Ce matin-là

Un roman sur le burn out, quand le corps et l'esprit disent stop. Une petite goutte d'eau qui fait déborder le vase, et tout se renverse, tout s'arrête. La peur de ne pas se sortir de cette descente, le regard des autres, le regard de soi sur soi, l'estime de soi qu'il faut retrouver.
Un roman de Gaëlle Josse tout en douceur. Un petit aperçu de ce que peut être un burn out. Cela reste un roman qui évoque un peu en surface, mais il a l'avantage de ne pas être plombant. C'est une approche délicate de cet état.

Je ne suis pas du tout "entrée" dans ce livre: il ne m'a pas accrochée et laissée "assez froide" devant un sujet très complexe qu'est la dépression, burn-out.
Il est des attitudes, de l'héroïne, que je trouve peu crédibles, notamment quant à ces envies d'excursion en bord de mer ou la visite chez le fleuriste: peut on souhaiter ce genre d'envies en pleine dépression?.
Quant au style de l'auteur, je trouve un manque de réalisme, d'humanité....c'est trop artificiel et pour cette raison aussi, je pense ne pas avoir été émue, ni éprouver de compassion, face à sa tragédie.
C'est un roman "qui traine"...et j'ai pris sur moi pour aller jusqu'à la fin, mais sans trop de plaisir.

le roman s'ouvre 12 ans plus tôt avec le papa de Clara terrassé par un AVC.
On la retrouve en 2018.
Sa voiture, garée devant chez elle, ne démarre pas.
Ce jour-là, elle ne va pas travailler, elle est incapable de bouger.
Commence la descente aux enfers : un burn-out annoncé par la caractéristique de Clara de vouloir trop bien faire tout ce qu'elle entreprend.
Nouvellement promue dans une banque, elle se sent poussée sans arrêt dans ses retranchements par une "boss" trop exigeante.
Entre les lignes, on sent bien qu'elle arrivera à redresser la barre.
Pas besoin de suspense. le déclic arrivera.
C'est surtout la plume poétique et profonde de Gaëlle Josse qui embellit la lecture et le regard qu'elle porte sur le personnage de la jeune femme.
Et ces petites pages entre les chapitres avec des citations très bien choisies ou des mots estropiés d'une lettre qui en changent le sens comme vacillant et vaillant, aimer et amer.
Ces petites pages en rapport avec les pensées mélancoliques de Clara.
La narration s'effectue du début jusqu'à la fin à la troisième personne afin de nous décrire Clara.
Pour moi, trop de descriptions par rapport au vécu. J'aurais voulu un peu plus plus de vie dans le roman.

Sur la quatrième de couverture, deux citations de journalistes (Elle et Le Figaro) évoquent "force, joie, beauté" ou "un roman vivifiant". Ce n'est pas du tout mon ressenti à la lecture de ce texte éprouvant – ce qui n'est pas un reproche –, véritable description clinique de la longue et profonde dépression de Clara, la jeune femme victime d'un burn-out professionnel. Les phrases courtes, proches des pensées du personnage, rédigées à la troisième personne – c'est important de le préciser, car l'impression presque médicale s'en trouve renforcée –, les chapitres brefs (de deux à huit pages), les faibles lueurs d'espoir qui n'apparaissent qu'à la toute fin du livre, ce parti littéraire m'a bouleversé… et déçu. Nous n'avons en effet pas la chance d'assister à la renaissance de Clara, tout juste esquissée…

J'ai beaucoup été attirée par le résumé qui est prometteur mais j'ai malheureusement été déçue. Je trouve que la partie où la protagoniste se sent seule et déprimée est très longue tandis qu'une fois qu'elle veut aller de l'avant et reprendre son chemin de vie, ce n'est pas assez flagrant selon moi.

La description du personnage de Clara est assez longue et nous permet donc de bien la découvrir et cerner son caractère de base, elle est plutôt sûre d'elle, ce qui contraste encore plus avec ses moments d'incertitude et de solitude ensuite.
Je suis mitigée concernant le style d'écriture, j'aime les mots employés, il n'y a aucune répétition et par moment un langage presque soutenu est utilisé mais tout de même très compréhensible, par contre je n'aime pas le fait que les dialogues ne soient pas bien balisés par un retour à la ligne, des guillemets et un tiret, ils se fondent dans la narration et ça gomme leur importance ; remarquez, c'est peut-être l'effet recherché par l'autrice.

C'est un livre que j'ai trouvé long à lire, ça m'a donné une vague idée du temps interminable qu'il faut pour diagnostiquer un burn-out et essayer de s'en remettre mais il est en même temps rapide à lire car il ne fait que 220 pages comprenant un saut de pages toutes les 2 pages environ ce qui fait perdre au total je pense un quart des pages.

Pour conclure, ce n'est pas mon style de livre, j'ai besoin qu'un livre se dévore, j'ai besoin de ne pas avoir envie d'arrêter de lire, qu'il me fasse sortir de mon quotidien mais pas pour m'emmener dans une vie plus morose, ou si mais avec une happy end. Personnellement, je ne sais même pas quoi penser de la fin, je reste sur ma faim.

Bien-sûr, ce n'est que mon avis. J'aimerais beaucoup connaître ceux de personnes qui l'ont également lu 😊

Un roman court, bien écrit mais très difficile à noter en ce qui me concerne. Je n'ai pas été emportée dans l'histoire de Clara, c'est resté sans doute trop lisse. Je n'ai pas ressenti cette fameuse chute et ses chemins tortueux pour remonter la pente. L'écriture m'a laissée trop loin de la scène. J'ai ressenti comme une distance difficile à franchir.
J'ai aussi trouvé le dénouement trop simple et vite arrivé.
Dommage pour ce livre, je m'attendais à mieux !

Clara n'y arrive plus. La pression de sa chef au boulot lui bouffe la vie qu'elle sent lui filer entre les doigts. Même Thomas , son mec, ne semble plus rien y pouvoir.

Même si le sujet est on ne plus sérieux , même si l'on a envie de pousser Clara hors de sa crise et de lui redonner goût à la vie, j'ai eu l'impression de livre un livre quelconque . Pas dérangeant , bien écrit, avec un personnage central qui suscite l'attente mais un livre donnant un sentiment de déjà lu, seule la fin pouvant s'écrire de façon un peu surprenante.
Finalement, le meilleur moment aura été la visite de Clara chez ses amis du sud pour moi, une vingtaine de pages qui nous ont amenés vers des pages qui m'ont perdu et désintéressé.

Une lecture rapide qui sans être désagréable , ne restera pas dans mes souvenirs impérissables .

Dans Ce matin-la, Gaelle Josse aborde cette noirceur soudaine et suffocante. Une pression, une déchirure intérieure incomprise par les regards extérieurs. Le burn-out. Dans une première partie limpide et bien explorée, Gaelle Josse développe les signes, les émotions et les craintes de Clara. L'incompréhension de l'entourage et la maladresse est également mise en lumière. Cependant, la suite du récit me laisse perplexe. Le burn-out est une forme complexe de la dépression et je trouve personnellement que le côté rencontre qui offre les paillettes dans la vie est trop facile, trop guimauve. Je suis donc sur une seconde partie de récit où je suis mitigée. L'écriture reste agréable et aboutie, mais pour moi, cette lecture fera partie malheureusement de mes flops.

Un titre fort ! Clara a suivi un parcours classique et vient d'avoir une promotion. Pourtant, le stress s'accumule et devient un tsunami. Elle chute alors lentement, un matin. Il en faudra du temps pour ce remettre de ce mal jamais nommé.
Gaëlle Josse parvient à décrire les émotions que traversent Clara avec une finesse déconcertante. le lecteur est auprès d'elle et l'accompagne dans ce tourbillon. Plusieurs fois, j'ai du refermer le livre, reprendre mes esprits tellement son histoire me bouleversait.
Un texte court mais qui nous montre la vie tel quelle est : avec ses hauts mais aussi ses bas.

Un matin, Clara ne peut plus. Elle se retrouve comme paralysée. Elle ne peut ni travailler, ni se lever, ni aller faire ses courses. C'est un burn out. Son amie d'enfance qui vit à la campagne lui dit de venir. Clara arrivera-t-elle à reprendre goût à la vie ?
J'ai bien aimé ce récit réaliste et bien écrit.