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3,77

sur 378 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Gaelle Josse est , à mes yeux, une auteure contemporaine qui suit son chemin ..
L'ombre de nos nuits est un roman surprenant faisant osciller le lecteur entre la Lorraine en 1639 et Rouen de nos jours, entre George de la Tour dans son atelier de Luneville, et une femme dans un musée devant un tableau, entre le peintre créant son tableau Saint Sébastien soigné par Irène et cette femme plongée dans le regard plein d'amour d'Irène n'est-ce pas celui qu'elle avait pour l'homme qu'elle a aimé au delà du possible?
Deux histoires qui s'imbriquent comme une poupée gigogne, deux histoires qui se suffisaient à elles seules. Pourquoi cet accouplement au forceps?
Un brin déçue donc même si une fois encore j'ai apprécié le style de l'auteure, les personnages, leurs émotions multiples et variées.
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Associer deux époques par le biais d'un tableau.
Pari insolite, parallèle improbable, jumelage ténu, porté par l'amour, la douleur et la compassion entre celle qui les a vécus dans une relation amoureuse et celui qui les a peints aux lumières des bougies.

Trois voix se font entendre: le peintre Georges de la Tour, son apprenti et dans un lointain futur, une visiteuse de musée, amante esseulée qui prend le tableau en uppercut et en fait le déclic au récit d'un amour perdu.

Très vite m'a accrochée le parcours de Georges de la Tour, la genèse romanesque de l'oeuvre et le contexte historique. Mon intérêt fut plus détaché avec la fin d'un couple mal assorti, histoire qui semble creuse et sans originalité une fois les raisons évoquées, malgré quelques belles envolées sur l'emprise amoureuse.

Je m'interroge vraiment sur la nécessité d'avoir associer ces deux histoires, comme si chacune, trop courte, ne pouvait constituer un livre et qu'il avait fallu en trouver l'engrenage.

L'auteur décrit avec élégance autant les tourments de l'amour que la création artistique. Sa plume est agréable comme toujours. Une lecture en clair-obscur comme les tableaux du célèbre peintre.
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Ce beau récit, jeu de miroir aux multiples facettes, conte deux histoires qui se chevauchent et se complètent par delà les époques comme dans "les heures silencieuses", avec, au centre du récit un tableau de Georges de la Tour :"Saint-Sébastien soigné par Irène."
Trois voix se répondent au delà du temps et de l'espace par le truchement de la toile.
----En 1639, les réflexions de l'artiste qui nous enseigne la façon dont il élabore sa peinture, les approches et les techniques picturales.
----Le ressenti de Laurent, le génial apprenti , doué, apprécié par le maître.
"Comment le peintre aborde t-il son sujet?Comme un nouvel amour?
La claque ou la pieuvre?Plein soleil ou clair obscur?
Collusion frontale ou lente infusion?"
-----En 2014,la narratrice, une femme dont l'auteur nous tait le nom, tombe en arrêt , entre deux trains, dans un musée à Rouen, devant" Saint-Sebastien soigné par Irène".
Ce tableau la happe , la saisit, la renvoie à une passion fulgurante vécue dans le passé, au souvenir d'une intense souffrance amoureuse qu'elle pensait avoir remisée.
Elle revit cette histoire et décortique les étapes de cette passion amoureuse qui la tenait étroitement prisonnière.
Elle remonte même jusqu'aux failles intimes de son enfance."Aimer c'est aussi garder la mémoire commune de certains lieux."
"Ne plus te voir, ne plus t'entendre, te sentir, ne plus t'appeler, te toucher parce que je l'avais décidé".....dessiner une image unique, celle de nous deux, unique et dérisoire".
L'auteur met à nu avec justesse aussi bien la mise au monde d'une toile que la vision intérieure du peintre, le bouleversement amoureux et ses jeux d'ombre , le miracle de la beauté voilée lumineuse, transfigurée par le clair obscur.
La plume de l'auteur est délicate, apaisante, d'une infinie richesse poétique, profonde et gracieuse.Elle exprime l'intime avec une précision qui soigne et apaise.La lumiére et l'ombre correspondent entre le tableau et les images d'un amour défunt..........
Lire ce bel ouvrage procure un plaisir intense, des points de vue intimes, subtils et doux qui renvoient à l'amour, à la souffrance et à l'humilité, au sentiment d'éffacement pour le bonheur de l'autre.
Gaëlle Josse à l'aide de pages sensibles et fines nous touche, nous emporte, nous caresse comme si une plume légère et longue nous effleurait le visage.........
J'ai regardé pendant de longues minutes avec bonheur pendant ma lecture la peinture de la première de couverture........
C'est mon cinquième roman de cet auteur ( lLes heures silencieuses, Noces de neige, Nos vies désaccordées, le dernier gardien d'Ellis Island) , je ne m'en lasse pas .........tant elle explore avec ingéniosité , tendresse , sensibilité et subtilité les mystères que recèle le coeur!..........
Merci à Marie , ma libraire de "la taverne du livre "à Nancy qui m'a fait connaître cet auteur!
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Lunéville 1639 : Georges de la Tour peint « Saint Sébastien soigné par Irène»
Rouen 2014 : une jeune femme dans un musée tombe en arrêt devant « Saint Sébastien soigné par Irène »
Les chapitres alternent entre Lunéville et Rouen.
A Lunéville, c'est le peintre et son apprenti qui racontent la création du tableau
A Rouen, c'est le choc de cette vision où la jeune femme, à travers la portrait d'Irène, voit resurgir toute la fulgurance d'une passion passée qu'elle avait tenté d'oublier.

Que de délicatesse dans cette écriture.
Par petites touches, Gaëlle Josse révèle les sentiments et les blessures du coeur, comme Georges de la Tour a révélé le visage d'Irène. Une pudique réserve pour décrire la force et la grandeur de l'art et de l'amour.
L'auteur maîtrise parfaitement les personnages et les ambiances. On se retrouve avec autant de plaisir dans la création de l'oeuvre que dans la tourmente de l'amour.
De nombreuse fois, j'ai interrompu la lecture pour regarder plus attentivement le tableau reproduit sur la couverture, et ça m'a redonné une furieuse envie de retourner au Musée Lorrain de Nancy où j'ai déjà pu admirer des oeuvres de de la Tour.
C'est le premier livre de Gaëlle Josse que je lis, certainement pas le dernier.
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Double partition pour ce beau roman de Gaëlle Josse :

En Lorraine ,1639, dans la pénombre de son atelier éclairé aux chandelles ,tout est prêt , imaginé, esquissé devant la toile vierge , le peintre Georges de la Tour attend ce moment unique et magique , irréversible aussi comme la déchirure de l'hymen : la première touche de son tableau "Saint Sébastien soigné par Irène" .
Sa décision est prise, sa fille ainée Claude sera Irène .
Dans l'ombre du Maitre, son apprenti, Laurent, l'enfant recueilli par la famille scrute les gestes du peintre,et guette la présence de Claude dont il est amoureux ...

Rouen , 2014, Musée des Beaux Arts, une femme rentre un peu au hasard dans la salle où est exposé le tableau et devant Irène penchée sur la cuisse blessée du jeune homme dans cette ambiance obscure où la lanterne n'éclaire que le visage de la jeune fille et sa main tenant la flèche ,le souvenir de son amour malheureux resurgit telle cette flèche toujours plantée dans la chair .

Un texte court mais avec une grande puissance poétique ; les mots sont justes, les trois personnages sont liés par la force des sentiments qui les animent : la passion, celle de la création et celle de l'amour.
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Deux histoires s'entre-croisent dans ce roman : celle de Georges de la Tour peignant Saint Sébastien et allant ensuite le présenter au Roi Louis XIII ; et celle de la narratrice qui nous raconte son histoire d'amour tragique.
C'est particulièrement beau la façon dont l'auteure nous plonge dans l'univers du peintre Georges de la Tour et de cette toile en particulier ( que je ne connaissais pas et qui est magnifique ). Une écriture limpide et habitée. J'ai beaucoup aimé aussi l'histoire d'amour de la narratrice qui est contée avec beaucoup de pudeur et de sensibilité.
C'est un livre délicat, écrit dans une langue subtile, Gaëlle Josse a l'art de se concentrer sur les sensations, les couleurs, les ressentis .
Un texte superbe, plein de tendresse et de poésie. Un roman sur l'art, sur l'amour, la fascination, la création...
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Le hasard d'un club de lecture m'a fait lire cette année trois livres de Gaëlle Josse:Une longue impatience,Un été à quatre mains et L'ombre de nos nuits.Avec La Gardien d'Ellis Island et Les heures silencieuses, voilà cinq livres de cette auteure
Une constante malgré les sujets diffère :la qualité de l' écriture, un style et un rythme qui me plaisent à chaque fois
Dans L'ombre de nos nuits, nous retrouvons certains éléments des Heures Silencieuses. Tout part d'un tableau de Georges de la Tour pour l'un, de Emanuel de Witt pour l'autre
Ici Saint Sébastien soigné par Irène. C'est l'occasion pour Gaëlle Josse de nous plonger dans l'univers du peintre du 17 ° siècle , celui qui voulait peindre le silence.C'est aussi l'histoire de son fils Étienne, tout juste bon à préparer les pigments et de son apprenti, Laurent,beaucoup plus doué et qui rêve d' égaler le maître
Comme dans Les Heures Silencieuses, Gaëlle Josse m'a émerveillé dans cette partie du livre .Elle décrit à merveille les ambiances , les couleurs et nous fait pénétrer dans l'atelier du peintre mais aussi dans sa vie familiale
Nul besoin d'être fin connaisseur de l'Histoire de la Peinture. Il suffit de se laisser envoûter par cette écriture douce, quasi magique
En parallèle, Gaëlle Josse nous raconte l'histoire d' une jeune femme assise devant ce tableau au musée des beaux-arts de Rouen.Elle revit une histoire d'amour malheureuse mais qui m'a semblé bien banale
J'avais hâte que le livre revienne dans l'univers de Georges de la Tour pour retrouver cette douce subtilité qui manque dans la partie contemporaine
Au total, un livre magnifique si on ne retient que la partie 17 ° siècle
Je lirai avec grand plaisir d'autres livres de Gaëlle Josse qui a su trouver un style personnel original
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"Et si tous ses éclats, aussi dispersés et coupants qu'ils aient été, avaient parfois réussi à disperser une telle lumière ?"page 189.
Une interrogation, pour deux histoires d'amour, l'une immortalisée sur la toile de Georges de la Tour, l'autre, celle encore vivace de sa rupture avec B. l'être aimé. Gaëlle Josse écrit les pages de "l'Ombre de nos Nuits", assise devant ce tableau si intime qui fait revivre Saint-Sébastien dont le corps est traversé de flèches, que tente d'enlever une servante.

Le roman entrelace deux chagrins, deux renoncements, et peut-être même deux échecs. Gaëlle Josse passe de l'un à l'autre, du tableau à son histoire personnelle, l'un éclaire l'autre, et s'agissant de Georges de la Tour, c'est la lumière qui est au centre de ses pensées.

Dans le tableau de Georges de la Tour, une jeune femme soigne le blessé, c'est la propre fille du maître qui prend la pose, Claude. C'est Claude qui est la femme aimée, par celui-la même qui assiste le maître, le jeune Laurent devenu par son travail, l'apprenti délicat, et vigilant de Georges de la Tour.
Pendant toutes ces séances de pose c'est Laurent et non Étienne le fils du maître, qui aide la jeune fille, la rassure, lui permet d'exprimer toute sa grâce, sa fragilité et sa fraîcheur.

La rencontre entre Gaëlle Josse et l'ingénieur, répond à la même géographie amoureuse, entrelacs de lignes de la main ou d'arborescences qui bientôt inondent les deux amis. La voix grave et ombreuse de Léonard Cohen, "Dance me to the end of love", caresse en boucle ses pensées.

Puis viendra le temps des interrogations, des doutes, comme ces fragments de discours amoureux, qui savent si bien construire les premiers pas de la désillusion.

Laurent, malgré les honneurs que Georges de la Tour a recueillis auprès du roi sent bien qu'il lui faudra s'émanciper pour grandir encore, mais n'a-t-il pas emporté avec lui une copie du portrait fragile de Claude.
Quant à Gaëlle Josse, assise devant ce sublime tableau, n'a-t-elle pas de profonds regrets pour cette histoire qui semblait prête à l'emporter.

Entre la découverte de ce tableau peint par Georges de la Tour en 1639, tableau plus intimiste que d'autres scènes peintes, comme le Tricheur, et les réflexions d'un coeur meurtri par une aventure sans lendemain, Gaëlle Josse, dans la même veine que pour les heures silencieuses, dissèque avec élégance et finesse, les failles et les qualités de ses personnages.



À la lumière des chandelles, et dans le labyrinthe des ombres, avec pudeur elle nous attache à la nostalgie qui se dégage de sa rupture, lui donne une coloration moins douloureuse, sans regretter les moments de bonheur. L'histoire du tableau révèle aussi que les oeuvres d'art, sont le fruit de passions amoureuses, de ruptures et de moments de grâce.

Un grand moment d'émotion, de redécouverte de ces tableaux de Georges de la Tour restés si longtemps dans l'ombre, ( Trois siècles d'oublis, Beaux Arts N° 148 : 1997 / 1998) .

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Un plaisir des yeux: le tableau de Georges de la Tour. En sortant d'un musée nantais, j'ai eu envie de prendre dans mes mains ce livre , sur lequel il figure. Et , deuxième plaisir, le nom de Gaëlle Josse, dont j'apprécie vraiment la plume... Mais ce n'était rien avant d'être plongée comme cette femme, à la fois dans la contemplation du tableau, et dans les méandres clair-obscur de ses souvenirs d'amour.
ici encore Gaëlle Josse nous entraîne dans l'histoire, celle de la création du tableau, en Lorraine, 1639. Et chaque page de l'histoire, narrée à la fois par le peintre et par son protégé, Laurent, est suivie d'une autre voix, celle de cette femme qui revit son passé proche, sa passion achevée. Une découverte que je vous conseille. Mais chaque livre de Gaëlle Josse est une magnifique découverte littéraire.
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Nom de l'auteur, photo de couverture, titre, convergence de ces éléments : en quelques secondes, ce livre, posé comme un tableau sur son présentoir de librairie a abouti dans mes mains. Il s'est placé sans vergogne en haut de la pile à lire (que je gère certes très anarchiquement). Gaëlle Josse sait parler à ses lecteurs, notamment ceux qui ont aimé Les heures silencieuses. Cependant quand on risque un tel clin d'oeil, il faut savoir tenir son accroche.

C'est plus que réussi.

L'auteure reprend donc comme matériau de départ, une célèbre peinture. Même siècle, le XVIIème mais autre lieu. Cette fois, le tableau nous transporte à Lunéville en Lorraine, terre "d'effroi et de désolation" ravagée par la peste et les guerres incessantes contre le royaume de France qui le convoite pour sa position frontalière. Ce contexte géopolitique contrecarre quelque peu les visées de Georges de la Tour, Maître de la Tour, déjà notable en sa Lorraine, notamment en raison de la dot de Diane, sa noble épouse mais qui ambitionne davantage, approcher rien de moins que le roi de France, Louis XIII avec un tableau dont la beauté et surtout la lumière si particulière sauront l'émouvoir. N'est-il pas le peintre dont on copie déjà la manière dans des ateliers de Nancy ? N'est-il pas celui qui se permet de défier l'arrogance des seigneurs, refusant les portraits qu'on le presse de réaliser ? C'est une scène religieuse qu'il présentera au roi, un Saint Sébastien soigné par Irène, dans une scène de nuit qui vaut désormais comme sa signature. N'en déplaise à Diane, c'est Claude, la fille aînée qui servira de modèle pour Irène. Sa Grâce, sa douceur siéront à merveille. Vers qui ses pensées se tourneront-elles lorsqu'elle posera des heures durant, dans une immobilité totale pour ne pas décevoir ce père admiré mais craint en raison d'un caractère souvent peu amène ? Tout à son art, le maître est loin de se douter que le coeur de sa fille aînée si sage bat pour un chevalier de passage, soldat cantonné dans sa demeure. Laurent, l'apprenti, a compris. Mais qui est-il, lui, petit orphelin dont la famille a été décimée par la peste pour parler, pour avouer à Claude ses sentiments ? C'est l'autre voix de ce roman, moins impétueuse que celle du maître, moins torturée par la maïeutique de la création. Il apprend avec application, se reconnait quelques compétences surtout lorsqu'il compare ses progrès à ceux d'Etienne, le fils du maître mais sait rester lucide. Jamais il n'égalera le maître, jamais il ne saura transcender la technique pour habiter les personnages de sa vision intérieure. Avec ces deux voix qui se répondent, on est au coeur de la genèse du tableau, ce ressort si particulier qui produit le chef d'oeuvre.

Gaëlle Josse a su enrichir son texte en apportant une voix contemporaine, celle d'une jeune femme qui le regarde, le contemple même et y trouve un écho inattendu à sa propre histoire. Entrée pour cause d'averse dans ce musée de Rouen, elle est sidérée par la résonance. Irène qui soigne Saint Sébastien, c'est elle qui a tenté de guérir de ses blessures, B., un homme qu'elle a beaucoup aimé alors que lui s'est contenté de l'aimer bien, quand on sait ce que l'ajout de cet adverbe enlève de don de soi. Elle, s'est donnée totalement, s'est aliénée au risque de se perdre mais comme Irène, n'a approché que le corps.

Que ce soit le thème de la création artistique ou celui d'un amour qui consume, Gaëlle Josse maîtrise son sujet à merveille. Je découvre une autre facette de son écriture que j'avais trouvé jusque là, très poétique mais parfois un peu bridée. Elle a su trouver une voix singulière pour parler du sentiment amoureux et j'ai quelques difficultés pour en rendre compte de manière précise. Disons que ce n'est pas un lyrisme facile de surface. L'écriture reste dans une certaine forme de sobriété, de maîtrise. Pourtant l'amour inconditionnel de cette femme est exprimé dans toute sa puissance.

L'écriture de Gaëlle Josse est comparable à la lumière des tableaux du maître. Elle ne se disperse pas en vaines lueurs mais son éclairage tout en délicatesse laisse apparaître une vérité des sentiments particulièrement fascinante.
Lien : http://leschroniquesdepetite..
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