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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une trilogie concernant l'enquêtrice triste Hulda. « L'île au secret » en est le 2e tome et se joue 10 ans auparavant « La Dame de Reykjavik » (t.1) et se clôturera avec « La dernière tempête ». Hulda, recluse, portant ses peines et ses malheurs presqu'antisociale ne vit que pour son travail. Hulda c'est aussi comment les femmes ont dû batailler pour grimper les échelons dans un monde d'hommes où les portes des promotions leur étaient fermées. Ici, Hulda devra enquêter sur la mort suspecte d'une jeune femme lors d'un weekend de retrouvailles entre quatre amis dans un chalet isolé d'une île perdue. Cette mort aura un lien avec la mort d'une autre jeune fille, amie du groupe, dix ans auparavant. C'est dans la lignée des polars qui nous viennent du froid. Ambiance déprimante soutenue, grande solitude, individualisme, mélancolie sinon tristesse. Oui triste. C'est gris. Hulda est triste, son histoire et sa vie sont tristes et évidemment ses enquêtes. Pas une grande révolution littéraire mais un polar qui se lit bien le dimanche après-midi.
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L'île au secret est le deuxième tome de la trilogie consacré à La Dame de Reykjavik. Fait assez rare dans la littérature, ce roman nous projette dix ans en arrière, nous faisant revivre une enquête marquante de la carrière de Hulda.
Deux jeunes gens s'offrent une escapade dans l'arrière-pays, et l'un d'eux mourant dans d'étranges circonstances. le sordide s'installera confortablement lorsqu'on apprendra que le principal suspect n'est autre que le père de la victime…
Je trouve ce tome en deçà du précédent. le personnage d'Hulda n'apparaît finalement qu'au bout de 130 pages, l'inspectrice est préoccupée par ses affaires personnelles, et l'auteur peine à recoller les deux histoires. D'ailleurs la manière dont se déroule le dénouement me paraît un peu hâtive. C'est à mon sens un peu bâclé. 
Tout comme dans le 1er tome, les chapitres de ce roman sont courts, ce qui rend la lecture très fluide et agréable. Malgré un Jonasson maîtrisant son art et son style, je reste sur ma faim, peu convaincu par cette suite.
Clin d'oeil aux amateurs et au célèbre roman d' Agatha Christie "Dix petits nègres" : " Quatre amis séjournaient sur une île. L'un d'eux tomba de la falaise. Et il n'en resta plus que trois..."
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Deuxième tome d'une trilogie dans lequel les évènements racontés sont antérieurs au premier volume "la dame de Reykjavík". j'avais bien aimé l'histoire à l'exception de la fin qui m'avait perturbée. le personnage central de la trilogie est l'inspectrice Hulda.

1977. Une jeune fille est retrouvée assassinée dans un chalet très isolé appartenant à sa famille. Une enquête expresse est menée par Lydur, inspecteur aux dents qui rayent le parquet. Il désigne coupable le père de la victime. Il sera arrêté sous les yeux de son fils âgé de 19 ans.
1997, quatre jeunes décident de se rendre sur l'île Ellidaey, en souvenir de Katla, leur amie assassinée. le dernier jour l'un des participants sera retrouvé mort au pied d'une falaise.
Un peu de lenteur dans le récit de la première partie. Il faut attendre la moitié du roman pour que l'histoire s'accélère : Hulda, en charge de l'enquête, découvre un lien entre les deux affaires... et les résout.

Avec des chapitres courts, une écriture fluide, la lecture de ce roman est agréable, tout particulièrement dans la dernière partie.
Titre du 3eme tome : "La dernière tempête".
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Lecture en demi teinte me concernant.

Je suis une lectrice un peu pénible semble t il 😅.

Je me suis passablement ennuyée dans ce roman. Je me demandais durant les 160 premières quand nous aurions enfin un événement digne d'intérêt. Lorsque cet événement arrive enfin, et bien, j'en ai déduit la fin, sans surprise.

Si j'avais eu quelques affections pour l'enquêtrice Hulda dans la premier tome, cette fois-ci, ses considérations sur sa vie personnelle m'ont lassée. Elle évoque presque davantage sa triste existence que ses réelles cogitations pour découvrir les tenant et aboutissant du crime sur lequel elle enquête.

Je lirai la fin de cette trilogie, mais il n'est pas certain que je lise d'autres romans de cet auteur. Sa plume se lit bien, les chapitres sont courts mais sans apporter pour autant le dynamisme attendu.

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Après "la Dame de Reykjavik" de Ragnar Jonasson, je termine la lecture du deuxième opus, "L'île au secret".

Mon impression générale reste la même que celle évoquée dans ma critique de "La dame…".

C'est facile à lire, en partie grâce à une écriture simple, directe et sans fioritures, grâce au rythme donné au récit et enfin grâce à la concision des chapitres qui se lisent rapidement.

Par ailleurs, le personnage principal -l'inspectrice Hulda Hermannsdóttir- est attachant. Il faut dire que l'auteur, en complément du premier opus dans lequel il avait levé le voile sur le destin tragique de la fille et du mari de Hulda, offre cette fois-ci un éclairage nouveau sur les vicissitudes de la vie de l'inspectrice en revenant notamment sur son père inconnu et sa carrière d'inspectrice menée à l'ombre de ses homologues masculins. Hulda est donc à certains égard attachante pour peu qu'on ait un peu de compassion...

Enfin, l'auteur arrive à dépeindre assez bien la beauté rude et aride de l'Islande, en nous embarquant cette fois-ci sur l'île désolée d'Ellidaey, dont l'unique maison, nous dit-il, se situe sur "une pente herbeuses se cabrant telle la crête d'une vague". Joli.

Mais tout cela ne suffit pas à mes yeux pour en faire faire autre chose qu'un polar agréable à lire.
Ce roman policier, tout comme le précédent, manque de souffle et d'épaisseur. L'intrigue m'est apparue plutôt simple et prévisible avec des rebondissements plutôt attendus. On est très loin de la puissance d'Agatha Christie et des "10 Petits Nègres" (renommé aujourd'hui "Ils étaient dix") dont les personnages se retrouvent eux aussi isolés sur une ile et sont eux aussi assassinés.

Bref, même si ce livre, comme le précédent de la trilogie, s'est laissé lire agréablement, je n'ai à aucun moment été véritablement surpris, titillé, interpellé et encore moins dérouté... Or c'est, à titre personnel, ce que j'attends d'un livre et en particulier d'un thriller. Aussi, je ne suis pas loin de penser que Ragnar Jónasson est un auteur qui reste dans sa zone de confort.
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Un deuxième tome ici que le premier selon moi.

J'aime ce côté atypique de remonter le temps de 10 ans par rapport au précédent opus.
Malgré la "lenteur" des polars nordiques, j'ai beaucoup apprécié ma lecture.

J'ai été ravie de retrouver Hulda, ce personnage que j'aime beaucoup. Ainsi que la plume de l'auteur qui est fluide, agréable et immersive
Une impression de se retrouver sur cette île, dans le froid de l'Islande grâce aux descriptions approfondies de l'auteur.
Et en plus, ce que j'aime par-dessus tout...des chapitres courts
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Voici un polar "nordique" comme on les aime mais moyennement réussi à mon avis.

L'intrigue est bonne mais je l'ai trouvée mal présentée. J'ai dû m'accrocher pour entrer dans le suspense. L'auteur en effet balade le lecteur pendant plusieurs chapitres, en bousculant la chronologie des faits et en taisant les noms des personnages. de plus, les premiers chapitres sont entrecoupés de courts passages relatant la visite de l'inspectrice chef, Hulda, aux USA dans l'espoir de retrouver son père, un GI stationné en Islande dans sa jeunesse et qui aurait eu une brève aventure avec une jeune femme Islandaise. Ces passages ralentissent le développement de l'intrigue.

L'île au secret n'apparaît que tard dans le roman et, à partir de là, tout va soudainement très vite.


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J'ai eu du mal à rentrer dans ce roman. Des paragraphes bien trop courts, qui ne s'enchaînent pas. Beaucoup de personnages, à des époques différentes. Et des personnages anonymes qu'on identifiera sans doute après. Pas mal d'évènements dramatiques qu'on nous cache. Bref, on perçoit une série de flashs sur des scènes qu'on arrivera sans doute à assembler plus tard. C'est frustrant, on a hâte de rentrer dans le vif du sujet et d'être plus proche des protagonistes. Finalement au tiers du récit ça commence!


A partir de ce moment, on se retrouve dans un exercice de style. On imagine le sujet d'un concours d'écriture de romans policiers: ‘Mettez quatre adultes, amis d'enfance qui se retrouvent 10 ans après s'être perdus de vue sur une île déserte. Imaginez un passé plus ou moins dramatique et méconnu entre ces personnages. Un des quatre meurt subitement des suites d'une agression, sur l'île. le coupable est donc l'un des trois autres. Faites mener l'enquête par une policière dépressive. Développez.' C'est une enquête sans procureur, sans équipe de policiers, sans police scientifique, sans grand suspense, sans beaucoup d'émotion. Juste des conversations et des interrogatoires. La vérité n'apparaitra que si un témoin ou le coupable craque.


Si on veut être un peu plus positif, je dirais que le roman m'a fait découvrir l'île d'Ellidaey, une des îles Vestmann, avec son unique maison dédiée à l'hébergement des chasseurs de macareux. Je me souviens que Ian Manook m'avait déjà fait connaître l'île d'Heimaey, principale île de cet archipel. Au final, L'île au secret m'a plutôt déçu, d'autant plus que j'avais bien apprécié les enquêtes de Siglufjordur avec Ari Thor.
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Premier livre pour moi de cet auteur,alors que je me plonge avec plaisir de temps en temps dans ce genre littéraire.
Je suis plutôt déçue même si cet ouvrage "fait le job " et qu' il faut lui reconnaître des qualités : lecture aisée et rythme bien mené avec chapitres courts et efficaces, décors de la nature islandaise splendides qui posent et maintiennent l'atmosphère.
Mais ce polar manque d'épaisseur.En schématisant, les acteurs ,les jeunes surtout,sont comme des pions qui parlent,répondent aux interrogatoires ou restent silencieux et l'émotion n'est pas au rendez-vous.
Finalement le charme et la tension du roman tiennent aux descriptions des paysages majestueux et sauvages de l'Islande,entre fjords , reliefs volcaniques,falaises abruptes, île mystérieuse qui renvoie à la solitude de chaque personnage et cette lumière particulière qui irradie même la nuit...
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Pour mon premier Jónasson, je dois avouer que j'ai été un peu déçu par ce polar. Non pas qu'il soit mal écrit ou mal construit (c'est plutôt le contraire en réalité), mais la sensation qu'il m'a laissé en le refermant est plutôt mitigée.

Je m'explique. Si cet auteur est aujourd'hui si réputé, c'est, je crois, indéniablement grâce à l'incroyable maîtrise du genre dont on a ici, dans L'île au secret, une belle preuve. L'intrigue est ici magnifiquement bien ciselée, millimétrée et parfaitement clinique. le mystère qui plane au-dessus de ce groupe d'amis est très bien amené et participe de ce fait au suspense qui nous pousse à dévorer ce roman. L'île au secret est donc un véritable page-turner et, de ce point de vue, est donc une belle réussite.

Mais paradoxalement, c'est là que le bât blesse : les forces de ce roman deviennent, à mon sens, des lourdeurs qui finissent par nuire à sa lecture. A l'image du décor islandais dans lequel se déroule ce drame, le récit est froid, très froid, presque trop. Il m'a semblé, tout au long de ce livre, n'être qu'un spectateur qui survole les existences de ces personnages sans réellement les côtoyer. le groupe d'amis autour duquel le récit est centré prend une place considérable et relègue presque Hulda au second plan. La faute sans doute à son intrigue personnelle qui est franchement décevante.

Enfin, comme je l'ai dit, si l'essentiel du roman est techniquement très bien maîtrisé, la chute m'a honnêtement laissé de marbre. Peut-être un peu trop prévisible, un peu trop brutale.

En définitive, ce roman est certes dans l'ensemble très bien construit, mais la déception est le sentiment qui prédomine à l'heure où j'écris ce modeste retour de lecture. Néanmoins, je ne m'interdis pas de revenir dans quelque temps à cet auteur, ne serait-ce que pour découvrir La Dame de Reykjavík qui, je l'espère, tiendra toutes ses promesses.
Lien : https://mon-imaginarium.wixs..
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