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C'est le premier roman de Sophie Jomain que je lis et j'ai été conquise.
J'ai beaucoup aimé la description du lieu, je suis particulièrement attirée par l'Amérique du Nord, que ce soit le Canada ou l'Alaska alors quand j'ai lu que le roman se déroulait dans cette partie du monde, je n'ai pas résisté longtemps.
Je l'ai pris sur liseuse et jusque là, il est le premier roman que je lis entièrement de cette façon. J'ai trouvé agréable de ne pas avoir de livre à trimballer et surtout la légèreté d'une liseuse. Cependant je suis toujours frustrée de ne pas pouvoir tourner les pages, voir combien il me reste de pages avant la fin d'un chapitre ou la fin tout court. Mes petites habitudes de lectrice ont été contrariée.
Pour en revenir au récit, l'ambiance est vraiment bien décrite, la plume est fluide et agréable à lire. La thématique relations mère/fille est décortiquée et superbement traité, j'ai beaucoup aimé l'angle adoptée par l'autrice.
Je vous recommande la lecture de ce roman surtout si vous aimez l'Alaska, l'isolement et les secrets de famille.
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BOULEVERSANT
Abigail retourne sur ses terres, après de trop nombreuses années.

Partie à Paris chez sa grand-mère, elle a fui la mésentente maternelle au détriment de l'amour qu'elle portait à son père.
Et pourtant, elle rejoint celle qui lui a donné la vie, peu de temps après que son père ait perdu la sienne.

Elle redécouvre l'immensité des étendues sauvages de l'Alaska, la rudesse de la vie au coeur de l'hiver, la chaleur de ses habitants.
Elle rencontre William un médecin bienveillant, au chevet de sa mère souffrante qui malgré leurs désaccords passés, souhaitent ramener avec elle à Paris.

Comment convaincre sa mère de quitter cette terre qui est tout pour elle...?
De quels maux souffrent sa mère ?
Vont-elles parvenir à se pardonner les années perdues?

Un roman d'une rare intensité, sur la beauté de paysages sauvages et époustouflants, sur les confidences inavouables d'une mère.

J'ai beaucoup aimé les descriptions immersives de ce paysage contemplatif, battu par le vent et la pluie, où chaque homme ressent sa vulnérabilité de chaque instant.

Un ÉNORME coup de coeur !
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Coup de coeur ♥

Quelle magnifique lecture

J'ai vraiment été touchée au coeur par ce roman.

Emma et Abby m'on fait verser quelques larmes.

La plume de l'autrice m'a transporté en Alaska avec cette famille dysfonctionnelle mais tellement vrai et pure.

Ce livre restera gravé en moi longtemps.
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Bonjour à tous !

Post lecture terminée #45 /23

j'ai lu “Le dernier sommeil de l'ourse”, de Sophie Jomain aux éditions Charleston.

274 pages
relation mère fille / deuil / maladie / alaska

Un roman dépaysant et touchant, qui aborde avec justesse et bienveillance des sujets délicats.

Ce que j'ai pensé de cette lecture…

Abby avait fui l'Alaska et les rapports conflictuels avec sa mère lorsqu'elle était adolescente, la voilà de retour 17 ans plus tard suite au décès de son père. La mère et la fille vont-elles parvenir à trouver la paix?

L'auteure nous transporte en Alaska, dans une petite île ou il y a peu d'habitant et ou la vie est assez spartiate, et je peux vous dire que j'ai adoré ce dépaysement, grâce à sa plume immersive je n'ai eu aucune difficulté à me représenter les paysages et le mode de vie, c'est clairement pour ma part un des points forts de ce roman.

La psychologie des personnages est remarquablement bien travaillée, et je n'ai eu aucune difficulté à m'y attacher et à comprendre chacune des deux, même si le comportement d'Emma est détestable au fil des pages j'ai eu beaucoup de compassion pour elle. Abby fait preuve de beaucoup de force et de maturité au vu des rapport qu'elle entretient avec sa mère depuis sa plus tendre enfance. Elle est à la fois forte et fragile car il est difficile de se construire sans évacuer ses rancoeurs. Abby doit faire le deuil de son père et en même temps prendre soin de cette mère qui n'a pas la fibre maternelle très développée.

Sophie Jomain ne nous épargne pas elle aborde des sujets délicat comme le deuil, la maladie, et la difficulté d'être mère, mais tout est bien dosé, avec une grande délicatesse, la relation mère fille n'est pas toujours un long fleuve tranquille et c'est vraiment le cas ici. Mais y a t-il une recette parfaite pour être mère, pour aimer comme il faut ? J'ai été extrêmement touché par cette histoire, et pour tout vous dire je l'ai lu d'une traite, je n'arrivais pas à le lâcher.

C'est le premier livre que je lis de Sophie Jomain, et j'ai beaucoup sa plume, une chose est sûre ça ne sera pas le dernier. Et je ne peux que vous conseiller de la découvrir.

Alors un petit voyage en Alaska vous tente ?

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Un immense coup de coeur.

Abby a fuit l'Alaska airs qu'elle était adolescente pour rejoindre sa grand-mère maternelle à Paris. Loin de la relation conflictuelle avec sa mère, Abigail s'est construit une vie en France. Pourtant, à la mort de son père, la jeune femme se doit de retourner près de cette femme qui est censé être sa mère. Après près de 10 ans, Abigail revient sur cette île qui l'a vu grandir. La jeune femme va alors devoir prendre une décision. Convaincre sa mère de revenir avec elle en France ou bien accepter de rester auprès d'elle. Dans ces derniers instants, nous voyons les prémices d'une relation mère-fille se construire.

C' est avec beaucoup d'émotion que j'ai suivi l'histoire de Abby. Avec beaucoup de force et de délicatesse, Sophie Jomain nous livre une histoire touchante sur une relation mère-fille bien difficile. Une histoire pleine de non-dits, de rancoeur et de secrets ; mais aussi teinté3 de résilience, de pardon et d'amour.

Les personnages sont terriblement attachants. Abby, une jeune femme qui n'a pas connu l'amour maternelle et qui à dû se construire seule. A la fois forte et fragile, nous la voyons remettre en question toutes ses décisions et prendre ses responsabilités pour une femme qui n'a fait que lui rendre la vie difficile. Emma, cette mère qui n'a pas su aimé son enfant de la bonne manière, qui paraît si forte et qui, pourtant, se bat pour sa vie et pour sa fille. C'est avec beaucoup de poésie que nous abordons là une histoire sur la maternité, les relations familiales mais aussi l'héritage familial, qu'il soit conscient ou non.

J'ai eu un énorme coup de coeur pour ce livre. Cette histoire est touchante et écrite avec une telle justesse. C'est avec les larmes aux yeux que j'ai refermé ce livre.
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Un nouveau roman de Sophie Jomain ? Je ne dis jamais non, surtout que je sais qu'à chaque fois, je vais être dépaysée et émue. Et ça n'a pas raté avec celui-ci. Direction l'Alaska, pour essayer de rabibocher une mère et sa fille !

Quel dépaysement ! Je n'ai jamais été dans ce pays (de toute façon, je suis beaucoup trop frileuse pour mdrrr) mais c'est toujours un plaisir d'y débarquer à travers un roman. Et comme à chaque fois, l'autrice m'embarque dès les premiers mots, les premières phrases.

J'ai adoré le lien entre Abby et Emma. Une fille et sa mère dont le lien est rompu depuis de trop nombreuses années. Des non-dits, des dispûtes, des secrets. le parfait mélange pour sentir la tension qu'il y a entre elles. Mais au fur et à mesure des pages, elles se rabibochent non sans mal, réapprennent à se connaître et surtout, à s'aimer.

Au-delà de cette relation tumultueuse, l'autrice nous embarque dans un pays retiré de tout, mais pourtant très intéressant à découvrir. Si ce n'est de ses légendes, ses habitants (peu nombreux) nous apprennent à aimer cet endroit si particulier. Même s'il y fait très froid, cette chaleur humaine gagne de très loin.

Un voyage à la fois onirique, dépaysant et touchant. J'ai adoré cette lecture, sur les liens difficiles entre parents, mais aussi l'amour qui peut s'en dégager. Je ne peux que vous conseiller cette lecture.
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Eagle Bay. Alaska. La vie est dure et impitoyable dans ce coin perdu du continent américain, mais il existe une vraie solidarité entre tous ces habitants. C'est vers ce village natal que retourne Abby, 10 ans, après l'avoir quitté, en ayant laissé derrière elle, son père, dont elle était très proche, mais aussi sa mère, avec laquelle les relations sont plus compliquées.
Mais voilà, son père vient de décéder et sa mère, handicapée et malade, ne peut rester seule dans cet endroit retiré de tout. Par devoir et avec beaucoup de courage, Abby va se confronter à nouveau, à Emma, sa mère. Les relations entre les 2 femmes ont été toujours très tendues, Emma n'ayant jamais accepté sa fille, ni jamais endossé son rôle de mère. Les mots sont durs, les relations froides et tendues, mais Abby, malgré tout, s'accroche et surtout essaie de comprendre le comportement de son acariâtre maman.
Sophie Jomain nous embarque dans les magnifiques paysages sauvages de l'Alaska, nous parle des défis à relever pour y vivre, mais surtout, de deuil, de relations mères-filles, de la maternité, du handicap, de la nécessité de dire les choses aux personnes qu'on aime pour éviter bien des douleurs, de la force du pardon.
C'est profond, bienveillant, touchant, et j'avoue que j'ai eu, comme Abby, une «pelote d'aiguilles dans la gorge » par moment.
C'est un magnifique roman pour lequel j'ai eu un véritable coup de coeur.

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Abby a une quinzaine d'années quand elle part s'installer en France chez sa grand-mère paternelle Régine. Sa relation avec sa maman Emma n'était pas facile mais après un accident laissant Emma clouée dans un fauteuil roulant, et le passage à l'adolescence d'Abby, la situation était vraiment devenue trop compliquée à vivre.

Là elle passe son bac, puis fait le droit et devient avocate.
Pierre son père, vient lui rendre visite régulièrement en France, aux vacances d'été.

Le roman débute quand Abby revient auprès de sa mère, suite au décès inopiné de son père, laissant son épouse seule dans cet environnement hostile pour une personne handicapée.

Abby est bien décidée à ramener sa mère avec elle en France où elle pourra prendre soin d'elle. Mais déraciner une personne âgée, fragilisée, qui a toujours vécu comme une ourse, c'est peut-être envisageable en projet, mais nettement moins simple à réaliser.

J'ai apprécié ma lecture facile d'un joli roman feel good mâtiné de nature writing et de quelques envolées lyrico-philosophiques à la Paulo Coelho.

"Les gens sont bruyants de ce qu'il n'ont pas. Ils râlent, pleurent, se plaignent et pensent toujours être victimes du système, alors qu'en réalité, ce sont eux qui le fabriquent de toutes pièces". Elle ne put s'empêcher un sifflement. - C'est hautement philosophique, mais la vraie raison, c'est quoi? " (Page 73)


L'autrice n'a pas lésiné sur sa documentation pour rendre l'environnement dans lequel elle fait évoluer ses personnages tangible. Elle se pique de joli phrases descriptives qui nous permettent de ressentir la solitude, le froid, la pluie, le coucher de soleil, le calme et les odeurs (ou surtout finalement le manque d'odeur si l'on compare le bourg dans lequel elle situe l'action par rapport à Paris où Abby vit depuis longtemps).

Le narratif est conventionnel: une mère acariâtre, des souvenirs épars, des sentiments amoureux sous-jacents, de longs moments d'introspection, des rebondissements, ... Sympathique mais totalement convenu.

Le genre de texte que je lis volontiers quelques fois par an, surtout après des lectures beaucoup plus exigeantes et en l'occurrence, c'est tout à fait ce qu'il me fallait ici après ma lecture de "Si" de Lise Marzouk.
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Le dernier sommeil de l'ourse c'est l'histoire d'une relation mère fille et de leur reconquête afin de réussir à se comprendre et à vivre en paix. le récit se déroule en Alaska dans un tout petit village où tout le monde se connaît et cohabite de manière spartiate et en décalage avec le monde.

Je vous préviens le dépaysement est total avec ce roman ! Et pourtant les sujets abordés sont parfois durs à anticiper. On y parle de deuil, de maladie, de maternité…
Les deux femmes sont très fortes à leur image vont tenter de s'apprivoiser durant tout le roman pour surmonter ensemble l'épreuve qui les unit. C'est un roman fort et émouvant !

En revanche, j'aurais peut-être aimé qu'il soit plus long pour approfondir davantage les maux de chacune afin de comprendre plus en profondeur leurs ardeurs réciproques. Certaines pensées de la mère était dures à comprendre vis à vis de sa propre fille mais je comprends la volonté de l'autrice !

En bref, c'était une chouette petit lecture que j'ai apprécié et que je recommanderai pour son dépaysement et ses ressentiments !
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J'ai adoré cette lecture. J'ai adoré me retrouver en Alaska, j'ai eu l'impression d'y être. Des décors magnifiques à perte de vue. Sophie nous décrit superbement ce paysage. Son écriture est fluide, douce et sensible.

J'ai aimé voir l'évolution de cette relation mère-fille qui est très difficile. J'ai été peiné pour Abby que cela doit être dure de vivre avec une mère n'a jamais voulu en être une.

Au fur et à mesure de l'histoire, on découvre et on comprend mieux certaines de leurs décisions et comportements.
Cette histoire est très touchante, elle m'a beaucoup émue.

Un très beau livre que je vous recommande chaudement 😊. Je vais continuer à lire cette autrice, j'aime beaucoup sa plume. Il me reste d'ailleurs un livre dans ma pal qui m'attend.
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