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4,17

sur 1014 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
"Comme la vie est lente et comme l'Espérance est violente" Apollinaire - le pont Mirabeau

Quand on me demande quels sont mes auteurs préférés le nom de Gaëlle Josse vient rapidement dans ma liste. Découverte avec le dernier gardien d'Ellis Island je ne l'ai plus quittée depuis et ses romans suivants L'ombre de nos nuits, et Un été à quatre mains m'ont enthousiasmée. J'aime les thèmes qu'elle aborde et surtout son écriture sensible et poétique, je n'aborde jamais un livre de Gaëlle sans un bon paquet de post-it... J'ai eu la chance de la rencontrer, je la suis sur les réseaux sociaux et j'apprécie autant la femme qu'elle est que l'auteure. J'ai lu "Une longue impatience" deux fois et ai mis des semaines à rédiger ma chronique car trouver les mots pour parler d'un tel livre ne m'était pas simple.

L'histoire se déroule dans un petit village breton et commence en 1950 dans la période si particulière de l'après guerre. Anne, la narratrice, est confrontée au départ brutal de Louis, son fils de seize ans, sans un mot d'explication après une terrible dispute avec son beau-père Étienne Quémeneur qui ne supportait plus "ce témoin encombrant d'une autre vie" depuis la naissance des deux jeunes enfants du couple. " Il a décidé de partir en me laissant l'absence et le silence pour seul souvenir." A force de violence physique et verbale, Louis s'est senti indésirable alors que sa mère était écartelée entre son fils et son mari, reconnaissante envers Étienne de l'avoir sortie de la misère alors qu'elle se battait pour survivre seule avec son fils après la disparition en mer de son mari.

Ce remariage avec le riche Étienne Quémeneur, pharmacien, a propulsé Anne, pauvre veuve d'un pêcheur, dans un autre monde. Elle vit dans une grande et belle maison qu'elle n'a jamais pu considérer comme la sienne, dans un village où les ragots vont bon train, où elle est jalousée pour son ascension sociale. "Je sens cette jalousie, cette acidité envers ceux qui ont échappé à leur condition".

Depuis le départ de Louis, Anne attend son fils avec pour seuls objectifs de ne pas perdre pied, résister à l'attraction des eaux tourbillonnantes du Trou du diable. Chaque jour elle monte sur la corniche au bout du sentier face à l'océan et guette les bateaux à l'horizon, car elle a appris qu'il a réussi à embarquer sur un cargo. Seule sur son avancée rocheuse au bord de la falaise elle guette... Tous les jours elle trouve ensuite refuge dans la petite maison de pêcheur aux volets bleus où elle vivait avec Louis et son père. Sa vie se résume à ce chemin, aux deux maisons et à l'obsession de tenir debout pour sa famille en accomplissant les gestes du quotidien.

" Son absence est ma seule certitude, c'est un vide, un creux sur lequel il faudrait s'appuyer, mais c'est impossible, on ne peut que sombrer, dans un creux, dans un vide."

Le roman raconte cette attente, les souvenirs que se remémore Anne et les lettres qu'elle écrit à son fils pour lui décrire le festin qu'elle prévoit pour son retour, un festin tout en couleurs et en odeurs de la Bretagne. le tout se déroule sur une durée qui n'est pas précisée mais les saisons et les années défilent...

Gaëlle Josse a fait le choix de centrer son récit sur les sentiments d'Anne, son mari qui "l'a sauvée et détruite" reste à la périphérie du récit avec son silence, son remords et son impuissance. Les deux jeunes enfants du couple grandissent dans l'absence de Louis alors que les villageois "aux vies étriquées et aux regards envieux" observent derrière leurs rideaux.

Gaëlle Josse restitue à merveille l'atmosphère de la Bretagne qu'elle semble bien connaitre. La rigueur des éléments, le vent, les marées, la rude vie des pêcheurs, l'angoisse des femmes de pêcheurs, l'océan et son lot de malheurs, les chapelles et calvaires en granit, les mouettes, les hortensias, camélias, genêts et bruyère de la lande... Tout y est...

Gaëlle Josse a brossé un portrait d'une mère inoubliable "torturée par l'absence, par l'attente, par le silence, par l'inquiétude, par le remords" et a eu la très belle idée de ponctuer son attente par de magnifiques lettres adressées à Louis. Dans ce roman, chaque mot, chaque phrase sonnent juste pour retranscrire les ressentis d'Anne et son amour maternel. le poids des différences sociales, la question des familles recomposées, la culpabilité, la dette, l'amour et le pardon sont également présents dans ce récit empreint d'une douce mélancolie qui se termine d'une façon bouleversante.
J'ai vécu la lecture de ce roman tout en délicatesse et sensibilité comme un pur moment de grâce.



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Coup de coeur absolu pour ce roman poignant qui laisse sans voix une fois la lecture achevée.
A la suite d'un remariage, Anne ne s'est jamais sentie à l'aise dans sa nouvelle maison, son nouveau milieu et sa famille recomposée dans laquelle son premier fils, Louis est incompris et maltraité. Une ultime dispute se solde par des violences commises par le beau-père et le fils s'enfuit en embarquant sur un cargo.
Commence alors pour sa mère, terrassée par la souffrance, une interminable attente de son retour. Anne envoie des lettres émouvantes à son fils dans lesquelles elle se plaît à imaginer, dans le moindre détail, le festin de retrouvailles, dicté par l'amour infini qu'elle lui porte.
Elle survit à la limite de la folie, tient debout en tentant de donner le change mais subit la douleur insoutenable de l'absence qui se prolonge…
L'écriture de Gaëlle JOSSE bouleverse dès la première ligne par des phrases courtes et ciselées. Elle décrit de manière poétique les paysages rugueux de Bretagne, dresse des portraits sensibles de personnages et montre avec pudeur et émotion l'amour absolu d'une mère. La fin est bouleversante de délicatesse.
L'autrice signe un récit universel et déchirant, d'une rare humanité qu'il sera bien difficile d'oublier...
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Un style. Un rythme précipité comme les pas précipités de cette mère qui la mènent chaque jour, au bord de l'océan, pour guetter le retour du fils disparu. L'attente, la douleur, l'attente douloureuse d'une femme qui n'a pas su protéger son enfant dans un monde qui n'était pas le leur mais qui aurait pu le devenir si l'amour excessif et exclusif d'un homme amoureux et attentionné n'avait provoqué la rupture, l'irréparable.

Pourquoi ces longues lettres, interminables descriptions du festin qu'elle préparera en son honneur à son retour ? Festin qu'elle ne pourra finalement pas lui concocter, car le temps passe et le fils ne revient toujours pas. Qu'importe, elle le réalisera au prix de sa vie. On le comprendra tout à la fin, et le fils en trouvera le témoignage hallucinant à son retour car prévenu par celui par lequel la famille n'a jamais connu le bonheur absolu. Ce fils de marin semble cependant vouloir reprendre contact avec cette famille et pardonner, puis il repartira vers cette vie périlleuse devenue la sienne, celle de son père marin lui aussi et disparu en mer trop tôt, et de sa mère avant qu'elle ne soit entraînée dans une vie qui ne lui correspond pas.
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190 pages où se tissent et s'entremêlent les temps de la vie d'Anne. Elle fut une petite fille mal-aimée, humiliée par un père violent, elle fut la femme d'Yvon, marin trop tôt disparu en mer, elle fut la mère vaillante, seule, à gagner sa croûte et celle de son fils Louis en ces temps de guerre et de disette.
Mais elle est aussi cette femme aimée et désirée longtemps en secret par Étienne. Il finira par braver les interdits sociaux qui l'empêchaient de déclarer sa flamme alors que depuis l'enfance il aime Anne.
Femme aimante, discrète mais aussi maman attentionnée, à l’écoute pour son grand Louis de 16 ans et ses deux petits, Gabriel et Jeanne. de cette sérénité retrouvée, de cette harmonie familiale, Anne est comblée.
Tout vole en éclats le jour où Louis prend la fuite, suite à une dispute avec Étienne. L'attente d'une mère commence, Anne tisse de ses pensées sa vie, écrit des lettres à Louis, préparant LE repas pour le jour du retour de l'enfant prodigue. On y sent tout son amour dans l'application et le soin du choix des mets.
Mes mots sont bien pauvres pour dire ce que Gaëlle Josse écrit avec finesse et talent. J'aurais aimé retenir nombre de phrases qui visent juste par leur precision et leur style. Je n'en ai retenu qu'une que je vous offre en citation.
Une longue impatience est de ces livres qu'on referme et qui nous porte dans nos vies, modifiant nos regards, un lîvre court mais intense, qui résonne encore une fois la dernière page lue.
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« Ce soir Louis n'est pas rentré. Je viens d'allumer les lampes dans le séjour, dans la cuisine, dans le couloir. Leur lumière chaude et dorée, celle qui accompagne la tombée du jour, si réconfortante, ne sert à rien. Elle n'éclaire qu'une absence ».
La mise en place du décor est particulièrement efficace, le lecteur rentre d'emblée dans le vif du sujet. Déjà les mots nous touchent. Nous partageons avec une grande émotion la détresse d'Anne. Comment ne pas comprendre son désarroi, sa détresse, ses tourments face au manque de l'être aimé. Son fils Louis, 16 ans est parti suite à une altercation assez grave qu'il a eue avec son beau-père. Anne fait des allers-retours dans sa vie pour comprendre ce qui lui a échappé, pour comprendre ce désastre. Pourquoi Etienne s'est-il comporté de cette façon avec Louis, il lui avait pourtant promis qu'il s'occuperait de son fils et qu'il l'aimerait comme le sien. Il s'en est allé autrement. le regrette-t-il ?
Anne est une femme qui est déchirée entre sa vie de mère qui fut très modeste auprès d' Yvon le marin, le père de Louis et de sa vie de femme mariée avec Etienne notable du bourg qui l'aime d'ailleurs à la folie et leurs deux enfants. Anne a subi la guerre et ses privations, elle a subi le veuvage, c'est une femme forte et fière qui a travaillé à l'usine pour que son fils ne manque de rien. Elle s'est toujours battue et là encore pour ne pas sombrer elle agit, fait des recherches pour retrouver Louis et elle apprend qu'il s'est engagé sur un bateau pour parcourir les mers lointaines. A ce moment-là, Anne entre dans l'autre versant de sa vie, celle d'une mère torturée, une mère abandonnée qui attend le retour de son fils.
Pour rester vivante elle a un projet, elle lui écrit de longues lettres dans lesquelles il est question de fêtes et de ripailles pour fêter le retour du fils prodigue.
« Tous les jours je dois m'inventer de nouvelles résolutions, des choses pour tenir debout, pour ne pas me noyer, pour me réchauffer, pour écarter les lianes de chagrin qui menacent de m'étrangler ».
Gaëlle Josse écrit la vie avec tendresse et compassion. A la lecture de ses mots, on sent et on ressent. Anne est à la fois anonyme et singulière, elle est le symbole de toutes les mères qui donnent la vie. Elle est l'alliance des contraires, elle est ombre et clarté, c'est une femme tiraillée entre deux existences, celle de sa vie de mère et celle de sa vie de femme mariée. Ce qui m'a plu aussi dans ce roman c'est la grande subtilité dont fait preuve Gaëlle Josse pour traiter de sujets délicats. Un très beau roman en somme.

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Stabat Mater dolorosa….

Plongée dans la lecture de ce doux et douloureux roman, il m'arrive en tête cette magnifique pièce liturgique qu'est le Stabat Mater.

Anne (prénom hautement symbolique, puisque celui de la mère de Marie) est cette femme droite et digne dans sa douleur. Son fils a quitté le domicile familiale après une énième dispute avec son beau-père ; la dispute de trop ; le coup de trop ; le mot de trop.
Louis muni un billet sans retour est parti, loin…

Anne l'attend, chaque jour. Anne lui écrit, lui raconte sa vie sans lui, son amour. Anne lui parle des plats qu'il aime et qu'elle lui fera pour son retour.
Anne prépare le retour de son fils bien-aimé
Anne attend
Anne s'étiole
Anne s'effiloche
Anne ne dit rien
Anne fait comme si de rien n'était ; s'occuper des deux autres enfants qu'elle a eus avec Etienne épousé une après la mort d'Yvon.
Anne ne parle pas de Louis .Louis est au fond de son coeur, au fond de ses tripes. Louis habite Anne qui n'en dira rien.
Anne attend, encore et toujours.
Anne espère…

Roman douloureux et doux ; roman d'une infinie tendresse et d'une sensibilité extrême qui ne peut laisser indifférent, qui m'a laissée sans voix, dont la fin m'a serrée le coeur.
Roman sans niaiserie, ni pleurnicherie, dont la pudeur et la simplicité des mots suffisent à plonger le lecteur en empathie avec Anne, et à lui prendre la main, discrètement pour l'accompagner dans sa douleur.

Un texte magnifique, comme on en lit rarement....

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Après la mort d'Yvon, Anne se retrouve seule et misérable avec son fils Louis. Etienne, le pharmacien, amoureux d'elle depuis l'enfance lui propose le mariage. Il aimera Louis comme son fils, promet-il.
Le couple a deux enfants qui relèguent un peu Louis dans le coeur d'Etienne. L'adolescent peine à se trouver. Un soir d'avril, Etienne le frappe à coups de ceinture. Louis s'enfuit.
Anne apprend qu'il s'est embarqué sur un navire et reviendra en décembre.
Commence alors pour cette mère blessée une longue attente.
« Je suis seule, face à l'immense de l'océan, face à l'immense de mon amour absent, face à l'océan vide, face au trop-plein de mon coeur. Je marche, et je cherche ma place dans ma propre histoire. »
Elle s'occupe de ses deux autres enfants, en veut presque silencieusement à Etienne qui l'a sauvée et détruite et se promène chaque jour sur la lande guettant le retour des bateaux.
Elle écrit de longues lettres à son fils lui décrivant successivement ingrédient par ingrédient le repas qu'elle préparera pour le retour du fils, ce roi en exil. Elle détaille avec gourmandise les crêpes, fruits de mer, poissons, légumes nous faisant miroiter cette journée exceptionnelle avec ses couleurs, ses goûts, ses parfums.
C'est sa manière à elle de dire combien elle sera heureuse de l'accueillir, « le goût de nourrir, de rendre heureux de cette façon-là »

Quelle douceur dans ce récit! Comme Etienne, j'aime cette femme, « habitée d'absents, cousue d'attentes, de cauchemars et de désirs impossibles ». Cette mère qui court sur la lande, s'inquiète au plus profond de son coeur muselant ses craintes pour ne pas peiner son entourage. Cette femme d'une grande simplicité qui souffre en silence des regards envieux des habitants aux vies étriquées de ce village de province.

Comme Anne, attendant son roi en exil, Gaëlle Josse tisse cette toile avec tous les petits éléments de vie qui ont construit cette femme, cette mère débordant d'amour maternel. Au fil des pages, la douleur de l'absence grandit mais avec tant de pudeur, de retenue que l'émotion monte graduellement. Alors un simple mot de pardon d'Etienne me fait chanceler et la boule d'émotion finit par éclater lors du dénouement.
Il y a tant de grâce dans ce récit qu'il est impossible d'en parler sans être dégoulinant d'émotion.

Un des plus beaux textes qu'il m'a été donné de lire.
Lien : https://surlaroutedejostein...
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Connaissez-vous Gaelle Josse ?
C'est ma libraire qui m'en a parlé. Ce jour-là, je suis repartie avec "Le dernier gardien d'Ellis Islande". Une plume profonde et pleine de d'humanisme au service d'un homme face à ses choix, ses transgressions, ses défaillances.

D'une plume tout en délicatesse et en retenue, Gaelle Josse nous fait vivre les instants de peine, d'espoir, de folie même, d'une mère face à la disparition volontaire de son fils.
Dévorée par l'angoisse, elle imagine un retour qu'elle veut festif et joyeux, un retour vers l'amour maternel, l'amour infini.

Un livre, une histoire, pour lesquels je n'ai pu retenir mes larmes. Finalement, je ne suis pas surprise que l'auteur soit arrivé à la littérature par la poésie.
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Il faut apprendre à vivre avec l'absence mais vivre avec l'incertitude ébranle les fondations. Un parent ne peut faire le deuil de son enfant, il n'y a d'ailleurs pas de mots pour nommer cette perte insensée. Mais vivre en ne sachant pas, en imaginant les multiples directions, est révoltant pour l'âme et creuse l'allégresse jusqu'à l'extinction. Anne, la mère, créé des parades pour tenter de survivre à cette absence, mais également à son inertie, sa culpabilité de mère non protectrice, impuissante face au malamour du conjoint. Il n'est pas donné à tout le monde d'aimer l'enfant d'un autre, il faut réfléchir avant l'engagement. Anne en prend la mesure trop tard et se délite face à sa responsabilité et au chagrin. Elle a plongé vers l'inconnu pour assurer leur survie, mais dans le même temps elle abimé son fils. Pourtant, maintenant qu'il est parti, plus rien ne compte que l'impatience. Ceux qui restent, ne peuvent arracher suffisamment celui qui sombre de la mélancolie sous peine de fléchir à leur tour. C'est toute une famille qui est engourdi par l'absence, pourtant, les responsabilités sont là, prégnantes, prêtes à arracher le quotidien sans rayures.
Face aux coups, on s'évapore ou on cherche l'issue. La maltraitance rend fou, elle entrave toute possibilité de bonheur pour un enfant, elle le marque à jamais. Il est ardu de trouver sa place lorsque l'autre nous renvoie sans cesse, notre inconséquence, notre incompatibilité, notre insignifiance.
Louis a fui ! Avec la vertu des mères de marins, Anne a attendu, jusqu'à la dissolution.
Gaëlle Josse nous conte avec merveille et poésie, cet état permanent d'espoir vaincu, entraînant une vie somnolente d'agonie.

Lien : https://unmotpourtouspourunm..
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Un roman d'une infinie tendresse, d'une beauté poignante, à l'écriture ciselée.
Un roman qui explore le thème de l'amour fou d'une mère pour son fils, son attente lorsqu'il la quitte et part à l'aventure, en mer, comme son père, mort en mer. Souffrance d'une mère, qui ne cesse jamais d'espérer.
Un texte magnifique, intense, que je recommande sans hésiter !
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