"Peut-être sommes-nous comme toutes ces voitures délabrées, ces outils cassés, ces vêtements usés, ces disques rayés et ces livres cornés. Peut-être que la mort n'existe pas, peut-être que la vie nous use à force d'amour, c'est tout."
Lien : http://le-mange-livres.blogs..
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