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3,19

sur 109 notes
Ce petit livre est un ensemble de nouvelles sur l'amour, sous plusieurs formes.
Homme, recherche amour, désespérément...
Dans la plupart des histoires, il s'agit d'un célibataire sans enfant ( heureusement ).
Toinou est malade, complètement malade....
C'est un mendiant de l'amour...
.
C'est très bien écrit, d'une écriture orale ; Serge Joncour se met très bien dans la peau de Toinou, et de sa partenaire aussi, je pense.
Cependant, je ne crois pas que ce soit son meilleur livre.
Et cela me rappelle trop ma période "patachon" qui me rend triste.
J'étais moi aussi, un mendiant de l'amour...jusqu'à ce qu'en 2005, je trouve ma Princesse Charmante.
Les nuits fauves, de Cyril Collard, sont une version à mon avis plus hard de ce livre, période que j'ai vécue aussi dans cette malheureuse période patachon :)

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17 nouvelles, plutôt mal écrites, bâclées, réduites à leur plus simple expression, quelques pages pour chacune, censées faire un tour d'horizon des différentes formes d'amour : maternel, conjugal, adultère... Ce qui m'a gênée en premier lieu c'est ce tutoiement sentencieux que l'auteur emploie pour s'adresser à ses principaux acteurs, qui marque une distance, une condescendance. Serge Joncour ne semble pas concerné par ce qu'il raconte. Les histoires de chacun(e) sont plaquées sur le papier, sans relief, les situations décrites marquées par des poncifs et caricaturales : la relation internet qui ne résiste pas à l'entrée dans the real life par exemple, ce vieux couple qui se retrouve réuni parce l'homme souffre de Parkinson... La psychologie des personnages est primaire, flattant les idées communément répandues et diffusées ici ou là, notamment au café du commerce.


Mais celà n'est rien : certaines nouvelles m'ont carrément mises mal à l'aise, comme celle de ce couple dont les ébats sont interrompus par un bébé qui pleure dans la pièce voisine, ou celle de cet homme qui après avoir checké la liste de ses contacts dans son téléphone portable, finit par s'envoyer un message à lui-même.


Je suis passée complètement à côté de ce recueil pourtant encensé car selon mes critères et mon expérience, si l'amour n'aboutit qu'à cette désespérance, qu'à cette solitude, je préfère la solitude qui vaut mieux que ce que décrit l'auteur.
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Quel ennui... On s'attend à de véritables histoires et on se retrouve à lire de petites nouvelles rédigées rapidement.. sans grand sens, bâclées... Déception quant à la lecture de cet ouvrage!
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Au demeurant, je n'aime pas les nouvelles.
Je les considère comme des aquarelles à comparer avec des oeuvres à l'huile.
C'est immédiat, trop léger, urgent, un déjeuner de soleil, un jet, trop vite oublié.
L'absence de profondeur l'emporte sur les glacis de mots pénétrants auxquels m'a habitué Serge Joncour dans les tableaux de vie de ses romans luxuriants.
Toutefois, il m'apprend qu'une nouvelle peut être plaisante comme un Beaujolais ou un Sancerre sur le fruit, vive, débordante de fraîcheur, courte mais éclatante.
J'en accepte l'augure, il a tellement écrit de bons romans sonnant comme des Bourgognes capiteux avec des accents giboyeux, aussi concentrés que puissants, qu'il doit pouvoir élaborer de bonnes nouvelles.

Au rendez-vous, 17 historiettes de quelques pages que je vais tenter de résumer en peu de mots ciblés façon petit rébus :
L'amour moderne : Un cliché, pas une photo. A peine cliqué qu'il est déjà parti.
La goutte de sang : La séduction, la morsure de l'amour, la pointe de sang sur les lèvres.
Toute une vie sur un portable : Solitude cellulaire,
de A à Z, réper-exutoire.
Son môme dans la chambre d'à côté : Prendre son corps comme un jouet et détaler.
S'aimer jusqu'à se voir : « A croire que s'aimer, c'est ne plus s'écrire. »
L'amour de loin : Loin de l'amour, Chalon-sur-Saône Net-blues.
S'aimer un jour sur trois : le manque deux jours sur trois, mode d'emploi.
N'avoir pas eu l'enfant : Des hauts et débats, vie de combats, résultat, pas papa.
Se perdre c'est déjà ça : La perte de soi comme une réussite, l'alcool comme une fuite.
L'amour est tout ce qui nous sépare : Passion dans la tourmente, tu as vingt, j'ai quarante.
Si c'est pas de l'amour : Ça peut-être de la compassion. L'un s'en sort, l'autre pas. Pas d'égo.
Demain on sera jeune : Refuser le temps qui passe comme une fusée. Opération séduction.
Joyeux Noël : Un téléphone qui vibre peut-être le plus beau des cadeaux.
Ce soir je rentre : Pour une fois, je préfère être seul à deux.
La passagère du siège en face : Rêveries du voyageur solitaire.
Dix mois après ce 10 mai là, 81 : Dis-moi, après que
fait-on ? Jeunes tranches de vies à deux.
Cette main de moi qui tremblait : C'est bon d'être entouré quand le vent tourne.

Certaines nouvelles sont délicates et sensibles, d'autres sont mordantes mais toutes ont le goût du vécu. Elles sont aiguisées de sentiments les plus purs comme les plus sombres, l'auteur manie avec précision les méandres de l'âme humaine, ses mots ne sont jamais les mêmes et peuvent clairement exprimer ce qu'est le blues de la vie. Toute la musique des nuances que j'aime.

Que ce soit des romans, que ce soit des nouvelles, j'apprécie tes prouesses.
Joncour, toujours tu m'intéresses.

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un recueil de dix-sept nouvelles ayant pour seul et unique thème l'amour. L'auteur l'aborde de différentes manières: l'amour familial, maternel, passionnel, platonique ou encore inaccessible.
Mais toujours avec cette plume poétique, qui transporte les lecteurs dès les premières pages.

Attention, chaque nouvelles ne se valent pas, certaines retiendront votre attention d'autres non, c'est le jeu des recueil... Et ne vous attendez pas à trouver de l'action dans cet ouvrage, il y en a très peu.
Quoi qu'il en soit, c'est un livre qui se lit très rapidement, que j'ai même dévoré pour ma part.
Lien : https://yesagainonemorepage...
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Dix sept histoires complétement différentes , qui raconte la vie l'amour , la maladie , la solitude , avec émotions j'ai adoré ces petites histoires de vies , certaines m'ont bien fait sourire d'autres moins . J'aime retrouver mon prénom dans une des nouvelles , je retrouve dans ces histoires des pensées qui me reviennent souvent :
Est-ce qu'on est fait pour vivre seul ,
Pourquoi quand on est seule on recherche l'amour , alors que quand on est avec un homme on fait tout pour se retrouver toute seule ?
Est-ce que la maladie rapproche les gens ?
Est-ce qu'internet n'est pas seulement une grosse mascarade pour rencontrer des gens superficiels ?
C'est quoi le vrai amour ? Avec le temps tout s'estompe , l'affection se cache sous la routine .
En fait est-ce qu'on a besoin d'être en couple pour trouver le bonheur ?
Mon avis personnel : Non je pense pas du tout .
Être heureux c'est être libre de faire ce que l'on veux , de faire ce qu'il nous plaît pas et surtout d'aimer qui on veux voilà . Ne jamais rester dans une relation destructrice .
Merci ce livre ma fait réfléchir au bon sens de la vie et de l'amour qui est indispensable mais surement pas obligatoire .
Lien : https://sabineremy.blogspot...
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Depuis que je ne fumes plus, je fais semblant de téléphoner. Je ne voudrais pas que mes vis à vis pensent que je vis seul à ce point".
Surprenant pour un recueil dont le titre est "combien de fois je t'aime"!
En fait Serge Joncour reste fidèle au titre: amour ne veux pas dire amour partagé, et la solitude tient une place importante dans ces nouvelles.
Solitude solitaire, ou solitude à deux pendant quelques heures pour créer l'illusion de la vaincre.. temporairement....
Mais pas de thème unique (fut il la solitude..) dans ces nouvelles.
Plutôt une palette qui s'étend de l'enfance à ... Parkinson, de l'amour naissant au désamour. Palette qui permet de frôler le burlesque, le glauque, le désenchantement, mais aussi l'attachement, l'amour insouciant des contingences matérielles, ou le seul désir physique.
Pour autant, certaines de ces nouvelles m'ont laissé sur la réserve. D'autres en revanche m'ont séduit: "la passagère du siège d'en face, se perdre c'est déjà ça, l'amour est tout ce qui nous sépare, toute une vie dans un portable, ce soir je rentre (ces titres ne vous donnent pas envie de vous plonger dans ce recueil?).
Mais finalement, plus que l'intérêt (plus ou moins marqué) intrinsèque de chaque nouvelle, c'est en fait dans la juxtapostion de facettes si réalistes de vies, de relations variées, qu'à résidé pour moi le plaisir de cette lecture.
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Toujours cette même impression de familiarité... comme si Serge Joncour était au coeur de nos vies, dans notre tête. J'aime sa manière de rendre poétique le quotidien. Plutôt adepte de romans plus que de nouvelles, je me suis régalée de ces histoires d'amour.
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Pour une fois, j'avais envie de lire des nouvelles, pour changer. J'ai donc porté mon choix sur ce livre, plusieurs résumés de cet auteur me plaisaient... Bah ça n'était pas une bonne idée. Je trouve le style terne, qui essaye de se donner un air un peu mystérieux sans doute, mais n'y réussit pas vraiment, plus quelques tentatives stylistiques maladroites. Les personnages ne m'évoquent rien, je les trouve artificiels, laborieux. La manie de la morsure pendant l'acte sexuel me gonfle. J'espérais des histoires avec des vrais morceaux de je t'aime dedans, un peu de la lumière de l'amour entre les pages, je me retrouve avec des nouvelles très courtes, d'une platitudes et d'un ennui à me faire croire que je n'aime plus lire. Basta !
Stop page 125 sur 212.
Lien : http://ploufsurterre.canalbl..
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L'écriture de Serge Joncour ...toujours un régal !
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