Quel polar! Et quelle héroïne! Lire « La dame de Reykjavík », c'est partir en Islande, c'est s'attacher à Hulda Hermannsdóttir, c'est ne pas voir venir cette fin!! le personnage de Hulda est, en fait, la vraie histoire de ce roman: elle s'accroche à son travail car elle n'a plus que ça depuis de nombreuses années. Hulda est veuve, sans enfant et a vie de solitaire mais elle a rencontré un homme avec qui elle passe de plus en plus de temps. Mais cela lui suffira-t-elle quand elle sera en retraite? Alors pour finir en beauté, Hulda s'attaque à découvrir ce qu'il s'est réellement passé pour Elena, cette russe. Pour nous raconter cette enquête, l'auteur alterne les récits: l'enquête de nos jours, l'enfance difficile de Hulda, son passé de femme mariée. Plus
Ragnar Jónasson en dit sur cette enquêtrice, plus on s'attache à elle, on lui souhaite de résoudre son enquête et de profiter de sa retraite auprès de Pétur. le lecteur suit pas à pas Hulda dans cette nouvelle enquête et cela en trois jours. Et Hulda en découvre des choses en seulement trois jours… Et le lecteur aussi!
Dans « La dame de Reykjavík », j'y ai découvert une Islande masochiste, le racisme, les maux de notre société actuelle. J'ai appris aussi la vie difficile des mères-filles dans les années 50 dans ce pays nordique. Mais heureusement, l'Islande, c'est aussi ses paysages, ses étendues glacières qui font son charme.
Ragnar Jónasson a fait de Hulda une femme forte, perspicace, sincère et qui avance sans se plaindre, sans chercher la compassion, bien au contraire alors que la vie l'a mal menée depuis sa naissance. Hulda est vraiment l'héroïne de ce polar, c'est elle qui reste au centre et que le lecteur va accompagner dans sa dernière enquête.
J'ai apprécié ma lecture de « La dame de Reykjavík ». J'ai aimé le personnage de Hulda. J'ai aimé l'Islande. J'ai aimé l'écriture de l'auteur qui jusqu'à la fin a su me tenir en haleine et m'a bluffée par sa fin!!!
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