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3,69

sur 947 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un roman sur le burn out, quand le corps et l'esprit disent stop. Une petite goutte d'eau qui fait déborder le vase, et tout se renverse, tout s'arrête. La peur de ne pas se sortir de cette descente, le regard des autres, le regard de soi sur soi, l'estime de soi qu'il faut retrouver.
Un roman de Gaëlle Josse tout en douceur. Un petit aperçu de ce que peut être un burn out. Cela reste un roman qui évoque un peu en surface, mais il a l'avantage de ne pas être plombant. C'est une approche délicate de cet état.
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le roman s'ouvre 12 ans plus tôt avec le papa de Clara terrassé par un AVC.
On la retrouve en 2018.
Sa voiture, garée devant chez elle, ne démarre pas.
Ce jour-là, elle ne va pas travailler, elle est incapable de bouger.
Commence la descente aux enfers : un burn-out annoncé par la caractéristique de Clara de vouloir trop bien faire tout ce qu'elle entreprend.
Nouvellement promue dans une banque, elle se sent poussée sans arrêt dans ses retranchements par une "boss" trop exigeante.
Entre les lignes, on sent bien qu'elle arrivera à redresser la barre.
Pas besoin de suspense. le déclic arrivera.
C'est surtout la plume poétique et profonde de Gaëlle Josse qui embellit la lecture et le regard qu'elle porte sur le personnage de la jeune femme.
Et ces petites pages entre les chapitres avec des citations très bien choisies ou des mots estropiés d'une lettre qui en changent le sens comme vacillant et vaillant, aimer et amer.
Ces petites pages en rapport avec les pensées mélancoliques de Clara.
La narration s'effectue du début jusqu'à la fin à la troisième personne afin de nous décrire Clara.
Pour moi, trop de descriptions par rapport au vécu. J'aurais voulu un peu plus plus de vie dans le roman.

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Clara n'y arrive plus. La pression de sa chef au boulot lui bouffe la vie qu'elle sent lui filer entre les doigts. Même Thomas , son mec, ne semble plus rien y pouvoir.

Même si le sujet est on ne plus sérieux , même si l'on a envie de pousser Clara hors de sa crise et de lui redonner goût à la vie, j'ai eu l'impression de livre un livre quelconque . Pas dérangeant , bien écrit, avec un personnage central qui suscite l'attente mais un livre donnant un sentiment de déjà lu, seule la fin pouvant s'écrire de façon un peu surprenante.
Finalement, le meilleur moment aura été la visite de Clara chez ses amis du sud pour moi, une vingtaine de pages qui nous ont amenés vers des pages qui m'ont perdu et désintéressé.

Une lecture rapide qui sans être désagréable , ne restera pas dans mes souvenirs impérissables .
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Ce matin-là, la voiture de Clara ne démarre pas.
Ce matin-là, elle s'effondre et se retrouve incapable de faire quoi que ce soit. Burn-out, mot à la mode, qui traduit un effondrement total de la personne. le travail en est la cause, mais toute l'existence est par terre, comme Clara réfugiée derrière la porte de son appartement et qui pleure.

C'est un sujet compliqué, difficile à mettre en mots, et j'ai eu un sentiment mitigé à la lecture de ce livre. Même si j'ai trouvé certaines parties bien décrites, notamment le début et le récit de l'effondrement de Clara: la pression qu'elle subit au travail, la façon dont sa vie personnelle est de plus en plus envahie par celui-ci, les renoncements que celui-ci exige, son sacrifice de certaines de ses valeurs au nom de la rentabilité et de l'efficacité, je suis restée spectatrice. je n'ai pas éprouvé d'empathie pour Clara.
Je ne sais pas vraiment l'expliquer, peut-être un manque de noirceur, une plume qui reste trop bienveillante, une remontée vers la lumière un peu trop facile.

J'avais beaucoup aimé une femme en contre-jour de l'auteure, je lui redonnerai surement sa chance sur un autre sujet, car même si ce roman ne m'a pas convaincue, j'aime son écriture.
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Ce matin-là, la voiture de Clara ne démarre pas.
C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
Vase qu'elle n'imaginait pas si plein.
Elle remonte chez elle et s'effondre.
Burn out qui couvait sans qu'elle s'en soit vraiment rendu compte.
Elle n'est plus capable de rien et plonge.
Il est certain qu'en ces périodes moroses, ce n'est pas forcément ce qu'on aurait envie de lire.
Heureusement qu'il y a la plume légère et sensible de Gaëlle Josse pour nous raconter cette histoire si fréquente de nos jours.
Elle réussit même à laisser une note d'optimisme.
Le monde du travail est souvent impitoyable et pressure bon nombre d' individus.
L'analyse du processus chez Clara est finement exposée.
Quand l'écriture est belle, on arrive à tout lire même si le sujet ne nous inspire pas vraiment.
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Il y a un signe qui ne trompe pas quand vous êtes frappé par le burn-out c'est l'impossibilité de faire un pas de plus : un pas de plus physiquement mais également dans votre esprit. Vous êtes vidé, il n'y a plus aucune énergie, plus aucun ressort et même si vous étiez performant,, apte, reconnue pour votre valeur, il y a un moment où la machine se détraque, s'enraye et là vous êtes au bord du gouffre et ce gouffre peut être profond, vertigineux, dangereux.

C'est ce qui arrive à Clara Legendre. Elle travaille dans une banque, elle accorde des crédits à ceux qui les demande, même si parfois elle sait que cela va à l'encontre de sa morale. Elle est consciencieuse, appliquée, dévouée mais un jour ce qu'on lui demande est la larme qui fait déborder des yeux. Ce n'est pas elle, c'est trop dur, on charge la mule sous prétexte de résultats après une promotion. Elle n'a pas vu le piège, elle sacrifie tout au Travail : ses convictions, son amour pour Thomas, ses parents, sa propre existence. Elle ne vit, respire que boulot et à un moment les coutures craquent.

J'aime Gaëlle Josse pour son écriture, sa sensibilité, les domaines qu'elle explore (très variés car elle a une imagination fertile et s'inspire d'un musique, d'une peinture, d'un lieu) et depuis la lecture du Dernier gardien d'Ellis Island je pense avoir tout lu d'elle mais j'attendais celui-ci avec encore plus d'impatience car le sujet me touche personnellement. J'ai connu, par le passé, je ne dirai pas un burn-out mais un presque burn-out..... J'étais sur la ligne de faille, juste avant de sombrer et j'avais hâte de voir de quelle manière elle allait aborder et traiter le sujet.

Dans Otages de Nina Bouraoui j'avais aimé la manière dont l'auteure décrivait cette lente descente dans une nbuleuse dans laquelle la personne s'enfonce, sans rien voir du mal qui s'installe en elle, tente de se débattre (je dis bien tente car au bout d'un moment on est pris comme dans un sable mouvant et toute réaction semble vous enfoncer encore plus profondément) et j'avais retrouvé beaucoup de similitudes avec mon propre vécu.

Dans ce matin-là j'ai écouté Clara Legendre faire le récit d'un épisode "presque" similaire, mais je pense qu'il peut y avoir plusieurs formes de burn-out, plusieurs manière de sombrer, de réagir, d'agir et Gaëlle Josse choisit la manière douce, tout à fait en adéquation avec ce que je sais d'elle à travers ses précédents romans. Des phrases courtes en adéquation avec le stress intérieur, pour décrire le marasme dans lequel son héroïne se trouve. J'ai retrouvé certaines attitudes, pensées comme le fait de culpabiliser, de se dévaloriser, de se sentir différents des collègues, d'être inapte au travail mais aussi à la vie, de ne plus y trouver de sens.

Gaëlle Josse, comme dans ses autres ouvrages, est à l'écoute et elle est fine observatrice de notre société, de ces petites choses que l'on observe, remarque, comme des signes, des souvenirs, qui sont associés ou font ressurgir des événement du passé qui éclairent le présent mais je suis restée malgré tout en retrait. Je n'ai pas été aussi touchée que je pensais l'être. Peut-être parce qu'ayant vécu une telle "expérience" qui m'a profondément marquée, mais dont j'ai également tiré beaucoup d'enseignements par la suite, je n'ai pas ressenti la violence et le profond désespoir, l'aveuglement dans lequel on se trouve, la difficulté et le manque de volonté à communiquer sur ce que l'on vit.

J'ai aimé que Clara s'en sorte aussi bien même si cette fois-ci je n'ai pas eu le petit "twist" inattendu dans chacun de ses romans et qui là est assez prévisible, que Clara survole la crise sans trop de blessures, mais il y a tellement plus de douleurs, d'incertitudes, de risques également sur l'avenir en réel que je suis restée spectatrice sans avoir envie de lui tendre la main car je sentais et savais, qu'elle, elle s'en sortirait sans trop de dommages. J'ai aimé les mots, l'écriture de Gaëlle Josse et je lui reste très attachée mais pour avoir été moi-même au coeur du sujet, je n'y ai pas retrouvé la violence de la chute et les murs sur lesquels je me suis cognée.

J'ai aimé.
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« Clara la vaillante, vacillante »

Ce sont les mots de Gaëlle Josse pour nous immerger dans le « burn out » de son personnage, jeune femme efficace qui un jour s'effondre.
Une plongée dans l'intime, dans un quotidien soudain brisé, quand l'esprit et le corps refusent de faire un pas de plus : fatigue extrême, perte du sommeil, de l'appétit, de toute énergie et de repères temporels. La mise en boule sur un canapé ou en grotte sous la couette, pour regarder passer le temps interminable. Un état de léthargie où tout est insurmontable, qui déstabilise et éloigne l'entourage.

Un bon départ pour un livre qui très vite m'a ennuyée et dont je voyais arriver les stéréotypes comme de grosses ficelles, jusqu'à la reconstruction.

Lectrice assidue de Gaëlle Josse, j'ai retrouvé son élégance de plume et la fluidité de ses récits. Mais tout son talent narratif ne colle pas avec le sujet si difficile de la dépression. Elle se regarde un peu écrire, en rajoute dans les détails, et le tout en devient monotone sans pour autant être pertinent avec la maladie.
Car la dépression, ce n'est pas ce qu'elle décrit. Ceux qui l'ont vécue trouveront sans doute cela trop romanesque. Cela reste un roman, à vous de juger...
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Clara, jeune femme d'une trentaine d'année, dynamique, efficace, pleinement investie dans son travail, craque. Un matin, sa voiture ne démarre pas et elle non plus. C'est la panne, le burn-out. Tout le long de l'histoire, on suit les méandres des pensées de cette jeune femme que rien ne semblait prédisposer à cette rupture de digues. Elle s'entend bien avec ses parents, elle a un petit ami qui paraît lui convenir, quelques amis avec qui tout va bien. Mais, voilà ! La tension professionnelle, les exigences de plus en plus fortes, les remarques parfois cruelles et acerbes au travail auront eu raison d'elle. A partir de là, comment on s'en sort, comment on renaît à la vie, comment on se réinvente...

Malgré une jolie écriture, j'ai trouvé ce roman vraiment bien écrit, cela n'a pas suffit et je suis passée à côté. Je n'ai pas été touchée par l'histoire de Clara, ni par sa personnalité. Je me suis un peu perdue dans ses états d'âme qui au final m'ont ennuyé. J'ai eu l'impression de faire du sur place, de ne pas avancer, de tourner en rond. Rien de nouveau, rien de surprenant, seulement un énième roman sur le mal être sans recette miracle.
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Gaëlle Josse aborde ici le burn-out tout en délicatesse à travers le cheminement intérieur de Clara. Un matin, Clara s'effondre dans sa voiture en panne, cette dernière étant la goutte d'eau qui fait déborder le vase. de là, elle évoque ce qui l'a amenée à cette fatigue psychologique totale, à cet épuisement professionnel. Narré pourtant à la troisième personne, ce roman n'est qu'introspection. On suit Clara coincée d'abord dans une sorte de tourbillon, dans lequel elle n'a pas vraiment envie de sortir, pour finalement la voir petit à petit reprendre le dessus et réviser ses priorités.

Gaëlle Josse utilise des phrases courtes, d'une justesse implacable sur le déroulé de ce mal-être. Sans fioritures, plutôt direct, son style n'en est pas moins délicat et tout en finesse.

"Ce matin-là" fait partie de ces livres qui ne m'ont pas vraiment touchée. Comme une sorte d'impression d'être passée à côté, sans jamais être "rentrée" dedans. Si j'ai eu beaucoup d'empathie pour Clara, si j'ai compris ses différents états d'âme, je n'ai en revanche perçu aucune émotion dans ma lecture. le truc doit venir de là, ça manque de profondeur dans les émotions, d'humanité.

À noter également mes doutes quant à sortir d'un burn-out aussi facilement et rapidement, juste grâce à une tulipe... C'est un peu plus profond que ça, à mon humble avis...

Ce n'était pas une lecture désagréable, l'autrice a une jolie plume, raffinée et élégante, mais quelque peu inadaptée. Je pense également qu'elle ne connaît pas vraiment son sujet, ou du moins qu'elle ne se sent pas concernée, d'où ce manque de profondeur et parfois de crédibilité. C'est en tout cas l'impression que ça me donne...
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Clara est une jeune femme dynamique qui travaille comme agent de change. Elle s'investit énormément dans son travail pour lequel on lui met beaucoup de pression. Un matin, sans aucun signe avant-coureur, Clara craque. C'est un burn-out. Elle perd le sommeil et l'appétit, n'a plus d'envies ni d'énergie . Elle se renferme sur elle- même, tente de parler à des psy. Elle sait juste qu'elle ne pourra jamais plus retourner à son travail.
Elle prend du recul, fait le point sur ses désirs autant dans sa vie professionnelle que privée et, doucement, lentement, elle retrouvera la lumière.
Un beau texte, une jolie écriture mais un peu trop superficiel, pas totalement crédible. Sur le même thème, j'avais préféré "Cora dans la spirale" .
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