Éloge de la faiblesse

Ce livre m'a été offert pour mon anniversaire. Cela faisait un certain temps que je désirais lire un roman d'Alexandre Jollien, après l'avoir vu à plusieurs reprises à La Grande Librairie de François Busnel. Ce fut une lecture très agréable, voire reposante, comme une méditation. Alexandre Jollien traite d'un sujet difficile. Il parle de sa différence, la façon dont il a vécu dans les centres spécialisés où il parle de la distance établie entre médecin et patient et cette envie d'être juste traité d'individu à individu. Il parle aussi du regard des autres dans un livre touchant et qui fait réfléchir. Une lecture que je recommande. J'ai en effet été très agréablement surprise malgré le fait que ce livre s'éloigne totalement de ce qu'ai l'habitude de lire.
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Alexandre Jollien évoque la question de l'exclusion à travers le témoignage de son propre parcours dans un centre éducatif spécialisé. Il le présente sous la forme d'un dialogue, un peu forcé, avec Socrate, à la manière des oeuvres de Platon. Rien de bien extraordinaire philosophiquement parlant. Il y a un côté un peu naïf qui peut lasser très rapidement, mais l'auteur nous permet d'avoir un autre son de cloche que celui très docte et très assuré des institutions éducatives.

Très bon livre de JOLLIEN encore. J'ai découvert cet auteur avec "Petit traité de l'abandon" (excellent ouvrage à lire sans hésiter). j'ai moins accroché au départ sur celui-ci (la forme peut-être, dialogue avec Socrate) puis je me suis laissée prendre. J'aime sa façon de penser. Une bonne et limpide vision de la vie et des relatons humaines.

Je lis assez peu d'essais : à moins que l'on ne m'en conseille un en particulier, ce n'est pas un genre vers lequel je me dirige spontanément. Celui-ci est une suggestion de lecture de ma chère collègue.

L'essai est par nature beaucoup moins accessible que la fiction, mais le format dialogué de « L'éloge de la faiblesse » rend ce dernier très lisible.

Par faiblesse, l'auteur entend en fait le handicap avec lequel il lui a fallu grandir. Il s'interroge sur la différence, la normalité, le regard réservé aux handicapés, l'avenir qui leur est réservé,...
J'ai globalement apprécié, notamment les anecdotes qui n'étaient pas sans rappeler le récit de Grand Corps Malade, « Patients », notamment au sujet de l'étroite camaraderie qui lie les « compagnons d'infortune » d'un centre pour handicapé.

Cependant, j'ai trouvé que cet ouvrage n'était pas suffisamment complet, trop petit pour être honnête.., La plupart des sujets sont à peine développés, ce qui éveille très certainement la curiosité mais ne laisse pas suffisamment de matière pour nourrir une réelle réflexion.

Intéressant mais avec un petit goût de trop peu !

Un jolie roman philosophique qui fait du bien et donne une autre vision des choses.
J'ai eue tout de même parfois du mal avec le côté trop philosophique de l'histoire. J'ai donc trouvé ma lecture trop laborieuse par moment. Mais j'ai aimé connaître les choses du point de vue des handicapé et non pas de l'entourage.
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L'auteur nous offre une belle leçon de vie, un dépassement de soi constant qui donne le sourire dès les premiers mots. C'est constructif comme pensées mais j'ai trouvé le livre un peu long bien qu'il ne fasse que 96 pages, l'auteur va en digression assez souvent et j'ai eu un peu de mal à rester accroché tout au long du livre. Alexandre Jollien y livre sa vérité, sa vision de la vie, avec un manque de recul cependant mais qui fût quand même intéressant. Je reste mitigé sur ma lecture qui se veut philosophique mais qui est plus autobiographique, la fin est très abrupte, à croire qu'il n'a pas eu le temps de terminer son livre. Je recommanderais plus le métier d'homme du cet auteur, plus digeste et plus entraînant.

Alexandre Jollien est handicapé de naissance à cause d'un problème de cordon ombilical, il a passé dix-sept ans de son enfance et adolescence dans un centre spécialisé au milieu d'enfants aux handicaps variés. Il le raconte dans ce petit essai sous forme de dialogue. Il évoque les carences affectives de ces enfants privés au quotidien et très jeunes de leurs parents, les amitiés solides et essentielles pour la construction qui s'y sont nouées, le regard de l'autre (destructeur ou formateur), le décalage avec la réalité au sortir de ce centre (aujourd'hui, les enfants handicapés sont rarement scolarisés complètement à l'écart). Il s'agit aussi d'une réflexion sur le handicap, il fait l'éloge de la faiblesse, du manque d'autonomie qu'il faut accepter et qui permet aussi de découvrir la grandeur de l'homme (c'est lui qui le dit).
Intéressant mais il s'agit davantage d'une autobiographie ou d'un manuel de développement personnel que d'un livre de philosophie comme cela est présenté. En effet, Alexandre J. a effectué des études de philosophie, discipline qui permet de regarder le monde autrement, avec recul, réflexion et avec moins de préjugés. L'essai manque parfois de profondeur mais il est très court et l'auteur était très jeune lorsqu'il l'a écrit. D'ailleurs, ce qui est assez drôle, c'est qu'Alexandre Jollien qui insiste sur le manque de confiance en lui lié au handicap et à sa vie recluse dialogue avec...Socrate himself ! Pas mal pour quelqu'un qui manque de confiance !.la jeunesse compense.... Par ailleurs, il ne se prend pas du tout au sérieux et analyse sa situation avec du recul. Il a quarante ans aujourd'hui et je lirai d'autres ouvrages car il a certainement changé.

Une belle approche de la philosophie, très facile d'accès. Parfois drôle, parfois plus grave, une lecture tout à fait recommandable.

Pour les curieux, ma chronique complète se trouve sur mon blog !
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Alexandre Jollien est handicapé moteur et cérébral, mais choisit de ne pas subir son sort, il veut comprendre, il veut apprendre.
Dans son récit il a imaginé une conversation avec son philosophe de prédilection Socrate, où ils discutent de l'handicap, le regard des autres... on se balade entre révolte et bouleversement.

Une éloge de la faiblesse et un hymne à la sagesse aussi... Alexandre Jollien ne s'apitoie pas sur son handicap, montre qu'humblement chacun peut trouver des moyens pour dépasser ses propres difficultés. Lecture à conseiller.